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 Ghor Gor'Beï Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 15 / 12 / 13 Le demi-orque n'avait rien dit lorsque la varisienne l'avait présenté au groupe de voyageurs. Il ne s'était pas trompé en voyant le symbole de Desna sur Ephraïm. Pour lui, Desna, c'était surtout une force mystique qu'il ressentait lorsque la nuit tombait, il se sentait inspiré sous le voile nocturne, comme guidé par la magie des forces des étoiles, des astres et de la lune. Lorsqu'il avait expliqué ce sentiment à Dhūsara, elle lui avait dit que cette force qu'il prenait pour un élément de la nature avait u nom et que c'était elle aussi qui venait le voir durant son sommeil, cette force il l'appelait Desna sans vraiment savoir à quoi elle ressemblait, seul son symbole, le papillon qu'elle lui avait montré, avait une signification pour lui et s'il fallait appeler la nuit, les étoiles, les papillons et les astres Desna et que la force et l'inspiration qu'il avait lors de ces moments s'appelaient prière, alors ça ne lui posait pas de problème. Dhūsara lui avait signifié qu'il devait rejoindre la caravane pour les aider. Sans discuter, il s'était placé à côté de la roulotte de la varisienne et avait marché en silence, observant ce que chacun faisait pour ne pas commettre d'impair. Il savait que s'il faisait quelque chose de travers, il serait vite jugé et chassé. Il n'avait guère voyagé beaucoup plus loin que Bois Grognon, sauf quand il était petit et qu'il avait traversé le Plateau de Storval avec la horde de son maudit père. Peu importe la distance et le temps, les ours ne mesurent pas ce genre de choses. Le soir approchant, il partit chasser pour Dhūsara, mais aussi pour cette famille qui composait la caravane. D'autres chasseraient sans doute avec lui, il les observa et surtout s'inquiéta de savoir quels genres d'animaux ils tuaient. Des mâles, des femelles, des petits, tout ce qui leur passait sous la main, sans faire de distinction ou avec le soucis de préserver l'équilibre et de respecter la chaine naturelle de la nature. Était-ce de vrais et bons chasseurs ou des vils braconniers ? S'ils braconnaient, alors il n'hésita pas à montrer son désaccord par des grognements bestiaux qui ne manqueraient pas de faire fuir le gibier et ils rentreraient bredouilles. Il montra son accord pour les lièvres, ces animaux pullulaient et se reproduisaient vite, du moment qu'on laissait les femelles mettre bas et donc qu'on ne les chassait pas. S'il fallait du gibier plus gros comme le sanglier ou même un cerf, il choisit un grand mâle qui ne risquait plus de part sa mort de faire disparaître son espèce mais qui pouvait encore donner beaucoup de nourriture tendre pour plusieurs personnes. Bref on ne chassait pas n'importe quoi ni n'importe comment en sa compagnie... Puis la nuit approchant, il ramassa quelques baies qu'il enchanta sous le voile nocturne, les donnant à Dhūsara et lui expliquant en quoi elles consistaient. Il n'y avait peut-être pas assez de nourriture pour tout le monde et ceux qui étaient blessés pouvaient profiter des soins des baies. Il fit confiance à la sagesse de la vielle varisienne pour les distribuer à qui en aurait besoin. La nuit tombée, il s'écarta du campement et se recueillit sous les étoiles et le ciel nocturne, poussant parfois des cris bestiaux qui résonnèrent dans la plaine comme pour renforcer sa foi en les forces de la nature. C'était ainsi qu'il méditait.
Je lance Baies nourricières.
- Nombre de baies enchantées : 2d4 donne [3] = 3
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 Éphraïm Sorts 1 : 3+1/3+1 Cannalisations : 7/7 CA 15 Éphraïm s'approcha de Mirson pour lui indiquer qu'il ne pourrait guère l'aider dans l'immédiat mais que, si le réparateur en avait l'utilité, il pourrait invoquer Desna pour effectuer de petites réparations au convoi. Après tout, la déesse ne s'offusquerait certainement pas de voir les pouvoirs qu'elle accordait utilisés pour faciliter un voyage… Lorsque la caravane s'arrêta pour la nuit, Éphraïm s'adonna aux tâches qu'il prenait tout doucement l'habitude d'effectuer puis, lors du repas, il posa quelques questions à Koya et au nouveau-venu sur la manière dont ils s'étaient rencontrés… même si la Varisienne avait déjà raconté l'histoire dans les grandes lignes, c'était là l'occasion d'accueillir le demi-orque et de l'inviter à parler sans toutefois lui mettre trop de pression ni le mettre en difficulté à cause de sa maîtrise plutôt partielle de la langue commune. Puis, une fois le repas terminé, comme à l'accoutumée, Éphraïm chercha un endroit relativement calme et bien exposé aux étoiles (à défaut, il montrait sur le toit d'une des caravanes) pour méditer quelques instants sous la voûte céleste, invitant quiconque le voulait à le rejoindre. Une fois sa méditation terminée, le prêtre de Desna alla voir à nouveau Mirson pour lui proposer d'utiliser ses pouvoirs nouvellement rafraîchis pour réparer certaines pièces de la caravane. Modifié par un modérateur samedi 12 octobre 2013 17:54:42(UTC)
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 Celaren Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 13  Xha'il - CA 15 Malgré ces 140 ans passés, Celaren restait fasciné par le fait qu'un demi-orque ait pu être apprivoisé par Koya l'humaine. Car, en dépit de son accoutrement, de ses manières plus bestiales que civilisées, il semblait maintenant que le demi-orque allait faire route avec eux. Nul doute qu'il ne manquerait pas d'attirer sur lui l'attention dans les villages au sein desquels le convoi s'arrêterait. L'elfe était resté à l'écart et considérait Ghor un peu comme il considérait Akrem avec un mélange d'horreur pour leur puissance destructrice brute et de fascination car ils savaient visiblement faire des choses que lui ne serait jamais capable de mettre en oeuvre. Celaren était épuisé d'avoir accompagné Mirson dans son inspection. Il l'avait aidé à faire la liste de tout ce qu'il aurait à réparer avant de lui prêter ses mains et souvent son oeil affûté. Il leur faudrait réfléchir à prendre davantage de matériaux de réparation pour pallier les avaries qui ne manqueraient pas d'arriver. Si à peine quelques gobelins avaient pu faire autant de dégâts malgré la rapidité avec laquelle ils avaient été mis en déroute, il imaginait ce qu'un géant des collines pourrait leur faire subir ou des brigands. Il prépara ses sorts pour le lendemain et décida de prévoir d'aider Mirson grace au sort qu'il utilisait lorsqu'il devait créer un bijou et qui attirait la déesse chance qui semblait avoir placé sur leur convoi sa bénédiction à en croire le nombre de ceux qui lui prêtaient allégeance. La magie de Yuelral améliorerait sans nul doute l'efficacité de Mirson sans faire d'ombre à Desna et contribuerait sans doute à obtenir la confiance de l'homme. Le lendemain, avant le départ, après avoir mémorisé les sortilèges qu'il pensait pouvoir utiliser, il refit avec Sandru et Mirson le tour du convoi avant que Sandru ne donne l'ordre de partir, Xha'il volant loin a dessus d'eux, à l'affût d'un quelconque nouveau danger. Modifié par un modérateur samedi 12 octobre 2013 17:53:03(UTC)
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Ghor Gor'Beï Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 15 / 12 / 13 Assis en tailleur devant le feu de camp, Ghor restait un moment hypnotisé par les flammes, la lumière, la chaleur. Il se souvenait que ce feu s'il réchauffait, s'il cuisait la viande et le poisson, même s'il l'aimait crue souvent, il pouvait être destructeur et les images e son enfance, lorsque les maraudeurs que son père dirigeaient attaquaient les villages shoantis, massacraient, pillaient, violaient, brulaient, il se souvenait des cris des femmes, des enfants, de la détermination des hommes qui défendaient désespérément leurs foyers, les bruits de combats, les cris des orques... Il regarda Akrem avec un mélange d'amertume et de honte. Combien de temps avant que le guerrier shoanti ne laisse sa haine l'envahir ? Si ça se trouve il était l'un de ces rescapés des massacres de son père et Ghor se sentait coupable. Il avait été chassé par les orques, par son père lui-même, mais les peaux pâles ne le verrait pas ainsi, il le savait... Éphraïm avait posé plusieurs fois la question avant que le demi-orque ne sorte de sa rêverie. Il regarda le varisien puis Dhūsara, puis les autres personnes autour du feu. Il s'attarda sur le shoanti au crâne rasé et à la crête, puis son regard revint vers le prêtre de Desna. Après un long silence il commença son récit. Il cherchait ses mots, le langage commun lui était difficile, il aurait préféré parler en orque ou en druidique, mais ces personnes avaient-elles une chance de le comprendre. Il demanda quand même - « Parler langue orque ?.. Parler langue nature ?.. » - Il regarda chacun acquiescer ou répondre négativement. Il se lança en langage commun. « Quand Ghor descendre montagnes, Plaie de Brume, Ghor recueillit par mère ourse. Ghor très jeune. Ghor grandir avec mère ourse. Beaucoup de cycles. Ghor encore jeune quand mère ourse partir... Et pas revenir dans antre. Ghor chercher mère ourse dans Bois Grognon. Bois Grognon très dangereux. Ghor attaqué par monstres des Bois... Ghor devenir jeune ours devenir en colère et défendre vie. Monstres attaquer, attaquer attaquer... Ghor frapper, frapper frapper... Sortir griffes, mordre... Monstres abandonner, Ghor viande trop dure. Mais Ghor devenu animal beaucoup blessé. Se trainer jusqu'à grotte près de sentier des peaux pâles, puis se laisser mourir...
Dhūsara venir. Dhūsara trouver Ghor et soigner. Ghor très faible, Dhūsara partir... Revenir encore et soigner Ghor. Ghor pouvoir partir et aller dans antre des ours. Mère ourse morte, tuée et dévorée par monstres de Bois Grognon. Ghor seul. Quand Dhūsara voyager, Ghor sentir appel. Lui venir dans grotte et Dhūsara venir. Dhūsara parler à Ghor et Ghor retrouver langage. Appris langage de peaux pâles. Dhūsara dire grotte être sanctuaire. Beaucoup de cycles avant, avant père de Ghor et père de père de Ghor, peaux pâles en chariot voyager et venir dans grotte. Être refuge et sanctuaire pour homme qui voyagent. Être ancien sanctuaire Desna. Ghor sentir présence Desna. Lui sentir présence Desna la nuit. Dhūsara apprendre à Ghor chaque fois que Dhūsara venir. »Ce que Ghor appelle langage de la nature est le druidique.Modifié par un modérateur vendredi 25 octobre 2013 12:01:30(UTC)
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Éphraïm Sorts 1 : 3+1/3+1 Cannalisations : 7/7 CA 15 Éphraïm secoua la tête négativement. Tant le langage orque que celui des druides lui étaient inconnus. Il écouta toutefois avec attention le récit du demi-orque demi-ours avant de prendre la parole. « Et maintenant, que comptes-tu faire ? Suivre Baba Koya et donc nous accompagner ? »Il jeta un coup d'œil dans la direction de Sandru ; après tout, il restait le chef de convoi. Il ajouta toutefois « Vu l'aide que tu as pu nous apporter lors de l'attaque des gobelins, je pense que personne ici n'aura de réelle objection à t'avoir à nos côtés. Cependant… » Il hésita un instant et prit le temps de bien choisir ses mots avant de continuer. « Il se peut que, de temps en temps, nous nous arrêtions dans des villes ou des villages où… tu seras moins bien accueilli. »Après tout, les terres dévastées du Belkzen n'étaient pas si loin que cela… et bon nombre des habitants actuels de la Varisie étaient des expatriés d'une sorte ou d'une autre. Parmi eux, il y en avait forcément qui avait vécu une histoire sombre avec les guerriers orques des territoires de l'est ; il valait mieux mettre les choses au point dès le départ, surtout si Ghor n'avait pas vraiment eu l'occasion de réaliser des rencontres sociales au-delà de la sage Varisienne. Modifié par un modérateur vendredi 25 octobre 2013 11:57:48(UTC)
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Celaren Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 13 Xha'il - CA 15 Le magicien elfe avait eu le temps d'apprendre autrefois la langue orque. Sa grammaire était des plus simples. Il n'y avait que trois temps : le passé, le présent et l'avenir. Le masculin et le féminin. Le singulier et le pluriel. Le fort et le Faible. Son vocabulaire était souvent assez pauvre et laissait peu de place à la nuance mais les notions faisaient le plus souvent appel à l'imaginaire propre à la culture de chaque tribu. Le plus dur était qu'elle écorchait aussi sûrement les oreilles effilées de l'elfe qu'un coup de hache double lorsqu'il l'entendait et qu'il avait l'impression de s'arracher les cordes vocales lorsqu'il lui fallait en user. Mais peut-être en apprendrait-il plus que ce que le demi-orque avait fait comprendre. Il souhaita donc la bienvenue à Ghor dans ce qui sembla probablement aux autres - novices dans cette langue - davantage à une éructation. La formule qu'il utilisa était prudente même si elle pouvait ressembler à une insulte pour un non orque. « Bwork Ghor. Mok'kra. » Salut adressé au faible/solitaire Ghor. Bienvenue dans la Horde où il devra trouver sa place.Celaren assis de l'autre côté du feu attendit sa réaction. Elle serait sans doute aussi intéressante sur sa personnalité que sur la façon dont il avait été élevé par sa tribu car visiblement, le demi-orque avait été rejeté ou abandonné par celle-ci et n'avait pas davantage été élevé par la communauté des hommes. Le demi-orque avait le choix entre revendiquer la tribu pour la sienne, ce qui lui vaudrait de devoir affronter son Chef ou rentrer dans le rang et admettre la suprématie de la Horde, l'ordre déjà établi quel qu'il fût. En lui souhaitant la bienvenue, Celaren choisissait le camp de la Horde et se plaçait lui-même comme une sorte de conseiller spirituel capable de parler à la place du Chef. Resterait alors à voir la réaction du demi-orque lorsqu'il découvrirait que le chef était une femme... Modifié par un modérateur samedi 12 octobre 2013 17:52:33(UTC)
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 Akrem Flèches : 20 CA 18 Le guerrier shoanti écouta d'une oreille distraite Ghor. Non pas par mépris mais son esprit était ailleurs. Il continuait de scruter les environs, voyant parfois des gobelins fantomatiques surgir des taillis... Pour se rappeler que ce n'était pas possible. Lorsque le demi-orque demanda s'il parlait l'orque ou le langage de la nature, Akrem lui répondit simplement qu'il n'était pas chamane et qu'il n'avait pas beaucoup de mots, juste son brise-terre. Célaren, lui, par contre, parlait la langue des massacreurs de shoantis... une bien étrange personnage qui inspirait de la peur au jeune homme même s'il se gardait de la montrer pour ne pas perdre la face. Modifié par un modérateur samedi 12 octobre 2013 17:58:22(UTC)
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Ghor Gor'Beï Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 15 / 12 / 13 Lorsqu'il entendit sa langue natale, Ghor se leva tout à coup en grognant, comme s'il entrait soudain dans une colère incontrôlable, les poings levés et prêts à démolir l'elfe. Sa première pulsion purement basée sur l'instinct lui dictait un danger, la langue orque lui rappelait de mauvais souvenirs et si les maraudeurs avaient débarqués sur l'instant, il leur aurait sauté dessus toutes griffes dehors pour protéger sa famille. Il resta tendu et immobile quelques instants, regardant fixement Celaren et essayant de réprimer ses pulsions barbares. Lorsque l'humanoïde reprit le dessus sur l'animal, il respira profondément pour évacuer cette soudaine montée d'adrénaline et se détendre les nerfs. Il se rassit un peu à l'écart se rendant compte qu'il avait peut-être effrayé ces hommes et ces femmes de part sa réaction bestiale. « Ghor pas aller dans villes et villages. Rester dehors, forêt, collines. Ghor marcher à côté de Dhūsara, chasser, protéger peaux-pâles. Mais quand peaux-pâles aller dans villes alors Ghor rester dehors. Ghor être bête sauvage. Pas vouloir effrayer peaux-pâles et enfants peaux pâles. Vous pas avoir peur de Ghor. Vous être avec Dhūsara. Pas ennemis de Ghor. »Modifié par un modérateur vendredi 25 octobre 2013 12:01:46(UTC)
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 Alatarielle Sorts 1 : 3/3 Restauration : 7/7 CA 15 Alatarielle porta machinalement la main sur la garde de sa dague surprise de la réaction plus qu’inattendue du demi-orque. Elle savait que les bâtards de cette race avait tendance à se montrer impulsif mais là, elle ne comprenait pas pourquoi ce Ghor avait pu prendre mal l'attrait que Céléren avait fait montre pour une culture qui était pas la sienne. Toutefois après réflexion pourquoi apprenait-on une langue étrangère ? Pour préparer un voyage, pour commercer ou encore pour étudier dans les livres et dans tous ces cas les territoires orques n'étaient pas une destination possible, pour le commerce c'était plus que risqué, pour finir la langue orque ne s'écrivait pas, ceux de cette race utilisaient l'alphabet runique des nains et surtout pour de la lithographie. En fait on apprenait l'orque car c'était la langue de l'ennemi et en l'utilisant l'elfe c'était d'une certaine manière présenté comme l'un de ses ennemis. « La vie en communauté aussi petite soit-elle impose des règles Ghor Gor'Bei, la première et la plus importante est de faire preuve de tolérance. Personne ici est ton ennemi nous apprendrons à te connaître comme tu apprendras à nous connaître si comme tu le veux, tu souhaites suivre la caravane. Quand au villes on ne change pas les mentalités sans les bousculer, là aussi il faut faire preuve de sagesse et se montrer humble mais si tu le souhaites un jour je serais ravie d'expliquer à ceux qui voudront te montrer du doigts dans telle ou telle ville qu'un demi-orque autant qu'un humain est libre d'aller où il veut.
Mais sinon j'ai un tour de garde à effectuer, je ne vous conseillerai sans doute pas assez d'aller vous coucher dès à présent et de remettre les discussions à demains car la journée sera aussi longue que celle d'hier... » | |
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Suites aux dernières paroles de Ghor, Koya ne put s'empêcher d'intervenir. Elle sentait qu'en accompagnant la caravane, Ghor allait prendre sur lui pour effacer de son esprit la crainte qu'il avait des hommes. « Je resterai avec Ghor le temps que nous serons arrêtés à Galduria. De toute manière, les autorités ne nous permettront pas de traverser la ville et nous devrons nous installer sous ses murs. »
Sandru confirma rapidement les dires de la vieille femme et ajouta. « Les caravanes varisiennes ne sont pas toujours très bien vues de la part des citadins. Et les villes et villages sont rarement aménagés pour accueillir ces convois. En général, ils mettent un petit terrain à disposition en dehors pour que chacun puisse faire son commerce et se ravitailler. Le plus vite les convois ont quitté les lieux et le plus vite les esprits se calment. En tout état de cause, nous devrons nous arrêter quelques jours pour pouvoir réparer, nous ravitailler, faire un peu de commerce, et pourquoi pas en profiter pour vendre une partie de ce que nous avons ramassé sur les gobelins. Je crains que tout ceci ne nous soient pas d'une très grande utilité... »
La nuit se déroula sans plus de problèmes. Les tours de garde avaient été fixés et chacun put passer une nuit tranquille et récupératrice. Le lendemain, bien avant l'aube, Mirson mit la dernière touche aux réparations nécessaires pour que le convoi puisse rouler jusqu'à Galduria, lieu de la première véritable étape du voyage de la caravane vers Mursalé.
La journée ressembla aux précédentes, le temps alternant entre éclaircies réchauffantes et averses. Et c'est alors que le soleil atteignant la fin de sa course se reflétait dans les dômes de l'Académie du Crépuscule que le convoi atteignit les abords de Galduria. A quelques centaines de mètres de la porte ouest, Sandru arrêta le convoi, se dirigea vers la porte sud et déclara leur arrivée aux autorités. Quelques minutes plus tard, il revint auprès des roulottes et indiqua où était situé le camp des caravaniers. Il s'agissait d'une vaste espace plat et herbeux à proximité de la porte nord. Ainsi les Varisiens qui s'y installaient pouvaient aisément aller et venir en ville et la garde de jour pouvait s'occuper de la sécurité de leurs biens.
Galduria était une petite ville marchande, idéalement située à la croisée de la route des Cendres reliant Wartle à Port-Enigme, et de la Kaspakari venant de l'ouest et de Magnimar. Ses docks sur le lac de Braise permettait à la cité de commercer avec les navires venant le long de la rivière Charbonneuse depuis les confins du plateau du Storval. La cité avait aussi gagné une certaine réputation grâce à l'académie du Crépuscule - qui devait son nom aux teintes rouge-orangées que prenaient ses dômes lorsque le soleil se couchait. Elle s'était faite une spécialité de toutes les formes de magie varisienne et accueillait sans considération raciale ni préjugé idéologique toute personne souhaitant se familiariser avec les tatouages tribaux ou les cartes du Tourment.
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Celaren Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 13 Xha'il - CA 15 Celaren se proposa de visiter la ville qu'il n'avait jamais arpentée. Il avait simplement entendu parler de l'Académie du Crépuscule et de ses magiciens. « Je vais accompagner Sandru pour vendre ce que nous avons ramassé. Il nous faut aller voir avec Mirson si nous pouvons trouver du matériel pour réparer le convoi avant de continuer notre chemin sur la route mais je voudrais avant tout aller voir l'Académie de magie. » | Inévitable Lhaksharut du wiki |
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 Akrem Le guerrier shoanti hésita un instant et pensa à son rôle de protecteur de la caravane... « Il faut d'abord que je demande à Sandru si on n'a pas besoin de moi ici. »Modifié par un modérateur dimanche 17 novembre 2013 13:59:13(UTC)
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 Éphraïm Éphraïm s'était également porté volontaire pour aller aider Sandru lors de la vente des biens qu'ils avaient transportés depuis Sandpoint. « Après tout, j'ai déjà eu l'occasion à quelques reprises de vendre des bricoles à gauche et à droite… je pense que ça me plairait bien de tenter le coup à nouveau ! » avait-il lancé d'un air enjoué. « Dans tous les cas, nous nous retrouvons tous ici ce soir pour partager le repas autour d'un bon feu de camp, comme le veut la coutume ? » Éphraïm était d'origine varisienne mais il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de vraiment participer à une caravane. Il avait déjà voyagé pas mal et vécu quelques aventures, notamment en compagnie d'Améiko, mais il n'avait jamais vraiment bourlingué à la manière des Varisiens … c'était là une occasion à ne pas manquer. « Si quelqu'un peut préparer une liste de choses à acheter en ville, je peux m'en occuper également. Nourriture, provisions, matériel de réparation et autres biens divers… » ajouta-t-il avant de s'équiper légèrement pour rentrer dans la ville. Il indiqua également à Célaren « Et je passerais bien par l'école de magie pour acheter un peu de matériel pour l'écriture de parchemins, de quoi m'occuper pendant notre séjour ici et pendant les longues journées sur la caravane. »Il hocha la tête à la proposition du Shoanti. « Je suis certain que ta présence nous sera utile, ne fût-ce que pour décourager les potentiels voleurs qui voudraient nous rapiner. »Modifié par un utilisateur samedi 16 novembre 2013 14:27:56(UTC)
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Celaren Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 13 Xha'il - CA 15 Le magicien remercia le guerrier Shoanti qui voulait l'escorter et se réjouit d'une telle chance. Il s'équipa en conséquence, se chargeant le moins possible, en conservant simplement son épée au côté, ses composantes au cas où, et en prenant soin de ranger sa bourse en sûreté et de laisser dans le chariot tout ce qui ne lui serait pas utile. Celaren fit la liste avec Mirson et Sandru de ce qu'il leur faudrait racheter pour réparer les déprédations encore visibles des gobelins. Il retenait par coeur la moindre instruction qui lui était donnée et son expérience des voyages et ses talents de touche à tout lui permettaient de comprendre de quoi il était question. Rarement faisait-il répéter l'un ou l'autre et il leur récita la liste classée par corps de métier. Il faudrait au final trouver un charpentier, un forgeron et un tailleur pour qu'ils puissent disposer du nécessaire. Il ajouta à la liste la demande d'Ephraïm de trouver de quoi écrire des parchemins magiques. Cette tâche occuperait sans doute une partie de leur soirée, même s'il faudrait sans doute trouver un endroit pour se mettre à l'écart des autres compagnons pour pouvoir se concentrer. Il aida aux préparatifs de Sandru et s'enquit enfin des besoins de ceux qui ne les accompagneraient pas jusqu'en ville et notamment de ceux de Ghor qui ne pourrait pas y pénétrer. Il faudra bien un jour qu'il franchisse les portes d'une ville ou d'un village s'il veut quitter les bois. Je doute que notre périple nous laissera continuellement en dehors de leurs murs. Il faudra sans doute user de magie pour le débarrasser de son air sauvage qui risque de faire peur à de nombreux habitants de Varisie, encore élevés dans la crainte de la sauvagerie des orques.
Je profiterai de notre tour en ville pour en discuter avec Ephraïm. Sans doute sera t-il de bon conseil.Il rectifia sa mise avec un sort mineur pour faire bonne impression avant de se mettre en route. Depuis un moment déjà Xha'il avait pris son envol pour faire le tour de la ville et se familiariser avec celle-ci en attendant que les bipèdes puissent le rejoindre lorsqu'ils seraient prêts. Modifié par un modérateur samedi 16 novembre 2013 15:39:59(UTC)
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Ghor Gor'Beï Sorts 1 : 3+1/3+1 CA 15 / 12 / 13 Ghor avait suivit la progression de la caravane, de son pas lent, régulier et balançant le haut du corps de gauche à droite, comme le font les ours lorsqu’ils marchent à quatre pattes, sauf qu’il était sur deux et vouté. Le voyage se déroula sans qu’il ne lâche mot. Il observait les peaux vertes, les analysant non pas suivant leur apparence, mais suivant ce que leur attitude, leur façon de parler et d’agir révélait sur leur âme. Car les personnes peuvent jouer une comédie, simuler un sentiment ou une attitude, mais rien ne peut cacher leur véritable nature profonde et il devait plus se fier à son instinct qu’à l’apparence. La caravane finit par s’installer aux abords d’une ville. Le demi-orque regarda un bon moment les murs d’enceinte qui protégeait les habitations humaines. Il se posa de nombreuses questions concernant cette façon de vivre. Cette forêt de maisons n’était pas adaptée pour abriter les animaux de la chasse mais ils avaient des animaux de ferme et d’élevage. Ils avaient domestiqué la nature pour ne pas avoir à donner de leur énergie à la nature pour qu’elle leur récompense en retour. Dépité, il rejoignit la caravane, leur prêta sa force pour les aider à monter les tentes, les étals et lorsque le travail fut terminé et que le campement fut installé, il partit en forêt pour se ressourcer, découvrir ce nouvel environnement sauvage et aussi chasser pour rapporter quelques lièvres au campement et surtout à Dhūsara, afin que la vieille varisienne ne manque de rien. Il rejoindrait la communauté pour la veillée, une fois qu’il aura rendu hommage à la nature, aux étoiles et à Desna au crépuscule. Ce soir encore il sera peut bavard et observera les peaux pâles… | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Localisation : Valenciennes
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Alatarielle Sorts 1 : 3/3 Restauration : 7/7 CA 15 Alatarielle avait sa petite idée sur ce qu'elle allait faire de son temps à Galduria. L'attaque des gobelins avait révélé la faiblesse de leur convoi qu'elle pensait solide et pourtant même s'il n'y avait pas de pertes humaines, les peaux vertes avaient fait de lourds dégâts matériel et ce n'était que des gobelins. Contre des orques ou des bandits de grands chemins expérimentés, cela pouvait très vite mal tourner... Du coup l'inquisitrice avait envie de traîner dans les tavernes et les lieux où on pouvait recruter des mercenaires ayant un sens moral et le gout de l'aventure vers lequel il pourrait se sentir attiré plus que par l'or qu'on pourrait leur payer. Cela risquait de n'être pas facile à trouver mais la jeune femme n'avait pas l'intention de chercher non plus, elle laisserait lachance venir à elle si Desna mettait sur son chemin ce genre de personne. « Je vais partir avec vous en ville mais j'irai ensuite de mon côté... Dans tous les cas je vous retrouve ce soir au campement, je serais là pour le repas et pour mon tour de garde. » | |
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