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Offline Mordicus  
#1 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 11:54:16(UTC)
Mordicus
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Marnedi 11 Pharast de l'an 4709 AR

Izrador, le mage Arc-en-Ciel, se lève. Le jour est lui déjà debout et la lumière rentre par la minuscule fenêtre de son studio tout en haut d'un vieil immeuble de la Pente et il peut apercevoir au dehors quelques pseudodragons à la poursuite d'un diablotin qui s'est sans doute trop éloigné de l'Académie.

Izrador se prépare tranquillement à faire le tour de la ville, contant ici et là ses histoires et pratiquants ses tours. Il est souvent le dernier à quitter l'immeuble pour aller travailler, un grand magicien doit savoir se faire attendre...

Il décide aujourd'hui de commencer par le Marché Doré tout proche où il lui sera possible de s'acheter et déguster un bon petit déjeuner à l'un des nombreux étals avant de se trouver un endroit d'où il pourra impressionner le badaud pour qu'il laisse dans la boite peinte aux couleurs de l'arc en ciel qu'il place devant lui quelques pièces qui lui permettrons de continuer à payer son loyer, à remplir son estomac et à financer ses recherches.

Alors que la journée avance et qu'il se décide à changer d'emplacement - peut être pour le Marché Vert plus rentable - et va pour vider le contenu de la boite dans sa bourse - une douzaine de pièces de cuivre, deux pièces d'argent et un carton peint.

Un carton peint? Izrador regarde un peu plus attentivement le contenu de la boite. Il s'agit d'une lame d'un jeu de Tourment, le tarot qui sert aux diseuses de bonne aventure Varisiennes à prédire l'avenir. S'il ne se trompe pas, la carte est celle de l'Inquisiteur...
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Offline Guigui.  
#2 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 12:19:24(UTC)
Guigui
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Izrador est habitué au fait que certains badauds indélicats déposent des cochonneries dans sa boîte au lieu d'espèces sonnantes et trébuchantes. En général, il garde un œil sur ce que les gens donnent pour coincer les pénibles et leur jouer un tour à sa façon, un tour qui les dissuadera de ne pas recommencer tout en amusant l'assemblée aux dépens du coquin. C'est étrange qu'il n'ait rien remarqué... Il a dû se laisser distraire. Qu'importe.

Pas de saletés dans ma boîte !

Izrador s'apprête à déchirer le carton et à le jeter devant lui, quand un détail attire son attention...

Modifié par un utilisateur samedi 29 mars 2014 12:20:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bhaal reste à l'ombre en BM-96 | Zorg allume le feu en S-210 | Darmrok fait la guerre en N-211
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L'étroit mousquetaire
Offline Mordicus  
#3 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 12:46:26(UTC)
Mordicus
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La carte est assez ancienne, pas de celle dont on se débarrasserait en la jetant dans le premier tas de détritus venu. Izrador l'examine avec attention et remarque qu'au dos de celle ci se trouve un message. Un message qui ne semble pas adressé à Izrador mais plutôt à Gringalus...

Je sais ce que Gaedren vous a fait. Il m’a aussi causé du tort. Je sais où il se cache, mais je ne peux pas l’atteindre.
Venez chez moi au 3, rue de la Lancette, au coucher du soleil. D’autres comme vous viendront.
Gaedren doit affronter son destin et justice doit être faite.
Offline Guigui.  
#4 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 18:19:41(UTC)
Guigui
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Les jambes du magicien manquent de s'affaisser sous lui. Sa tête tourne, ses pensées se brouillent, son cœur bat la chamade. Il est obligé de s'asseoir par terre, à même le sol, mais il tombe presque. Il tient la carte dans ses deux mains, il la regarde fixement.

Gaedren. Lamm.
« Gaedren Lamm », dit-il à voix haute et lentement, comme avec difficulté, comme si ces sons avaient un goût amer, salé... Comme les larmes. « Oncle Gaedren. »
C'est ainsi qu'il voulait que les enfant l'appellent, en une parodie d'affection d'autant plus perverse que les seules caresses qu'il dispensait étaient celles de sa cravache hérissée de lamelles métalliques.
Quoi, c'tout c'que tu rapportes ? Mauvaise graine, Gringalus. Sale petit halfelin. J'te nourris, j'te donne un toit, j'te donne... ç'que t'as besoin, vilain cafard, et toi t'es qu'un sale p'tit ingrat. Pourquoi qu'tu fais ça à Onc' Gaedren, hein ? Maintenant, Onc' Gaedren est triste, pass' que t'y obliges à t'punir pour tes méfaits.
Gringalus n'arrive plus à respirer. Il hoquète misérablement, son visage devient écarlate.
LAAAAAAMMMMM ! LAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMMLAMM

« Hé, ho ! Ca va, p'tit gars ? Ho ! Faut pas tourner pas d'l'œil comme ça, hein ! Regarde-moi, comment qu'tu t'sens ? »
Il reprend ses esprits en même temps que sa respiration. Une grande goulée d'air aspirée péniblement en un son rauque. Il halète. Une grosse femme avec une verrue sur le nez et une haleine à réveiller un mort est penchée sur lui. Elle le tient dans ses grands bras graisseux, et passe une main qui sent le poisson dans sa chevelure avec un air à la fois soucieux et maternel.
Izrador a envie de vomir. Il commence à se débattre férocement pour qu'elle le lâche.
« - Laissez-moiiiiiii ! Fissez-moi la paix ! »
« - T'as fait un malaise, mon p'tit gars, t'es sûr qu'ça va ? T'excite donc pas comme ça. T'as pas mangé aujourd'hui ? Tiens, v'là ta boîte, y'a personne qu'y a touché. »
Izrador arrache brutalement sa boîte des mains de la marchande.
« - Si, z'ai manzé et ze vais très bien. Mersi beaucoup. Maintenant, déguerpissez ! »
La grosse femme reste là, étonnée, interdite.
« - Déguerpissez, z'ai dit ! Fissez le camp, ou ze vous transforme en gros crapaud baveux, bien que se soit dézà le cas ! »
« - Ooooh, t'es pas bien poli pour un p'tit gars dans ton genre. Tu d'vrais faire attention, y'a des baffes qui s'perdent parfois. Très bien, si c'est ton idée. Va t'faire voir, p'tit ingrat ! »
Izrador regarde partir la marchande avec un air farouche dans le regard. Puis, quand elle s'est éloignée, il époussète sa robe et rassemble ses affaires. Soudain, son œil se pose à nouveau sur la carte de Tourment. Elle est là, devant lui, dans la poussière avec ce nom : Gaedren. Un nom qu'il a oublié, pourtant. Un nom qu'il a tout fait pour oublier. Un nom qu'il aurait dû oublier.

Gringalus éclate en sanglots. Il ne peut pas s'empêcher de pleurer, il tremble, il renifle. Craignant de se donner à nouveau en spectacle devant les passants et d'attirer les indésirables, Izrador ramasse ses affaires et court se cacher derrière une charrette. Là, appuyé contre une des roues, il tente péniblement de reprendre le contrôle.
« - Se n'est pas notre affaire », dit-il à voix basse en se parlant à lui-même. « Ze ne sais même pas qui est se Gaedren, ze n'ai zamais entendu parler de lui. »
« - Si, bien sûr que si. Il m'a réduit en esclavaze, il m'a volé ma vie, et il m'a laissé pour mort. S'est un très mauvais homme. »
A nouveau pris d'une crise de sanglots, Gringalus lève ses yeux mouillés de larmes vers le ciel :
« - Ô dieux, vous qui savez et voyez tout, ze réclame zustice. Un homme ne peut commettre de tels méfaits, et vivre.
- les dieux ne feront rien pour toi, idiot. Qu'ont-ils à faire d'un pauvre halfelin mort dans une ruelle ? Moi seul le puis. Ze suis Izrador, le maze Arc-en-Siel, et ma mazie est puissante.
- mais s'est peut-être un pièze ? Il sait peut-être que ze ne suis pas mort, ze suis peut-être un témoin zênant et il me tend un pièze avec se rendez-vous pour me supprimer ?
- tu ES mort. Il n'y a que moi désormais.
- Se n'est pas vrai. S'est mon corps, et il porte la marque de ses coups, dix ans après.
- S'est mon corps, à moi aussi. Si ze t'aide à te faire zustice, partiras-tu ?
- ze ne peux pas... Ze ne veux pas... Vous ne pouvez pas me demander ça...
- bien... Te feras-tu discret, alors, au moins ? Plus de crises, plus de sanglots ? Me laisseras-tu travailler ?
- oui. Ze vous le promets.
- alors rentre dans ta boîte, halfelin. Z'ai besoin de me concentrer pour réfléssir. »


Le visage du halfelin change alors brusquement. Ses larmes sèchent instantanément tandis que sa mâchoire se crispe. Ses lèvres deviennent fines comme des lames, ses yeux perçants comme des pointes de flèches, une ride de concentration se forme sur son front. Izrador est revenu, et il a repris le contrôle.

Un piège, oui, on ne peut pas écarter cette possibilité. Mais pourquoi un être tel que lui se soucierait d'un halfelin, tant d'années après ? Il n'y a aucune logique là-dedans. Ce n'est certainement pas l'option la plus probable. Et pourquoi un message sur une carte de Tourment ? Ce n'est pas une carte ordinaire, elle est ancienne et plutôt précieuse. Je vais aller à ce rendez-vous, mais pas sans préparatifs.

Izrador se lève et sort de derrière la charrette. Son visage est fermé, crispé en une résolution farouche.

1/ Izrador peut-il savoir ce que signifie la carte de l'Inquisiteur dans un jeu de Tourment ? S'il ne le sait pas, il connaît peut-être une diseuse de bonne aventure qui le saurait ?
2/ Izrador connaît-il la rue de la Lancette, peut-il la localiser dans la ville ?

Modifié par un utilisateur samedi 29 mars 2014 18:48:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Mordicus  
#5 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 19:25:08(UTC)
Mordicus
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Izrador fouille dans sa mémoire. Pour un magicien tel que lui, la connaissance de la signification des cartes ne saurait être qu'une connaissance de base. Le Tourment. L'inquisiteur. La réalité qui ne change pas, qui ne bouge pas. On ne peut changer la réalité...

Quand à la rue de la Lancette, oui, il voit où elle est. Pas très loin du Marché Doré, une petite ruelle sombre entre le boulevard du Port Sud et l'allée des Entrepôts. Pas loin il y a cette taverne fréquenté par les gardes de la Citadelle Volshyenek, l’écope... Au dessus se trouvent les Tuiles. Un amas de mats couchés, de planches et de voiles, de vieux filets qui forment dans les hauteurs des habitations précaires où trouve refuge la population la plus pauvre et la plus désespérée de Korvosa et des choses dangereuses, très dangereuses pour un halfelin solitaire, un Gringalus.

Mais il est Izrador et il ne craint rien...
Offline Guigui.  
#6 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 19:45:56(UTC)
Guigui
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Tout en commençant à se diriger vers le Marché doré, Izrador tente de se remémorer ce qu'il sait de la façon dont on tire les cartes de Tourment. Il tourne et retourne toutes les significations connues de l'Inquisiteur et aboutit à la conclusion que tout ceci est bien flou. Pourtant, il ne peut se départir de la désagréable impression que quelqu'un d'inconnu voit peut-être en lui mieux que lui-même.

On ne peut changer la réalité...

Pour un esprit tel que le sien, la magie est rassurante. Si l'on prononce les paroles sur le ton exact, avec le rythme exact, et qu'on exécute les bons gestes dans le bon ordre, alors la magie apparaîtra, aussi sûrement que le soleil se lève chaque matin. La magie est la seule chose au monde sur laquelle on puisse vraiment compter. Si l'on s'en sert correctement, elle n'échoue jamais. Le Tourment est le contraire de cela. Tout est subjectif, tout dépend du contexte, du sujet, rien n'est jamais sûr...

Ce qu'il y a de bien, avec le Tourment, c'est qu'on peut à la fois tout dire et ne rien dire grâce à lui... Ces varisiens sont vraiment des charlatans !

Izrador se dirige directement vers la rue de la Lancette. Il a l'intention de passer sans s'arrêter devant l'adresse indiquée, l'air de rien, juste pour voir de quoi ça a l'air, quel genre de bâtiment c'est, etc...
Ensuite, il essaiera d'interroger des riverains pour savoir qui habite là.


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Offline Mordicus  
#7 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 21:01:28(UTC)
Mordicus
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Localisation : Millau
La rue de la Lancette n'est guère loin du Marché Doré, il n'y a qu'à emprunter le Boulevard du Port Sud pour passer devant.

Izrador passe devant une rue sombre, sans doute à cause de l'amas de mats couchés, de planches et de voiles, de vieux filets qui forment dans les hauteurs de ce quartier les Tuiles où se réfugie dans des habitations précaires la population la plus pauvre et la plus désespérée de Korvosa et qui ne contribue pas à l’éclairage de ce qui se trouve en dessous. Il ne s’arrête pas, la rue semble vide, quelques portes des fenêtres aux volets fermés ou garnies de planches clouées.

Il se renseigne, mais un halfelin en habits de magicien fait il sérieux? Quand même, quelqu'un finit par lui dire « C'est pas là qu'l'habite la liseuse de carte? Une Varisienne qu's'appele Zelara, j'crois bien... »
Offline Guigui.  
#8 Envoyé le : samedi 29 mars 2014 21:48:59(UTC)
Guigui
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Izrador
Déplacement 7/7 (1,50 m)
Chance adaptable 3/3
Sorts niv. 1 : 2+1
CA : 14/14/11

8 / 8


Izrador remercie distraitement l'homme qui l'a renseigné et reste là, pensif.

Liseuse de cartes... Varisienne... Tourment... Evidemment, tout ceci est d'une logique sans faille. Envoyer une invitation au moyen d'une lame de Tourment est assez stylé de la part d'une devineresse... Et pourtant, quelque chose ne colle pas, je le sens. C'est une trop belle lame pour appartenir à une misérable diseuse de bonne aventure habitant dans un taudis crasseux comme semblent l'être toutes les maisons de cette rue glauque. Et surtout, c'est une trop belle lame pour servir de carton d'invitation ! Une vraie devineresse n'aurait pas amputé ainsi son jeu de Tourment, pas quand il existe tant d'autres façons de contacter quelqu'un. Et si... C'est très peu probable, mais après tout, ça ne me coûte rien d'essayer.

Izrador cherche un coin tranquille où on ne le verra pas faire, puis il lance détection de la magie sur la lame de Tourment.

Si ça ne donne rien, il se dirige vers l'Ecope avec l'intention d'interroger quelques gardes sur cette fameuse Zelara.

Modifié par un utilisateur samedi 29 mars 2014 22:04:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Mordicus  
#9 Envoyé le : dimanche 30 mars 2014 00:06:20(UTC)
Mordicus
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Izrador se trouve un coin dans l'ombre dans une ruelle vide et étudie la carte. Sans trop d'étonnement il sent la présence d'une aura. Il se concentre. Rarement il a sentit une telle puissance modéré. Encore un peu et il sait tout. Une aura de divination. Mais très faible, presque imperceptible il sent aussi quelque chose derrière. Une aura d'illusion...

Izrador reprend ses esprit et se dirige maintenant vers L’Écope. Mais est il besoin maintenant de vérifier si cette Zellara est vraiment une devineresse? Et qu'en savent les gardes de la Citadelle...
Offline Guigui.  
#10 Envoyé le : dimanche 30 mars 2014 00:47:14(UTC)
Guigui
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Izrador marche vers l'Ecope puis, au milieu du chemin, s'arrête et se ravise. Il fait demi-tour... puis s'arrête de nouveau au bout d'une cinquantaine de mètres.
Très agité, il commence à tourner en rond en faisant les cent pas.

Voyons voyons voyons... Tout ceci change complètement la donne, tâchons de réfléchir : la lame est magique, et joliment, encore ! J'ai eu une bonne intuition, mais je ne m'attendais pas à ça. L'aura de divination, quoi de plus naturel pour un jeu de Tourment... Mais qu'est-ce que de la magie d'illusion vient faire là-dedans ? Il y a là une magie puissante, et complexe... Et la faiblesse des auras ne s'explique que... si c'est le jeu de Tourment dans son intégrité pleine et entière qui contient la magie.

Izrador continue à marcher de long en large. Totalement concentré, il ne prête plus attention à rien de ce qui se passe autour de lui.

Bien, maintenant, qu'est-ce que tout cela veut dire ? Premièrement, cette Zellara est bien ce que les gens disent qu'elle est. Deuxièmement, elle est PLUS que ce les gens disent qu'elle est : ce n'est pas une simple diseuse de bonne aventure, c'est une vraie devineresse, une confrère en quelque sorte. Mais dans ce cas, pourquoi vit-elle ici ? Troisièmement : elle est prête à risquer l'intégrité d'un précieux objet magique, peut-être même son bien le plus précieux, pour me faire venir. Comme si elle était certaine que je viendrais et que je prendrais soin de sa lame. Peut-être sait-elle qui je suis ? Elle a peut-être usé de scrutation magique à mon endroit ?

« Quand ze pense que ses idiots de l'académie ne m'ont touzours pas contacté pour me proposer de rezoindre leurs rangs ! Ils savent forsément qui ze suis, pourtant. Moi, Izrador, qui ai plus de pouvoir dans mon pouce que n'importe lequel d'entre eux après deux heures de consentration ! Sette Zellara, au moins, est fine mousse. Elle a compris à qui elle avait affaire, et elle demande mon aide. Bien ! Il n'y a sans doute nul traquenard là-dedans, et comme ze suis un être zénéreux et bon, ze vais la lui apporter. »

Izrador s'arrête de marcher. Il se sent observé. De fait, plusieurs personnes le regardent d'un air mi-navré, mi-méfiant. Une femme, en particulier, le lorgne méchamment en mettant la main sur l'épaule de sa petite fille pour l'enjoindre à avancer. Il se rend alors compte qu'il parle à voix haute depuis un petit moment déjà. Il a peut-être même un petit peu gesticulé. Izrador soupire, soudain de mauvaise humeur.

« Quoi ? Qu'est-se que vous regardez ? » dit-il sur un ton hargneux. Gêné, il se dépêche de mettre quelques dizaines de mètres entre lui et cette situation embarrassante.

Allons boire un verre en attendant l'heure du rendez-vous !, se propose-t-il.

Lorsque le coucher de soleil arrive, Izrador se rend à l'adresse indiquée et frappe à la porte.

Modifié par un utilisateur dimanche 30 mars 2014 00:50:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Mordicus  
#11 Envoyé le : jeudi 3 avril 2014 22:56:20(UTC)
Mordicus
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L’Écope n'est pas loin. C'est d'ailleurs là qu'il se rendait pour essayer de poser quelques questions quand ses réflexions interrompirent son pas pour aboutir à la conclusion qu'il n'était plus nécessaire de poser des questions.

C'est une taverne rustique, qui sert principalement les gardes de la citadelle toute proche, du café bien serré pour ceux qui vont prendre leurs gardes et de la bière pour ceux qui la termine. L’écope sert aussi les prisonniers qui sortent de la citadelle. En général ceux ci veulent souvent des alcools plus fort, ce qui leur vaut parfois alors d'échanger des mots et plus avec les gardes et de retourner là où ils venaient de sortir...

Izrador rentre dans la taverne, se trouve une table dans un coin tranquille et se commande à boire. Les gardes boivent entre eux et ne le dérangent pas.

Quand le soir arrive, Izrador sort de la taverne et se dirige vers la rue de la Lancette. Devant lui plus loin marche un homme portant le tabard d'Abadar - Sans doute s'en retourne t-il vers la Banque d'Abadar après une quelconque mission pour celle ci - Mais à sa grande surprise, arrivé à la hauteur de la rue de la Lancette, il tourne et s'engage dans celle ci...
Offline Guigui.  
#12 Envoyé le : jeudi 3 avril 2014 23:59:35(UTC)
Guigui
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Izrador s'avance jusqu'à la rue de la Lancette et essaie de se cacher au coin de la rue pour observer le prêtre.

Si tu as besoin :
  • Discrétion : 1d20+7 donne [2] + 7 = 9


Quand on veut tendre un piège à quelqu'un, on ne tente rien qui implique de se déguiser en un truc aussi voyant qu'un prêtre d'Abadar. C'est donc un vrai prêtre. Et je suis presque sûr de savoir où il va.

La vue du prêtre rassure le magicien. En cas de danger, il pourra certainement se mettre sous sa protection.

Si rien ne se passe et que l'individu rentre à l'adresse indiquée, Izrador laisse passer une minute puis le suit. Il entrera sans frapper.

Modifié par un utilisateur vendredi 4 avril 2014 21:08:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Mordicus  
#13 Envoyé le : vendredi 4 avril 2014 23:12:11(UTC)
Mordicus
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Localisation : Millau
Izrador vit l'homme se poster devant la porte du numéro 3 et y frapper, non sans force. Après un instant il rentra dans la maison. Izrador compta jusqu'à 60 dans sa tête et se précipita à sa suite, prenant à peine le temps d'ouvrir la porte avant de la franchir.
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