@Pyrrho (on va voir quel différentiel d'âge choisirons-nous) :


Méliane passait à côté de la maison désertée du garde forestier - toujours en attente de titulaire- quand elle fut attirée par de bruyantes ablutions. L'abreuvoir n'était pas investi par quelque grand animal assoiffé... enfin, pas tout à fait, mais par un famélique crasseux sentant jusque-là le cochon grillé.
La jeune fille aux longs cheveux d'une pâle blondeur argentée plus ou moins désorganisés, entortillés dans de grandes épingles, était courtement vêtue en ce début d'été, laissant deviner fine ossature et naissantes formes féminines sous sa fringante chemise écarlate. Les simples mocassins de cuir brut étaient poussiéreux, ce qui contrastait avec sa jupe immaculée et les jolies jambes proprettes. Sans poser son panier, elle interpella l'étranger :
« Bonjour ! A votre place, j'éviterai de boire cette eau stagnante ou certains plus-de-dix-cors se sont abreuvés, c'est un coup à choper la dysenterie.
Y'a une source pure, un peu plus bas... »

Modifié par un utilisateur mercredi 9 décembre 2015 21:50:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doronga passa sa main dans ses cheveux rebelles, il posa délicatement la main sur le dos de Ewen, "son" loup, pour que ce dernier s'assoit. Doronga arborait fièrement le symbole et les couleurs d'Obad Haï même si il connaissait le mépris de la plupart des habitants de Lac de diamants pour ce dernier. Il frappa ensuite à la porte de la maison et quand Méliane vint lui ouvrir il eu un grand sourire en voyant son amie. Et il la revit la première fois qu'ils s'étaient croisés, aux premiers mots qu'il lui avait dit et aux tragiques évènements qui l'avait conduit jusqu'ici et qui hantait encore ses nuits et ses cauchemars.

Cet été là, Doronga s’apprêtait à passer les dernières épreuves qui ferait de lui un homme à part entière de la tribu. Un après midi alors qu'il était parti méditer en forêt, il vit une ombre passer dans le ciel, il n'y prêta pas attention de suite plongé qu'il était dans sa communions avec les esprits de la nature. Quand il reprit la route pour rejoindre son village, il vit avec horreur une immense créature reptilienne de couleur à voir avec notre MJ voler au dessus du village son souffle détruisant les maisons, la créature se posa alors que Doronga courrait pour tenter de rejoindre sa famille et son clan, il la vit balayer les guerriers du village avec sa longue queue et dévorer ceux qui passaient à porter de sa gueule. Doronga connu la terreur quand le regard de la créature s'attarda quelques instants sur lui et à sa grande honte, l'enfant qu'il était encore prit la fuite. Il couru à travers bois dans les collines revoyant ce regard sans pitié, inhumain à l’intelligence redoutable. Il savait que son village était en conflit avec les tribus voisines et il décida de les éviter et de fuir au loin. Loin de ses ennemis et loin du monstre qui avait détruit son univers.

Pendant plusieurs jours il poursuivit sa route sans espoir, ne dormant quasiment pas se nourrissant de plantes et de racines. Il ne savait plus combien de jours s'était écoulé depuis l'attaque quand il tomba sur une demeure étrange, après avoir écouté et observé pendant un temps la bâtisse Doronga conclu que celle ci était vide, il y pénétra afin de trouver de quoi se nourrir et surtout de l'eau. Alors qu'il s'était jeter au sol pour étancher sa soif, il entendit un bruit. Quelqu'un approchait et là il vit une jeune femme étrange, il n'avait jamais vu de femme avec une peau aussi pale et cette couleur de cheveux. Elle ressemblait à un être surnaturel pour le jeune garçon.

« Ne tényező vagy » la prévint d'un ton menaçant l'adolescent décharné dans ses vêtements de peau avec son couteau à la main. Puis écoutant les paroles de la jeune fille, il l'étudia tentant visiblement de comprendre ce qu'elle lui disait, il maitrisait quelques bribes de cette langue étrangère pour lui et repris d'un ton hésitant

« Toi quoi vouloir?
Encore répéter mots »

La jeune fille pouvait aisément voir qu'il semblait exténué et même sa voix semblait empreinte de fatigue.


@ tous: encore désolé pour l'attente et merci à tous pour votre patience.

@ Rhajzad, si ça te convient j'ai préféré le jouer en mode souvenir à construire ensemble

@ Septimus, voilà le début si quelque chose ne convient pas je suis à l'écoute pour faire des modifs. En trait raciaux je prendrais Tribalistic (qui me force à acheter le commun et me donnera +2 pour le aid another sur les humains de même culture que moi (c'est à dire en gros pas grand monde ).

Sinon j'ai pas encore mit les points de compétence bonus, faut que je réfléchisse encore un peu à ça

Modifié par un utilisateur jeudi 10 décembre 2015 06:49:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doronga prit prudemment l'outre en gardant les yeux sur la jeune femme.
« Moi, Doronga »
dit il avant de commencer à boire doucement comme méfiant puis plus vite après avoir constaté que l'eau était bonne comme le disait Méliane.

Doroonga s'affaissa et s'assit contre le mur de la maison et à la grande surprise de la jeune fille des larmes commencèrent à couler abondamment le long de ses joues sales et des sanglots naissaient au fond de sa gorge.

Modifié par un utilisateur jeudi 10 décembre 2015 21:36:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doronga écouta le babil de la jeune femme l'air perplexe

« Doronga parler langue tribus »

Il poursuivit les larmes coulant des yeux et les sanglots plus fort encore qu'auparavant

« Mort...tribu mort

Doronga voir sembla réfléchir cherchant des mots qu'il ne connaissait pas avant de reparler dans sa langue hatalmas repülő gyík. Enfant... Guerrier... Femme mort.

Doronga courir »

conclu il honteusement

Au cas ou si vous voulez savoir ce que Doronga dit, j'ai prit le hongrois comme langue pour les traductions (ce n'est pas une langue latine et ça donne des sonorités vraiment étrangère )

Modifié par un utilisateur vendredi 11 décembre 2015 22:43:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doronga fut surpris par le geste de Méliane mais étrangement pour la première fois depuis plusieurs jours il se sentit en sécurité. Lâchant son couteau, il serra la jeune femme dans ses bras avant de prendre ce qu'elle lui donnait et de le manger. Il regardait Méliane et chassant les larmes de ses yeux reprit la parole.

« Merci.

Toi, Méliane sauver moi et amie.

Doronga avoir honneur, maintenant et après toi pouvoir trouver moi et Doronga aider. »

Conclu il en finissant de manger ce que la jeune femme lui avait offert, il était prêt à la suivre

Doronga hocha la tête à la proposition de la jeune fille

« Doronga suivre. Doronga pas peur animal. »

Avant de la suivre, il se tourna vers les collines dans ce qu'il estimait la direction de son ancien village

« Un jour Doronga trouver
il se concentra pour tenter de prononcer le mot qu'avait employé MélianeDe-rag-on.

Et trouver comment tuer lui. »

Il se releva ramassa son couteau et semblait prêt à suivre la jeune femme

Doronga observa le scorpion attentivement et son étrange comportement

« Klika pas agir comme animal.

Toi faire boszorkányság »

Doronga écoutait le babil de la jeune fille et répondit en s'aidant de ses mains pour mieux se faire comprendre

« Doronga pouvoir apprendre toi. Mais apprendre mieux langue toi avant sinon nehéz.

Doronga suivre et aller voir père grand »

ajouta il en dernier semblant comprendre les mots mais ne sachant apparemment pas ce qu'il signifiait associé l'un à l'autre

Doronga écoutait Méliane tout en marchant, étrangement il se sentait en sécurité près d'elle et ne ressentait aucune crainte et lui faisait confiance sans en connaitre la véritable raison. Était ce car ils avaient tous les deux traversés des épreuves difficiles ou autre chose, il ne le savait pas mais c'était comme ça.

Il sourit un peu devant son accent étrange quand elle prononçait les mots dans la langue de la tribu. il réfléchissait aux questions

« soeur être nővére. Soeur Il fit un geste de la main de bas en haut grande nővér.

Frère être báty. Frère petit öcs,

család être famille »