Amboise remonte indemne à la surface à la suite de ses compagnons. Après les avoir regardé, un rire franc sortit de sa bouche
« Si vous pouviez voir vos têtes ! Vous devriez vous recoiffer. En tout cas moi je refuse de combattre avec des épouvantails. »

Puis reprenant son sérieux, il enleva son gilet de flanelle, le posa pour le faire sécher, et esquissa quelques mouvements et feintes de combat avec son cimeterre. Il avait été trop mauvais, pour rester gentil, dans la représentation martiale qu'il venait de donner.



A l'air libre, il retrouvait, enfin, ses sensations

Modifié par un utilisateur lundi 13 juin 2016 07:29:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois Doronga sur pied grâce à Gordreth, il calme Ewen rapidement en lui faisant un câlin. Vous vous remettez de vos émotions, conscient que la mort de Doronga n'est pas passé loin. Après un petit moment, vous continuez l'exploration des ruines. Maintenant que la vague et le cadavre ne sont plus une menace, l'exploration des salles inondées n'est qu'une question de temps. Temps que vous prenez. De vos explorations, vous déduisez que cet endroit était l'équivalent de la salle de bain et les vestiaires de ceux qui habitaient ici. Des drains sont visibles, mais sont entièrement recouverts de rocher de toute taille, comme si quelqu'un ou quelque chose avait volontairement chercher à les bloquer. Dans un des vestiaires, vous trouvez un corps réduit à l'état de squelette : toutes ses chairs ont été enlevées et les os semblent avoir été rongées jusqu'à la moelle. Le corps portait une armure de cuir rouge, de très bonne facture, mais elle a été abîmé par la créature ayant mangé le corps (sans doute le cadavre qui vous avez attaqués). Le corps possédait également une lanterne rouge, du même genre que les autres lanternes de la salle aux lanternes. De plus, dans son fourreau vous trouvez une magnifique épée courte, sublime et dans un état de conservation optimal. Méliane confirme que c'est une arme magique et en identifie rapidement les propriétés.
Le corps du cadavre porte un anneau de très belle facture représentant une étoile à huit branches, similaire aux écussons que vous avez trouvé sur les armures de cuir des précédents corps de cet étage. Cet anneau devait certainement identifier le porteur comme un membre influent de cette société. Dans le second vestiaire, la "maison" du cadavre à priori, vous trouvez une petite cassette contenant plusieurs dizaines de pièces en divers métaux. Heureusement, les métaux nobles ne sont pas attaqués par l'eau.

L'épée courte est une épée courte +1. Vous trouvez donc également la lanterne rouge, 38 po, 55 pa et 2 pp.

Après avoir passé trois bonnes heures à explorer cet étage de fond en comble, vous pensez qu'il est temps de remonter.
Ambroise est le premier à monter, suivi de Gordreth puis Doronga. Alors qu'Ewen est en train de monter, Doronga reçoit un vilain coup sur la tête qui l'envoie au tapis pour le compte et Gordreth voit apparaître devant lui un grand guerrier qui lui assène un vilain coup du plat de son épée à deux mains et qui l'envoie au tapis pour le compte. Rapidement, Ambroise s'aperçoit que c'est Tirra, "l'archéologue" elfe, qui a donné un coup de matraque au chasseur. Le coup aurait dû l'envoyer au tapis, mais il semble que Tirra ne soit pas une grande adepte de la matraque, heureusement pour lui. Son évaluation de la situation change rapidement quand celle-ci sort en un instant une dague effilée de sa manche avec la rapidité d'un jaguar. Ambroise remarque enfin, un peu tard, la présence d'une troisième personne, un homme en robe non loin du guerrier, affichant un sourire sardonique alors que son sortilège qui le fait sortir de l'invisibilité s'attaque à son esprit, le forçant à l'immobilité.

« Et si tu restais là sans rien faire, on veut discuter »

C'est le guerrier à l'énorme épée qui se repositionne prêt à couper la corde reliant Ewen qui lui adresse la parole.

« Si j'étais toi, je ferais pas trop l'idiot. On aurait largement pu vous tuer si on l'avait voulu, mais on n'est pas ce genre. »
L'elfe fait semblant de toussoter et le guerrier se reprend. Celui-ci a la musculature d'un taureau, et son armure de cuir légère met ses pectoraux en valeur. À sa taille, une ceinture avec l'emblème de Greyhawk est visible : c'est le vainqueur du tournoi du Champion, concours annuel qui attire des foules immenses au Colisée de Greyhawk.
« Ouais, enfin pas toujours. Votre tête revient bien à Tirra, alors on vous fait une faveur. Vous ne voudriez pas qu'on change d'avis, n'est-ce pas? Veux-tu prévenir ton amie de nous rejoindre ? »

Les dégâts sont non-létaux. Doronga est inconscient, mais pas blessé outre mesure. Gordreth a pris 11 dégâts non-létal et 6 dégâts létal. Il est inconscient. Ambroise est sujet d'une suggestion pour ne pas se battre pendant plusieurs heures.

Modifié par un utilisateur jeudi 16 juin 2016 02:27:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliane entendit les échanges... de coups d'abord, infligés par ... deux dont elle reconnut facilement la voix, ce qui laissait présager du troisième. Elle n'avait aucune confiance dans ce trio "expérimenté" de charognards, mais ne disposait plus guère de ressources pour contre-attaquer.
Son regard d'azur tomba alors sur la lanterne rouge... comme un dernier espoir, prêt à s'éloigner dans la nuit de l'oubli... et un demi-sourire lui revint, en même temps qu'elle examinait les ancestrales parois, à la recherche de fissures qui ne devaient pas manquer*...
Elle griffonna sur un bout de parchemin quelques mots qu'elle confia à Klika, en même temps que la lanterne rouge (enveloppée d'un tissu), lui demandant de l'entraîner au loin dans une des fissures les plus profondes (soit dans le dortoir à statue-assommoir, soit dans le repaire des scarabées. Et de rester auprès de celle-ci, planquée, tant qu'elle-même -ou son maître, Elistan- ne reviendrait pas la chercher.
Enfin... tant qu'elle-même resterait en vie, après... cela n'avait plus d'importance.
Et à "l'invitation" d'Ambroise, elle répondit :
«  Attendez pour Ewen, lancez-moi une autre corde, que je remonte en même temps qu'elle pour la calmer ; sinon, elle va vouloir bouffer nos... heum... négociateurs... » ...sournois, mais à ménager... pour le moment !

* s'il n'y avait vraiment pas de fissures idoines, elle choisira une autre option...

Modifié par un utilisateur jeudi 16 juin 2016 20:20:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Étonnamment, Amboise se sentait calme. En tant normal il aurait foncé dans le tas, mais là rien. Aucune velléité de se battre, aucun désir de les corriger.

« Vous n'êtes pas des brigands. J'en ai côtoyé suffisamment pour les reconnaitre. Ni des assassins puisque avec les moyens que vous avez, vous pourriez nous tuer en un tour de main. Non, vous êtes comme nous, mais en plus expérimentés. »

« Soyez beau joueur. Nous avons visité une partie de ce complexe et avons mérité ce que nous avons trouvé. Le complexe est grand, nous avons été bloqué à certains endroits par notre inexpérience. Vous par contre vous pourriez réussir là où nous avons échoué. les trésors qui s'y cachent vous récompenseront plus que les peccadilles que nous pourrions vous offrir.  »

« Nous pourrions même nous associer. Vous pourriez nous montrer ainsi tout votre talent. »

Méliane accompagna la remontée d'Ewen en lui parlant* pour la rassurer, et, aussitôt sortie du puits, elle la libéra de son harnais avant de se précipiter elle-même vers ses compagnons sur le carreau -littéralement- ; quoique vite rassurée, elle demanda à la louve de veiller sur son maître en empêchant quiconque de s'approcher... et alla se porter au secours du prêtre bien mal en point. Se mordant la lèvre inférieure avec appréhension, elle fouilla dans le "sac de ramassage" remonté par ce dernier et en extirpa une des potions de soin précautionneusement entourée de tissu, afin de la faire lentement avaler au comateux, en prenant garde à éviter toute fausse route.
Ambroise était resté étrangement coopératif, quoiqu'il ne soit pas réputé pour sa tolérance aux intimidations et encore moins aux coups dans le dos...
D'un ton calme chargé d'une évidente désapprobation, elle intervint à son tour :
« La négociation à coups d'épée à deux mains n'est pas mon fort...
Cela fait déjà deux fois que mes amis frôlent la mort aujourd'hui, alors si l'on pouvait arrêter de flirter avec elle, ça m'ira.
Mais avant tout, sachez que j'ai déjà envoyé un message pour prévenir que Khellek, Tirra, et leur costaud acolyte nous ont tendu un piège pour nous dépouiller.
Alors, à moins que nous n'arrivions à un accord, quand vous repasserez à Lac Diamant ne vous étonnez pas si les gens vous regardent de travers, si le prix des potions a grimpé en flèche ou si le corrompu shérif Cubbin exige pour enquête un inventaire exhaustif de vos possessions et quelque séquestration ou amende conséquente qui -elle- pompera réellement vos ressources ! Nous sommes jeunes mais ne manquons pas d'amis, gardez cela en tête afin que vos exigences de... heum... prélèvement... restent dans le domaine de l'acceptable.
Et je ne sais pas -exactement- ce que vous avez fait à notre bretteur fougueux, quoique trempé, pour qu'il ait tant de bonhomie, mais laissez-moi vous rappeler que l'usage de menace et a fortiori de violence risque pour effet immédiat d'annuler tout sort -actuellement en action- destiné à l'influencer en votre faveur.

Moi je me fiche du trésor, je vous donne ma part sans réticence ; Tirra nous doit cinquante pièces d'or puisque grâce à nous vous avez découvert un tumulus à fouiller, mais puisqu'elle a intercédé en notre faveur, je les lui abandonne volontiers.
Quant à vous, si vous étiez vraiment ce que vous prétendez, au lieu de nous maltraiter et nous dépouiller, vous feriez mieux d'explorer le couloir derrière la lanterne bleue, doté de protections arcaniques que nous sommes de notre côté trop inexpérimentés pour contourner. S'il y a un trésor dans ce tumulus, c'est derrière cette bouche magique... car nous, tout ce que nous avons réussi à trouver, ce sont les dépouilles des précédents Chercheurs de Mystère malchanceux venus en investigation...  »
Disant cela, (et rallongeant Gordreth après lui avoir fait ingurgiter la potion) Méliane resta à genoux pour vider aux pieds de l'exigeant colosse le sac à trésor, répandant son contenu au sol : cassette pleine de piécettes, armure de cuir de maître, épée courte, anneau de belle facture (du gradé de l'étoile à huit branches), et une** potion de soins légers enroulée dans du tissu.


*langage sauvage (mammifère)
**(la dernière (et troisième) étant accrochée à sa ceinture multipoches, où se trouvent aussi les (petits) objets précieux récupérés précédemment chez les scarabées : anneau d'or et perle.
L'anneau de feuille morte est logiquement au doigt de leur "grimpeur", Doronga)

Modifié par un utilisateur samedi 14 janvier 2017 16:45:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliane s'était raidie sous la réponse de Khellek. Elle savait bien sûr qu'il serait le plus difficile à influencer.
Certes, il était ici en position de force mais manifestement, il avait besoin de la montrer... que ce soit à lui-même ou à ses compagnons. Et du coup, il révélait ce qu'il savait, en même temps qu'il confirmait leur préoccupation de leur réputation, dont Méliane ne pouvait auparavant être sûre, que pour le colosse blond (originaire du secteur) : après tout, ils étaient de Greyhawk et pouvaient y retourner illico...
Comme à l'Emporium, son jeu n'avait aucune subtilité. Sûr de gagner, il hésiterait forcément ... à perdre ce qu'il n'avait pas prévu. Il fallait donc lui mettre le doute, subtilement, pour que la partie continue. Même si l'issue ne faisait guère de doute, cela permettrait de ne pas tout perdre, et peut-être même de le surprendre -merci, maître Allustan, de ces longues soirées d'échec-dragon-.
Toujours à genoux, en sa position affichée de vulnérabilité, l'apprentie marmonna au petit raton dévoilé :
« (en mammifère) A ta place, petit, je ne serais pas pressé d'aller dans ce trou à vermines... il y reste encore bien des mangeurs de chair qui ont grignoté tous tes congénères ; des scarabées aux carapaces de résistante chitine avec de solides mandibules briseuses d'os... tu dois bien sentir leur odeur, petit rongeur ? Ainsi que celle de l'acide que certains projettent pour dissoudre même la pierre ?  »
Puis elle leva ses yeux gris pour affronter sans ciller le regard méprisant du magicien :
« Maître Khellek, permettez-moi de rappeler que je n'ai proféré aucune menace et n'ai énoncé que des vérités. Vous m'avez largement laissé le temps au fond du puits pour rédiger message(s) et mon élimination ne fera pas disparaître les parchemins. Si vous vous êtes renseignés sur mon familier personnel, pardonnez-mon impertinence à vous rappeler que vous oubliez manifestement que mon honoré maître -de son côté- n'en est pas démuni.
Je suis parfaitement consciente de ma vulnérabilité, ainsi que celle de ma compagne et, jeune arcaniste, je comprends parfaitement la leçon, maître Khellek ; alors bien sûr s'il me faut remercier vos... heum... complices... de leur "amabilité" à la matraque et du plat de l'épée... cela ne m'est pas si difficile, de mon côté, n'en ayant guère souffert. Mais, comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas adepte de ce type de négociation... »
Le retour à la conscience de Gordreth accapara aussitôt l'attention de l'apprentie qui se pencha sur lui avec un rassurant sourire... et coupa court à de nouvelles remarques plus ou moins désobligeantes à destination de leurs agresseurs.

Modifié par un utilisateur samedi 14 janvier 2017 16:49:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gordreth revint à lui, grimaçant des blessures encore présentes. Il était quelque peu désorienté et mit un peu de temps avant de comprendre la situation. Il se redressa et ne prit pas la peine de se relever.
S'adressant à Méliane à voix basse :"...dis leur, Méliane ... qu'ils s'en aillent au plus vite ..."

Peu convaincu par la magicienne, Khellek regarde à nouveau l'anneau en faisant une petit moue.

« Mouais... »

L'elfe s'agite et intervient.

« Allez, prenons l'épée pour couvrir nos faux frais et l'anneau parce qu'il te revient Khellek. Auric, ça suffit comme ça. Ils débutent et on a ce qu'on cherchait. Rentrons à la ville. J'en ai marre de ce coin pourri rempli de bouseux (majoritairement). » rajoute-elle en regardant Ambroise. « Rentrons à Greyhawk. »

Auric écoute l'elfe et acquiesce.

« D'accord, ces ruines n'étaient pas aussi fournies que tu l'avais dit Khellek. Rentrons au Lac, puis à Greyhawk. Sans rancune les gars, n'est-ce pas ? Ahah » dit-il en direction du groupe de jeune aventurier avec un large sourire innocent, faisant en particulier un clin d'œil à Méliane, comme si leurs actions précédentes avaient été totalement normales et innocentes.

Khellek ne peut toutefois s'empêcher de prévenir les aventuriers de son ton froid et menaçant pendant que son rat revient vers lui et remonte le long de sa jambe pour se cacher sous sa cape.

« Et n'oubliez pas : pas un mot de ceci à qui que ce soit, sinon vous ne vous réveillerez pas un matin... »

Sur ce, le trio se prépare à sortir du tumulus.

"Ce doit être ce que l'on appelle le dur apprentissage de la vie d'aventurier. Tout le monde est vivant et c'est bien là l'essentiel." Gordreth se relève. "Je vais faire appel à la bonté de Pelor pour tous nous soigner. Et on te fera descendre chercher Klika, mais après cela, il faudra que l'on se repose quelque peu."

Modifié par un utilisateur mardi 21 juin 2016 06:22:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au départ du trio, Ambroise mit la main pour dégainer son cimeterre, mais à quoi bon ! Ce n'est qu'après quelques minutes qu'il se sentit capable de se battre. mais il était trop tard, ils avaient certainement parcouru une distance respectable.

La bonne humeur de Méliane était contagieuse.

« Pff que ferais-je d'une épée si courte et si droite ? Rien ne vaut un cimeterre pour combattre avec art et beauté. J'aurais été plus embêté s'il m'avait pris les beaux atours que je m'étais confectionné pour l'aventure. Il ne savent pas reconnaitre ce qui a de la valeur. »

« Et Il est vrai que cette elfe a du chien. Je me laisserais bien tenter par une lutte amicale avec elle. Mais pour cela il faut que je m'aguerrisse encore un peu. Elle serait capable de me renverser » Ambroise se tut alors, les yeux dans le vide, perdu dans ses pensées, un petit sourire aux lèvres.