eorten regardait Federigo manipuler les différents objets, et ne put s'empecher de regarder les parchemins contenant des écritures... Ces dernières lui semblaient familières, et il ne put s'empecher de rajouter...

« Ah oui, ce pouvoir là est simple à utiliser effectivement... »

Puis il écarquilla les yeux, et rougit...

« Enfin pour quelqu'un comme vous, j'imagine.... »

Il se racla la gorge et dit
« prenez les objets qui vous intéressent, et allons-y »

eorten prit l'anneau et les parchemins qui lui tendaient Fédérigo... Il passa l'anneau à l'un de ses doigts, rangea les parchemins, puis saisit son épée à deux mains avant de rejoindre Vesalius, les sens aux aguets...

Modifié par un utilisateur jeudi 22 septembre 2016 13:38:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

e groupe de nouveau réuni, soigné et le butin partagé, se remit en marche. Vesalius et sa fidèle compagne animale en tête ouvrit la marche et tous entrèrent dans la taverne des marins. Une forte odeur de rhum, tabac, sueur, nourriture, feu, bois, imprégnaient cette caverne largement dégrossie au sol de pierre naturel recouvert de sable et aux murs maçonnés de blocs de pierre pour lui donner une forme carrée d'environ 18 pas de côtés. La fumée de la cheminée saturait l'air de la pièce qui n'avait guère plus que le conduit de cheminée comme ouverture pour s'en échapper. Pourtant sur la paroi Sud, deux tapis suspendus devaient probablement cacher des meurtrières, mais en réalité une fois ceux-ci inspectés, il n'y avait qu'une seule ouverture, l'autre tapis faisant uniquement décorum pour équilibrer la décoration spartiate de l'endroit. Sur le mur Est, une grande cheminée brûlait de grandes buches de bois qui craquaient et crépitaient, répandant de la fumée dans la pièce et réchauffant aussi celle-ci. Une grande table de préparation et de découpe de viande était contre le même mur dans l'alignement de la cheminée, une table encombrée de divers ustensiles de cuisine tel des gamelles, des couteaux, des cuillères de différentes tailles. La paroi Nord était découpée par 4 portes semblables à celle à travers par laquelle ils étaient rentrés. Le long du Mur Ouest, il y avait deux autres portes presque dans les coins.

la pièce était encombrée de plusieurs tables en bois dont les plateaux tâchés étaient abîmés, patinés et usés par le passage de nombreuses mains et aussi couteaux, des grandes rectangulaires encadrées de bancs alignées près de la cheminée et 4 rondes entourées de tonnelets en guise d'assise. Des tonnelets en perce étaient alignés au centre du mur Ouest, l'un contenait du vin et l'autre de l'eau. Deux autres fermés mais équipés de robinets se trouvaient dans le coin Nord-Est. Après vérification, l'un contenait du rhum et l'autre de la bière. Les marins avaient laissé là sur place les verres pour certains à peine entamés, les miches de pain, le lard grillé et les découpes de viande rôtie au milieu des tables qu'ils occupaient avant de rentrer dans la bataille. Visiblement la nourriture et la boisson ne manquaient pas...

LA MAP

Modifié par un utilisateur dimanche 25 septembre 2016 19:42:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Fredrigo paraissait avoir récupéré de ses efforts de concentration.

« Bof, en dehors des chefs qu'il nous reste à débusquer, je pense que le sorcier et la pirate ont lancé toutes leurs forces dans le combat que nous avons emporté ce tantôt !
Je doute qu'en dehors d'un cuistot apeuré, et encore, il puisse rester grand monde à se terrer.

Non, allons délivrer Luke rapidement, achevons ce que nous avons à faire, puis nous irons chercher toutes ces canailles ! »


Reste à identifier :

Sur Phvarthaart - Le sorcier de feu :

• 1ère baguette => magique
  
• 4 parchemins (1-2 et 7-8) => magique
  
• 2 dagues => magique

Sur Hellhaine - La guerrière borgne :

• 1ère plume => magique
  
• 1 Cuirasse => magique
  
• 1 Rapière => magique

e serpent de feu parcourut rapidement les quatre pièces au Nord en commençant par celle qui était la plus près de la cheminée. Chacune faisait environ 4m de côté et avait une forme approchant du carré et étaient contigües, la paroi du fond étant restée naturelle. La porte qui permettait d’y accéder était simple et en bois avec un système de fermeture et de verrou peu complexe, à l’image des portes des chais des maisons de ferme. La première pièce renfermait deux fûts assez volumineux qui devaient certainement avoir été assemblés ici car il était impossible de les faire passer par la porte. Ils devaient bien faire 6 pieds de diamètre et occupaient plus de la moitié de cet espace. Un système de tuyauterie fait avec des bambous s’enfonçait dans la roche et permettait de détourner et de capter un écoulement d’eau quelque part dans une vaine qui passait pas très loin. Le débit n’était pas très fort mais il était facile de voir qu’en une journée, le système permettait de remplir en eau douce les deux énormes fûts, ce qui était suffisant pour abreuver tout un équipage, si tant était qu’ils boivent autre chose que des alcools… Une petite trappe faisait office d’écluse pour fermer le système de remplissage afin d’éviter le débordement.

Dans la seconde pièce s’entassaient une dizaine de barils de bonne taille contenant du vin et de la bière, ainsi qu’une caisse contenant des alcools plus fort comme de la gnôle et du rhum. La troisième pièce contenait des caisses, des sacs et encore deux barils. Ces derniers contenaient pour l’un de la viande séchée et pour l’autre du poisson saumuré, tandis que caisses et sacs contenaient toute sorte de nourriture dont certaines étaient périssables. Des jambons, des saucissons et quelques autres pièces de viande étaient suspendus à des crochets fixés dans la roche du plafond, les sacs contenaient du sel, de la farine, du blé ou encore des poix, de l’orge et autres féculents ou céréales, etc. Quant à la dernière pièce près de la porte où se tenait Vesalius, celle-ci était encombrée de plusieurs sacs qui eux aussi contenaient énormément de nourriture. Il y avait du monde à nourrir et ici dans ces quatre pièces au sol et parois en pierre préservant la fraîcheur, pour une température avoisinant moins de dix degrés avant qu’un serpent de feu ne vienne perturber ces frigos naturels, il y avait de quoi faire. Nul doute que les pirates avaient une source de ravitaillement autre que le pillage des navires.

Ferrèol ressortit de sa visite sans avoir trouvé quiconque de caché derrière un sac, une caisse ou un baril. De même, Vesalius ne trouva rien d’inquiétant dans la serrure et au niveau de la porte. II pouvait l’ouvrir sans crainte. Une fois tout le monde réuni, il tira le battant vers lui révélant ce qu’il y avait derrière. Il s’agissait d’un long corridor qui s’élargissait sur la gauche pour une dimension de 4m de large sur 9m de long avant de nouveau se réduire en un passage de 5 pieds de large s’ouvrant vers un escalier naturel descendant. Sur la gauche, quatre larges grilles d’environ 1,5m de côtés s’alignaient le long de la paroi de pierre. Chaque grille possédait une sorte d’anneau auquel était accrochée une corde qui venait passer dans une poulie elle-même fixée à hauteur d’homme sur la paroi rocheuse derrière, au Sud, ce qui permettait en tirant dessus d’ouvrir la lourde grille sans difficulté. Mais pour pouvoir ouvrir la grille il fallait d’abord enlever la barre de fer qui était passée dans l’anneau de la gille et son semblable fixé au sol juste devant. Un cadenas sur chacun empêchait toute manœuvre accidentelle d’ouverture. Enfin au-dessus de chaque grille, au plafond, était fixé un système de poulies, plus communément connu sous le nom de palan, semblables à celles des navires, avec une longue corde à chacune, lovée et remisée sur un crochet dans le mur derrière. Si les poulies, palans et cordages paraissaient en très bon état, les grilles et charnières quant à elles, montraient des traces de rouille.

LA MAP

Le jeune druide finalisa ses recherches et son exploration, le complexe était bien conçu et prévu pour une colonie presque autonome. Il restait tout de même à savoir qui pouvait et surtout comment, les ravitailler? Mais cette position était rattachée par les terres donc ils devaient avoir probablement des complices en dehors de cette fortification!!!!

Ferrèol se rapprocha de l'avant du groupe, « Fred, tu nous dis s'il y a de la magie par là? Attends moi Beorten, je t'accompagne pour te dire si notre ami est là?
On se posera la question si d'autre individu sont aussi prisonnier! »


Elémentaire de feu: vd 15m, +4 en perception, bonus de taille de +1 à la Dextérité, dex +1, esquive +1 et un bonus d’armure naturelle de +3, Sens vision dans le noir 18 m, Combustion (+1d4 DD11).

Baguette de soin: reste 17 ch
CA:21

Modifié par un utilisateur lundi 10 octobre 2016 13:15:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

’ayant repéré aucune magie, le groupe s’engagea dans le corridor et commença à examiner les grilles au sol. Beorten regarda à travers chacune d’elle et dût admettre très vite qu’il y faisait extrêmement sombre et que cela donnait chacun sur un puit étroit d’à peine trois pieds de diamètre, aux parois rocheuses qui descendait à plus d’une dizaine de pas plus bas. Il pouvait entendre le bruit de la mer, le ressac contre la roche ainsi que quelques clapots. Un léger courant d’air provenait d’en bas et apportait des odeurs d’algues et de marée. Difficile de dire s’il y avait quelque chose en bas sans employer des moyens pour éclairer.

Mais Vesalius n’avait pas besoin de lumière. Tandis qu’il se penchait pour examiner le cadenas et l’état des grilles, il n’avait qu’à regarder dans le trou sous chaque grille en se servant de la vision dans le noir. Une quinzaine de mètres plus bas il y avait ces espèces de cages rondes étroites qu’on voyait pendre parfois en dessous des créneaux des châteaux ou des murs de la ville. Elles ne pouvaient enfermer qu’une seule personne qui n’avait même pas assez d’espace pour s’accroupir ou s’allonger, l’obligeant à rester debout. En général on y enfermait les vauriens et petits voleurs afin qu’ils soient montrés à toute la population et ainsi soient reconnus ensuite lorsqu’ils auront purgé leur peine. Souvent on y enfermait aussi les criminels avant de subir le châtiment de la peine capitale. Les passants, villageois, citadins, etc. pouvaient ainsi insulter, cracher ou jeter des objets. Enfin on y enfermait les prisonniers politiques afin de montrer quel était le châtiment pour les opposants du seigneur local. Dans certaines contrées on oubliait parfois de nourrir ces prisonniers et ils finissaient par sécher et à se décomposer jusqu’à devenir des squelettes aux os blanchis par le soleil une fois que les corbeaux en avaient fini avec leurs chairs…

Le semi-orque regarda un peu plus attentivement le système. Le puits s’arrêtait à mi-hauteur des cages pour s’ouvrir sur une caverne qui s’immergeait à marée haute comme en témoignaient les accumulations d’algues sur la roche. Les cages devaient sans doute plonger aux trois quart dans l’eau de mer, ne laissant la place que pour la tête et encore fallait-il qu’il n’y ait pas trop de houle. Sous chaque cage un filet empêchait celle-ci de tomber dans la caverne. Chacune de ces prisons était dotée d’un anneau au sommet où devait sans doute passer la corde du palan, ce qui nécessitait qu’une personne descende pour l’y accrocher avant de remonter la cage. Il était probable que les cages étaient simplement balancées dans le puits sans autre forme de précaution, les filets les retenant en bas. Selon Vesalis, les deux premières prisons étaient occupées par une personne encore en vie. Les deux autres quant à elles ne contenaient que des squelettes…

LA MAP

« Je suis parfaitement d'accord avec toi, Vesalius !
Un prisonnier est fait pour être libéré de ses chaines et de l'enfermement.

Mais comme tu es grand et costaud, et que tu as le privilège de discerner dans le noir, je pense que tu es le plus à même de réaliser cette libération, sachant que nous sommes là pour te couvrir et t'aider !

En résumé, les règles de politesse prévalent : je t'en prie, et dis-moi quelle aide je peux fournir !? »


Reste à identifier :
Sur Phvarthaart - Le sorcier de feu :

• 1ère baguette => magique
  
• 4 parchemins (1-2 et 7-8) => magique
  
• 2 dagues => magique

Sur Hellhaine - La guerrière borgne :

• 1ère plume => magique
  
• 1 Cuirasse => magique
  
• 1 Rapière => magique

esalius cria dans chacun des puits puis écouta les éventuelles réponses tout en scrutant les ténèbres grâce à sa vision dans le noir. Ses yeux avaient pris une teinte rougeoyante, captant les spectres de température et même si la vision dans le noir était monochrome, il était capable de très nettement distinguer quelqu’un de vivant dans un milieu froid et humide tel ces horribles prisons infernales. Dans la toute première, il entendit comme un murmure d’une voix éraillée et chevrotante qui gémissait faiblement, sans doute incapable de crier ou d’articuler. La personne emprisonnée en-bas semblait baragouiner un flot de paroles ininterrompues qui finissait par ressembler à une sorte de litanie incessante comme lorsqu’on égrenait les perles d’un chapelet, à moins qu’elle ait tout simplement perdu la raison et que le fait de parler tout seul dans le noir était un signe d’une fracture mentale évidente.

Dans le second puits, il n’y eut pour toute réponse qu’un bruit de chaines, mais pas de voix. Quelqu’un avait remué là-dessous et avait sans doute fait bouger quelques maillons qui avaient teinté. Le mouvement avait paru lent et ne s’était reproduit que lorsque le semi-orque avait réitéré son appel. C’était sans doute le seul moyen qu’avait la personne en bas de signaler sa présence… Visiblement Ferrèol et Frédrigo semblaient favorables à remonter les cages. Lûb montait la garde au niveau du passage descendant et Beorten ne s’était guère exprimé sur e sujet. Les deux nordiques croisèrent leur regard, cela suffisait pour se comprendre depuis le temps et s’ils étaient en accord alors il faudrait sans doute sortir les muscles pour remonter les deux cages l’une après l’autre. Laquelle en premier ? Quelles précautions fallait-il prendre ? Était-ce un piège fourbe et sournois ourdit par leurs ennemis ? Il fallait s’attendre à tout, du pire comme du meilleur…

LA MAP

« Moi je veux bien descendre. Je ne suis pas très lourd.

Toutefois, si cela ne te gêne pas dans ton travail, je vais illuminer un peu le fond de ce puits ! »

Fredrigo fit onduler ses doigts à chacune de ses mains, et quatre lumières ténues et vacillantes, mais suffisantes pour mieux apprécier le spectacle des cages, et ressemblant à des flammèches au bout de torches, firent leur apparition.

« Lamborghini lux ! »

La formule différait de celle qu'il avait appris à maîtriser à ses débuts, mais incontestablement, cette formule lui semblait plus classe que l'ancien "Fiat lux !" qu'il psalmodiait à ses débuts...

je lance lumières dansantes.

Reste à identifier :
Sur Phvarthaart - Le sorcier de feu :

• 1ère baguette => magique
  
• 4 parchemins (1-2 et 7-8) => magique
  
• 2 dagues => magique

Sur Hellhaine - La guerrière borgne :

• 1ère plume => magique
  
• 1 Cuirasse => magique
  
• 1 Rapière => magique