Isadora était restée près de Djilil et regardait plus loin Omédine et Aymeric, patientant.

Le gnome rassembla ses compagnons et leur livra ses maigres renseignements : « La mésange m'a dit qu'une grosse créature sortait parfois du nid de pierre, c'est-à-dire le monastère/camp... et que des corbeaux quittaient le camp et étaient abattus par des flèches en provenance du camp... il y a donc à l'intérieur quelqu'un qui cherche à communiquer avec l'extérieur et plusieurs qui cherchent à l'en empêcher.
Il est certains que nous devons aller voir ce qu'il en est, mais, méfions-nous...  »
Djilil oublia volontairement la phase où il fallait prévenir leur supérieur. Il ne voulait pas recevoir d'ordres auxquels il aurait à désobéir. Et puis, il ne voyait aucune flaque ou mare alentour...

« Bien, allons demander l'hospitalité » le gnome monta sur Nemen et invita ses compagnons à l'accompagner à la porte de bâtiment fortifié.

Djilil observa l'homme et le peu qu'il pouvait voir derrière lui.
« Le bonjour moine, nous sollicitons l'hospitalité de votre monastère, la capitaine Karnissa nous a invité à le faire... nous sommes fourbus et avons soif d'eau et de prières. A quel Dieu ce monastère est-il dédié ? »
Le gnome étudia l'homme, ses mains, sa musculature, son allure, vérifiant s'il n'avait pas plus l'allure d'un soldat que d'un moine.

Modifié par un utilisateur jeudi 15 septembre 2016 15:47:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Isadora plissa les yeux et une fois entrée, regarda dans la cours intérieure.

Une fois que le "moine" fut parti, elle s'adressa tout bas à ses compagnons.
« Etrange comportement... S'ils ont tant de choses à cacher, ils devraient au moins tenter de bien le faire. Encore plus étrange qu'ils nous aient laissés rentré à dire vrai. Peut-être devrions-nous voir le... "supérieur" de cet ordre ? »

Les Fenrirs perplexes, entrèrent dans le bâtiment. Contrairement à leur intuitions, la porte donnait directement dans un lieu de prière.

Au fond de la salle, un autel de marbre blanc rehaussait la simplicité des bancs taillés d'un bloc dans le bois qui lui faisaient face. La pièce était sombre, les seuls raies de lumières provenaient des deux cotés qui donnaient apparemment chacun sur un couloir. Aucune statue n'étaient présentes. Seules de larges fresques représentant des hommes oiseaux, décoraient les murs et les plafond bas. Un autre moine, assis sur un des bancs proche de la porte priait, sa cagoule sur sa tête empêchant de savoir où se dirigeait son regard.

Le moine, ou plutôt celui qui se faisait passer pour tel proposa aux aventuriers de les suivre. Il se dirigea vers le couloir du nord et ouvrit la porte en face. Une grande pièce malodorante, couverte d'une grosse épaisseur de paille leur apparut « Voici vos couches. Vous pouvez installer vos affaires ici. Si vous vous voulez vous restaurer, retraverser le temple. De l'autre coté de la grande porte, le réfectoire vous accueillera. Vous pouvez accéder à ces trois pièces. Pour le reste vous risquez de perturber la bonne marche de ... notre méditation. Le capitaine a demandé que vous soyez bien traités. Il m'a demandé de vous dire qu'il espère que vous serez digne de sa confiance. »

Puis il s'engagea dans le couloir vers ce qui semblait être une petite cour cernée d'un déambulatoire. Un autre moine d'ailleurs, la cagoule baissée, en faisait le tour, tout en chantant des cantiques. On peut distinguer une statue au milieu de chacune des deux cours. D'une hauteur d'environ, elles donnent l'impression qu'il s'agit d'une femme tenant deux lances, l'une pointe vers le haut, l'autre pointe vers le bas.



Les parties en vert sont découvertes (cour, jardin, etc.) les deux bâtiments à l'ouest sont deux petites tours, pouvant servir de vigie ou de colombiers. Tous les murs sont en briques rouges et seules ceux des tours dépassent les murs d'enceintes.

Il est environ 14h

Modifié par un utilisateur dimanche 18 septembre 2016 14:07:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

]

Omédine laissa ses compagnons parler tandis qu'elle observait d'abord les moines puis les alentours en quête d'un indice ou un son lui indiquant où trouver la créature
Elle suivi mecaniquement les autres toute à ses observations. ...

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2016 11:50:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Epuisée, Isadora s'écroula sur une couche et s'endormit rapidement.

Aymeric était épuisé. Mais ils ne pouvaient tous dormir en même temps… «  Vas-y mon amour, endors-toi. Je réveillerai l’un des autres quand je ne tiendrai plus debout. Excuse moi encore pour toute cette histoire, je ne voulais qu’aider.  »

Il sortit ses affaires de peinture et accomplit ce qu’il avait promis. Pendant 4 mouvements de statue il peignit une femme magnifique, concentré comme il le pouvait.

Il resta ensuite éveillé jusqu’à ce qu’un semble s’être assez reposé, avant de le réveiller pour à son tour dormir…

La pièce recouverte de paille, sans ouverture vers l’extérieur hormis la porte était austère. Une torche, sans flamme, dardait sa lumière magique faiblement afin de laisser le dortoir dans une pénombre sereine. Ereintés par leur marche nocturne suivit de leur poursuite forestière, les fenrirs s’endormirent un à un. Seul Aymeric restait éveillé. S’approchant de l’unique source de lumière, il installa son chevalet et fit ce qu’il faisait de mieux ; de la peinture. La femme qu’il esquissait était d’une beauté exemplaire. A bien y regarder, certains pouvait y trouver les formes voluptueuses d’Ysadora, la perfection du visage d’Omédine, mais ce qui était troublant, c’était l’expression de cette femme qui dans l’ensemble appelait à l’acte charnel sans le laisser paraitre. Concentré sur son travail, il ne sentait pas la fatigue qui pourtant errait aux confins de son esprit. Il perçu à peine les trois tonalités d’une cloche à l’intérieur du monastère qui réveillèrent ses co-équipiers.

Des bruits de voix et de pieds frappant le sol d’une allure martiale se firent entendre. Une demi-douzaine de moines et d’hommes d’armes se dirigeaient vers la pièce à l’opposé du temple et franchirent la double porte. Un pas plus pesant accompagna le troll qui se faufilait tant bien que mal dans le couloir exigu et s’attabla avec ses camarades gnolls en grognant de plaisir.
Un fumet de ragout monta aux narines des fenrirs, tandis que les bruits caractéristiques de cuillères en bois frappant sur la table résonnèrent.

Le moine qui jusque-là les surveillait d’une façon qu’il aurait aimé être discrète, se leva et rejoignit ses compagnons. Peu de temps après il revint, se dirigeant vers le dortoir.
« Le père supérieur vous invite à souper. Inutile de vous apprêter, vous êtes très bien comme ça et si on attend trop, Barkhom risque de tout engloutir »

Le réfectoire était, l’égal du dortoir, une pièce sobre. Sur les côtés, deux longues tables massives étaient partiellement occupées. L’une par des gnolls et un troll qui trônait en bout de table. L’autre par trois moines auxquels le guide des fenrirs se joignit. Au fond, attablés sur une troisième table qui fermait le U, dos au mur, trois hommes mangeaient.
Celui du centre, habillé en moine, était un homme d’une cinquantaine d’année, l’air austère. Il picorait dans son assiette foudroyant de ses yeux les peaux vertes qui grognaient et s’esclaffaient à chaque bouchées. A l’arrivée des Fenrirs il désigna sans un mot par un mouvement sec, la table à sa droite où se tenaient les moines. Ces derniers mangeaient dans un calme qui contrastait avec leurs voisins de réfectoire.

A sa gauche, un gnoll, un sourire aux lèvres fit un salut aux fenrirs. Sa fourrure rousse ne laissait aucun doute. Grush avait terminé son enquête.


A la droite du père supérieur, un homme de stature guerrière. Il arborait fièrement un tabard et une cape bleus nuits. Le regard de Djilil se porta sur la broche de cape. Comme il s’en doutait, elle représentait deux livres accolés, l’un blanc et l’autre noir. Il s’agissait sans nul doute d’un questeur. Tout comme Omédine, qui connaissait les lois du Molthune comme personne, Il savait que les chevaliers de cet ordre avaient pour mission de trouver, répertorier, trier et détruire éventuellement les écrits profanes.

Les gnolls lancèrent des bouts d’os à Nemen tout en l’interpelant dès son entrée au côté de son compagnon gnome puis se mirent à rire de plus belle en se donnant des coups de coudes lorsqu’Omédine et Isadora pénétrèrent à leur tour dans la pièce.



Vous avez passé suffisament de temps à vous reposer. Seul Aymeric subira un -2 aux jets du à la fatigue accumulée

Modifié par un utilisateur vendredi 14 octobre 2016 13:33:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aymeric semblait vraiment fatigué de ces différentes journées, et semblait relativement distrait. Il suivit le groupe et alla se positionner à une place libre, aux côtés d’Omedine. Bon je pourrai au moins la protéger, enfin j’espère…

Il bailla assez fortement. Alors qu’il était assis, il pressa doucement 2 fois sur le bout des doigts de l’Aasimaar, ce qui était un code qu’ils avaient établi lors de leurs escapades et signifiant qu’il était là pour elle et toute son affection. Il la regarda avant de retirer sa main et de lui dire tout bas… «  Excuse moi, je l’ai fait sans réfléchir…  »

Il ne parlait pas alors que le repas commençait… Mais avait presque en continu une main non loin de son arme et était prêt à dégainer en cas de problème.