Lloreth vit cette boutique, la queue et aussitôt, il ne se sentit pas à l'aise... La vue de la jeune femme ne le fit pas changer d'avis... Il glissa à Qais

« Je reste dehors... je vous attends ici... »

Il les laissa rentrer et regarda la foule des malades... Il se prit de pitié pour tous ces hommes et femmes qui croyaient à un miracle... Miracle qui à son avis ne pouvait s'acheter... et pas ici...

Il choisit de se reculer un peu d'examiner la devanture, voir si des détails pouvaient lui amener des informations. Il regarda les pauvres gueux faisant la queue... Puis il choisit de faire le tour pour voir si la boutique avait une cour arrière des fois qu'il apprendrait quelque chose à partir des employés...


Je sais je choisis de faire bande à part... Mais c'est plus fort que moi

Modifié par un utilisateur mardi 22 novembre 2016 22:49:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

La devanture de la parfumerie ne présente rien qui ne sorte de l'ordinaire, ou tout du moins rien qui n'interpelle Lloreth. La boutique est située au rez-de chaussée d'un bâtiment de deux étages ; le niveau suivant ne semble pas appartenir au commerce et on y accède d'ailleurs à partir d'un escalier excentré. La façade en elle même s'avance sur la rue sur un demi mètre pour appâter le chaland. Le vitrine est fabriquée dans un verre teinté en violet qui rappelle les vitraux d'une cathédrale mais en plus unis. Fort est à parier qu'on pouvait encore récemment rester des heures dehors à observer un large panel de fragrance mais tel n'est plus le cas aujourd'hui. En effet une large portion des présentoirs est rempli par des flacons en verre tous similaires présentés en tant que "lotion luxuriante de Lavande" (Lavande avec un L majuscule, comme le nom de la parfumerie). Le panneau explique en détail les bienfaits de ce médicament miraculeux, au programme : apaisement des aigreurs, clarification des glaires, réactivation de la circulation lombaire, et surtout « seul remède connu au voile rouge ».

L'entrée de la boutique se fait sur le côté par une arche en bois peint, en violet évidement ! Ce passage par l'arche mène aussi vers une ruelle escarpée et parfumée dans laquelle Lloreth se retrouve inévitablement lorsqu'il fait le tour du bâtiment. Contrairement à l'avenue du râtelier, celle ci est relativement bien éclairée et aucun signe de mauvaise fréquentation ne vient troubler la quiétude de l'endroit. Le bretteur ne peut toutefois pas s'empêcher de constater l'étroitesse du passage et la facilité d'en obstruer le passage qui va avec. Impossible d'y mener un duel convenable ! Les parois gêneraient le maniement d'une arme ayant une amplitude trop importante comme une hache à deux mains mais d'un autre côté une arme trop courte forcerait à battre en retraite face à une lance. le voisinage est tranquille et il n'y a rien de bien notable dans cette ruelle à part des portes d'appartements, dont une est scellée avec de multiples planches clouées,



A l'intérieur Quaïs et Alexite sont noyés dans un océan d'odeurs agréables. Les parfum apaisant de fleurs dominent mais quelques notes épicées ci et là - point trop n'en faut, juste le nécessaire - réveillent leurs narines qu'ils découvrent endormies ! Les étagères sont remplient de flacons cristallins à l'esthétique baroque marqué par le style ambiant du magasin et de sa propriétaire qui vous toise avec un sourire séducteur.

S’apercevant que vous hésitez à prendre la parole elle prend les choses en mains, que dis-je, elle vous prend en main au né de sa vendeuse déçue de se voire dérober les seules clients propre de sa journée. Ses longues phalanges aux ongles manucurés se jettent sur le poignet de Quaïs... si il le laisse faire elle se penche prestement en avant et lui baise la main en rejetant sa jambe droite en arrière pour garder l'équilibre. Elle se redresse. Le talon de sa chaussure claque bruyamment sur le parquet.


« Merveilleux sir elfe ! » - Elle éclate de rire comme si Quaïs avait fait une trait d'humour. - « Vous êtes de fabuleuse compagnie, le saviez-vous ? Bien sûr que vous le savez, on doit vous le dire à loooooongeur de journée !

Puis-je vous prescrire une dose de "Lotion luxuriante de Lavande" pour guérir votre déliiiiicieuse timidité ? »



Avant même que Quaïs ait le temps de dire ouf elle lui tend un flacon et lui tapote le dos en direction du comptoir comme pour le forcer à l'acheter. Alexite de son côté ne s'en sort pas beaucoup mieux, il s'est fait mettre le grappin dessus par la vendeuse refoulée qui lui a déjà refourgué trois fioles de verre dans les bras, aspergé d'un cocktail d'odeur combinant parfums onéreux et mélanges bon marché, et il a échappé de peux à baisé sur la nuque. Bref inutile de compter sur lui, il a doit déjà se débarrasser de ses propres problèmes.

Modifié par un utilisateur samedi 26 novembre 2016 19:23:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Et flatteur du surcroît ! Vous, vous savez réellement parler aux femmes. » - Sans quitter Quaïs des yeux elle va chercher un second flacon de Lotion luxuriante de Lavende et le lui rapporte. - « Croyez moi sur parole, mes lèvres ne saurais bonimenter... et quand bien même vous le devineriez de suite ; j'ai d'ailleurs tout de suite remarqué que vous aviez de l'esprit. Prenez en donc deux pour être sûr que l'effet se fasse !

Mais que nous arrive t-il ? Nous ne nous connaissons que depuis un instant et déjà nous sommes les meilleurs amis du monde : prenez donc un parfum sur les étagères n'importe lequel, je vous le fait à moitié prix ! Charlatan va, vous allez me ruiner avec vos paroles mielleuses. »

L'escalier en façade de la boutique mène à ce qui semble être un appartement de notable. La décoration extérieur est pâle comparée à celle de la parfumerie ; pour ainsi dire elle a la sobriété classique à laquelle on s'attendrait pour une entrée lambda. Le bois est solide, les planches pas trop sale, et une fragilité manifeste sur la rambarde a été réparée avant une casse éventuelle grâce à une pièce métallique clouée et habilement cachée sur le dessous du garde-corps. Ce logement parait fonctionnel, pas si désagréable et en règle général correspond au standard qu'un petit bourgeois citadin est en droit d'espérer.

Que faites-vous ?

Alexite sourit à la vendeuse qui lui mettais presque de force des fioles dans les bras, amusé par la déconfiture de l'elfe et une ambiance qui lui rappelait les riches magasins de son pays il se pris au jeu et se fit passer pour un client recherchant le fameux remède, au détours de conversation il demanda assez sérieusement :

«  Dite moi ma chère je suis un homme d'affaire et j'aimerais proposer un marché à votre patron. Seriez vous bien gentille de m'amener à lui ? ». Il prit son air suffisant qu'il savait bien faire.

Alexite ignore royalement le chat et fait un grand sourire à leurs hôtesse :

«  Eh bien voilà un charmant endroit ! Moi qui croyait avoir le seul salon digne de ce nom dans toute la citée !  » Il marque une petite pause pour s'assoir nonchalamment dans un des fauteuils.

«  Ma chère Vendra ! Je me nomme Trox Vignitus et j'ai une caravane marchande prête au départ, si j'ai bien compris vous seriez en possession d'un remède pour la maladie ? Car voyez vous j'ai ouïe dire que dans une ville du nord il commencerait a avoir des signes de maladie ! Je serais donc fous pour ne pas sauter sur l'occasion de revendre l'un des seul remède connus à ce jour ...  » Il fit une autre petite pause pour prendre un air songeur, puis continuer en fronçant les sourcils :

«  Malheureusement, je peux difficilement croire à un tel miracle alors que beaucoup de personne n'ont pas encore trouvé ce remède. Pourrais-je avoir une preuve de son efficacité, ou du moins voir son créateur ?  »

Tous en discutant Alexite tentas de voir ses réactions et surtout si la belle ne gagnait pas du temps le temps que des brute arrive pour les faire taire.

Lloreth vit un des gardes d'entrée se diriger vers l'arrière boutique, tout en essayant de bien valider que personne ne le suivait...

Il sourit... Cet homme avait quelque chose à cacher... Quel'est-ce que cela pouvait bien être ? Le résultat de la journée à déposer dans un endroit sur ? Un secret plus inavouable ? Quoi qu'il en soit, cette situation était irrésistible suite à l'attente qu'il venait de réaliser. Il se leva donc, et en faisant attention de ne pas s'exposer , il entreprit de suivre discrètement le molosse afin de voir où il pouvait aller

« Je vois... »

Vendra penche la tête et la repose sur son poing droit refermé. Elle regarde Alexite avec des yeux plissés comme si elle aussi cherchait de son côté à déterminer s'il était véritablement sérieux. Enfin, après un long moment passer à épier son interlocuteur, elle décide de lui faire confiance et de poursuivre :


« Je n'ai qu'une petite entreprise mais je peux confectionner, mettons cent unités d'ici demain et cent autre après-demain livré à votre caravane sur le point de sortir de Korvosa. Cela devrait tenir dans huit caisses au total Bien sûr il faudra me livrer un gage de votre bonne foie pour que j'accepte ces termes : un objet qui vous est cher, votre adresse en ville pour que je puisse vous rendre visite si je suis mécontente, un serment sur Asmodeus, quelque chose comme cela... et évidemment les frais de "sergent" sont pour vous. »

Comme toujours avec les individus entraînés à la belle parole il s'agit plus de se forger une suspicion qu'une opinion arrêtée et avérée par des faits. Alexite ne parvient pas à voire tout à fait claire dans le verbe de Vendra... Certes elle n'a pas l'air très concernée par la destination de la caravane mais cela ne veut pas dire qu'elle est coupable de quoi que ce soit pour autant.



Alors que les discussions vont bon train Lloreth de son côté suit le molosse qui - les dieux soient loués - ne semble pas remarquer sa présence. Il continue sa promenade dans la venelle de derrière, retire sa perruque pleine de sueur et l'essore en pleine ruelle ; le jus coule entre les pavés et fait luire la pierre à la lumière du soleil couchant. Cette image insolite d'un homme bien poudré qui se livre à se genre de manière pratique mais pas très hygiénique prouve encore une fois qu'il ne s'agit que d'un employé prompt à feindre de bonnes manières. Il se regarde dans une flaque pour remettre sa perruque, renifle un bon cou, et finit par toquer du bout des doigts à la porte de l'appartement dans lequel se trouve présentement Alex, Quaïs et Vendra. Le son de ses ongles qui grattent le bois de la porte est à peine audible mais apparemment il a été entendu si on en croit l'ombre qui bloque la rainure de lumière en bas de la porte.



A l'intérieur c'est à peine si vous entendez un faible son diffus que le chat se met immédiatement debout et se pavane devant la porte comme s'il reconnaissait le visiteur.



« On dirait que Boris mon assistant est prêt à concocter les lotions pour demains.

Navré de vous presser mais c'est maintenant qu'il me faut une réponse, sinon quoi je n'aurais pas le temps de concocter les lotions dont nous avons parlé. »


Que faites-vous ?

Bon il était temps d'arrêter ce cinéma ... mais il devait quand même s'assurer que ce breuvage pouvait éventuellement être le remède. Même si il en doutais fortement.

Alexite fit semblant de réfléchir à la proposition quelques instants. Puis se tournât lorsque l'assistant toquât à la porte. Il se levât et la considérât une seconde avant de lui répondre :

«  Eh bien aussi plaisante que fut cette conversation, vous ne m'avez pas vraiment convaincu de l'efficacité de votre potion. Si je pouvais vous en acheter un échantillon histoire que je puisse me faire mon avis avant de me décider ? »

Il se levât en commençant à avancer vers la porte, se doutant de la réponse ...

Lloreth ne bougea pas... Il observait toujours la situation et était à l'affut de tout changement et se préparait à intervenir si la situation dégénérait.