Cite:

N'hésitez pas à utiliser ce fil pour vos discussions Rp entre personnages ou avec des pnjs qui ne concernent pas tout le monde ou qui se développent en parallèle de la trame principale. Cela vous permet de faire vos conversations à votre rythme sans ralentir le jeu et avec la possibilité de développer les interactions.

Merci d'utiliser des titres ou sous-titres pour vos Rp, et de conserver le même si vous vous répondez afin que chacun s'y retrouve facilement.

Quand Gérald fit sa demande à Irabeth, cette dernière, honteuse, baissait les yeux.

«  Je ne mérite pas cette lame Sir Gérald. C'était l'arme familiale. Mon père m'a adopté comme sa propre fille. Il m'a légué son héritage. J'ai revendu cet héritage pour payer l'opération d'Anevia afin d'en faire la femme qu'il était vraiment. J'ai trahi son dessein, mais je ne veux pas trahir ses idéaux à nouveau. Gardez son bien, et faites en bon usage, je sais qu'elle sera entre de bonnes mains, et que vous honorerez ainsi au mieux sa mémoire. » Elle essuya quelques discrètes larmes tout en renvoyant l'arme vers Gérald.



Leam écoutait les propos de Gérald. Il avait déjà repris du poil de la bête même si, comme eux, cette expérience l'avait changé, pour des raisons différentes.


« C'est une bonne idée, je pense que ça me fera le plus grand bien de garder un pied à l'étrier tout en aidant la cité. C'est ici que mon binôme, que tu n'as pas connu, est mort. Cela me permettra de l'honorer en la défendant jusqu'au bout. Ça serait un honneur de vous aider. » Il tendit la main vers Gérald avant d'ajouter «  Merci mon ami, il me faut des repères, cette étoile vers le Nord me fera m'accrocher à quelque chose de concret. Et couper quelques têtes maléfiques » ajouta t'il en regardant Sakhon.



Les récits des combats de Gérald comme de Leam avaient revigoré certains soldats, qui postulèrent pour les Épées d'argent. Avec l'aide de Karl et Markus, la troupe pouvait déjà se tarer de compter 9 membres, chiffre qui ne manquerait pas de grossir dans les prochaines semaines.
Gérald eut l'occasion avec ses compagnons de parler des horreurs que chacun avait subi, et de faire son lot de missions de reconnaissance et de sauvetage.


Gérald avait été demandé personnellement par l'une des dames de l'auberge appelée "La Phalange", et qui n'avait pas encore ouvert depuis l'assaut, de nombreux travaux en chantier auprès des siens. Il semblait qu'un brigand entré depuis plusieurs nuits pour récupérer du matériel et fouiller les lieux et qu'elle souhaitait une personne de confiance pour s'en occuper.

La nuit tombant, Gérald futaccueilli en passant en douce par la porte arrière pour attendre le malotru. La dame en question n'était pas inconnue de Gérald, qui l'avait sauvé des griffes d'un groupe de chevaliers déments il y a quelques temps. Klara, habillée chichement, l'amena à l'étage pour lui montrer le balcon par lequel passait le roublard les soirs précédents par les traces de pas qu'elle avait aperçus. Une fois dans la chambre, Gérald cherchait les empruntes et ne les trouvant pas, se tourna vers la jeune fille, qui le regardait différemment, le teint rougi, son pied droit relevé et pivotant sur lui-même telle une enfant.


«  Messire Gérald, que les dieux pardonnent ma fourberie, je ne savais point comment vous abordez. Vous m'avez sauvé la vie alors que vous ne me connaissiez pas, au péril de la vôtre. Vos marques ne me rebutent pas, et de tout mon cœur, je souhaiterai vous remercier de tout mon corps. Ça n'est pas une pratique qui m'est habituelle mais c'est la manière la plus franche de vous remercier, non en me donnant à vous mais en nous partageant, vous représentez l'Homme comme je l'ai toujours aimé, et quelques balafres n'y changeront rien. Ne ce fut-ce que pour une nuit, permettez-moi de redonner le moral à celui qui le mérite. » Malgré un discours probablement préparé, il semblait à Gérald qu'elle était vraiment demandeuse même si pas complètement à l'aise.




Lors de ses pérégrinations, Gérald trouva dans les souterrains d'une cache de fidèles de Baphomet plusieurs potions, qui furent partager entre son Ordre et son groupe.
Gérald gagne 3 potions de Vision dans le noir, une potion de Grand pas et deux potions de soins modéréspour lui.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 mai 2017 16:19:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Merci de nous aider avec votre magie à reconstruire cette ville. Je sais qu'elle ne vous a pas fait bon accueil, et encore maintenant, vous ne serez pas bien vue par tous, mais sachez que je vous porte en haute estime, et que je pense par expérience que votre sang nous aidera davantage qu'il ne nous fera du tort. »


Leam verra d'un bon œil la compagnie de Tabitha, car il sait qu'elle ne le jugera pas, pas plus que sa lame. Il semble assez anéanti de ne pas avoir reçu la grâce de la Pierre de Garde et s'interroge sur le sens caché de cette chose. Il est convaincu qu'il sera plus utile à Kénabres et a rejoint les Épées d'Argent à cette fin. Il la remerciera pour l'écoute et le temps consacré.


Tabitha arpenta avec certains membres de la garde ou ses amis les alentours de Kénabres et lors de ses fouilles remarqua quelque chose qui la fit sourire : quelqu'un avait déjà monté un autel de fortune pour Desna. Il faut dire que la période était propice aux demandes de chance et de miséricorde. Tabitha n'aura aucun mal à l'embellir un peu pour la mettre en valeur.




«  Je ne saurait dire l'origine de ce pouvoir qui vous anime, néanmoins il semble pleinement faire partie de vous, je ne le sens pas comme une force passagère, une magie de courte durée. »

Aravshnial

Je confirme, on dirait une partie intégrante de votre être. Ma théorie, c'est que l'âme de l'ange qui a béni cette première Pierre de Garde s'est imprégné dans cette Pierre et que sa bonté, sa puissance, son essence divine, s'est répandue dans vos corps. Concernant votre ami, peut-être n'était t'il pas assez pur malgré ses bonnes intentions, ou était t'il simplement trop loin pour être touché. Ce sont parfois les raisons les plus idiotes qui sont les seules véridiques. Nous allons faire notre possible pour vous aider à mieux maîtriser votre magie mais m'est d'avis que très vite, c'est vous qui nous aiderez à la maîtriser mieux. Ils souriaient tous deux.

Par leurs partages magique, Tabotha récupèrera un sort en plus à connaître de niveau 1, 2, 3 et 4, ainsi qu'une parle de thaumaturgie niveau 2.


Tabitha descendit sur des terres qu'elle connaissait finalement mieux que la surface. L'accueil fut plutôt chaleureux.

«  Ce lieu est plein de souvenirs douloureux pour vous. Je n'ai rien dit à vos amis mais je vous avais déjà vu plusieurs fois dans les tunnels. Vous et celui qui était avec vous alors. J'ai pu voir et je sais le combat que vous menez, il est encore plus difficile que le notre, car en plus de votre apparence extérieure, vous devez lutter avec votre propre sang, qui peut faire de vous une arme létale contre lui ou avec lui. Si d'avenir vous vous sentiez à l'étroit à la surface, sachez que vous serez toujours la bienvenue ici. »



Horgus fut étonné de voir celle que certains surnomment en chuchotant "la mégère" venir prendre de ses nouvelles et proposer ses services. Il semblait gêné, prenant de plus en plus à cœur son implication dans la politique de la ville.

Bonjour à vous Dame Tabitha! Je n'aurai pas besoin de vos services à l'extérieur des remparts, je vais entrer la marchandise au compte goutte, discrètement. Par contre je veux bien si cela vous sied de vérifier par magie les marchandises qui arrivent, j'ai plus peur de l'espionnage ou de l'empoisonnement avec les rapports que je vois un peu partout. Ils ont attaqué d'autres villes ainsi que la capitale, qui tient bon. La Reine devrait arriver ici dans quelques jours, une à deux semaines au plus. J'essaye surtout de ne gâcher aucune des ressources de la ville, car malgré, ou malheureusement grâce à tous ces morts, on a beaucoup de biens inutilisés, qu'il faut répartir et utiliser au mieux. Merci de vous inquiétez pour moi, je n'ai pas été l'un de vos compagnons de route les plus agréables ni les plus faciles.



Une nuit, Tabitha pensa à la Dme de la Chance. Son âme s'apaisait à chaque respiration, de plus en plus lente et profonde, comme un nuage qui s'étandait à l'horizon alors que le vent l'étendait sur tout le paysage de plus en plus lentement et de plus en plus loin. Durant ses heures dans le pays onirique, l'image d'une femme stoppa net la douceur de cette nuit. Cette dernière semblait enchaînée, le bas du dos lacéré de griffes et de coups de fouets probablement barbelés, des marques cautérisées sur la chair de ses magnifiques jambes. Alors que les pleurs semblaient être son seul refrain, ses pensées croisèrent les tiennes comme deux âmes se croisant sur les routes invisibles du Royaume des Rêves et, pour la première fois depuis longtemps sûrement, elle sourit et soupira de soulagement, un espoir renaissant en elle. L'espoir de ne pas être seule. Et dans ses yeux, des yeux qui n'étaient pas sans rappeler ceux qui l'avaient sauvée dans sa jeunesse, Tabitha sentait l'espoir et la bonté, une bonté qui, elle en était convaincu, s'adressait autant à elle ainsi qu'à la Musique des Sphères.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 avril 2016 13:16:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gérald n'en dit pas plus à Irabeth.
Il acquiesça de la tête et dit simplement « Je jure de faire honneur à votre héritage, Irabeth. »
Il détourna le regard pour ne pas gêner son interlocutrice et cherche du regard une fenêtre pour voir se reppeler l'état d'urgence dans lequel ils étaient malgré la victoire.
D'une voix calme, il demanda «  Je suis en train de refonder les épées d'argent.
Il y a beaucoup de chose encore à faire et nous sommes peu nombreux.
Toujours était-il que vous pouvez compter sur nous et nos lames pour des missions d'exploration ou d'escorte. »
Gérald laisse un silence en attente de la réponse d'Irabeth.

Gérald sourit à Leam «  Et ton voeu sera très bientôt exaucé, Leam.
Je suis heureux que tu acceptes de rejoindre notre compagnie. Tu es quelqu'un de valeur »
Les jours qui suivèrent Gérald en compagnie de Markus enseignèrent les valeurs de la compagnie.
Un soir, il vint voir Leam et lui proposa de faire un tour.
Lors de sa marche, Gérald avait l'air des plus génés ..presque manquant de courage..
il finit par dire «  Une chose m'inquiète, mon ami. Ce n'est peut-être rien mais...
depuis peu, il circule des rumeurs qui cherche à nous diviser.. les as tu entendu? »
Gérald s'était arrêté et regardé les alentours.

Les nouvelles recrues furent chacune étudié avec soin et ils cherchèrent en eux les prédispositions de chacun.
Tout était à reconstruire.
Gérald alla voir aussi Laan et ses hommes.
Ils s'étaient battus vaillamment et peut-être certains d'en eux cherché une autre vie à la surface.
«  Laan, je suis heureux de te revoir.
Comment te portes-tu toi et les tiens? »
Gérald affichait un sourire franc gâché par les cicatrices de son visage.

Gérald entra dans l'auberge du "Phalange". Il sourit à la tenancière en la reconnaissant.
Il écouta ses attentes sur le malotru qui venait lui voler des biens.
Alors qu'il entra dans la chambre, il constata le changement soudain de Klarah.
Il déglutit... Il ne connaissait pas cette femme qui voulait s'offrir à lui alors qu'il allait fait ce qui est juste.
Son enfance dans le lupanar dont sa mère travaillaient l'avait marqué. Le mépris des hommes pour les femmes l'avait révolté de plus en plus chaque jour.. Il avait forgé peu à peu une éthique dont beaucoup se moquer : la fidélité et ne coucher qu'après s'être uni. Et oui, cette grande brute était encore puc...
« Dame Klarah, je crois qu'il y a méprise. Vous ne me devez rien.
J'ai fait ce qui était juste. Je crains de devoir refuser votre offre même pour une nuit.  »
Gérald déglutit car il se demande si elle va lui rire au nez.
«  J'ai fait le serment de me préserver pour le mariage. humm.. »
Le guerrier se gratte la gorge
« Mais si vous voulez me remercier, vous pourriez faire autre chose. J'ai besoin d'être au courant des dernières rumeurs. Votre auberge est un lieu où les gens aiment discuter. Nous pourrions ainsi nous revoir et faire connaissance.. »

Avec Gérald, le soir de la prise de Drézen



Tabitha songeait à ce qu'elle avait lu dans le livre de confidences du traître le plus célèbre du Mendev quand Gérald entra, un présent à la main pour Destel, qui ronronnait presque devant le cadeau, qu'elle dévora en voletant dans la pièce.
«  Entre, je t'en pris. Je me sens ... partagée. Je suis très heureuse de tout ce que nous avons accompli, en très peu de temps. Mais je déplore nos morts, je me demande ce que nous aurions pu mieux faire. C'est une pensée bête, c'est la guerre, la guerre contre le mal absolu. Elle ne peut pas se faire sans victimes. » Tabitha aurait aimé penser le contraire mais ses capacités cérébrales l'empêchaient d'y croire.
«  J'espère aussi que Kélérine va bien. Que Kénabres va bien. Que ...  » elle déglutit.
«  Que mon ancien petit compagnon va bien. » Elle n'avait pas réussi à prononcer son nom.
«  C'est une tâche ardue pour moi que d'essayer de juger justement des gens qui ont un sang proche du mien, qui n'ont pas su se sortir de son influence, des humains qui ont peut-être pactisé parce qu'ils imaginaient à tort avoir fait le seul choix possible. Le désespoir est fort dans le cœur de beaucoup de personnes, qui acceptent alors une damnation, un fatalisme, qui leur donne une sorte de libération, faussée, et traîtresse. J'aimerais être aussi bonne que Daeliel.
Et toi? Tu viens me voir ici, et je ne fais que parler de moi » dit-elle en regardant le chevalier plutôt avare de parole sur lui-même.

Avec Gérald, le soir de la prise de Drézen



Tabitha sourit assez vite sous les encouragements de Gérald.
«  Tu as raison, c'est une part de moi que j'oublie souvent. Mais même chez les humains les choses ne sont pas simples. Toi, tes deux parts sont humaines, et ton visage porte aussi des blessures, qui ne doivent pas être que physiques, et pourtant, comme un roc, tu continues à avancer. Même la torture ne t'a pas fait plier. Malgré tout mon pouvoir, je ne sais si j'aurais pu en faire autant, et j'en doute. D'où te vient cette force Gérald, cette force qui est plus impressionnante encore que celle de ton bras? »
Tabitha éclata de rire.
«  Deux éclopés des démonstrations sociales en proie aux compliments en rafale. »

Avec Gérald, le soir de la prise de Drézen



Tabitha ne savait plus où se mettre. Elle avait beau apprendre les manières diplomates, aucune magie ne la préparait à ce genre de situation.
«  Je ne peux qu'imaginer ta douleur et me dire que vu tes actions, elle doit être fière de toi, et apaisée. Je ne sais pas si Teysa pourrait la contacter ... quelqu'un m'a sauvé moi aussi dans la jeunesse. Pas ma mère, que je n'ai jamais connue, mais une femme, une démone. Je crois que c'est elle qui m'envoie des rêves pour venir la chercher. Je crois que c'est celle que nous cherchons. Je pense que c'est quelqu'un qui doutait depuis longtemps, et j'espère vraiment la retrouver, tout dépendra de ce que l'avenir nous réservera après Drézen. Car je ne veux pas croire que nous périrons. C'est le meilleur moyen d'y parvenir. Et toi, que penses-tu faire après la prise de la ville? »

Avec Gérald, le soir de la prise de Drézen



Destel volait en cercle pour remercier Gérald alors qu'à chaque passage elle dérobait quelques friandises.
«  J'aimerai aussi rester à vos côtés. J'aimerai partir à la recherche de cette succube quand les choses seront un peu plus stables ici, après notre victoire. Si tu m'avais demandé il y a un an, jamais je ne me serais aventuré là-dedans, mais maintenant, avec ce pouvoir qui coule dans nos veines, je me vois pas rester dans mon petit chez moi à ne rien faire. Je veux retrouver cette succube, ce ver-qui-marche, et si nous le pouvons, fermer cette faille. Cela prendra peut-être dix ans, mais si nous pouvons le faire, nous devons le faire.
Je me souviens de mes rêves, parfaitement. Je vois encore cette succube dans la cellule, fouettée et lacérée, torturée, appelant Desna à l'aide. Je crois que c'est la femme qui m'a sauvé plus jeune quand un démon a failli me tuer, mais je ne suis pas encore certaine.
Ce Ver-qui-marche, je ne sais pas qui s'est, je sais qu'il m'a charmé pour que le diablotin m'accompagne et ... qu'il tue Lovaris, et je pense que c'est lui qui a mis à sac la bibliothèque de Kénabres et le repaire de l'Aile Noire. Ou alors, ça voudrait dire que nous affrontons deux ver-qui-marche. Ils devraient être liés au culte de Baphomet. Ce culte n'a pas l'air très présent ici, j'ai l'impression que malgré leur alliance, Baphomet et Deskari se mélangent peu. Peut-être une chance pour nous, sauf si c'est une ruse de Baphomet. »
Tabitha n'avait pas directement répondu à l'allusion de Gérald, mais il peut voir que bien gênée, elle n'en avait pas moins souri.