Pressé par le temps, le voleur préféra s'engager sur une nouvelle passerelle que chercher une autre voie.

• Acrobatie DD15 : 1D20+10 donne [13] + 10 = 23

Repli expéditif pendant 1mn.

Quel ballot ! Dans ce labyrinthe de toits, le moine cherchait son chemin où il ne s'en trouvait pas alors qu'une autre passerelle lui faisait comme des appels. Il la traversa de justesse avant de bondir sur un autre toit.


J'avais pas saisi qu'au lieu de perception, je pouvais passerelle.

• Passerelle (DD 15) : 1d20+12 donne [3] + 12 = 15
• Acrobatie (DD 10) : 1d20+12 donne [12] + 12 = 24

Modifié par un utilisateur mardi 28 février 2017 20:09:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mercantdi 30 Gozran de l'an 4709 AR, après midi.

L'avancée sur les toits, pourtant si bien commencée, était devenu bien hasardeuse et Trinia et les marins de la Compagnie de Sable semblaient encore bien loin. Ceux ci semblaient sourds aux suppliques de la jeune peintre et avant que Takuan et Erelos ne se fussent suffisamment rapprochés, celle ci avait été hissé sur l'un des griffons, devant son cavalier, et bientôt l'ensemble du groupe décolla, prenant la direction du Château...

Ainsi les deux hommes n'avaient-ils servi qu'à débusquer le gibier dont les soldats d'élite de la ville n'eurent plus qu'à se saisir sans peine. Quelle ironie ! Ils avaient failli se rompre le cou une dizaine de fois pour ne jouer qu'un rôle secondaire de chien dans cette chasse à cour.

Takuan se demandait si tout cela avait été orchestré par leur commanditaire ou si la reine avait récupéré son bouc émissaire à la barbe de la Maréchale. Dans le second cas, cette dernière n'allait pas gouter à cet échec.

Sans un mot, le moine suivit le roublard vers l'appartement de la femme.

Erelos pénétra dans l'appartement par l'accès aux toits qu'il avait repéré un peu plus tôt.
Il prit alors quelques instants pour reprendre son souffle, encore passablement fatigué par la course-poursuite acrobatique qu'il venait d'effectuer au niveau des Tuiles.
Il répondit alors aux regards interrogateurs d'Azolian et de Shondü qui étaient restés pour fouiller les lieux.

« - C'est un échec.
Elle s'est enfuie par les toits au moment de notre arrivée.
Takuan et moi l'avons prise en chasse mais la Compagnie du Sable et leurs foutus griffons ont été plus rapide. Ils l'ont embarqué avant qu'on puisse la rattraper.
De votre côté ça donne quoi ? Des indices sur un commanditaire quelconque ? »

Ce soldat faisait preuve d'une grande naïveté, surtout après avoir eu cette conversation avec la Maréchale.

« Je rejoins ce que dis Erelos. La seule façon qui nous aurait permis de nous faire une idée fiable aurait été de mener nous mêmes l'interrogatoire de cette foutue acrobate ! Désormais, connaissant les enjeux, on peut raisonnablement douter de la véracité des résultats qui seront rendus publiques.

Et la Compagnie ne nous laissera certainement pas nous en approcher. Nous ne sommes personne et notre mission n'a jamais été de découvrir la vérité. Nous étions seulement sensés la ramener. Pourquoi nous laisseraient-on fouiller sur un sujet que certaines personnes, et pas des moindres, ne souhaitent pas voir s'ébruiter ? La foule ne l'a pas tuée. Mais il existe d'autres moyens de faire taire un joli petit oiseau... »

Oui, cela avait tout l'air d'un échec. Mais ça restait difficile à évaluer. Par acquis de conscience, le moine prit du temps pour examiner la chambre.

Perception prend 20 : 30.

Modifié par un utilisateur mercredi 29 mars 2017 17:15:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mercantdi 30 Gozran de l'an 4709 AR, après midi.

Une fois leur souffle récupéré, les nouveaux arrivants aidèrent à la fouille d'une chambre devenu fort encombrée sans rien trouver qui puisse indiquer la possibilité de la culpabilité de Trinia. Ou de son innocence...

Mercantdi 30 Gozran de l'an 4709 AR, fin d'après midi.

La fouille de la chambre n'ayant donné aucun résultat, le groupe se dirigea vers la sortie de l'immeuble et pris le chemin de la Citadelle. En chemin ils purent remarquer que la nouvelle de la capture de Trinia Sabor avait commencer à se répandre et que les petits groupes qu'ils avaient pu croiser à l'aller étaient en train de se disperser, aidés en cela par les patrouilles de la Garde. Le calme semblait revenir peu à peu sur ce quartier de la ville.

Arrivé à la Citadelle, ils furent conduit immédiatement vers les bureaux de la Maréchale Kroft où son aide de camp les fit entrer immédiatement.

« J'ai un message pour le père Azolian de la part du Temple d'Asmodeus, » commença t-elle, « Le Temple souhaite sa présence en son sein dès que cet entretient sera terminé. J'ai bien peur que les charges de son service l’empêche d'être des nôtres avant un moment...

Maintenant, j'aimerai que vous m'entreteniez des résultats de la mission qui vous a été confié. »

A l'annonce du départ prochain d'Azolian, le jeune voleur craignit de se retrouver coincer avec le sergent "Justice" et le père "Compassion", ce qui ne l'enchantait guère. Le prêtre d'Asmodeus était peut-être manipulateur et hautain, mais il avait les deux pieds sur terre et une vision des choses qui se rapprochait de celle d'Erelos. D'une certaine manière, il le regretterait un peu. Ne rester donc plus que Takuan, que le demi-elfe avait caractérisé comme "de la même trempe que lui". Même s'il savait que, quelque part et malgré les différentes flagrantes d'opinion, il pouvait compter sur le serviteur de la Fleur de l'Aube et le sergent de la garde.

Et c'étai ainsi qu'il se retrouvait à nouveau face à la maréchale.
Sauf que cette fois, la mission était un échec, du moins à ses yeux.
Redoutant que Jason ne parte dans un discours "Au final, les forces de l'ordre ont vaincu", Erelos prit le taureau par les cornes et déclama son rapport :

« - La mission est un échec.
On s'est rendus au domicile de la jeune femme, mais elle en a été alertée et s'est enfuie par les toits.
Nous l'avons poursuivies dans les Tuiles, cependant elle a attiré l'attention des marins de la Compagnie du Sable qui chevauchaient leurs griffons. Ils se sont emparés d'elle.
Nous avons tout de même fouiller les appartement de Trinia à la recherche d'une éventuelle preuve de culpabilité ou de complicité pour la mort du roi.
Là encore, échec total. »

Erelos écarta les bras en signe d'impuissance.
Il avait tout dit, et attendait maintenant le verdict de la maréchale.