Tel un fruit que l'on presse, il paraissait essentiel de tirer le maximum de Falgrimm, puisque ce n'était pas la première fois que les compagnons entendaient parler de ce chef bandit, le Seigneur Cerf qui semblait inspirer la crainte à ses sbires.

Il devenait en effet nécessaire, tôt ou tard, de mettre fin aux agissements de ce malandrin, en vue de ramener davantage de paix et donc de prospérité dans cette région.

Pour que Falgrimm continue de donner des détails, aux propos de la prêtresse, il ajouta.

« Kressle, oui, cette chef de troupe se battant avec des hachettes, et que nous avons mise en déroute lors de l'attaque du comptoir, avant de mettre fin à ses agissements, définitivement.
Ce serait dommage de finir comme elle... le mieux est donc de coopérer.

Oui, plus jamais tu n'entendras la voix de Kressle ! »

Il fait alors craquer ses doigt avant de vérifier la tension de la corde de son arc.





pas pu m'empêcher sur le jeu de mot !

L'interrogatoire allait bon train, le dur à cuire était brisé ... la vue des hachettes de Kressle l'avait "achevé". Il raconta tout ce qu'il savait, ne se faisait pas prier pour répondre à une question de l'un ou de l'autre des compagnons.

Akiros était effectivement le second actuel du Seigneur-Cerf, il venait du Taldor. Mais ne parlait pas de son passé, il était mélancolique, mais efficace. Il avait dû avoir une carrière militaire. Il était sujet à de soudain et violents accès de colère.

Depuis son arrivé, l'ancien second Dovan, rongeait son frein, et essayait régulièrement de reprendre son poste. Il aurait promis une nouvelle d'importance pour le mois à venir ...

On entrait dans le fortin par une lourde double portes qui regardait le nord, au bout d'un chemin qui gravissait la colline couronnée par le fort. La voie était quasi-droite. Apparemment les abords n'étaient pas piégés, mais ils avaient pu apprendre de Falgrim, que personne ne s'aventurait en dehors du chemin sur les flancs de la colline. Le bandit n'en connaissait pas la raison.

Il y avait un mot de passe, pour entrer dans le fort, ce mot de passe était changé assez régulièrement. Actuellement c'est : Par les putains d'os de Saint-Gilmorg, on s'en cogne

Les compagnons avaient mis à profit la volubilité de l'homme pour se mettre en route vers le Comptoir d'Oleg.

Après deux nuits supplémentaires dans la collines sauvages, les compagnons arrivèrent en fin d'après-midi du troisième jour en vue du comptoir. Ils n'avaient pas fait de rencontres particulières ces derniers jours - peut être un effet de leur travail de pacification ...
Quoi qu'il en soit leur arrivée au comptoir fut accompagnée par une caravane marchande en provenance de Restov. En effet dans 2 jours c'était l'Equinoxe de Printemps, et les trois jours à venir allaient être occupés par la Foire de Printemps d'Oleg.

Oleg était affairé à placer les marchands sur le terrain devant le comptoir. Svetlana, papillonnait parmi les nouveaux arrivants demandant des nouvelles, proposant des petits pâtés chauds. Les hommes de Kesten surveillaient tout celé depuis les tours de l'ancien fort, et Kesten lui-même observait l'arrivée des compagnons se demandant qui pouvait être la personne jetée en travers de la selle à l'arrière de Makoa ...

Modifié par un utilisateur dimanche 2 avril 2017 19:57:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Drova était toute impatiente de rentrer au comptoir d'Oleg... Ils avaient tant de choses à raconter... Et ils ramenaient également un paquet de trophées...

Elle arriva et demanda rapidement où était Jhod.... Ses yeux brillaient et sa voix était chevrotante.

« Hello, Est-ce que Vekkel est là !?

Et Miles ?
J'espère qu'il va nous offrir un rafraîchissement au comptoir, celui-là ! »

Amargein était curieux de voir la récompense promise par le trappeur pour le sanglier.

Un peu de repos mérité, des récompenses pour avoir accompli un début de pacification des terres volées, remettre ce coquin de Falgrim aux autorités, et également faire davantage connaissance avec l'elfe à la taille inhabituelle.

Les compagnons furent accueillis à bras ouvert par les résidents du comptoir :
- Jhod fut tout sourire en voyant venir vers lui Drova
- Miles, et Vekkel, accueillirent chacun Amargein (et les autres) avec une tournée de bières
- la vue de Falgrim saucissonné dérida Kesten Garess, et Alxander comme Makoa furent accueillis d'une accolade virile.
...
seul Oleg, qui avait eu un bon espoir, s'en retourna un peu triste à sa tache de placier des marchands qui arrivaient en nombres.

Pas de traces de Lysa, mais Svetlana les rassura. La sorcière était arrivées saine et sauve au comptoir, et après une nuit de sommeil était partie en direction de Restov.

Jhod offre ces services à titre gracieux pour ses sorts de prêtres (sauf ceux avec des composantes couteuses)
Vekkel remet six flèches tueuses d'animaux +1 et un arc de maître de fabrication elfique, celle-ci permet de bénéficier des gratuitement des dons Viser et Tir Rapide
Kesten offre une arme de maître ou équivalent en matériel à chaque membre de l'équipe (y compris Désirée)

Le barde avait remarqué l'air dépité d'Oleg. Il le rattrapa pour lui parler discrètement. Il le rassura, ils n'avaient pas oublié son anneau. « Seulement, les bandits ne l'avaient plus. Des mites les auraient volé avant notre arrivée, et l'anneau serait avec elles. Elles sont dans un arbre, au sud-est d'ici a priori. Nous comptons bien leur rendre une petite visite de courtoisie ! » Il lui fit un clin d'œil et lui serra l'épaule. « Nous vous le ramènerons, Oleg. »

Alexandr retourna l'accolade de Kesten Garess de bon cœur. Il lui livra ensuite l'idée d'enrôler les bandits que leur groupe attraperait et qui étaient prêts à se repentir. « Ce ne sont pour la plupart pas de mauvais bougres, mais plutôt des victimes de la situation difficile dans la région. Si nous leur fournissons un travail honnête, ils seront plus investis dans la défense du territoire. Pour réparer leurs erreurs, ils seraient assujettis à une période de conscription. L'idée est qu'ils gardent aussi du temps à eux pour chasser et s'occuper de leur famille. Qu'en pensez-vous, vous êtes prêt à nous aider ? »

Amargein rendit son accolade à Vekkel.

Il leva son verre.

« Ah, ce combat contre le sanglier...
Eh bien je pensais sincèrement que ce serait plus délicat, vu comment vous l'aviez décrit.
Il n'en reste pas moins qu'il s'agissait là d'une belle bête, et j'aimerais pouvoir conserver l'une de ses défenses.

Quoiqu'il en soit, merci pour la bière ! »

Il pose alors quelques pièces sur le comptoir : « Et voilà pour une nouvelle tournée !
J'aimerais pouvoir essayer cet arc, il est d'une facture magnifique...

Quant à toi, Miles, j'espère que cette aventure t'aura servi de leçon, et que tu prendras davantage de précautions la prochaine fois que tu viendras visiter la région.

Bon, c'est pas tout ça, mais je parle, je parle, et nous sommes épuisés !
Cela fait plusieurs jours que nous n'avons pas dormi dans un lit.
Pas que cela me pèse tant, mais une fois de temps à autre n'est pas pour déplaire !

Et j'ai encore des choses à faire avant de prendre un repos bien mérité : m'occuper de ma monture de bât, faire quelques exercices, remercier Kesten, m'offrir un bon repas chaud, voir ce que nous pouvons revendre, faire un brin de toilettes, et m'alanguir enfin sous les draps...

Et bien entendu, prendre quelques minutes pour étudier la courbure de l'arc et ses décorations ! »

Amargein sortit alors, remercia Kesten en filant vers l'écurie panser sa bête de bât, qu'il bouchonna après avoir rempli son abreuvoir et sa mangeoire.

Le barde constata que chacun commençait à y aller de son objectif. Peut-être était-ce déjà la fin de ce groupe. Pourtant, il avait commencé à s'y attacher. En attendant, il régala chacun de son spectacle sur l'ursidé, ex-gardien du temple. Il avait pris le temps de le fignoler encore en route et guettait les réactions de son public, pour y apporter encore quelques touches. Ainsi l'exigeait son art. Toujours à la recherche de la perfection, pour le plaisir de tous.

À Kesten, il commanda une épée aussi acérée qu'un rasoir, aussi affûtée que sa voix. Il lui demanda de graver sur la garde "Toujours plus fort", une référence à la maxime de sa famille, détournée pour refléter les voies qu'il avait choisies : le chant et l'escrime. Près de celle-ci, sur la lame, il devra dessiner du chardon lacéré. Telle était sa mission en ces lieux : désherber, arracher les mauvaises herbes. Le reste serait gravé à l'aune de sa gloire naissante, pour narrer sa légende.

Une fois de nouveau réunis, juste entre eux et eux seuls, ceux qui avaient affronté la mort ensemble, il proposa de retrouver l'anneau d'Oleg en premier. Puis de tracer vers l'est, encore inexploré.

Le barde récupéra l'épée, tout sourire, impatient d'évaluer l'objet. Il la sortit de son fourreau et contempla le travail, les yeux brillant de mille éclats. Quelques moulinets plus tard, il salua Kesten d'une profonde révérence.

« HA HAAA ! Les bandits n'ont qu'à bien se tenir, désormais ! Merci pour ce cadeau princier, l'ami. Elle est remarquablement équilibrée. » Il la rengaina. « Alors, as-tu réfléchi à la proposition d'employer les services des bandits reconvertis ? »

« Oui, Oleg me l'avait déjà suggéré » répondit Kesten au barde « d'ailleurs, après la Foire, deux de mes hommes vont encadrer une petite équipe d'ex-bandits volontaire, pour aller à l'orée de la forêt et couper quelques arbres.
Oleg souhaiterait "agrandir" la capacité d'accueil du fortin, avec l'accroissement du passage. »

...

« Non !!!... Mak... » s'époumona Svetlana, alors qu'au même moment retentit un impressionnant PLOUF ...
Tous se retournèrent en direction du bruit, et virent le demi-orque ressortir trempé, un peu graisseux, du tonneau d'eau huilé permettant au forgeron de tremper ses lames d'acier. Ce dernier avait accompagné à la foire le commerçant en armes, qui venait de remettre à Makoa son épée gravée ...

L'assistance avait bien du mal à se retenir de rire ...