Note pour tuco, pour que ton arme soit sainte ou tueuse de dragon faut l'avoir acheter avec ces affixes, puis les "payer" avec tes niveaux d'altération d'arme. Pour la protection on est sur qu'il soit lié au feu?(j'me rappelle pas...)

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Conrad était resté silencieux un moment réfléchissant aux différentes options :

« Bon si je résume!

On est tous d’accord pour considérer qu’on manque cruellement d’informations !

Comme pour le camp précédent, je me porte volontaire pour collecter des informations. Je pourrais encore y aller ce soir, invisible et par les airs… tant que Aaron, si tu es d’accord tu me lances ces sorts. Avec mon sceptre, ils dureront 20 min, bien assez pour faire un tour, récolter 2-3 informations rapides et revenir me reposer avec vous.

Demain, à l’aube, après m’être lancé un sort de vision dans le noir… à moins que mon cher Cousin, me fasse don de ne pas utiliser une des charges de ma baguette sourir je repartirais si possible à nouveau par les airs et invisible…

mais je ferrais cette fois-ci en sorte de rester plus longtemps et reviendrais, une fois l'effet des sorts terminé, par mes propres capacités… et ta cape Aaron, si tu me la prêtes à nouveau. Si mes souvenirs sont bons, la transformation dure 1 heure en totalité. Je l’utiliserai de la manière la plus parcimonieuse possible, utilisant aussi ma discrétion et ma capacité de disparition, afin d’en apprendre le plus possible sur ce fameux Győzhetetlen et comment s’en approcher !

Ok pour tout le monde ? »

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Handeïthil répond au Capitaine Aaron.

« Non, pas exactement, mais elle est suffisamment intelligente pour me communiquer après coup tout ce qu'elle aura vu. Si tu lui octroit la capacité de vision dans le noir, je pourrais lancer un sort de détection de la magie pour l'aider à voir à travers les illusions et sans doute espérer en savoir un peu plus sur cette forteresse. Au cas-où, une simple invisibilité lui donnera suffisamment de loisir pour arriver en vue de la forteresse et l'explorer au mieux je pense. Je pourrais lui octroyer un sort de défense contre les immobilisations, pour s'assurer qu'elle rentre à bon port également. »

Chose dite, chose faite et c'est quelques minutes plus tard que la vaillante Silmaïwë s'envole dans les ténèbres vers la forteresse. L'attente est angoissante, seulement diminuée par l'assurance d'Handeïthil que tout va bien pour elle via son lien empathique, mais finalement il semble que rien ne lui soit arrivée car elle revient moins de 30 minutes plus tard. La chouette, ou ce qu'il semble être une chouette car vous savez tous que ce n'est pas une simple chouette, se pose sur l'épaule de la shamane et lui parle un long moment dans sa langue de chouette, comprise uniquement par Handeïthil elle-même. Handeïthil fait ensuite la traduction, et elle semble plutôt contente des informations récupérées.

« Et bien on peut dire que ça n'aura pas été inutile. La muraille extérieure a une forme heptagonale, avec une tour de garde à chaque coin, sauf au sud où il y a trois tours et à l'Est où est l'entrée principale avec trois tours également. Le coin sud héberge, semble-t-il à l'odeur, des loups et était auparavant une forge, mais la forge est en ruine. L'entrée Est se forme de deux tours encadrant une entrée avec un pont levis et une herse, suivi d'une cour intérieure gardée par une troisième tour en retrait et avec deux herses de part et d'autres de la tour : passer par là demande donc de passer deux herses qui ont l'air fermées. L'entrée ouest n'a pas de tour particulière, mais il semble qu'il y ait un système de herse qui bloque le passage. Les herses sont toutes actionnées à l'étage de la tour la contrôlant. La partie centrale de la forteresse est une tour de 5 étages, composée sur son rez-de-chaussée et sur son premier étage de quatre tours accolées, chacune d'environ 15 m de diamètre. Ces tours communiquent avec les tours de gardes de la muraille extérieure par des chemins de ronde. À partir du second étage, les tours deviennent plus petites pour deux étages et deviennent ensuite une flèche unique.
Chaque tour de garde est gardée semble-t-il par 2 ou 3 hobgobelins qui font des rondes régulières. Le troisième étage est majoritairement une terrasse non gardée. Le cinquième étage est aussi une terrasse avec quatre gardes protégés par des parapets. Enfin, la flèche du 6ème étage est gardée par deux gardes, là encore des hobgobelins. Silmaïwë n'a pas vu dans l'enceinte de la forteresse autre chose que des hobgobelins. Ceux-ci sont équipés de chemise de maille, d'épée longue, rondache, mais également de mousquet.
Silmaïwë a pu également reconnaître une puissante aura d'illusion englobant la forteresse dans son ensemble. Une fois à l'intérieur, elle a pu également reconnaître une puissante aura d'évocation dans la facade Ouest de la forteresse centrale : il semble que ça soit un temple, mais elle n'est pas rentrée plus avant pour éviter tout problème à ce stade. Elle a pu aussi détecter une puissante aura émanant d'une pièce dans la façade Est de la tour principale, au second étage, mais elle n'a pas su identifier quoi comme aura précisément. Sinon, elle a pu identifier une pièce au rez-de-chaussée et au premier étage, dans la façade nord, et elle pense que c'est le réfectoire, vu le bruit et l'odeur qui s'en dégageaient.
Comme le troisième étage est une terrasse non gardée, elle a pu rentrer dans la tour. Elle a vu quatre escalier en colimaçon qui montent et un qui descend dans la pièce de la tour. Elle n'est pas allé plus loin à cet étage.
Le quatrième étage possède plusieurs fenêtres et elle a jeté un coup d'œil à chaque fois : il y a quatre pièces circulaires, à priori des chambres de marque. Les trois étaient vides d'occupant à ce moment, mais elle a remarqué que le mobilier de la pièce sud-ouest est construit pour un humanoïde de taille imposante, peut-être pour un géant. La pièce nord-ouest semble normale quoiqu'un peu austère, la pièce nord-est est rangé par un maniaque de l'ordre et quasiment vide, alors que la pièce sud-est est décoré par de multiples dorures et dans un style presque outrancier, du point de vue de Silmaïwë.
Par contre, elle n'a rien vu qui confirme la présence d'un dragon sur place : les appartements de la tour principale au quatrième étage sont sûrement les meilleures appartements de la tour, et ils ne correspondent pas à un quadrupède ailé de taille imposante... »

Handeïthil continue sa description de la forteresse, de manière à arriver à un consensus de description et avoir un plan utile sur lequel travailler.

Aaron rit à la proposition de Conrad
« Tu ne laches jamais le morceau, cousin.  »
Il se tourne vers Handeïlthil
« Un travail remarquable que tu nous fournis encore une fois.
Je me demande si les loups sont assez sauvage pour créer une diversion afin que nous nous infiltrons.
Je me demande qu'es ce qui est présent au temple? Quel magie dégage cette aura.

Le réfectoire peut être aussi un bon moyen d'affaiblir les troupes adverses.  »
du poison ou une maladies pourrait faire le ménage.. il se demande si un d'eux est capable d'élaborer ce poison...
« Le troisième étage semble l'endroit le plus sur d'entrer mais nous devons imaginer un moyen de verrouiller son accès du deuxième étage pour pouvoir commencer notre attaque.
au quatrième étage, nous auront donc affaire à un géant et peut être les généraux : Des adversaires coriaces.
Si nous pouvions nous introduire aux heures de repos nous pourrions les éliminer un par un.
Les sortilèges de silence ou immobilisation de personnes/monstre serait utile pour assurer notre infiltration.

Conrad, il sera difficile de faire mieux mais nous pouvons étudier une journée les va-et-viens dans la tour et la citadelle.
Malheuresement, le sortilège de communication ne sera pas efficace et est détectable..  »

« Les loups seront au minimum suffisamment dresser pour être monter, et c'est un danger que pour de mauvais combattants, ce ne seront pas eux notre problème je pense.
Le géant ça peut être tout et rien, un ogre de bas étage ne serait pas un problème non plus, mais on aura probablement pas cette chance...
Par contre les mousquets peuvent être problématiques, difficile d’esquiver les balles et les armures sont aisément trouées à courte portée, peut être qu'une tempête ou des conditions très humides pourrait rendre la poudre inefficace, rien de certain.

Pour la nourriture le mieux que je puisse faire serait de les rendre malades en leurs fournissant trop a mangé et de suffisamment bonne qualité pour qu'ils n’arrêtent pas de manger, je suis doué mais pas a ce point là et on manquera de nourriture avant que ça marche. » La dernière partie semblait être de l'humour et ce n'était pas le point fort du moine.

Le petit groupe se replie pour gagner une petite clairière dans la montagne où il peuvent entrapercevoir le camp autour de Nargudin tout en étant à distance raisonnable. Aldaris trouve une telle clairière à environ 1200m à vol d'oiseau au Sud-Est de Nargudin, légèrement plus haut, et surtout en dehors de potentiels chemins utilisés par les peaux-vertes. Pour éviter de faire de la lumière ou d'utiliser le sort d'Aaron qui convoque une maisonnette qui serait trop facilement remarquée, même à cette distance, vous dormez à la belle étoile. Heureusement, la nuit se passe bien, encore qu'il fasse froid à cet altitude.

Le matin, vous commencez l'observation à distance de la citadelle et du camp peaux-vertes. Mais dès le lever du soleil, l'activité (bruyante malgré la distance) des humanoïdes diminuent drastiquement. Conrad rappelle ainsi que les peaux-vertes sont principalement nocturnes, et qu'ils doivent se reposer en matinée. Il propose ainsi de commencer son exploration personnelle en fin de matinée. Grâce à l'aide d'Aaron, il devient rapidement capable de voir dans la nuit, de voler et d'être invisible. Il s'envole ensuite rapidement en direction de la citadelle sous les encouragements des ses compagnons.

Moins d'une minute plus tard, il atterrit sans un bruit sur les terrasses du troisième étage de la tour dépourvue de garde. Il aura survolé le camp et le reste de la citadelle. Il n'aura pas manqué de remarquer la désorganisation des camps tribaux orques et gobelins autour de la citadelle, mais également l'organisation strictement militaire, avec uniforme et grade, des hobgobelins qui veillent, eux, sur la citadelle. La terrasse du troisième étage comporte quatre portes fermées à clef, mais avec ses sens aiguisés, il sent qu'il n'y a personne derrière et parvient à ouvrir sans problème une porte avant de la refermer derrière comme si rien ne s'était passé. Il monte alors à l'un des quatre escaliers en colimaçon qui occupe la pièce unique de cet étage pour parvenir au quatrième étage, le quartier des officiers d'après les déductions faites par les Mâtins.

Arrivé au quatrième étage, toujours invisible et volant au-dessus des marches, il constate que le quatrième étage est gardé par un hobgobelin. Ou plus exactement une des portes, celle du nord-est. Les portes sont renforcées en acier et la serrure ne semble pas évidente. La porte de la pièce au sud-ouest est ouverte et un large ronflement se fait entendre. La porte sud-est est fermée, ainsi que celle du nord-est. L'hobgobelin gardant la porte a l'air d'être une sorte de sous-officier, et il porte une chemise de maille de mithril, deux épées courtes à la ceinture et un énorme mousquet à double-barillet en bandoulière dans le dos. Il ne l'a pas remarqué du fait de l'invisibilité, mais il est évident que celui-ci est sur le qui-vive, obéissant aux ordres donnés.

Avant de faire quoique ce soit d'irréparable, Conrad décide de redescendre d'abord au second étage. Du troisième étage, un seul escalier en colimaçon permet de descendre au second. Il parvient à descendre sans encombre au second, dans une vaste pièce centrale d'environ 15 mètre de diamètre. Deux escaliers descendent manifestement au premier étage, alors que quatre énormes doubles portes donnent vers les quatre tours de cette étage et une autre double porte vers le quartier du réfectoire (d'après le rapport de Silmaïwë) et une dernière double porte vers une pièce au Sud. De plus, une porte simple à l'est et une à l'ouest donnent vers des toilettes, vu l'odeur qui parvient aux narines affutés de Conrad. Finalement, une porte simple à l'est donne vers la région de la citadelle où Silmaïwë a détecté une aura d'abjuration, et une porte simple à l'ouest donne vers le quartier où Silmaïwë a détecté une aura qu'elle n'est pas parvenu à identifier. Des ronflements parviennent distinctement des quatre doubles portent menant aux tours de cet étage : à priori, elles donnent vers les quartiers d'habitation où la majorité des hobgobelins se reposent vu l'heure. Aucune porte ne semble fermée à clef, mais deux hobgobelins, des soldats de base semble-t-il, sont au milieu de la pièce à discuter du repas prochain à la cantine, nonchalamment appuyés sur leur mousquet simple.

Environ 5 minutes se sont passées depuis que les sorts de vol et d'invisibilité ont été lancés sur Conrad, et il a une décision à prendre : que faire maintenant ?

Ayant deviné l'humeur soucieuse de son frère, après tout, elle le connaissait mieux que tout autres, Mélusine posa sur son épaule une main qui se voulait rassurante.
« Ne t'inquiètes pas, tout ira bien. Après tout, ce n'est pas comme si Conrad faisait ça la première fois. »

Modifié par un utilisateur vendredi 7 avril 2017 00:50:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Conrad arriva au 1er étage, les Hobgobelins étaient plus nombreux, il est évident qu'au moindre faux pas, ce serait une véritable horde à la recherche de Conrad!

Sortir vivant n'allait pas être évident.

Il réfléchit. Les sorts d'invisibilité et de vol devaient gentiment arriver à la moitié de leur durée. S'il voulait revenir auprès de ses compagnons en bénéficiant encore de leurs effets, afin de leur rapporter ce qu'il avait vu, il ne devait plus beaucoup tarder...

Même s'il n'en savait toujours pas plus sur Győzhetetlen, il décida de vite jeter un coup d'oeil au rez-de-chaussé, avant de trouver la première fenêtre pour s'échapper de la citadelle et rejoindre ses compagnons.

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Aaron rit
«  Oui, je suis inquiet mais j'ai confiance en lui sinon je ne l'aurai pas envoyer.
Vous me connaissez, j'ai horreur de rester à attendre sans rien faire. »
Alors que Conrad revenait, Aaron sourit avec sincérité.
En allant droit au but, il demanda.
«  Qu'en penses-tu? »