Alois était content de voir Amaya. Il lui sourit en voyant qu'ils passeraient du temps ensemble... «  Tu veux rire, je pense clairement avoir été ridicule. Mais c'est gentil. Mon père à forgé cette lame, pour compléter le daisho de suishen. Il à du fuir. Quand il a été assassiné, je venais de l'avoir depuis peu, et elle s'est réveillée. J'apprenais alors la magie et avec ses conseils je réussis à apprendre à la manier. Mais également je compris que les armes étaient inutiles quand le mental est sous contrôle, si bien que je peux anticiper de nombreuses attaques...  »

Il se mit debout, dégaina et regarda Amaya. «  Le combat peut prendre plusieurs aspects. Je peux rapidement lancer un sortilège et frapper, mais également appliquer le sortilège de contact par ma lame.

Et imagine si j'avais déjà lancé un sortilège sur la lame avant, je pourrais alors appliquer deux effet de sortilège en un temps record.

Et à cela s'ajoute à la capacité d'enchanter ma lame selon mes désirs. Regarde son tranchant.  » Sur ce alois transforma son armée en l'aile acérée de feu...

Il regarda alors Amaya... s'agenouilla... «  Amaya ma lame est tienne, je te protégerai et donnerais ma vie pour toi...  » il se redressa et mit son wakisachi dans son fourreau... «  Tu crois qu'on devrait se marier avant qu'Ameiko soit impératrice et que ton rang te l'interdise?  »

Modifié par un utilisateur lundi 27 mars 2017 10:09:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aloïs fit un clin d’œil à Amaya… «  Ola, moi je me suis mis à genou pour dire que ma lame était tienne, apparemment c’est fréquent dans la région où tu seras la sœur de l’impératrice… D’ailleurs je me suis relevé avant de te parler mariage.  »

Il attrapa la main d’Amaya. «  Moi ce que je veux c’est être avec toi, mariage ou non. J’ai juste la peur qu’une fois Ameiko sur le trône tu finisses par devoir faire un mariage pour une alliance avec une autre nation. Et si on se marie avant alors tu n’auras pas à aller faire la femme consort quelque part loin de moi, d’Ameiko et d’où tu seras le mieux.  »

Il souriait, comme toujours, l’air amusé… «  Et concernant la chimère si tu meurs ou je meurs demain, quelle différence entre mourir marié ou mourir non marié. Evidemment rien ne presse, je voulais juste voir ce que tu pensais de la question… Là la seule chose que j’ai envie c’est…  »

Il s’approcha alors de son oreille et lui murmura certaines choses avec l’objectif de la faire rougir… Ce qu’il lui dit restera entre eux…

«  Je l’espère que par devoir tu ne le devras pas et que si un jour tu te maries, je serai là, à tes côtés, imaginant une longue vie à tes côtés.  »

Il sembla alors hésiter avant de continuer. «  Par contre Ameiko devra un peu changer quand elle sera impératrice. Son caractère est ce qu’elle est, mais elle devra peser chacune de ses décisions et aller dans le sens du peuple, pas uniquement pour elle. Enfin là n’est pas la question…  »

Il souleva Amaya dans ses bras et l’emmena loin des regards et des oreilles indiscrètes…



«  Sinon tu fais comment pour t’entrainer ? Je ne t’ai jamais vu réellement combattre, et j’avoue que te savoir à l’abri est une bonne chose. De quoi es-tu capable mon amour ?  »

Modifié par un utilisateur mardi 28 mars 2017 12:15:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Tu sais ma douce, la magie a beaucoup d’utilité, et si elle me permet de voir le plus beau spectacle de Golarion, alors bénie soit la magie.  »

Il enleva le peu de drap qui recouvrait le corps d’Amaya… «  Je ne pourrai jamais me lasser de ça… Mais tu as raison, je préfère avoir la surprise à chaque fois et me dire toute ma chance plutôt que d’en profiter à longueur de journée…  »

Sans remettre le drap et en laissant balader ses mains… «  Plus sérieusement, de quoi es-tu capable magiquement ? Sais-tu voyager par les ombres par exemple ?  »

Il l’attrapa par les hanches… «  Bien, je ne connais pas Kelda intimement et j’espère ne jamais à devoir comparer… Montre moi alors ton agilité légendaire….  »

Un peu plus tard j’irai voir Sandru…

Aloïs alla voir son ancien meilleur ami, deux verres en main. «  San je peux m’asseoir avec toi ? Un peu de remontant ?  »

Il s’assit à ses côtés, le sourire dans la voix… «  Félicitations l’ami, tu vas être papa c’est génial ça !  »

Aloïs regarda Sandru avec le sourire… «  Quoi c’est pas toi le futur papa ? J’aurais cru… Tu sais j’ai toujours été très perspicace…  » Il éclata alors de rire, buvant tranquillement son verre.

«  Sinon raconte moi, qu’es-tu devenu depuis mon départ de Pointesable ? Ta famille, qu’as-tu fait avant de monter la caravane, les amours,… Bref raconte moi, on a tellement de temps à rattraper.  »

Modifié par un utilisateur vendredi 31 mars 2017 15:14:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aloïs sourit à Sandru… «  Et bien disons que j’aidais mon père dans ses affaires, jusqu’à sa mort et que je récupère son arme. J’étudiais la magie mais je n’avais jamais pensé à la combiner avec le maniement d’une lame. Quand je l’ai récupérée après la mort de père j’ai desuite compris…

Et excepté cela, j’aidais des jeunes femmes en manque d’affection, ou des maris convaincus que leurs épouses étaient infidèles… Ou passait juste du temps avec elles pour rendre un époux jaloux… Mais cette dernière chose dérapait souvent malheureusement… Enfin surtout pour elles, moi j’avoue que ce n’était pas dérangeant…  »

Affonnant le second verre, il reprit. «  Et toi le cœur, est-il prit ? Nous sommes entourés de jolies demoiselles, tu n’as jamais été tenté ?  » Il vit divers membres de la caravane autour du feu… «  Allez viens, nous allons continuer la soirée avec les autres, des chants, de l’alcool… Après tout ne vaut-il pas fêter la vie et la vivre pleinement ?  »

Sur la route d'Unaimo
Les semaines de routes entre la forêt de Garjuuk et Unaimo se révélèrent une sorte de...routine. Pas dans un sens négatif, cependant, mais passé la passion qui animait Amaya comme Aloïs à chaque instant des premières semaines, d'autres émotions et sentiments se développaient entre eux. Bien sûr, ils étaient trop différents pour devenir l'un de ces couples passant tout leur temps ensemble, et incapable d'exister l'un sans l'autre. Aloïs conservait son sens de l'humour, et Amaya celui du sarcasme, dont elle n'hésitait pas à user sur l'elfe.
Mais au delà de leurs nuits (et escapades diurnes), ils partageaient tout de même de plus en plus de choses, et Aloïs commença à mieux connaître son amante. Amaya était un peu moins énergique qu'Ameiko, mais les deux soeurs se ressemblaient plus qu'on ne pouvait le supposer au premier abord. Amaya était plus posée, mais ne manquait jamais une occasion de mettre son grain de sel dans une discussion, sans pour autant se mettre en avant. Et là où Ameiko débordait toujours d'enthousiasme et jouait de son charme aussi fièrement que directement, Amaya préférait être plus discrète, mais lorsqu'elle se lançait dans une entreprise de séduction, elle planifiait cela comme une embuscade, et cela marchait remarquablement bien. L'elfe était toujours surpris lorsqu'Amaya parvenait à lui rappeler combien elle pouvait être séduisante. Et même dans ses circonstances, elle retenait son sens du sarcasme à grand peine, obligée de parfois rappeler à un elfe un peu vexé que oui, elle l'aimait!

Cependant, là où Ameiko avait parfois des crises de nostalgie et passait des soirées à discuter avec Sandru et Aloïs de leur jeunesse à Pointesable, Amaya était elle en proie à des crises de mélancholie, où elle s'emmurait dans un silence pensif, le regard perdu dans la pénombre de la nuit polaire ou dans les flammes d'un feu de camp. Elle en émergeait souvent plusieurs jours plus tard, comme si de rien n'était.


L'arrivée à Unaimo avait impressionné Amaya autant que les autres.
« Je dois admettre que c'est beaucoup plus impressionant que je ne le pensais. Je croyais le Grand Nord peu peuplé...mais puisque nous y sommes, c'est l'occasion d'explorer un peu! Qu'est ce que tu en dis? Ulf m'a dit que les varki chassaient le mammouth, et aussi d'autres énormes créatures. Je me demande si un marchand d'ivoire aurait un squelette complet? »

Amaya haussa un sourcil, et indiqua d'un geste éloquent la ville et ses huttes et tentes.
« Des musées? A mon avis, tu vises un peu haut. Quand aux mets de la région, je ne sais pas trop ce que ça peux donner, étant donné que rien ne pousse. Mais que ça ne nous empêche pas de jeter un coup d'oeil! Mais non, je n'ai rien de particulier à acheter...et ce n'est pas comme si j'avais vraiment les moyens de le faire, dans tous les cas. Allez, viens! »

Unaimo était une sorte de chaos semi-organisé, à présent qu'ils pouvaient regarder la ville de plus près. L'architecture était complètement désorganisée, les tentes de peau des varkis cotoyant les huttes de erutakis, les deux ethnies dont les tribus se partageaient la Couronne, et on trouvait également des architectures plus permanentes mais pas moins étranges: quelques isbas à la mode irriseni, ce qui rendait tout le monde nerveux, les habitants de cette région n'étant pas des plus sympathiques, de nombreuses bâtisses de bois typiquement Ulfen, quelques constructions à base d'os de mastodontes fabriquées par les kellids, et même un ancien fort Mendevien.
Il y avait aussi de nombreux signes religieux. Les deux jeunes gens ne pouvaient pas faire vingt mètres sans tomber sur un totem orné de gravures ou de crânes d'animaux, destiné à appeler la protection des esprits. Il y avait également des sanctuaires, pour la plupart dédiés aux ancêtres ou aux esprits ancestraux et aux dieux vénérés par les erutaki et les varkis.
Mais bien sûr, on ne trouvait pas sur place que des chasseurs, des pêcheurs et des trappeurs, même si ils étaient particulièrement nombreux. Unaimo, malgré sa nature semi-permanente, était une véritable petite ville: on y trouvait des artisans, en particulier ceux qui travaillaient le bois et l'ivoire, quelques forgerons, mais aussi des artistes et professions plus exotiques. Des graveurs d'ivoire, des tailleurs, des fourreurs, des joaillers, des tatoueurs...

Amaya, de son côté, avait l'air un peu plus enthousiaste.
« Oh, je suis certaine qu'on trouvera en cherchant! D'après ce que j'ai cru comprendre en écoutant un peu les passants, on doit pouvoir trouver une eau de vie à base de graisse de phoque! Pas sûre que j'aurais envie d'en boire deux fois, mais je dois admettre que ça a piqué ma curiosité... »

Elle écouta Aloïs, hésitant un peu.
« Oui, on doit pouvoir trouver une taverne, mais pour...Quoi? »
Elle resta bouche bée un instant.
« Tu...tu veux que je danse devant un public...? Euh...tu réalises que la plupart ne comprendront pas notre langue? Et surtout, pourquoi? Bon, c'est vrai qu'une taverne nous changerait un peu, mais de là à se lancer directement en tant que chanteur et danseuse... »

Malgré tout, Amaya restait un peu embarassée.
« Peut être, mais danser avec toi comme public ne me dérange pas! Ni avec les autres caravaniers, d'ailleurs. Mais dans une taverne...et puis, quoi que tu dises, je ne suis pas une si bonne danseuse que cela! »
Elle rougissait, rabattant son capuchon pour essayer de dissimuler son teint.
« Mais bon, commençons par trouver une taverne, on verra après. »

Trouver une taverne fut étonnament difficile dans ce qui devait être l'équivalent d'une ville de plusieurs milliers d'habitants. Mais Unaimo était avant tout un campement semi-permanent, et la plupart des habitants étaient de passage et ne s'arrêtaient que pour quelques temps.
Cependant, et à force de recherche (et également de persuasion, puisqu'ils finirent par avoir à demander leur chemin), ils finirent par trouver ce qu'ils cherchaient. En fait de taverne, le Morse Borgne était à la fois une auberge, une taverne, un fortin, et un marché couvert, bâti sur ce qui devait être une ancienne ruine, peut être celle d'un temple ou d'un fort. Dans tous les cas, l'endroit était très fréquenté, et des pêcheurs varki s'y mêlaient aux marchands Ulfens et Irriseni, et aux trappeurs Kellids. Tout le monde était armé, mais tout le monde était également conscient que l'endroit faisait office de terrain neutre, et malgré les regards venimeux que les Irrisenis échangeaint avec les Ulfens, personne n'osait se battre. Malgré tout, la partie du bâtiment qui servait de taverne était plutôt chaleureuse, si l'on exceptait le fait qu'elle était pleine d'hommes et de femmes endurcis par les dangers du Grand Nord. Amaya et Aloïs se secouèrent pour se débarasser de la neige en entrant, et jetèrent un oeil aux lieux.

La taverne était tenue par une femme aux épaules larges, probablement varki, occupée à échanger des invectives avec un trappeur Ulfen plutôt éméché. Le mobilier était plutôt spartiate, et les tables étaient de bois brut, solide, mais grossier. Ce qui passait pour de la décoration était principalement constitué de trophés de chasse, incluant l'énorme crâne de ce qui avait dû être, de son vivant, une jeune linnorm.
Le Morse Borgne étiat un avant poste commercial, et cela se sentait. La plupart des tables partageaient un verre, certes, mais les clients étaient avant tout plongés en grandes discussions, à propos d'un chargement de fourrure, d'une cargaison d'ivoire, du prix et de la qualité des marchandises qui passaient par ici...En tout cas, personne ne prêta attention au jeune elfe et à la jeune fille Tian qui l'accompagnait.

Amaya lança un sourire en coin à Aloïs.
« Toujours convaincu que c'est une bonne idée? »

J'aurais besoin d'un jet de Diplomatie pour les rumeurs! Amaya va en faire un aussi. Accessoirement, payer des verres peut aider.