L'entrée à l'air tranquille. Trop tranquille... Alors qu'ils observent les lieux, cachés dans des buissons, Astéria qui se rappelle les propos de Bouark la veille, chuchote à Cassiopée: « Il serait dangereux de sous-estimer les "gobrarrackas" et surtout, "l'hobgobrrracka". L'entrée risque fort d'être gardée, d'une manière ou d'une autre... Une sentinelle, un piège : il y a surement quelque chose... À moins que quelqu'un se sente assez discret et assez courageux pour s'y risquer en éclaireur, je pense qu'il vaut mieux y aller tous ensembles et se préparer à affronter une certaine résistance. »

Joignant le geste à la parole, Astéria farfouille dans son écharpe et en tire un petit papier savamment plié. L’occultiste souffle sur le parchemin qui se met aussitôt à fumer et se consume en un instant, dégageant une odeur d'armoise et de pin. Avec la cendre qui lui reste dans la main, l'occultiste trace un symbole de protection sur le front lisse d'Alfred.

Utilisation d'un parchemin d'Armure sur Alfred (+4 CA [armure] [force] 1/1 heure)

Modifié par un utilisateur mardi 25 avril 2017 09:00:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Quand je disais un par un, je voulais dire aller un par un devant la porte de derrière. Une fois tous regroupés, on passe la porte et on rentre. Ceci dit, si Arturo veut défricher un peu le terrain avant le reste du groupe et s'assurer qu'il n'y a aucun piège, ça me va très bien. »
Si Cassiopée peut se rapprocher sans être vue à moins de 18m de distance de la porte arrière, elle fait une petite détection de la magie sur la porte et les environs, juste au cas où.

Modifié par un utilisateur mardi 25 avril 2017 00:05:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bouark suivait sagement la troupe, étrangement pensif, presque "embété".

Non pas tout de suite... Attends, ce n'est pas le bon moment.

A l'arrivée sur le piège, ces sens l'assaillent
Maintenant, maintenant, il y a surement un piège ou un ennemi caché. Libère toi maintenant, assume.
Non, ils ne sont pas prêts, ils ne vont pas comprendre, ils vont te rejeter
On s'en fout, si ils te rejettent c'est qu'ils ne sont pas dignes
Il faudrait mieux en parler un peu avant...

Le temps de sa discussion intérieure, Arthuro conçoit alors un dispositif astucieux pour traverser le piège.

Du coup, Bouark constate assez vite qu'il n'y a pas de menace et réussit à calmer ses voix intérieures.

Pas assez rapidement néanmoins pour répondre à l'appel du pied d'Alfred cherchant à re-caser ses 3 pauvres torches capables de foutre le feu à toute une forêt. Il surveille aussi, attentivement, les flammèches des cheveux d'Arthuro.

Concentré sur la fin du débat, puis sur Arthuro, Bouark l'imite, enlève son armure et traverse.


Sur le reste du chemin, il trouve un peu de courage pour parler à Alfred et Astéria et aux autres compagnons de route qui souhaiteront écouter ses propos, sans chercher à les rassembler en colloque:

« Ah oui, nous devions un peu parler de notre stratégie de combat, alors voila ... comment dire. »

Bouark observe tour à tour la réaction d'Alfred et Astéria, pour ne lire qu'écarquillements d'yeux , patients, puisqu'il n'a encore rien dit.
On va y aller doucement

Il déglutit et enchaîne alors:
« ... oui, alors voila, en combat, je frappe mes adversaires avec mes... mon ... marteau de lucerne... »

Okay gros balourd, là tu y vas vraiment trop lentement et tu ne dis rien!!!

« ... oui, certes le marteau, mais comment dire, voila, en combat, il peux aussi m'arriver de ... m'énerver »
T'énerver?!? C'est comme cela que tu appelles cette libération totale de tes sens, le découplage de ta vitesse, ton renforcement de constitution et l'apparition des armes que la nature t'a donné, à toi, l'étalon de ton espèce ?!?!! Tu me fais hônte, je me casse.
«  oui, ... enfin, ... et dans ces moments là, ma force intérieure se libère et j'attaque souvent mes adversaires avec mon... mes... défenses.  »

Bouark ne se rend même pas compte que pour des humains, ses choix de mots "attaquer" et "avec des défenses" est juste incompréhensible, nonobstant, au lâché du mot, son débit de parole s'accélère de façon clairement incontrôlée, comme un adolescent tentant d'expliquer un bouton d’acné mal placé à l'élu de son cœur du moment. A l'utilisation de cette image, Astéria ne doit néanmoins pas se sentir concernée par une quelconque tentative de séduction. Alfred non plus. Ce n'est pas le propos, c'est une image de l'embarras.

« ... mais je reste pleinement moi-même... Bouark.... enfin certes je suis un peu moins patient, ce n'est pas le moment de me demander d'enculer trois mouches en rang sur un épingle à coudre, enfin je veux dire sur une brochette ou une épée, enfin, on s'en fout, ... enfin si justement, c'est peut être à ce moment là que j'embroche pas les mouches mais nos ennemis. Enfin vous me comprenez. Voila je préférai que vous le sachiez avant la première "libération"  »

Il reprend son souffle et trépigne sur place attendant une première réaction avant de partir le plus vite possible se faire oublier quelque part...


A l'arrivée à l'entrée de la tour, Bouark écoute attentivement la construction du plan, et se prépare à couvrir la colonne (ou Arthuro en éclaireur) avec son arc, puis à son tour de courir à la porte arrière.

Modifié par un utilisateur mardi 25 avril 2017 15:16:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Astéria reste interloquée face au trouble de Bouark ; elle est complètement décontenancée par l'embarras de la brute. L'occultiste est soulagée quand Alfred prend les choses en main.

Cachée dans les buissons, tendue, la jeune occultiste surveille l'avancée d'Arthuro mais ne peut s'empêcher de jeter de temps en temps un regard intrigué au barbare, qui s'est placé l'arc bandé, en couverture. Mais qu'a t'il essayé de nous dire, au juste ?... Ses... défenses !?... La jeune femme en a oublié les grenouilles.

PS : Herzazt, tu devrais peut-être mettre à jour ton jeton avec le sort d'Armure, pour éviter d'avoir à t'en rappeler

Modifié par un utilisateur mercredi 26 avril 2017 12:06:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arthuro était aller discrètement jusqu'à l'entrée de la tour avant de revenir vers le groupe, se dirigeant tout droit vers Bouark il s'arrêta devant ce dernier. « T'encule vraiment des mouches ? » demanda-t-il la voix pleine d'une tristesse et d'une curiosité enfantine « Bizarre quand même.. »
Puis sans attendre de réponse il s'adressa à Nonia « c'est bon la voie est libre » annonça-t-il avant de se glisser parmi les ombres.
Ayant reconnut au sein du groupe certaines personnes adeptes de la magie il souhaita aussi clarifier un point de stratégie et c'est presque invisible, de derrière un buisson, qu'une petite voix leur parvint:«  Pis si vous pouvez sentir la magie ça serait gentil de me le dire, des fois y a des alarmes magique et à chaque fois je me fais avoir » il attendit ensuite patiemment le groupe.

Modifié par un utilisateur mercredi 26 avril 2017 22:44:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Cassiopée reste en retrait derrière Arturo, avec une détection de la magie active. N'étant pas aussi discrète que l'éclaireur, elle se garde une petite marge de distance afin de ne pas plomber les déplacements furtifs du 1er de cordée.

Cite:

Astéria ne sait pas que Nonia est prêtresse : pour elle, c'est un soldat.

Pas faux, Nonia n'a fait aucune démonstration de ses pouvoirs et n'en a pas parlé non plus, enfin je crois.
Par contre, ça fait trois plombes que Cassiopée fait de la détection de la magie tout azimut, et oh, surprise, l'archère se balade avec deux baguettes et deux parchemins de magie divine. Bizarre...
Pour un guerrier, ça fait cher le rouleau de papier toilette.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 avril 2017 13:06:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'examen de la pièce est très rapide, il n'y a que quatre portes, et des débris. Ils peuvent imaginer que pour se diriger vers l'étage, ils doivent emprunter la double. Un examen un peu plus poussé de la pièce ne donne rien de plus, et toutes les portes sont fermées.

La visibilité était quasiment nulle. Malgré les petites boule de lumière que générer Astéria, c'était tout juste si il arrivait à la distinguer alors qu'elle n'était qu'à deux pas de lieu. Par réflexe, même si cela ne servait pas à grand chose, il alluma sa lanterne pour éviter de se retrouver dans le noir complet si les loupiotte s'évaporer.
« Asti... tu connais ce genre de phénomène ? C'est incroyable de voir la lumière ainsi absorbée. Tu arrives à y voir quelque chose toi ? En tout cas j'aimerais bien savoir qui a eu une idée aussi étrange de créer pareil bâtisse ! »
Alfred parlait à voix basse et avancé lentement pour ne pas percuté un mur ou rentrer dans un ses camarades. Etre quasiment aveugle en territoire hostile était une situation des plus inconfortable...

« SSsscccccchhhuuuttt  »leur murmura l'Effrit « Pas parce qu'on entends rien qui y a rien »
Posant sa main sur l'épaule du grand gaillard moustachu il le guida: toi « mets toi là »
Il fit ensuite de même avec les boules lumineuses et ceux qui ne voyaient rien, ayant remarqué que Cassioppée semblait plus à l'aise que les autres il se doutait qu'elle puisse voir correctement ici et il la placa légèrement à l'écart afin qu'elle garde une vue d'ensemble et guide les autres si besoin.
« Regardons d'abord où on entends rien pour être sur de par être pris à revers, peut être que ça dors... » Bien qu'il puisse voir parfaitement en noir et blanc dans cette pénombre totale Arthuro était malgré tout handicapé à cause du manque de lumière: Obligé de parler et de guider les autres il ne pouvait plus écouter les petites voix qui le suivaient depuis son enfance, du coup il se retrouvait tout seul.
« J'ouvre et j'avance, vous attendez, si problème je reviens en courant avec de quoi vous amusez, en étant ici vous verrez presque bien. »
La technique proposée était loin des standards honorable mais quand on ne voit rien peut on vraiment faire son difficile?...

Modifié par un utilisateur vendredi 28 avril 2017 22:06:51(UTC)  | Raison: Non indiquée