Bessel fut complètement déboussolée par son lancer qui avait blessé ses amis, elle s'avança vers la mêlée pour viser la soldat seule au fond à quelques mètres de Kwurzk, la visant de son arbalète, mais sa maladresse lui joua à nouveau des tours et son carreau partit se figer dans la flotte. Merde!




pas de placement, tir à l'arbalète légère

Modifié par un utilisateur mercredi 17 mai 2017 09:05:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les défenseurs se battaient avec la rage détermination funeste de ceux qui n'ont plus rien à perdre. Kwurzk avait l'air mal en point dans son duel et Anne-Charlotte frémit en voyant Sorio se faire proprement transpercer de part en part juste devant elle... avant qu'il ne s'évanouisse en fumée. Il s'en était fallu de peu !

Il était temps de mettre un terme à tout ça avant qu'un malheur irrémédiable arrive pour de bon. D'un bond, la flibustière se jeta sur le capitaine adverse le faisant ployer sous un tourbillon d'acier. Finalement, avec l'aide de Sorio qui le menaçait de l'autre coté, sa lame trouva un défaut dans la garde du chef et y plongea jusqu'aux entrailles, scellant son destin à jamais.

« Tiens bon Kwurzk !  » beugla-t-elle à l'attention du nain tout en retirant une bonne longueur d'acier de la panse de son adversaire qui s'écroula sans un cri.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 mai 2017 22:08:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nain était sérieusement blessé et il perdait beaucoup de sang, sa hargne était intacte, mais sa vue se troublait et son esprit s'obscurcissait, la magie qu'il avait concentré dans sa main s'étiola et s'échappa, tant il ne parvenait pas à maintenir son esprit concentré sur elle. Kwurzk s'obligea à ne pas paniquer et il se décala d'un pas hors de portée des marins rahadoumi qui le menaçait avant de se saisir rapidement d'un petit coquillage blanc qu'il broya de sa main libre avant d'ingurgiter les petits morceaux en prononçant à toute vitesse une courte incantation. Une lueur bleuâtre se répandit de sa bouche à ses blessures tandis que les morceaux de coquillage s'évaporaient.

Pas de placement
et Soins légers


« T'inquiètes Anne, z'en ont pas fini avec moi ces peignes-culs enturbannés » grogna-t'il regaillardi

Modifié par un utilisateur jeudi 18 mai 2017 10:38:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Devant l'interpellation de Bessel, le dernier soldat leva les bras en l'air après avoir jeté son épée au sol. D'une voix couverte par le masque qu'il portait sur le visage, il répondit : « Très bien, je me rends. Je ne veux pas mourir aujourd'hui. Je me constitue prisonnier. » Le timbre était neutre, mais ne montrait nulle trace de résistance ou d'hostilité.

Et tandis qu'Anne-Charlotte et Bessel ligotaient le soldat masqué, à côté d'eux, le capitaine rahadoumi agonisait dans son propre sang. Ce fut le moment que Harrigan choisit également pour réapparaître, accompagné d'un (ou plutôt d'une belle) otage. Celle-ci, tremblait de peur et ne semblait pas faire le moindre geste pour le combattre. Mais lorsqu'elle vit le capitaine rahadoumi au sol, la jeune femme éclata en sanglot. « Oh non, Beoib, pas toi ! Oh non, non, non. Par la loi des Hommes. Oh capitaine Harrigan, je vous en prie, je ferai tout ce que vous voudrez ! Tout ! Je vous le jure ! Mais par pitié, sauvez mon frère ! »

Étonnamment, Harrigan obtempéra à la requête de sa prisonnière sans la lâcher pour autant et se rapprocha du mourant pour voir ce qu'il pouvait faire. Mais malheureusement, tout ce qu'il put faire fut de s'accroupir à côté du capitaine Beoib pour l'entendre chuchoter dans un dernier râle « Akka...ya... » avant de trépasser. Se redressant, il s'exprima d'une manière presque désolée : « C'est fini. Il est mort. Je sais que vous, rahadoumis, ne croyez pas aux dieux, mais puisse t-il trouver la mort dans l'au-delà. » Entendant cela, la jeune femme devint hystérique. Oubliant totalement sa peur qui ne l'avait pas lâché d'un pas jusque là, elle se mit à se débattre dans tous les sens en criant des mots inintelligibles.

Préférant ne pas prendre de risque avec son otage maintenant totalement incontrôlable, le massif garundi l'assomma d'un coup bien placé, la jeta sur son épaule avant d'appeler ses quatre hommes présents sur le pont. « Anne-Charlotte, Bessel, Sorio et Kwurzk, continuez de garder les canots. Nous avons pris le contrôle du navire, alors vous ne devriez plus rencontrer de danger. Mais restez en poste, le temps de régler les derniers détails. Nous allons récupérer les prisonniers et tout ce que ce navire comporte de valeur. Vous avez fait du bon travail. Vous recevrez donc un peu bonus en plus de votre part, ce soir ! » Puis, sans attendre de réaction de ses hommes, il revint sur l'Absinthe et claqua la porte de sa cabine derrière lui.

Peu de temps après, M. Plugg et Maheem menèrent les prisonniers qu'ils avaient capturé sur leur navire avant de repartir sur la Promesse de l'Homme. Parmi eux se trouvaient aussi bien des voyageurs rahadoumis que des esclaves mwangis. Puis enfin, quelques minutes plus tard, il revinrent accompagnés de leurs camarades et d'une ulfe apparemment battue, maltraitée, blessée, plongée dans un état catatonique... et visiblement violée. Mais sans avoir le temps de s'appesantir sur son cas, nos quatre pirates furent mis à contribution par M. Plugg qui dirigeait le pillage en règle de leur prise. « Vous quatre, avec moi. Les canots n'ont plus rien à craindre. Mais on doit vider les cales du navire pour tout transporter sur l'Absinthe. Alors venez avec moi. »



Le "grand ménage" prit de longues heures durant lesquelles tout fut passé en revue. La mousse du capitaine, Calfate, avait prit en note tout ce qu'il y avait besoin de retenir : le nombre de prisonniers, le nombre de morts dans les deux camps, les blessures légères comme les blessures graves, et bien sûr pour finir le butin qui se trouvait dans le ventre de la Promesse de l'Homme. Pendant ce temps-là, Sandara avait été mise à contribution pour soigner les blessés avec Habbly Quarne, le chirurgien officiel à bord. Et grâce à elle, seuls deux pirates plutôt discrets durent renoncer, l'un à son avant-bras droit, l'autre à son pied gauche.

Lorsque tout cela fut traité et que Calfate eut fini de faire les comptes, le soir était de nouveau tombé sur la Mer de Fièvre. Le capitaine Harrigan, voulant s'adresser à ses hommes pour les féliciter, avait pris place sur le pont principal, debout devant sa cabine et les bras croisés sur son torse. À tribord, près du bastingage, se trouvait une partie du butin. Cette montagne de marchandise qui n'avait pas encore rejoint les cales de l'Absinthe était composé des prises les plus importantes faites à ce jour. On pouvait voir enroulé dans un coin et posé contre un tonneau de vin un rouleau d'étoffe fine. Ici, trois coffrets dont la serrure fracassée laissait voir un contenu scintillant d'or et de pierres précieuses. Là, quelques armes et autres équipement de bonne facture. Chaque pirate sur le pont anticipait avec enthousiasme la distribution du butin, et chacun y allait de son petit mot sur l'utilisation qu'il comptait faire de sa part.

Voyant que tout le monde était présent et fin prêt à l'écouter, Harrigan harangua son équipage : « Bravo ! Bravo à vous,
mon cher équipage ! Vous avez aujourd'hui montré au monde qu'il doit vous craindre car, oui, il le doit ! Vous êtes dangereux ! Vous êtes disciplinés ! Mais surtout, vous êtes mes hommes ! » Voyant que son discours produisait son effet et que ses boucaniers bombaient un peu plus le torse en l'écoutant, il passa la main à sa mousse qui tenait le livre de comptes : « Et maintenant, le moment que vous attendez tous ! La distribution du butin ! Calfate, à toi ! »

Son mousse qui s'était jusqu'ici tenue en retrait s'avança pour se placer un peu en avant sur la droite du capitaine. Puis d'une fois claire et forte, commença à appeler les hommes un par un : « M. Plugg, second du capitaine. Votre part... » Mais elle fut à la surprise quasi-générale interrompue par le capitaine. « Non, d'abord Anne-charlotte. C'est l'un des derniers hommes arrivé à bord, mais c'est elle qui a aperçu ce navire marchand en premier. » Opinant derechef, Calfate se plia à l'ordre d'Harrigan qui respectait les règles établies à bord et changea l'ordre d'appel tandis que M. Plugg reculait à sa place en essayant de garder un air neutre.

Psychologie. DD12.

« Anne-Charlotte. Gabière et vigie en poste au moment la poursuite entamée contre la Promesse de l'Homme. Membre également chargée de la protection des canots sur le pont principal durant l'abordage, veuillez vous avancer, je vous prie ! Votre part s'élève à 100 pièces d'or, part commune à tout l'équipage ! Celle-ci se trouve également doublée pour avoir détecté le navire marchand à l'horizon ! Enfin, et ainsi que le veut également la tradition à bord, vous avez le droit de prendre un objet dans le tas à ma gauche. » Après avoir pris quelques instants pour trouver son bonheur, Anne-Charlotte recula en tenant son trophée au dessus de sa tête : un nouveau sabre d'abordage, de bien meilleure facture que le tien (Sabre d'abordage de maître). Elle reprit ensuite sa place parmi les siens après avoir été salué par le capitaine. « Bien joué ! Continue comme ça, et tu gagneras rapidement un poste d'officier dans l'équipage ! »

Puis vint le tour de M. Plugg. « M. Plugg, second du capitaine. Votre part s'élève 100 pièces d'or. Votre poste vous permet de doubler cette somme. Et l'usage à bord vous permet de choisir un objet dans le tas à ma gauche. » Saisissant la bourse de pièces d'or qui lui était tendu par Calfate, Plugg se rapprocha ensuite du butin pour y piocher un petit objet qu'il rangea bien vite dans sa poche. Hochant la tête en direction du mousse, le second se recula ensuite pour montrer qu'il avait terminé. « Maître Fléau, maître d'équipage et maître d'armes. Votre part... » Le manège se poursuivit ainsi en respectant l'ordre de la hiérarchie à bord.

Chose étrange à noter, personne ne releva la couardise de Conchobar qui s'était éclipser après l'explosion qu'il avait provoqué. Il échappa donc au châtiment qui aurait dû lui être infligé et reçu même sa part en intégralité. En revanche, plusieurs regards mécontents s'adressèrent à Kwurzk, Bessel et Sorio lorsque leur tour arriva. Dans l'ordre, chacun reçu bien sûr sa part. Mais ils obtinrent au passage un petit quelque chose du capitaine. Dans l'ordre, une amulette d'armure naturelle +1, 3 potions d'invisibilité et 2 potions de soins légers et plus de quelques compliments et félicitations sur l'aide qu'ils lui avait apporté un peu plus tôt.

La distribution du butin terminée, vint enfin le moment qu'une partie de l'équipage attendait avec impatience : l'Heure du Sang. Mais loin d'être semblable aux journées précédentes, cette tradition visait ce soir les prisonniers de la journée (mais dont Akkaya avait été soustraite car gardée dans la cabine du capitaine). Toutes les prises avaient été rassemblées à tribord, esclaves comme soldats ou simples voyageurs. Les dévisageant d'un regard carnassier, le capitaine s'adressa à eux d'une voix féroce : « À vous à présent ! Je vous laisse le choix : soit vous choisissez de devenir l'un des nôtres en embrassant la vie de pirates, soit je vous fais passer par dessus bord par le supplice de la planche ! Que choisissez-vous ? »

Devant lui, les prisonniers s'interrogeaient du regard jusqu'à ce qu'une soldate se porte en avant : « Plutôt crever que de servir une raclure de pelle à chiotte telle que vous ! »

Loin de s'emporter, Barnabas resta d'un calme olympien et hocha la tête presque tristement. « Très bien. C'est votre choix. »

Puis regardant les prisonniers qui se trouvaient derrière la soldate, il ajouta : « Regardez bien ! C'est ce qui vous attends si vous faites le même choix qu'elle ! »

Se rapprochant de la rebelle qui se trouvait toujours ligotée et à genoux, il la saisit par la nuque et la remit sur pied d'un seul geste, avant de la pousser vers la planche que ses hommes venait d'installer. « Allez ! Avance jusqu'au bout ! » lui lança t-il après lui avoir bandé les yeux.

Lorsqu'elle arriva au bout, Harrigan donna ensuite un gros coup de pied dans la planche, ce qui la fit vibrer et fit perdre l'équilibre au condamné à mort. Celle-ci tomba en silence et refit surface à peine quelques seconde plus tard, battant des pieds pour essayer de garder sa tête hors de l'eau. Le spectacle, qui avait manqué de piquant jusqu'à présent, changea soudain dramaticalement : les requins qui rodaient encore dans le coin décidèrent qu'il avaient encore faim et commencèrent à s'arracher des bouts de leur proie. Les cris de douleur et de terreur résonnèrent haut et fort avant de s'arrêter aussi vite qu'ils avaient commencé.

Vaincu par la peur, ou plutôt l'envie de vivre, les prisonniers restants capitulèrent et rejoignirent le clan des pirates. Satisfait, Le capitaine sonna le début du festin et le début d'une fête qui devait durer 3 jours et 3 nuits. Plus d'un homme se jeta avec avidité sur les plats qu'Ambrose leur avait préparé. Pendant ce temps-là, Kwurzk et ses trois compagnons avaient été rejoins par Sandara et toute la troupe qui les félicitèrent sur leurs faits d'armes.

Modifié par un utilisateur lundi 22 mai 2017 17:58:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le masque de fer se rendit au plus grand plaisir de Bessel. Un de moins à tuer. Un allié potentiel plus tard. Son premier raid l'avait complètement chamboulé, elle adorait ça. Alors qu'elles attachaient le jeune homme, elle lui glissa discrètement un «  On va essayer de te rendre la vie supportable autant qu'on peut, essaye de faire profil bas. »
Le capitaine vint les féliciter tout en leur donnant des ordres, ce qui lui mit du baume au cœur, ils avaient marqué des points, et ça se sentait. De leur côté, la bande des rectums de haut rang sortait avec l'ulfe, et Bessel en serrant le cœur comme les cuisses de dégoût. je vous tuerai par le feu, comme la vermine que vous êtes. On vous mettra sur des balistes ou des canons, ou on vous découpera, donnant vos membres un à un aux requins, on ... elle secoua la tête pour revenir à de meilleurs pensées. la femme put voir dans les yeux rouges embuées de Bessel qu'elle n'était pas insensible à son sort. Elle ne pourrait jamais l'être. Plugg leur donna des ordres à son tour, et elle craignait un coup fourré, qui à son étonnement ne vint pas. Il faut dire que le capitaine était dans les parages, c'était plutôt risqué.



Le butin était rassemblé, et Bessel essaya de dérober un petit objet qui avait de la valeur discrètement dans ce qu'elle tenait, le rangeant dans ses joues. Quand l'inventaire fut fini, ils furent rassemblés pour entendre le capitaine.
Les félicitations d'Harrigan devant la foule lui mirent du baume au cœur, et qu'il respecta sa parole en fournissant le butin d'Anne-Charlotte également. Ce capitaine avait finalement l'air à la fois très malin et assez juste, aussi juste que peut l'être un pirate.
Elle ne pouvait s'empêcher de se demander si le capitaine n'attendait pas de voir quel camp prendrait le dessus pour faire du ménage par une sorte de sélection naturelle. À moins qu'il aimait frustrer volontaire ses seconds pour les rendre serviles et leur rappeler leur rang. Ingénieux.
Le capitaine lui tendit plusieurs potions, qu'elle analysa rapidement comme était des potions d'invisibilité. Il veut vraiment leurs morts, c'est pas possible autrement.
«  Merci capitaine, c'était un plaisir de tuer ces barbadhoumis pour vous. »

Vint ensuite l'heure du sang. Bessel n'en revenait pas, mais le manège commençait à faire moins d'effet en elle.
Tu commences à ressembler aux drows, c'est comme ça que ses bâtards deviennent insensibles, par l'habitude. Elle eut une pensée pour Eyle et se mit à rire, imaginant les maux de ventre du requin qui aurait à digérer sa tronche de fiente.

La fête commençait pour 3 jours, 3 jours de folie, où elle passerait du temps avec Ambroise à faire à bouffer, et à boire, mais là, elle voulait rejoindre les siens. Son premier geste, après avoir bu du rhum, fut de faire de grands gestes dramaturgiques pour faire comprendre sa honte.
«  J'ai mal dosé le vent et je vous ai touché, j'en suis vraiment, vraiment, vraiment désolé. Et comme vous êtes entiers, pas comme d'autres, je vous avouerai que je m'en fous un peu, on est tous vivants, et aujourd'hui, on a gagné. C'est pas le cas de tout le monde. On avance comme il faut. » Elle sortit un petit rhum qu'Ambrose lui avait donné.
«  Et on a peut-être gagné des alliés. En attendant, tendez vos gobelets, on va trinquer à celle grâce à qui on a pillé, et avancé vers notre but. À Anne-Charlotte! » dit elle en débouchant la bouteille pour commencer à remplir les verres.

Modifié par un utilisateur lundi 22 mai 2017 22:49:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Achever les derniers soldats résistants n'avait pas posé de problème à Sorio (enfin pas de problème moral tout du moins). Sa cuisse continuant à pisser le sang, le médiogaltien commençait à tituber lorsque le Capitaine Harrigan réapparut avec une otage. Vraisemblablement, la jeune femme leur en voudrait à mort suite au décès de son frère mais il se contenta de signer un de ses tatouages avec son propre sang en prononçant de simples mots : « Il aura été un adversaire valeureux et déterminé jusqu'à ce qu'Achaekek s'empare de son dernier souffle. »

S'appuyant sur sa lance comme béquille, il prit le temps de respirer quelques minutes. En resserrant son bandana désormais aussi rouge que son pantalon, Sorio entrevit Fléau remonter avec le reste des prisonniers...
Alors c'est comme ça... Certains changeront jamais. Ce Beoib aurait finalement crié la vérité : on n'est que des porcs qui violons et tuons des innocents?!
Il jeta un regard en biais à Kwurzk à côté de lui...
Autant assaillir un navire de riches marchands et combattre des soldats dont le rôle était de mourir pour défendre leur cause n’atteignait pas vraiment l'éthique du médiogaltien, autant s'en prendre aux femmes ou aux faibles de la sorte lui était complètement inconcevable.
Apercevant également Ann' et Bessel un peu plus loin, il comprit que tous serraient les dents mais n'en pensaient pas moins.
Le jour où je te viderai de tes trippes, j'espère que tout le monde se battra pour être celui qui te fourrera ta queue dans ta propre bouche!



Suivant son unijambiste préféré, le médiogaltien alla se faire rafistoler par les bons soins de Sandara qu'il eut plaisir à retrouver en un seul morceau, ce qu'il ne manqua pas de lui signaler! Puis s'attelant à regrouper le butin avec les autres marins sur l'Absinthe, il transpira encore quelques heures avant que la répartition ne soit annoncée. Ceci-dit, le moment le plus exaltant de la journée était passé : les combats avaient été bien plus stimulants que le retour au quotidien qui s'avérerait encore plus contraignant maintenant que Fléau et Plugg leur en voudraient d'être dans les bonnes grâces du Capitaine. Avalant un shot de rhum cul-sec, Sorio chassa ces idées de son esprit au moins le temps de la soirée!

Abaissant le menton en signe de remerciement à l'égard de la mousse et d'Harrigan, le gaillard récupéra son dû et ses bonus avant de se poser sur un coffre déjà vidé pour observer le reste de la scène. Mais très vite, il sauta sur ses deux jambes pour se pencher et regarder au delà du bastingage le triste spectacle engendré par la soldate résolue.
Quitte à mourir... autant tenter quelque chose! Quel gâchis... songea-t-il alors que ses yeux fixaient inlassablement les requins qui se disputaient les derniers membres de la condamnée.
La "justice" d'Harrigan le fascinait : comment un homme aussi cruel pouvait-il manipuler aussi facilement son entourage par la peur? Et pourtant, le médiogaltien y trouvait une forme de respect... Mais bien vite, ses élucubrations vis-à-vis du dirigeant s'éteignirent au profit de l'animation ambiante qui ne faisait que débuter!

Retrouvant son siège de fortune, il fixa Ann' en train de faire son petit numéro, un sourire aux lèvres.
Songeant à la fortune qu'il venait d'acquérir, Sorio réalisa qu'il avait rarement possédé autant.
Finalement, la traque de Charles Morgan n'est peut-être plus si prioritaire... Dommage que j'puisse pas dépenser ce pognon sur ce foutu rafiot...
Puis lorsque la souris vint présenter ses excuses, il lui frotta amicalement le poing sur sa tête ébouriffée : « Héhé, c'est vachement dangereux tes trucs explosifs! Mais ça fait un sacré ménage! J'aime bien... »
Enquillant un nouveau shot de rhum, Sorio se contenta de rester à observer les nouveaux. Perception et psychologie
Mais très vite, ce fut Kwurzk qui le força à sociabiliser. N'étant pas très motivé, il se contenta de suivre le nain et de regarder comment évoluait la situation, tout en traduisant les quelques mots de polyglotte qu'il connaissait. Mais restant en retrait, Sorio tentait surtout de déceler qui dans ce nouveau groupe pouvait avoir assez de détermination pour entreprendre des choses... insensées!
Voilà de nouvelles opportunités de façonner nos destinées!

Modifié par un utilisateur jeudi 25 mai 2017 00:40:49(UTC)  | Raison: Ajout d'une pensée sur son butin et Charles Morgan (partie soulignée)

Bessel profita d'un moment seul pour recracher ce qu'elle avait récupérée. Si l'un des pratiquants de l'Absinthe se retrouve contre nous, ça sera un plaisir de lui partager le butin.
Elle se tourna vers Anne-Charlotte pour lui faire part de sa prise mais celle-ci était bloquée dans le temps avec l'Ulfe, et certainement avec ses souvenirs. Elle s'approcha sans lui en parler et posa son sac à dons au sol, monta dessus, et lui passa une main sur l'épaule, le temps qu'il faudrait. Elle ne chercha pas ses mots. Pour ce genre d'affaire, on ne les trouvait jamais.



Alors que tous buvaient et chanter, l'ulfe n'allait pas mieux, Bessel s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille.
«  Ce qu'ils t'ont fait, ils me l'ont fait. Accroche toi, si tu vis assez longtemps, tu auras l'occasion de nous voir les buter, ces fils de chien. Ne leur donne pas plus de pouvoir qu'ils n'en ont, en te voyant ainsi, tu leur donnes une nouvelle victoire. Je me doute que t'as pas envie de faire la fête mais boire un coup ça va t'aider un peu à passer ce moment, et eux, ça les fera chier de voir que tu restes pas comme un zombie. »



Les autres la charriaient sur son lancé raté. Elle avait de la chance. Elle, elle aurait gueulé bien plus que ça. Quant ils furent un peu isolés, elle dit à Sorio «  J'ai cru comprendre que tu étais lié au dieu des feuilles à la menthe, qui est un dieu assassin si j'ai bien compris, tiens, si un jour on à l'occasion, je pense que ça te sera utile. »
Elle lui tendit l'une des potions d'invisibilité qu'elle avait récupéré par le capitaine.

Kwurzk essaya de parler avec les nouveaux, aidé par Sorio. La chose l'intriguait beaucoup, elle voulait d'ailleurs testé l'un de ses nouveaux joujous, mais elle n'allait pas laissé Ambrose se tapait tout le travail, avec Grok. Pour maintenir des alliances, il fallait aussi savoir faire des efforts. Elle se dirigea vers la cabine pour passer le reste du temps à les aider.
De l'extérieur, en plus de montrer qu'elle bossait, ça aidera peut-être à continuer de la faire passer pour se détachant du groupe. Et peut-être achetable ...

Modifié par un utilisateur mercredi 24 mai 2017 08:59:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'Ulfe n'était pas du tout réceptive et pour l'instant Anne-Charlotte n'avait même pas réussit à obtenir son prénom. Qu'importe, elle ne lâcherait pas l'affaire comme ça, surtout que Bessel avait l'air prête à donner un coup de patte à ce sujet !

Comme elle s'y attendait, Conchobar accepta la danse, mais il paraissait plus troublé par son message qu'elle ne l'aurait cru. Il fallait jouer finement, en psychologie et en douceur. Pas trop la spécialité de la pirate, mais elle s'y attela : le barde devait être conscient qu'elle est ses amis étaient au courant de son petit manège, mais elle ne voulait pas que cela passe comme une menace forte ou du chantage pur et simple, au risque de braquer le gnome, voir carrément de l'envoyer chez Fléau.

« Vous menacer ? Bien sûr que non ! » lui glissa-t-elle à l'oreille. « Plutôt une manière de jouer franc-jeu avec vous, en signe de respect et d'amitié.
Si je voulais vous faire chanter - ce que vous faites à merveille d'une autre façon - je garderais l'information et vous l’assénerais pour exiger quelque chose de vous. Je ne vous préviendrais pas ainsi. Vous devez savoir mieux que moi qu'une information ou un secret n'a de valeur que tant qu'il est jalousement gardée. »

Voila, avec ça, il ne devrait pas se sentir menacé ou intimidé, mais se sentira peut-être redevable si l'occasion se présente.

Elle se promit à elle-même de faire attention à rester sur ses gardes pendant ces trois jours de fête. Peut-être une occasion d'agir se présenterait-elle, et il fallait surtout éviter d'en donner une à l'ennemi.

Sorio et Kwurzk prenaient contact avec les étranges sauvages qui parlaient un dialecte incompréhensible. Bien qu'elle était consciente qu'il serait plus intéressant stratégiquement d'aller couper l'herbe sous le pied de Fléau et sympathiser avec les autres nouveaux, elle était trop attirée par la jeune Ulfe en faisain sa priorité, envers et contre tout.
Elle se sentait coupable de son sort, trop semblable au sien, du fait d'avoir participé à l'abordage.

De plus, bien que le viol soit traumatisant, elle était convaincue qu'il y avait aussi autre chose pour que la blonde soit plongée dans un état aussi passif. Et elle comptait bien découvrir quoi.
Dans l'immédiat la femme avait besoin de repos, peut-être Bessel pouvait-elle lui fabriquer un élixir pour la plonger dans un état d’inconscience profond ou quelque chose du style ? Sinon, il lui faudrait simplement plus de rhum. Dans tous les cas, Anne-Charlotte jouerait la nourrice si besoin. Une jeune femme aussi peu à même à se défendre seule ne pouvait que s'attirer des ennuis ici.

Modifié par un utilisateur vendredi 26 mai 2017 14:07:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bessel attrapa les bras de Sorio afin qu'il garda la potion. «  Merci mais donne la de notre part à Anne-Charlotte, c'est la seule de notre petit groupe qui ne peut pas se requinquer toute seule. Merci pour tes explications, je ne connais pas ce ... dieu. Je découvre encore des pans entiers de la culture humaine. Bon allez, je vais aider les officiers de notre côté, ça serait dommage qu'ils changent de bord parce qu'on les laisse servir le ragoût seuls. »



Bessel vit les manguis approcher et fit quelques moulinets d'oreille tant ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas entendu cette langue. Elle rit en les écoutant, et leur répondit, la main sur le cœur : « Jina langu Bessel, na mimi ni wote kwa mara moja, lakini mfanyabiashara yangu jukumu ni chini kwa sababu kama wewe, mimi si kweli hapa kwa hiari yangu mwenyewe, lakini ina kufanya na majaribu ya maisha, n 'si? Mimi kuchukua changamoto hii kwa mapafu yake na wakati nafasi lililojitokeza itabadilika hapa. Katika damu hakika, lakini yote ambayo yanabadilisha maisha katika nyakati ngumu mahitaji ya damu na machozi. Najua kidogo kuhusu utamaduni yako, ikiwa siku moja una hamu, itakuwa furaha kusikia. Na kama jikoni yako kuuliza mambo fulani, mimi itabidi kuona nini siwezi kufanya. Hata maelekezo kwamba mabadiliko itakuwa tafadhali kura mimi nadhani. »

polyglotte

Modifié par un modérateur lundi 29 mai 2017 03:31:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

La danseuse était mal à l'aise. Quoiqu'un peu osés, les gestes de Conchobar restaient respectueux et n'avaient rien de vulgaires. Tout au plus étaient-ils plus sensuels que ne l'aurait voulu cette danse. L'exaltation de la victoire et de la fête, ajouté au rhum rendaient cette main posée un peu plus bas que ses reins agréable et même quelque peu excitante.
Anne-Charlotte avait envie de céder aux avances du gnomes. Bien qu'elle le trouva plutôt repoussant physiquement - et trop petit -, il avait un charisme extraordinaire et était de bien meilleure compagnie que la plupart des autres membres de l'équipage.

"Aux royaumes des aveugles, les borgnes sont rois" disait Jacques pensa-t-elle en laissant son regard s'accrocher avec ironie sur le cache-oeil du barde.

Pourtant malgré le désir bouillant, une autre part d'elle-même ne pouvait se résoudre à se laisser approcher aussi intimement par Conchobar. De fait, aucun homme ne l'avait touchée depuis le jour où elle avait perdu fils et époux. Tout au plus quelques caresses féminines offertes par les filles du bordel où on l'avait laissé, qu'elle avait reçu sans conviction, plongée qu'elle était dans un état semblable à celui de l'Ulfe.

Légèrement embrouillée et le rouge aux joues - chose aussi fréquente chez elle qu'un alignement des planètes -, elle prit la parole pour répondre à son invitation, en bégayant à moitié et sans savoir où cela la mènerait, trop peu sûre d'arriver à aller au bout des choses.

« Je... Vous voulez di'
Hé mais ! » S’interrompit-t-elle, de nouveau maîtresse d'elle-même : la vue de Fléau posant ses mains sur l'Ulfe dont elle ignorait toujours le nom la percuta comme une décharge électrique, raidissant tout son corps, noircissant son regard et redonnant leur teint naturel à ses joues en une fraction de seconde. La fin de cette seconde lui avait suffit à faire les deux pas qui la séparait de la blonde et de l'homme au fouet. Plantée devant lui, elle lui adressa la parole d'un ton froid où perçait une pointe de colère, bien qu'elle fasse montre d'une grande maîtrise d'elle-même puisqu'elle réalité elle l'imaginait déjà à terre rampant dans ses entrailles en suppliant qu'on l'achève :

« Qu'est ce que vous fichez là ? Vous venez danser ? Cette fille n'en a manifestement pas envie. Trouvez une autre cavalière. »
Fléau eu été seul qu'elle aurait presque été tenté de l'inviter elle-même pour être certaine qu'il s'éloigne de sa protégée, mais en la présence de ses chiens, même cette répugnante tactique était inutile.
Elle espérait recevoir du soutient de Ratus et son interlocuteur, ou même de son partenaire de danse qu'elle avait abandonné de manière cavalière.

Modifié par un utilisateur lundi 29 mai 2017 13:42:25(UTC)  | Raison: Non indiquée