Forçant sur sa volonté, Richard parvient à calmer la fureur de son démon intérieur. Enfin, à peu prés. Il fallut menacer, promettre, négocier... Bref, rien de bien passionnant. Grommelant, Borng rangea son pieu, sans même prendre le temps de le laver un brin. Il mit la main dans sa poche et en sortit une immense paire de menotte, à la proportion de sa taille. Il la tendit à la Tisseuse. « Tiens gamine, met lui ça aux pieds pour l’empêcher de fuir. J'crois que quand je les lâcherais, ils reprendront une taille adapté. »

Et ce fut le cas, les menottes reprirent une taille standard dés que le géant les eut lâché. Il porta ensuite la main à nouveau sous sa veste, à son aisselle et dégaina un coutelas de fer froid. « Vais m'assurer qu'on les revoies plus. »

Il s'approcha du prêtre, jaugea son état et planta violemment sa lame dans l'abdomen du chapelain. « Un »

Il se retourna et enjambant les herbes folles, vint à la rencontre du nain. Il le saisit par la barbe pour révéler le cou et trancha sa trachée d'un geste sec, projetant au sol de longues gerbes de sang. « Deux »

Le suivant fut un des premiers morts. Ne faisant pas grand cas, il se contenta de broyer son visage d'un puissant coup de botte. Son talon fit craquer le crâne et se tacha de cervelle. « Trois »

Il se retourna et s'avança vers l'homme aux couteaux. Doucement, il souleva son corps et passa sa dague dessous, pointe vers le haut. Il abattit ensuite la tête sur la lame, l'empalant dessus, jetant des viscères sur son bras. « Quatre »

IL s'approcha de la magicienne. Comment allait il faire ? Hmmm... Il la souleva comme une mariée, dos vers le bas. Et soudain, lança son genoux vers le haut tandis qu'il la poussait vers le bas. La colonne vertébral fit un bruit inquiétant. Un ''Clac'', suivit d'un ''Crac". « Cinq »

Il se dirigea vers un autre pugiliste, éloigné du reste du groupe. Lui eut droit à une fin douce. Il se contenta de faire sortir son coeur de ses chairs et de le couper en trois. « Six »

Il continua en direction du suivant. Celui là, il le tua en broyant sa gorge d'un puissant coup de ceste. Le poing ruisselait de sang chaud. « Sept »

Les suivant furent deux autres lutteurs neutralisés l'un à coté de l'autre. Il planta sa dague dans le chariot pour se dégager les mains, en prit un dans chaque poing et fracassa leurs crânes l'un contre l'autre. Des éclats d'os et des mouchures de sang vinrent se cacher dans sa barbe. « Huit et neuf »

Il regarda le cadavre d'Ironam et se tournant vers son ami, lui transmis un message avant de continuer en l'enjambant. « L'autre s'excuse et te présente ses condoléances. »

Il s'approcha du dernier désarmé et posa ses mains calleuses sur son menton. Il tourna d'un coup sec. Un violent craquement se fit. Il n'irais plus très loin sans sa nuque. « Dix »

Enfin, il s'approcha du demi-orque. Il l'attrapa par la jambe et le traina vers l'arbre le plus proche. Il changea alors de prise et le saisit par la nuque. Alors il frappa la tête contre l'écorce. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Cinq fois. La tête était détruite, la cervelle et les humeurs coulaient à flot. Mécontent qu'il n'est pas plus résisté que ça, il le jeta au loin comme un détritus. « Et onze. C'est fait. »

Il se retourna et palpa chacun des cadavres. Il leurs fit les poches, prit tout ce qui avait de la valeur et en faisait un tas. Or, parchemins, potions, armes, armures.... Quasiment tout sauf les vêtements. Il jetait les corps au milieu, créant une seconde pile, une pile de souffrance et de mort. Un beau carnage en tout cas. Il s'était bien amusé. Il ne chercha pas tout de suite les fonctions des divers objets, leurs qualités... Il ferait le tri après.






Une fois le carnage terminé, il sortit plusieurs fioles contenant divers anti-corps. Il les avala et toutes les mutations que son corps avait subi des divers produits ingérées disparurent. Richard était de retour. Il sortit un mouchoir et sa gourde et tenta de nettoyer les traces de combat sur son corps et son matériels le mieux qu'il pouvait mais bon, ce n'était pas gagné. Une fois le plus gros effacé, il ramassa sa dague toujours fiché sur le chariot, l'essuya et la rangea à nouveau dans son fourreau sous son bras. Il s'approcha de la prisonnière chanteuse et lui toucha doucement mais fermement le bras de sa main non ganté.

« Calmez vous, mademoiselle Raja. Tout va bien, le combat est terminé. Il est inutile que vous vous usiez plus la voix, les gardes ne sont plus une menace. Je vais vous libérer, d'accord ? »

Il attendit qu'elle se calme pour étudier la manière dont elle était attaché. Il réfléchit ensuite. Parmi tout ce que Borng avait sortit des poches, n'y avait il pas un trousseau de clef ?

Modifié par un utilisateur lundi 29 mai 2017 11:31:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sa colère un peu diminuée après avoir attaqué le demi-orc sans défense; Sanhexia s'accroupi aux cotés des restes de la manifestation de Daril.

Elle procéda à un court rituel qui fit disparaître la matière ectoplasmique. Au même instant que cela eut-été réalisé; elle sentit une présence réconfortante revenir auprès d'elle.

Et bien cette mort était autrement plus brutale que la précédente.Mais je suis toujours debout on dirait. Lui dit mentalement Daril sur un ton de plaisanterie. Il avait en effet compris que son esprit était très perturbé par les récents événements et tentais de détourner son attention.

Entendre Daril lui fit en effet reprendre ses esprits et la jeune Aasimar se calma presque instantanément; remettant sa hache à sa ceinture avant de porter la main à sa profonde blessure et d'incanter un sort de soin.

La blessure se referma rapidement; bien que la magie ne fut pas assez puissante pour la faire totalement disparaître; il lui faudrait l'aide d'un compagnon; d'un des prêtres du culte ou au pire attendre le lendemain avant de pratiquer d'autres soins.

Modifié par un utilisateur vendredi 26 mai 2017 19:47:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

La Tisseuse sourit devant la confusion de Raja. Efficace, ce déguisement, donc. Malgré tout, elle fit de son mieux pour rassurer la barde.
« Du calme, du calme. Je suis Madelina...d'une certaine manière. Pas eu le temps de reprendre mon apparence, mais je le ferai dès que j'en aurais l'occasion. Vois ça comme un déguisement élaboré. En attendant, ne bouge pas, je vais te sortir de là. »
Avec célérité et précision, la Tisseuse trancha les liens de Raja, aidant la barde à se relever.
« Ca va aller? »

Lorsque la Tisseuse délia les liens de Raja, celle-ci, d’épuisement, lui tomba dans les bras, ses jambes qui lâchaient. Clairement elle n’était pas belle à voir, et sa voix semblait tellement différente à celle que Madelina avait entendu quelques heures plus tôt. Elle toussa dans les bras de la jeune femme…

«  Maddie ? Oui je reconnaîtrais cette odeur sur tout Golarion. Ne me regarde pas, pas comme ça, je dois être tellement ridicule.  ».

Elle regarda alors dans le vide, en direction de la Serre «  Enchanté Monsieur, je suis Raja Shan, barde de renom qui a pu préserver mes orifices face à ces porcs !  »

En disant cela, elle cracha au sol, des larmes coulant sur son visage «  Mais à quel prix ! J’espère qu’un jour Erastil me pardonnera.  » Elle essayait tant bien que mal de se redresser… «  Bon c’est quoi la suite ?  » Elle incanta, prenant ses dernières forces et ses blessures disparurent, mais elle semblait tellement fatiguée, toujours aveugle. Dante prit alors la parole, toussant comme pour être autorisé à Interrompre. «  Madame pourquoi vous étiez comme cela alors que les autres dormaient ? Et comment connaissez-vous Madelina ?  »

Là Raja regarda en sa direction… «  Apparemment ma résistance au sommeil est trop grande, alors ils ont sondé mon esprit et découvert que je les manipulais depuis le début. Alors j’ai été aveuglée, touchée et humiliée, ligotée… Comment nous avez-vous trouvé, merci Maddie.  » Clairement elle approchait ses lèvres de celles de la Tisseuse.

Boa tu te rends compte que beaucoup a du se passer depuis plusieurs jours, mais aussi depuis la veille où tu avais pu échanger quelques mots avec elle grâce à ton bijou.

Modifié par un utilisateur lundi 29 mai 2017 14:07:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il remercia d'un hochement de la tête le prêtre de ses soins avant de retourner la tête. Pour voir la chanteuse dans les bras de la Tisseuse. Vivement, il se retourna et fit mine de s'intéresser particulièrement au tas d'objets. Il s'avança en direction des équipements et fouilla en sifflotant. Il mit la main sur quelques fioles qu'il identifia sans mal et glissa dans ses poches. Enfin, il mit la main sur LA prise de guerre. Il ne put retenir un sifflement admiratif.

Les boucles de la chemise de mailles étaient sublimes. Il n'était pas expert dans le domaine mais il fallait bien admettre que l'objet valait le coup d’œil. Il se dirigea d'un pas rapide vers un des buissons et s'y cacha pour essayer l'armure.

Quand il ressortit, il avait complétement changé. S'il portait toujours son pardessus beige, il s'était affiné, comme si il avait retiré une gaine. Il portait dessous un haut de costume léger et esthétique. Une chemise blanche immaculé et bien repassé se plaquait sur son torse musclé et le tout se recouvrait d'un chemisier noir sans manche assez stylisé. Une ceinture de cuir finement travaillé fermait le tout.



Il sortit sa pipe et la bourra en s'avançant vers les chariots. Il lança sa vielle armure sur le tas et aspira la vapeur grise de tabac.

« Bien, je vais voir ce que je peux faire pour les assoupis. Voyons voir... »

Il s'approcha de l'un d'eux et l'étudia. Il commença par l'attraper par l'épaule et par le secouer doucement. S'il ne se réveillait pas, il vérifierait qu'il n'est pas était drogué ou empoisonné.

Alors qu'il partait pour s'occuper du réveil, voila Raja qui hurlait et ranimait tous les esclaves en un instant. Le cri était si puissant que le demi-elfe dût se boucher les oreilles pour encaisser le choc. Il mordait dans sa pipe en même temps, l'entaillant légèrement. Quand le cri cessa, il se redressa un peu pataud. Mais il se reprit rapidement. Voyant la situation, il pinça les lèvres et se rua vers le chariot le plus au centre.

Il grimpa sur le siège avant et se leva afin de bien être en vue.

« Mesdames, Messieurs !

Je me présente. Je m’appelle Richard Sardan et voici mes comparses que j'ai le plaisir de nommer, à savoir :
Araniel, mage émérite.
La Serre, archer au service du Pantheon,
Sanhexia, enfant des cieux aux talents venants d'autres mondes
Et la Tisseuse, maitresse des arts de la ruse et de la discrétion.

Vous venez d'être placé sous notre protection. Les cadavres que vous voyez ici sont ceux de vos ex-geôliers que nous venons il y a peu de mettre hors d'état de nuire. Comme le dit le dernier d’entre eux ici présent mais menotté, vous alliez être mis à la vente sous peu. Votre vie aurait dû s'achever par la servitude. Vous auriez dû être condamné.

Mais nous vous offrons une seconde chance. Dans le calme, nous allons vous libérer l'un après l'autre. Si vous ne vous affolez pas, cela ne durera que quelques minutes. Une fois que nous auront finit, vous pourrez rentrer chez vous et continuer ou changer votre vie. Votre destin vous est rendu. Mais encore une fois, restez calmes. Nous ne pourrons pas faire grand chose si vous paniquez. Les menaces immédiates sont inexistantes, profitons en. Nous allons travailler chariot après chariot. Merci de patienter jusqu'à votre tour. »

Il n'était pas très satisfait de sa prestation. Il n'avait pas l'habitude de parler devant la foule ainsi. De plus, il n'avait pas encore laver ses armes et le sang coulait encore dessus tout comme sa tenue bancale sur le chariot laissait à désirer. Un coup pour sa prestance en somme.

Modifié par un utilisateur lundi 29 mai 2017 17:11:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sanhexia qui était revenue à elle réalisait que tout pourrait facilement dégénérer car les ex-prisonniers ne comprenaient pas la nouvelle situation dans laquelle ils s'étaient réveillés.

Elle décida de mettre en appliquer quelques préceptes qu'on lui avait appris dans sa jeunesse.

Elle s'essuya rapidement la visage pour effacer les traces de sang; avant d'utiliser une voix mélodieuse sortant d'une bouche affichant un léger sourire; travaillé pour avoir l'air naturel mais pas forcé. :

« Mes bien chers frères et soeurs; Iomédae dans sa bonté vous à envoyé un groupe de sauveurs.
Elle m'as chargé de vous dire qu'elle refusait que d'honnêtes citoyens soient réduits en esclavages par des personnes corrompues jusqu'aux os.

Je vous prie donc de bien vouloir garder votre calme, car pour vous le cauchemar est terminé.

L'héritière ne tolérera pas que le mal s'empare de notre beau pays. Ceci n'est que le commencement d'une nouvelle ère de justice.  »

Elle ne savait pas trop d'ou elle était aller chercher ses paroles; mixant plusieurs morceaux de discours de prêtres de sa ville natale et improvisant le reste.

Elle avait certes modifié un peu la situation mais n'avais pas menti pour autant puisqu'une partie du culte d'Iomédae aurait bien voulu intervenir et qu'elle était à peu près certaine que la déesse verrait d'un bon œil leur intervention du jour.


Compte 22 au lieu de 26 si tu trouve que c'est plus du bluff; mais ce n'est pas tourné pour les berner mais bien les rassurer.

Modifié par un utilisateur lundi 29 mai 2017 17:42:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Certains prisonniers sortaient leur tête par l’arrière de leur chariot. L’un d’entre eux voyant Raja soutenue par la Tisseuse cria aux autres «  Raja a l’air mal, mais ils ont l’air de l’aider. Sortons mes amis, dans le calme.  »

Sortirent alors environs 25-30 personnes. Quelques enfants, des femmes relativement jolies et des hommes assez robustes. Certains enfants semblaient assez traumatisés, et lorsqu’un adulte essayait de le réconforter par un main sur le bras où sur l’épaule, l’enfant se dégageait dans un sanglot.

Tous ceux qui ont au moins 0 en psychologie comprennent qu’ils ont été abusés par des adultes. Perception dd 20 pour le spoiler



Clairement, le problème était géré, les gens calmes et près des aventuriers, venus les remercier avec des poignées de main, des accolades. Les enfants refusant de toucher les hommes et se blottissant dans les bras de Raja.

Un second jet Perception ou (donc pas les 2, choisissez) psycho dd20 pour spoiler

Si lui n'avait pas su être très efficace, d'autres y parvinrent sans mal. Il remercia du regard les deux demoiselles de son équipe. Elles savaient parler, c'était sûr. Il descendit et alors qu'il s'approchait des membres du groupe, subit le déversement de la foule. Remerciements, accolades, poignées de mains. Il y répondait avec le sourire. Mais son regard affuté était terne. Il comprenait la réaction des enfants. Les pauvres... Mais en l'état, il ne pouvait rien pour eux. Leur esprit était brisé. Il se réparera avec le temps. Des fissures seraient toujours là mais ils s'en sortiraient.

Mais dans cette joie, il y avait des soucis. Richard avait un talent. Un don qu'il avait aiguisé avec sa profession. En toutes circonstances, il parvenait à noter des détails précis, même si ces détails se noyaient dans un flots de données. Un exemple fut ce qu'il vit du coté de Raja. Doucement, il s'approcha de la Tisseuse et lui glissa un mot à l'oreille.

« J'ignore si vous l'avez noté, ma chère mais il semblerait que votre amie à la douce voix ait quelques problèmes avec les enfants. A l'occasion maintenant que vous l'avez retrouvé, essayez de la convaincre qu'elle a fait son possible pour les plus jeunes. »

Devant son incompréhension, il posa son doigt sur le bord de son œil et le fit descendre le long de sa joue. Il montra alors Raja du bout de son menton. Il tourna ensuite les talons, retournant vers les adultes. Rien d'autre ne gâchait le tableau.

Pourtant...

Pourtant son instinct lui chuchotait qu'un problème subsistait. Un problème grave. Mais quoi ? Ses sens se dressèrent, tous en éveil. Il fallait faire attention, quelque chose n'allait pas. Un ennemi ? Une embuscade ? Non... Quelque chose d'autre... Quelque chose d'encore plus grave. Il identifia soudain le problème. Visiblement inquiet, il lança à Sanhexia. « Pourriez vous occuper la foule un instant ? Je dois m’éclipser et ne pas être gêné. Laissez moi seul, je vous prie. »

Il contourna alors la foule et partit dans une direction précise. En chemin, il rangea son gantelet dans son sac et abandonna dans un buisson sa pique. Il marchait d'un pas calme. Son visage s'était adoucie. Surtout, ne pas se montrer affolé ou inquiet. Il s’arrêta à trois pas de ce qu'il avait vu. Une petite fille près d'un cadavre. Il parla d'une voix douce et calme. Il affichait un petit sourire léger qui se voulait apaisant. Il avait joint ses mains devant son corps.

« Bonjour petite.

Ça n'a pas l'air d'aller très fort, je me trompe ? Moi, je m’appelle Richard. Comment tu t’appelle ? »

Il posa un genoux à terre pour se mettre à sa hauteur. Il gardait ses distances. Elle avait subi un traumatisme avec les adultes. Il fallait la prendre avec des pincettes pour ne pas l'effrayer.

Modifié par un utilisateur mardi 30 mai 2017 15:43:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le combat avait mis les nerfs des piliers à rude épreuve. Aussi araniel laissa s'exprimer les gestes les plus brutaux. D'ailleurs était-il capable de faire autrement. Il se dirigea vers un tronc d'arbre recouvert de mousse, couché au sol et tenta de faire le vide. Pourquoi la violence prenait-elle le contrôle des humains tant de fois ? Il vit ses amis s'assurer du trépas des adversaires vaincus, entasser leurs affaires comme de vulgaires bandits, réveiller puis calmer les esclaves qui avaient du mal à analyser la situation, perdus dans leurs cauchemars passés mais encore frais dans leurs esprits.

Le fil temps, si précieux pour les humains se dénouait. L'elfe se releva avec une leste lenteur. Il lui fallait agir, le temps de la méditation reviendrait.............. plus tard.

Il s'approcha du tas de cadavre sans oser les regarder.
« Que faisons nous des cadavres ? Les laisser ici et vous pouvez être sur que la magie divine de leur prêtre leur permettront d'interroger leurs âmes. Voir de redonner un souffle de vie à ceux qui leur semblent importants »

Observant le petit tumulus d'objet, il incanta détection de la magie, dévida un peu plus la pelote du temps, il se concentra cette fois vers les cadavres, au cas où quelques choses aurait été oublié par ses amis.
Jugeant que son travail était terminé il se dirigea à son tour vers les humains les plus jeunes, les plus fragiles et se lança dans un petit spectacle ou lumières et sons s’entremêlèrent,Son imaginaire et lumières dansantes tantôt accompagné de sa voie pour la narration, tantôt utilisant sa flute pour appuyer certaines actions plus intenses. C'était une histoire qu'il avait apprise dans les campagnes lors de ses pérégrinations. Une de ses histoire où un orphelin, retrouvait par son courage, sa beauté de cœur et son obstination une nouvelle famille.


Il entendit à peine ses amis proposer de retrouver l'autre caravane Non, cela ne peut recommencer
« Vous croyez vraiment, que nous pouvons faire face à un nouveau combat ? La plupart d'entre nous sommes blessés et nous avons le devoir de nous occuper de ces pauvres gens. Nous ne pouvons les abandonner maintenant.  »

Il souffla
« pour ma part, je pense que le coup porté est suffisant pour aujourd'hui. Une filature de ces esclavagistes me parait plus judicieuse. Mais si vous décidez de poursuivre, je vous accompagnerais bien entendu  »

Modifié par un utilisateur mercredi 31 mai 2017 08:40:32(UTC)  | Raison: Non indiquée