Bonjour,

Voici mon retour sur ce 1er supplément racial. On attaque par les erratas !

Le nom du PDF est "bw_fr_gdr_nainsvfinaleok.pdf" <= on aurait plutôt attendu un nom en adéquation avec les autres suppléments, finissant par "_pdf_web_v1_0.pdf".

p5 :
Torrune étant le dieu principal du peuple nain (cf qqs lignes au-dessus "Et une religion qui n’admet qu’un dieu : Torrune.", je pense qu'il y a une coquille dans la phrase citée, ou que "ce dernier dieu" doit être remplacé par "ce dernier aspect".

p8 : Balroc : quel est le facteur de portée ?

p10 : Âme Fend Magie : répétition du mot "des" dans la section Avantage

p13 : Cadre agressif (1) : devrait avoir comme pré-requis "Cadre Renforcé", sinon on se pose des questions tant qu'on a pas lu la suite.

p14 : la note en italique se rapporte à quelle arbalète ?

p22 : Détection de l’hérétique : la capacité remplacée apparaît en italique. Il n'en est pas de même dans les autres paragraphes, dommage.

p25 : La police de la seconde moitié du texte de présentation n'a pas la même taille que la 1ere moitié.

p30 : au dessus de l'illustration, il n'est pas écrit qu'il s'agit d'un archétype de guerrier

p31 : idem que p25

p31 : Fierté de la citadelle : c'est une action simple ? C'est la 1ere capacité de type "provocation" que je vois dans Pathfinder => est-ce que ça ne rend pas certains combats trop simples ? C'est utilisable autant de fois que l'on veut ?
Mur nain : la catégorie 'bonus de maîtrise à la CA' n'existe pas dans Pathfinder. Pourquoi ne pas utiliser la catégorie 'bonus d'esquive' qui se cumule bien, ou 'bonus d'intuition' où il n'y a que la pierre ioun rose actuellement ?

p34 : Puissance des runes : au niveau 10, lorsqu’il lance un sort via son pacte du banni.. => ce ne serait pas plutôt "via son pacte magique" ?
Je ne comprends pas la différence entre les capacités "Puissance des runes" et "Liens du fidèle", un exemple pour chaque capacité serait le bienvenu.

Note générale : Dans les archétypes, les dons, sorts et objets magiques sont mêlés. Il aurait été plus clair de faire des catégories séparées (où des pictogrammes différents ?), et d'annoncer clairement que les Dons en sont (un néophyte risque d'être perdu).
Les pages d'archétypes sont indifféremment surmontées du message gris "Archétype de <classe>" ou de "Guide des Races - nains", il faudrait harmoniser cela (et probablement ne garder que la mention Archétype de ...).


Avis personnel :
J'aurais aimé un avis interne à la société naine, et comprendre un peu mieux leur mode de pensée.
Pas d'illustration pour les équipements, seules les illustrations des archétypes sont inédites.

Esprit Enterré : les inconvénients me semblent trop désavantageux. Les bonus sont déjà contraints par des pertes de sagesse si on veut les cumuler avec les capacités de lignage, pourquoi ajouter :
- un inconvénient sur le nombre de sorts connus, qui est déjà très limité en tant qu'ensorceleur ? Un Esprit enterré devra attendre le niveau 5 pour connaître et donc lancer un sort de niveau 2, quand un mage pour le faire dès le niveau 3.
- des impossibilités temporaires (qqs heures) de lancer des sorts de lignage et d'utiliser ses capacités ? Pouvant survenir potentiellement à chaque combat ?

Je suis curieux de savoir ce qu'ont donné les parties de tests avec un tel personnage, aux capacités limitées et potentiellement bloquées : le joueur concerné s'est-il amusé à devoir contraindre son personnage à se saouler pendant que ses compagnons combattaient ? Il n'y avait pas de frustration ?
Je suis donc dubitatif sur le coté "puissant mais ardu à interpréter", mais je ne demande qu'à être contredit.

Plus globalement les textes sont assez agréables à lire quoique certaines phrases soient trop longues. Les spécificités apportées via les archétypes et le matériel sont intéressantes et ferons des nains de BW des nains différents de ceux de Golarion.

Petit up

Bonjour à toutes et tous,


Le nom du PDF est "bw_fr_gdr_nainsvfinaleok.pdf" <= on aurait plutôt attendu un nom en adéquation avec les autres suppléments, finissant par "_pdf_web_v1_0.pdf".

Tout à fait. Ça s’appelle la fatigue ! * rire *


Torrune, Dieu de la Terre et des Mâles… Rassure-toi, ce dernier dieu est vénéré principalement dans le nord d’Orelh.
Torrune étant le dieu principal du peuple nain (cf qqs lignes au-dessus "Et une religion qui n’admet qu’un dieu : Torrune.", je pense qu'il y a une coquille dans la phrase citée, ou que "ce dernier dieu" doit être remplacé par "ce dernier aspect".

Bonne remarque, mais non. Comme il est dit dans la même page, les nains extrémistes d’Orelh « relèvent plus d’un gros clan indépendantiste, qui se veut servir l’ancienne philosophie de la Coalition rouge ». Ils croient en un seul dieu, Torrune, mais le voient différemment. Pour eux, ce sont les autres qui ne vénèrent pas Torrune comme il faut ; pour eux, c’est « le Torrune » des autres nains qui devrait être appelé : « aspect ».

p8 : Balroc : quel est le facteur de portée ?

Le facteur de portée de cette arme est de 36 m. Nous n’hésiterons pas à l’inscrire avant impression.

p10 : Âme Fend Magie : répétition du mot "des" dans la section Avantage

Exact ! Nous corrigerons avant impression ! N’oublions pas, n’oublions pas, n’oublions pas !... * sourire *

p13 : Cadre agressif (1) : devrait avoir comme pré-requis "Cadre Renforcé", sinon on se pose des questions tant qu'on a pas lu la suite.

Exact ! Nous avons voulu présenter alphabétiquement les capacités de l’arbalète et le manque de place ne nous a pas permis d’ajouter les précisions que nous voulions.

p14 : la note en italique se rapporte à quelle arbalète ?

À une arbalète d’un arbalétrier nain. Plus son porteur est doué, plus il a travaillé son arme, et plus son coût pourrait être élevé.

p22 : Détection de l’hérétique : la capacité remplacée apparaît en italique. Il n'en est pas de même dans les autres paragraphes, dommage.

Exact. Bonne relecture. En fait, ce sont les autres qui ont la bonne typo et la capacité en italique qui est fausse. L’italique n’apparaîtra plus à l’impression.

p25 : La police de la seconde moitié du texte de présentation n'a pas la même taille que la 1ere moitié.

Hm... Sur mon écran, elles ont la même taille. Nous vérifierons.

p30 : au dessus de l'illustration, il n'est pas écrit qu'il s'agit d'un archétype de guerrier

C’est vrai. La raison en est simple, il s’agit d’une règle interne de maquette et de cohérence de présentation. Sur toutes les pages paires (de gauche), lorsqu’il y a une illustration, nous avons décidé de ne rien mettre au-dessus (c’est le cas des pages 12, 18 et 24).
Elle est mise en page suivante, néanmoins. Et cela ne nuit pas à la compréhension.

p31 : idem que p25

Nous allons vérifier.

p31 : Fierté de la citadelle : c'est une action simple ? C'est la 1ere capacité de type "provocation" que je vois dans Pathfinder => est-ce que ça ne rend pas certains combats trop simples ? C'est utilisable autant de fois que l'on veut ?

Oui, c’est une action simple, comme pour la plupart des manœuvres de combat du livre de règles.
Et non, cela ne rend pas nécessairement les combats trop simples, mais nous dirions plutôt que cela dépend comment le nain appréhende son combat.
C’est utilisable une fois par combat. Si l’adversaire résiste au moins une fois dans le combat, il est immunisé pour le reste de l’échange.

Mur nain : la catégorie 'bonus de maîtrise à la CA' n'existe pas dans Pathfinder. Pourquoi ne pas utiliser la catégorie 'bonus d'esquive' qui se cumule bien, ou 'bonus d'intuition' où il n'y a que la pierre ioun rose actuellement ?

C’est vrai, la catégorie « bonus de maîtrise à la CA » n’existe pas dans Pathfinder. Dans Broken World, si. En fait, son nom véritable devrait être « maîtrise défensive ». Il s’agit d’un bonus cumulable avec les autres bonus, mais non avec lui-même (on n’additionne pas deux enseignements, on prend le meilleur des deux). Il représente la maîtrise de l’art défensif du guerrier, plus centrée sur le placement, la parade et l’encaissement, telle qu’elle est pratiquée dans les phalanges. Mais fort de son enseignement, le guerrier peut même s’en servir lorsqu’il combat seul.
À propos du Mur nain, nous avons commis une erreur. Il faut lire « Ce bonus augmente de +1 tous les 5 niveaux de guerrier suivant pour un maximum de +4 au niveau 20. »
Nous corrigerons cela avant impression.

p34 : Puissance des runes : au niveau 10, lorsqu’il lance un sort via son pacte du banni.. => ce ne serait pas plutôt "via son pacte magique" ?

Exact. Même si cela n’en altère pas le sens, la phrase devrait être « via son pacte magique ».

Je ne comprends pas la différence entre les capacités "Puissance des runes" et "Liens du fidèle", un exemple pour chaque capacité serait le bienvenu.

La différence entre ces deux capacités est fort simple : le sortilège lancé à l’aide de Puissance des runes ne peut l’être que via son pacte du banni et la somme des niveaux supplémentaires des dons de métamagie qu’il y ajoute ne peuvent être supérieurs à la moitié de son modificateur d’Intelligence ; tandis qu’avec les Liens du fidèle, cette limitation n’existe pas, mais le sorceforgeur ne peut user de ces liens qu’une fois tous les x jours (x étant égal à la totalité des niveaux supplémentaires ajoutés par la métamagie).

Note générale : Dans les archétypes, les dons, sorts et objets magiques sont mêlés. Il aurait été plus clair de faire des catégories séparées (où des pictogrammes différents ?), et d'annoncer clairement que les Dons en sont (un néophyte risque d'être perdu).

Oui, tu as raison. Mais là encore, le manque de place a joué et gagné.

Avis personnel :
J'aurais aimé un avis interne à la société naine, et comprendre un peu mieux leur mode de pensée.

Oui. Nous aussi. Mais vu le peu de place disponible, nous avons dû faire un choix. Et un avis objectif et extérieur nous a semblé plus pertinent.

Pas d'illustration pour les équipements, seules les illustrations des archétypes sont inédites.

Toujours pareil : problème de place. Nous avons fait le choix de mettre plus d’équipement plutôt que d’en proposer moins avec juste deux ou trois illustrations supplémentaires.


Esprit Enterré : les inconvénients me semblent trop désavantageux. Les bonus sont déjà contraints par des pertes de sagesse si on veut les cumuler avec les capacités de lignage, pourquoi ajouter :
- un inconvénient sur le nombre de sorts connus, qui est déjà très limité en tant qu'ensorceleur ? Un Esprit enterré devra attendre le niveau 5 pour connaître et donc lancer un sort de niveau 2, quand un mage pour le faire dès le niveau 3.
- des impossibilités temporaires (qqs heures) de lancer des sorts de lignage et d'utiliser ses capacités ? Pouvant survenir potentiellement à chaque combat ?

Je suis curieux de savoir ce qu'ont donné les parties de tests avec un tel personnage, aux capacités limitées et potentiellement bloquées : le joueur concerné s'est-il amusé à devoir contraindre son personnage à se saouler pendant que ses compagnons combattaient ? Il n'y avait pas de frustration ?
Je suis donc dubitatif sur le coté "puissant mais ardu à interpréter", mais je ne demande qu'à être contredit.


Les parties de test avec l’Esprit enterré furent excellentes ! Comme nous l’avons précisé dans le texte de l’archétype, un joueur qui choisit ce type de personnage recherche avant tout des moments intenses de roleplay, mêlés de tragédie.
Certes, durant les moments de stress, le PJ doit réussir un jet de Volonté ou subir une crise de lucidité. Cependant...
- Le jet n’est pas toujours loupé,
- Le MJ ne demande pas toujours un jet pour chaque combat (cela dépend s’il estime que c’est un moment de stress ou non)
- Même s’il est noté qu’une crise dure quelques heures, n’oublions pas que c’est le MJ qui décide (en fonction de l’histoire et de la situation). Imaginez que les joueurs se fassent violemment enfermer dans un piège. Ils ont besoin du lignage dans le nain et l’aident à passer le cap (herbes dans sa boisson, massage, sort d’apaisement, etc.), le tout servi par un bel esprit d’initiative et de roleplay. Quel MJ leur dirait : « Ah, les gars, désolé, il y a marqué que c’est quelques heures, donc inutile de faire des efforts, ça sera quelques heures au minimum ! » ?
- Rappelons enfin que la crise peut s’accompagner d’un besoin de violence !
Et là, même s’il n’a plus accès à ses pouvoirs et sorts de lignage, un nain « presque en état de berserker » devient très dangereux. Le MJ peut même donner, à un moment, des bonus aux sorts de dégâts pour simuler la violence interprétée par le joueur ! Les récompenses ne passent pas que par un point d’Héroïsme ou des XP !
Et si le PJ avait décidé d’orienter ses « besoin lucides » vers l’alcool, cela ne l’empêche pas de combattre. D’autant que si un ennemi l’empêche d’assouvir son besoin, il devient alors bien plus violent !
Ne nous arrêtons pas aux mots que nous avons écrits (en si peu de place). Sachons nous imprégner de ce nain torturé, transcendons sa folie, laissons-la exploser tragiquement à table ! Et explorons-la ! Le MJ pourrait aussi – alors que le PJ avait choisi « excès de violence » - lui faire prendre de la drogue, exceptionnellement, accompagné d’un court souvenir pouvant expliquer cet « écart ». Également, ne voyons pas la perte de Sagesse comme une horreur ingérable... « Oh mon dieu ! Mais cela va diminuer chacun de mes jets de Volonté ! ». Le MJ peut considérer qu’une personne folle (car c’est ce qu’est l’Esprit enterré) sera bien plus résistante à de nombreuses agressions mentales. Le MJ estimera alors si tel effet est plus ou moins fort que la folie présente dans l’esprit du PJ ; dans le second cas, il peut lui donner un bonus, voire lui dire de ne pas effectuer son jet, car pour ce cas, il est immunisé ! Rien n’est figé !

Il est vrai que nos parties ne s’arrêtent pas aux règles qui, pour nous, sont plutôt secondaires (bien qu’utiles). Comme nous l’avons déjà répété à plusieurs reprises, dans « jeu de rôle », nous sommes plus « rôle » que « jeu ».
En clair, pour nous, un personnage se définit avant tout par son vécu, ses désirs, son caractère, ses actes et l’intensité de sa présence... plutôt que par des chiffres.

En ce qui concerne la frustration, la réponse est oui. Mais pas pour les mêmes raisons que tu évoques. Et non négatives, ni pour le joueur, ni pour son compagnon, ni pour le MJ. Ici, il s’agit d’une force qui prend d’assaut le personnage, sa volonté et – de temps en temps – le pousse à commettre des actes qu’il ne souhaitait pas nécessairement accomplir, lui rappelle des choses qu’il ne voulait pas se souvenir... Frustrant, certes. Mais plaisant quand nous recherchons ce genre d’émotions dans un personnage. Et souvent, les joueurs qui décident de jouer cela se moquent bien de savoir qu’ils perdront tel ou tel pouvoir ! Et imaginez que votre jeu réussisse à convaincre les autres PJ que vous n’êtes pas un nain, mais un véritable dragon enfermé dans un autre corps !
De plus, songez à l’apport des nombreuses pistes d’aventures, de quêtes à toute la table. Vous pourriez lier, par exemple, l’histoire du lignage du nain à un ancêtre d’un autre PJ, ou pourquoi pas à un évènement passé commun à toute la table ! Ainsi, en tant que joueur, travailler sur l’historique de l’Esprit enterré et participer à son personnage fera avancer également le votre ! Et, il est certain que lui aussi avancera votre histoire de même. Encore une fois, ne vous arrêtez pas aux scores que nous avons notés. L’esprit du personnage est plus important. Et ce que cela peut offrir à la table et à l’histoire...

Passons à la technique, à présent.
La perte de Sagesse n’est valable, rappelons-le, que si le joueur souhaite les deux pouvoirs, lignage et archétype. Et ce choix est fait à chaque pouvoir d’archétype.
Comme je l’ai dit plus haut, nous n’avons eu aucun problème avec les règles proposées dans le Guide des Races : Nain. Cependant, après en avoir longuement parlé, nous avons reconnu que les coûts d’un archétype aussi particulier peuvent gêner, voire déstabiliser certains joueurs, parfois plus habitués à interpréter des personnages « moins barrés ». * sourire *

Aussi, nous avons réfléchi à deux règles optionnelles et un don :

Inconvénients
L’Esprit enterré n’apprend plus un sort de moins à chaque niveau dans la table des « sorts connus par l’ensorceleur ». Désormais, il apprend un sort de moins juste quand il subit une perte de Sagesse par l’obtention d’un pouvoir d’archétype (excepté les dons d’archétype). La « perte » est égale à un sort par point de Sagesse.

Une crise de lucidité peut durer « juste » quelques minutes, si le MJ estime que cela est bon (pour le moment, pour l’histoire, pour le PJ, pour la cohérence, etc.).


Mur de folie (don d’archétype)
La folie du personnage est si violente qu’elle lui permet de résister bien mieux aux effets mentaux.
Conditions : Esprit enterré, Folie protectrice, Sag. 15 max.
Avantage : désormais, pour résister à un effet mental, la folie protectrice de l’Esprit enterré lui octroie un bonus supplémentaire de +1 par cinq niveaux supplémentaires du personnage, jusqu’à +6 au niveau 20. Le PJ ne peut se servir de ce bonus pour résister à sa folie (et donc à une crise de lucidité).

Ainsi, cela représentera bien mieux la résistance du PJ aux effets mentaux moins violents que sa folie.


Merci pour ta question, elle a beaucoup plu aux joueurs qui jouent l’Esprit enterré !
Nous allons tester bien plus ces règles optionnelles afin de mesurer leur pertinence. N’hésitez pas à nous partager vos retours à ce propos.


Plus globalement les textes sont assez agréables à lire quoique certaines phrases soient trop longues. Les spécificités apportées via les archétypes et le matériel sont intéressantes et ferons des nains de BW des nains différents de ceux de Golarion.


Merci de l’avoir remarqué. Et encore une fois, merci de ton travail exceptionnel de relecture !

Bonnes parties dans le Monde brisé,

L'équipe de Broken World d'OMG.