inalement ce dernier obstacle n’était pas une partie de plaisir. Les nains, industrieux et consciencieux, mirent toutes les chances de leur côté afin de réussir cette nouvelle besogne du mieux qu’ils pouvaient, comme toujours, ils ne seraient satisfaits qu’une fois leur tâche accomplie et sans défaut. Derrière le Pégaer, cela se passait plutôt bien pour le jumeau Vodhkka et l’ambassadeur du royaume de Kadrin. Mais les choses commencèrent à se gâter pour le dévot de Magrim. Ce dernier s’en était remis à la grâce du dieu des Défunts et il semblerait que ce dernier ait décidé de rappeler quelques-unes des jeunes barbouzes en son royaume. Tout d’abord, ce fut le Pottock d’Arslann qui se rebiffa et le jeune nain ne parvint ni à le calmer, ni à le dompter. L’animal finit par s’affoler puis partit en ruade. Arslann s’était encordé et sécurisé à la main courante aussi il prit l’initiative de lâcher celle-ci pour tenter d’attraper les rênes et de ramener avec fermeté sa monture sur le droit chemin. Ce ne fut pas le cas. La confrontation de force fut en faveur du solide poney et d’un coup de tête, il renversa le dévot de Magrim tandis qu’il basculait dans le vide en l’entraînant à sa suite.

Tandis que monture et nain glissaient de la corniche, juste derrière, Othair eut le réflexe irréfléchi, ce qui était un comble pour un prêtre maître de la sagesse, et malencontreux de vouloir saisir la queue du poney pour le retenir. Le poids du poney eut raison de la force du nain et il fut entraîné à son tour dans une violente secousse, manquant d’entraîner son propre poney dans une chute mortelle à sa suite. Tout put finir tragiquement pour les deux jeunes barbouzes, mais fort heureusement, selon sans doute la volonté de Magrim ou de son frère, Torag, Arslann lâcha la bride de son poney qui chuta loin en bas vers la rivière de roche incandescente où il fut instantanément détruit dans une explosion de lave. Il resta suspendu à sa corde qui le reliait à la main courante. Les pitons qui la retenaient se descellèrent sous le poids et l’impact mais les nains devant et derrière eurent le réflexe de la retenir et éviter ainsi une chute mortelle. Quant à Othair, il avait lâché la queue du poney d’Arslann mais pas la bride du sien qui restait fermement campé sur ses appuis sur l’étroite corniche. Son poids aurait dû entraîner l’arrachage de l’appareillage brides et mors mais tout à coup il fut aussi léger qu’une plume lorsqu’Eldrick intervint avec sa magie des runes. Ceci permit au poney de retenir son cavalier et ce dernier de se raccrocher à la paroi rocheuse. Il s’en était fallu d’un poil de barbe pour que le groupe voie deux de leurs membres disparaitre dans la fournaise. Ils s’en sortaient donc avec la perte d’un poney mais l’épreuve n’était pas terminée. Remontant sur la corniche, le prêtre de Torag et le dévot de Magrim devaient finir ce qu’ils avaient commencé.

Quant aux autres, ils se remirent à respirer, chacun ayant parfaitement conscience qu’il était extrêmement difficile voire complètement dangereux et tenter d’aider un compagnon. L’exemple des deux jeunes barbouzes illustrait parfaitement la difficulté de la situation. Chacun se remit à respirer une fois les deux nains à nouveau sur la corniche. Le second jumeau Vodhkka à l’arrière du groupe commenta même la réaction d’Eldrick par un – « hé hé hé » – tout en lui tapotant sur l’épaule – « j’ai l’impression, mon jeune ami, que j’ai eu raison de te rendre cette épée. Mais méfies-toi quand même. Il n’y a pas grand-chose de bon dans la magie. Ne lui fais jamais confiance et ne te repose jamais dessus. Tous ceux qui se sont adonnés à cet exercice ont bien souvent perdu la raison et se sont voués à des desseins très obscurs voire maléfiques et en général, ils finissent tragiquement… Sous ma hache ! »

@rone et nauron : comme dit un vieux sage - « puisque échoué vous avez, recommencer vous devez »

Le prêtre avait eu chaud, sans l'intervention magique du runier, il aurait fini plusieurs toises plus bas écrasé comme le fer d'une épée humaine. Mais il garda courage, remercia son dieu et reparti de plus bel.

Presque toute la caravane avait réussi à passer, on y avait laisser quelques plumes et des sueurs froides. Heureusement que Eldrik a eu d'excellents réflexes. C'était le moment de se ressaisir et ne pas montrer une quelconque décontenance face à la dernière situation. Il fallait garder de la prestance, la réputation du clan Poingdanel était en jeu.

Beaux réflexes Eldrick ! Et quelle habilité de vos talents arcaniques ! Prenez votre temps, Camarades, pour finir votre traversée. Nous avons notre temps. N'avons nous pas trop perdu de notre précieux matériel ?

Que savons-nous sur le reste de notre parcours ? L'autre partie du voyage est-elle tout aussi inconvéniente pour notre progression ? adressa t-il au Péager ou aux accompagnants de la cohorte nanique.

ca va la couleur orange n'est pas trop dérangeante ?

Modifié par un utilisateur mercredi 7 juin 2017 23:24:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le jeune Barbouz prit conscience de chaque mot prononcé par son ainé. Il allait quitter les tunnels et donc la terre et la roche, son être et son tout.
A quoi pourrais je bien servir à la surface ? Est-ce que la puissance de la pierre m'accompagnerait au delà de la Sainte-Mère la Pierre ? Encore un de ses royaumes en guerre. Je n'aime guère cela. Mais nous n'avons pas le choix. Des terres occupées. Cela ne présage rien de bon. Si les ennemis sont nombreux, je n'aurai jamais assez de magie pour défendre le groupe.

Le jeune druide avait été habitué à réfléchir avant d'agir par son mentor. Le royaume était en guerre. Certes, mais il fallait savoir qui étaient nos ennemis. Si ils avaient des faiblesses à exploiter. Des coutumes. Il devait se renseigner. Il se tourna vers les jeunes Barbouzes et dit à voix mi-basse pour ne pas trop déranger les ainés dans leurs discussions.

Dites-moi compagnons, qu'en savez vous de cette guerre et des opposants ? Je maitrise, certes la magie de la pierre, mais seras t-elle assez suffisante s'ils sont nombreux. Je peux me battre avec mon marteau, mais je suis pas aussi expérimenté que ces guerriers aguerris. Je tente d'en savoir un peu plus afin de me préparer en conséquence, voyez vous ? Je ne voudrais point être inutile et encore moins un poids pour mes frères, si une bataille s'engage.

Modifié par un modérateur lundi 11 décembre 2017 23:06:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eldrick était resté silencieux pendant le reste du chemin. Lorsqu'ils se reposèrent le guerrier-mage en profita pour boire à son outre et s'essuya la barbe avec sa manche tout en proposant de l'eau à ses compagnons.

Puis Eldrick reprit son épée en main et en vérifia le tranchant. Se saisissant de sa pierre à aiguiser il entreprit de parfaire le tranchant de sa lame avec méthode. Le bruit de la pierre sur l'acier le calma et appaisa les questionnements que la remarque du frère Vodkha avait fait naître dans son esprit.


Dwallin accepta et but à son tour de longues gorgées.
« Ah, j'avais soif. Vos acrobaties nous ont donné bien des suées » lança-t'il à Arslann et Othair avec un clin d'oeil malicieux.


Lorsque le Péager puis Gulkrik Deux-Lames vinrent les entretenir de la suite du voyage Eldrick hocha la tête et compta mentalement les jours qui leur restaient. Il posa néanmoins une question à l'Ambassadeur de Karz-a-Karak : « ces terres des troisièmes, qui les occupe aujourd'hui ? Avez-vous eu des rapport sur ces terres depuis le début de la guerre avant votre départ ? »

Dwallin écouta en silence réfléchissant. Leur situation n'était guère brillante, mais c'était prévu et le combat contre le troll et les trolosses l'avait réssuré sur les compétence de ses compagnons. Néanmoins, le jeune Angridson avait le sentiment qu'ils fonçaient tête baissée vers l'armée ennemie.

A la remarque d'Arslann, il répondit :«  Si quelqu'un doit partir en éclaireur je pense qu'il vaudrait mieux que ce soit moi, j'ai été entraîné à cette tâche et je suis plutôt doué et je suis équipé de manière plus appropriée pour la mener à bien. Mais je pense que ce serait une erreur de nous séparer. Nous n'avons de toute façon pas le choix de notre chemin jusqu'à la sortie du tunnel, autant rester groupés.  »

Eldrick hocha la tête : « Pour une fois ce qu'il dit est de pur bon sens.  »

La remarque du forgerune fit se tourner immédiatement la tête de Dwallin, qui plissa les yeux de colère et de malice :«  Il est certain que venant d'un nain qui a perdu la tête au premier petit champignon venu... » laissant sa phrase inachevée. Mais la moquerie fouetta le sang d'Eldrick qui se leva d'un coup.

Les deux nains se toisèrent un instant, mais la tension retomba bien vite après que Dwallin eu rit et levé une main en signe d'apaisement.

Othair écouta bien les différents conseils des ainés puis les interventions de ses camarades. Il était plus formé à donner des conseils spirituels qu'a dévisser sur des stratégies militaires toutefois il pensait qu'avoir un éclaireur servirait le reste du groupe en lui permettant d'utiliser au mieux les pouvoirs que le Dieu lui accordait.
« Votre acte de dévotion est courageux. Thorag favorise la réflexion avant l'action et en passant devant vous nous donnerez l'avantage de la connaissance sur nos adversaires. »

Quelques minutes s’écoulèrent durant lesquelles les jeunes barbouzes échangèrent des idées et des propositions sans que les aînés ne les brident ou ne les en empêchent. Il fallait décompresser un peu après ces épreuves et parler permettait en quelque sorte de faire baisser la tension. Ce faisant, le Péager avait du mal à rester aussi impassible que Gulkrik Deux-Lames, l’Ambassadeur du royaume de Kadrin. Les jumeaux Voddhka restaient eux-aussi immobiles en regardant les cadets, les jaugeant du regard comme s’ils étaient capables d’évaluer le potentiel de chacun suivant les situations qui s’étaient présentées et qui se présentaient actuellement ou qui se présenteraient prochainement. Avaient-ils passé une sorte d’épreuve ? Avaient-ils réussi ? L’échec ne faisait pas partie du langage des nains, enfin pas de ceux qui gardaient la foi en Torag, le Grand Artisan de tout ce qui a été créé et le sera à l’avenir. Il s’agissait toujours de tirer des conclusions et des enseignements de ces chemins sans issues qu’ils avaient empruntés et il fallait recommencer encore et encore, se retrouver de nouveau dans des impasses et rebrousser chemin comme on retrousse ses manches pour replonger le fer dans la forge et le faire devenir rouge, puis le marteler à nouveau jusqu’à obtenir un résultat parfait et ici jusqu’à trouver le bon passage dans le labyrinthe de la vie.

Ce fut Tharkûn qui interrompit les réflexions de manière un peu brutales – « Il n’en est pas question ! Tant que nous serons dans ces tunnels, je serai votre guide et personne ne passe devant ma lanterne ! Dehors vous ferez ce que vous voudrez, ce ne sont pas mes affaires, mais je suis le Péager et ici personne n’a autorité sur moi, pas même… » - Il s’interrompit brutalement tandis qu’il croisait le regard de Gulkrik qui s’était avancé vers lui et parlait d’une voix calme et apaisante tout en lui tapotant sur l’épaule – « Allons, allons mon ami… Ce n’est pas la peine de s’emporter ainsi. Personne ne remet en cause votre Tâche et votre Fonction. Nos jeunes alliés viennent de loin et je suis absolument certain qu’ils ne cherchaient pas à vous offenser de quelque façon que ce soit, ni à remettre en cause la légitimité de votre Rôle. » – Tharkûn grogna tandis qu’il se rapprochait de sa mule et vérifiait le niveau d’huile de sa lanterne. L’Ambassadeur quant à lui se tourna vers les jeunes barbouzes – « Tant que nous serons dans le Tunnel de Brom, nous sommes sous la responsabilité du Péager. C’est son devoir de nous guider sains et saufs à destination. Je suis certain que lorsqu’il nous aura lâché de l’autre côté, il reviendra explorer le tunnel et chaque recoin de caverne afin de restituer la sécurité et réparer les dégâts. Il n’aura aucun repos tant que cela ne sera pas fait. »

Il marqua une courte pause - « Une fois sur les Terres du Royaume, je serai heureux d’avoir des éclaireurs en plus de ma garde rapprochée. Maître Dwallin et Maître Arslann, vous ferez de parfaits guides en cette circonstance. » – Enfin il se tourna vers Aragrim qui avait posé une question pertinente à laquelle le dévôt de Magrim avait tenté de répondre – « Il y a quelques bêtes qui rôdent dans ce qui fut le royaume des Troisièmes. Mais plus nous nous rapprocherons de la ville de Mar’Pograv, plus nous aurons affaire à des maraudeurs Orcs et enfin plus nous nous rapprocherons des Collines Hurlantes, plus ce sera infesté de Gobelins de toutes sortes et d’Orcs. Ce sont des hordes et des armées entières qui prennent d’assaut la Forteresse de Karz-a-Karak. Il faudra passer quand même et nous ne sommes pas de taille à affronter tout ce monde. Nous avons réussi à sortir, il faudra bien que nous réussissions à rentrer. Mais à moins que les choses aient beaucoup évolué en notre défaveur, ces maudites peaux vertes ne connaissent pas tous les accès. Quoique… Avec les Égarés il faut se méfier, s’ils ont réussi à trouver et bloquer le Tunnel de Brom, alors qu’en est-il de la Forteresse ? Les Portes de l’En-Dessous ont été ouvertes et désormais les souterrains ne sont plus sûrs. Nous verrons bien, s’il faut se frayer un chemin à coups de Haches, de Marteaux ou d’Épées, alors nous combattrons jusqu’à ce que nos bras n’aient plus la force de soulever nos armes ! Debout les nains ! Brandissez vos armes, la guerre est en marche et pas question d’en être exclus ! »

Les derniers mots sonnèrent comme les tambours de guerre nains et les longs cors qui donnaient l’assaut. Tout le monde eut à cet instant un énorme regain de moral et d’énergie comme si soudain toute la fatigue et la tension du voyage s’étaient évaporées. Le Péager avait lancé un – « En avant ! » – Et le groupe avait repris son ordre de marche instinctivement. Seul Arlsan n’avait plus de poney à tirer derrière lui, c’était le seul changement par rapport au départ le matin. Après une demi-heure de marche, ils arrivèrent dans une petite caverne naturelle sommes toutes sans aucune particularité apparente. Le Péager plongea sa main dans une de ses sacoches et ressortit une poignée d’une fine poudre grise qu’il saupoudra dans l’huile de la lanterne. Celle-ci se mit à briller d’un éclat blanc incandescent avant de prendre une teinte verdâtre et de changer les nuances que la roche renvoyait tout autour. Il balaya le fond de la caverne en focalisant le rayonnement de la lanterne après avoir rabattu des panneaux à la face interne miroitante sur le tour, ne laissant qu’un puissant faisceau de lumière concentré sur l’avant. Lentement, il parcourut la surface de la roche avec cette lueur verte et la roche laissa apparaître une nuance d’éclat à un endroit précis, à plus de 8 pieds de haut. Il défit alors la lanterne de sa perche terminé fourche et se servit de ce côté pour appuyer précisément à l’endroit signalé par la lanterne. La fourche enfonça deux pierres et sembla même s’ajuster dans les trous laissés derrière. Puis il fit pivoter la fourche en exerçant un mouvement de rotation du manche, faisant tourner la roche comme si c’était un disque encastré dans la paroi. Un bruit de mécanisme se fit entendre quelques instants plus tard. Pendant que le système se mettait en branle, Tharkûn retira sa perche et replaça la lanterne dessus avant de la hisser de nouveau sur sa mule.

Tandis qu’un lourd mécanisme semblait vouloir déplacer tout un pan de roche de plus de 10 pieds de haut sur autant de large et pas moins en profondeur afin de créer un passage, le Péager saisit son arme et de tourna vers les nains avec un air farouche – « Nous retournons dans le Tunnel Principal de Brom. Préparez-vous au combat ! Les Égarés ont fait écrouler le tunnel, il y en a sûrement qui sont en embuscade quelque part !  »

Aux paroles de Gulkrik, Eldrick s'était levé d'un coup et avait dégainé sa lame runique en réponse à l'appel aux armes de l'ambassadeur. Il avait ensuite suivi la colonne avec précaution, aux aguets, tandis que Dwallin, situé juste devant lui observait également les alentours.

Au moment où Aragrim vint s'excuser auprès du Péager, Dwallin en profita pour se rapprocher également et faire aussi amende honorable.

« Je suis désolé de notre maladresse Péager, nous avons toute confiance en vous et en vos compétences. Pardonnez notre enthousiasme. »

Lorsque le Péager mit en branle le mécanisme secret leur permettant de retrouver le tunnel principal, Eldrick ne put retenir un sifflement admiratif : c'était du bien bel ouvrage !

A la remarque du péager, le forgerune se saisit de la baguette magique que ses compagnons lui avaient confiée et prononça le mot de commande. Aussitôt une cercle argenté vint entourer la poitrine du mage avant de s'étirer et de couler le long de sa puissante carcasse comme un filet se déployant. Les lignes de pouvoir magique semblèrent prendre la forme d'une chemise de maille protégeant le corps d'Eldrick. Ce dernier dégaina à nouveau sa lourde lame runique sans garde et se tint prêt au combat.

Dwallin de son côté se contenta de charger son arbalète et de hocher la tête pour signifier à tous qu'il était paré.

une charge consommée
Sorts en cours :
Eldrick:
-Armure de mage durée 1 heure.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 juillet 2017 10:34:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aragrim regarda faire l'éclaireur. Il était minutieux dans ces gestes, on ressentait l'expérience. Une expérience qui donna un aperçu de la situation. Un comité d'accueil disait-il. Je ne sais pas ce que je pourrais proposer comme solution. Je vais tenter de proposer une aide des esprits de la pierre. Cela pourrait être bénéfique pour nos éclaireurs au moment venu.

Il reprit à voix basse.
« Je ne suis pas un bon combattant, ni encore moins un nain agile comme vous. Néanmoins, je peux vous proposer une aide des esprits dans votre périple. Vous pouvez aussi compter sur moi dans le cas, où il serait plus nombreux. J'engagerai mes plus puissants sortilèges pour dégager ces vermines de notre chemin. La voix de la pierre nous a donné un avantage certain, gloire à Torag. »

Modifié par un modérateur lundi 11 décembre 2017 23:06:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eldrick suivait, restant à sa place dans la formation en étant tendu comme une arbalète. Ses lèvres bougeaient silencieusement dans le noir, articulant le nom secret de runes de puissance dont il envisageait d'utiliser le pouvoir. Le sang battait à ses tempes, tel des tambours de guerre et sa main gauche tenait fermement la poignée de sa lourde lame runique. Seules les quelques runes flottant autour de lui et matérialisant la protection magique dont il s'était entourée émettaient une vague lueur à peine perceptible à quelques mètres, mais à la faible lumière de cette manifestation runique, il devina que ses compagnons éprouvaient la même chose que lui.


Aux paroles d'Arslann, Dwallin faillit reprendre la dispute sur les qualités et le rôle de chacun, mais il était nain et il savait que la discipline et le respect étaient des forces plus puissantes pour un groupe armé que les luttes d'égo et de talents. Il hocha la tête et tint plus fermement encore les rênes des pottocks de ses compagnons. « Sois prudent Arslann et cours comme le vent s'ils te repèrent... » dit-il à voix basse.

Pour toute réponse, Eldrick fit un signe de tête au fidèle de Magrim et attendit, conscient qu'ils n'avaient pas la possibilité de faire appel à la magie sans être repérés.


Sorts en cours :
Eldrick:
-Armure de mage durée 1 heure.