Osorkon sent qu'il a poussé ses capacités de négociateur à son plus haut. Il ne pourra pas obtenir plus d'aide de ce coriace marchand d'un autre temps.

Les livres, en excellent état, doivent contenir toutes les informations qui leur manquent pour comprendre ces temps anciens.

Il tend la main vers l'étui fantomatique, en se demandant bien comment on peux "attraper" un étui dans cet état.

Les histoires et avertissements de Kawad, acquis pendant sa formation de Paladin chasseur de mort-vivants, lui reviennent immédiatement en tête:
Kawad: "Osorkon, les morts vivants sont redoutables, fantomatiques, nécromantiques, démoniaques, ils chercherons à te séduire, piéger ou t'asservir pour aspirer ton énergie positive. NE TOUCHE JAMAIS UN TEL ETRE DE PLEIN GRE! "

Osorkon saisi l'étui en s'attendant à voir sa main passer au travers...

« Merci. Nous allons préparer notre retour. Faire notre rapport. Rendre l'anneau de son défunt mari à sa veuve ou ses descendants. Trouver demeure en Wati. Vous pourrez nous retrouver, à votre convenance la-bas. Nous sommes heureux d'avoir pû libérer votre demeure de ce mal et de cette colère et injustice du passé pour repartir de l'avant dans notre temps présent.  »

Osorkon se tourne vers ses amis pour obtenir leur accord ou évoquer de dernier détail qu'il aurait négligé avec le fantôme.

Ils reviennent dans la partie vivante de la ville sans se poser trop de questions, mais une fois qu'ils sont rentrés, Pentheru le jeune leur révèle qu'ils n'en ont en fait pas tout à fait terminé.

" Vous auriez pu y passer des journées entières que vous ne l'auriez pas trouvé, nous avions fait des arrangements pour que ce soit caché. Quand vous reviendrez, vous pourrez vous occuper de la crypte de mon père qui est dans le sous-sol. Je ne vous l'ai pas dit avant pour deux raisons, vous n'êtes pas dans un très bon état et j'ai vu des concurrents qui surveillaient les environs, et je suspecte qu'ils comptaient vous attaquer en sandwich même si je n'en suis pas certain.

Faites attention quand vous y retournerez. Ca ne me surprend pas parce que de mon époque déjà, certains groupes pouvaient être mécontents de ne pas avoir les ruines qu'ils souhaitaient, et ça doit être le cas de ce groupe. Préparez-vous, il risque d'y avoir du grabuge. "

Bien qu'il a l'air de s'en ficher royalement, il est curieux de voir comment progresse le groupe. Le groupe est devant le temple de Pharasma et prêts à rendre le rapport de ce qu'ils ont fait, ou ils peuvent faire autre chose et discuter davantage de la révélation que l'armure vient de leur faire. Ils posent la question de savoir où vit la veuve de l'homme décapité par la vargouille, elle habite dans le quartier bourgeois de la ville. Bien que leur rôle d'aventuriers ferait largement passer un accoutrement qui ferait désordre, s'habiller avec des vêtements de courtier au moins serait une bonne idée.

Osorkon est ravi de rentrer sur Wati: il retrouve Borkon qui était trop à l'étroit dans cette maison !

Cela lui change aussi les idées.

Il est aussi curieux de voir comment Pentheru fils va voyager
Est ce qu'une armure fantomatique peux chevaucher? Est ce qu'elle flotte en l'air?

Le plaisir de la chevauchée du retour s'estompe néanmoins rapidement: l'état de leur troupe le tarraude
- Kawad le dissimule, mais il est profondément en colère contre cette armure fantomatique qui ne cesse de le provoquer sans raison.
- Tural est aussi obligé de contenir sa nature.
- Le plus préoccupant reste le turbulent Smasha qui est devenu bien trop silencieux ! La vision engendrée par l'anneau semble l'avoir plongé dans une profonde étrange mélancolie !

Osorkon profite du trajet pour s'approcher de Tural
« Tonton, que penses-tu de l'état de Smasha, il est bien trop discipliné! Es-tu sûr que les soins du temple l'ont entièrement guéri? Crois-tu qu'il faille encore le faire examiner?  »


Il se refait la liste des tâches qu'il accompli en rentrant
- louer une maison qui servira de caserne à l’ensemble de la troupe des « Gardiens du Ka’a »
- se nourrir se laver, y compris Borkon (qui déteste cela)
- solliciter un entretien pour faire leur rapport à la captivante et expéditive prêtresse Sebti La Crocodile
- solliciter un entretien privé, pour lui présenter Messire Pentheru Fils, pour mieux comprendre la géo-politique des affectations de sites à visiter, et définir les termes d'une alliance Pentheru-Pharasma-Gardien du Ka'a
- l'interroger pour savoir si ses faits d’armes et sa nouvelle réputation pourrait lui permettre d’obtenir un autre entretien avec la prêtresse, et recueillir des infos sur les précédentes recherches de son père
- aider Smasha à retrouver la veuve du pauvre bougre martyrisé par la vargoyle pour lui remettre son anneau
- oser ouvrir l'étui fantomatique lire les pactes du passés entre les Pentheru et les familles de l'époque



Osorkon respecte la procédure et soumet une requête pour un entretien officiel avec la pretresse Sebti, pour rendre compte de leur exploration, et d'un 2ieme partie privée pour lui présenter un hôte du passé qu'il vaux mieux ne pas présenter tout de suite au public.

Avant l'entretien, il discute avec le fils Pentheru.
« Il me semble necessaire de dissimuler votre état avant de vous présenter en entretien privé à la pretresse de Pharasma.
Voulez-vous que je vous "porte" sous votre forme d'armure, ou avez-vous un autre moyen d'apparaître seulement une fois que nous serons à l'abri du petit peuple qui ne comprendrai ou ne respecterai pas votre état de fantome ? Ou préférez-vous ne pas vous dissimuler et apparaitre sous votre visage actuel ?  »

Osorkon accepte le choix du fils Pentheru quelqu'il soit.


Ils se présentent avec l'ensemble de la troupe devant la prêtresse, et prend sa voix la plus militaire
Osorkon, Perform Oratory pour déclamer son récit avec la rigueur militaire appréciée par Sebti : 1d20+6 donne [14] + 6 = 20
« Grande pretresse Sebti la Crocodile,
Nous venons rendre compte.

Nous avons visité le lieu attribué, maitrisé un chien démoniaque qui accepte de garder la maison, terrassé un centipède géant, un diable des sables, et enfin une vargoyle qui avait déja abbatu et contaminé un précédent visiteur, en plus de dominer le lieu. Nous nous préparons a y retourner pour explorer cette fois les sous-sols.
Nous pourrons vous rendre compte en privé des détails moins critiques. »

Osorkon et la troupe des Ka'a se tient ensuite à l'entière disposition de la prêtresse pour répondre en public à ses questions.
Je répondrai en EDIT de ce message aux questions

Il obtempère ensuite à son invitation de la rejoindre dans ses bureaux privés.
« Merci de nous recevoir en privé. Pour compléter notre récit, je souhaite vous présenter Messire Pentheru Fils ... »
Il laisse alors l'armure se matérialiser selon son choix et se présenter.

« Messire Pentheru protégeait la maison contre la propaguation du mal dans un équilibre que nous avons faire basculer vers le bien de tous.
Il est disposé à aider le temple de Pharasma, ses connaissances du passé pourraient être déterminante, et il souhaite retrouver une vie "normale" de marchand en ville.
Qu'en pensez-vous? Y a t-il d'autres thèmes de collaboration qui pourraient être mutuellement bénéfiques entre la famille Pentheru, le temple de Pharasma et les Gardiens du Ka'a ? »

Après cet échange passionnant, Osorkon enchaine
« Par ailleurs, en quittant la maison, Messire Pentheru nous a alerté du constat d'une infraction.
Un autre des groupes auxquels vous avez assigné une mission, ailleurs, tente de s'infiltrer dans la maison.
Au travers de la description que peux vous en faire Messire Pentheru Fils, avez vous une idée du groupe et de la menace qu'ils représentent ?
Sommes nous bien légitime à les confronter, les faire prisonniers puis à solliciter votre jugement et leur punition?
Osorkon, Diplomatie pour solliciter de l'aide en troupe ou matériel : 1d20+7 donne [10] + 7 = 17
Pouvez-vous nous y aider, en nous prêtant par exemple des troupes ou du matériel?
Sommes nous bien d'accord que nous ne pouvons pas laisser le chaos s'installer dans les recherches sur ces mystères du passé.  »

Modifié par un utilisateur samedi 14 octobre 2017 06:45:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kawad écoute les discussions entre Osorkon le jumeau, Pentheru le fantôme et Sebti la Crocodile avec attention, mais en prenant bien soin de ne pas intervenir. Pour défendre leurs intérêts, Osorkon s'en sort parfaitement.
C'est avec grande satisfaction, voir même un certain soulagement que le paladin voit arriver la perspective de se débarrasser de l'encombrante armure. Bon débarras...

Comprenant qu'ils n'obtiendront rien de plus de la part du temple de Pharasma, Kawad remercie chaleureusement la Prêtresse de les avoir reçu avant de prendre congé.

Lorsque le groupe est sorti du Temple, Kawad s'adresse à Smasha. [dit] Smasha, mon ami, il va falloir trouver la veuve de ce pauvre bougre pour lui raconter ton histoire et mettre fin à cette bien triste malédiction. Mais auparavant, il va falloir nous trouver une maison à louer qui serve de casernement aux "Gardiens du Ka'a", nous débarbouiller puis trouver des habits propres pour nous rendre dans les beaux quartiers."

La perspective de disposer d'un pied à terre rend le sourire à Kawad qui l'avait un peu perdu depuis la rencontre avec orgueilleux fantome.

Personne ne vient leur ouvrir pour le moment, mais le groupe entend du bruit à l'intérieur. Ce n'est pas bruyant ou précipité, ça ressemble plutôt à un rangement de vêtements. Il leur faut insister une seconde fois pour qu'une jeune femme kéléshite habillée d'une robe bleue claire en soie vienne à leur rencontre.

" Ah pardon, j'avais entendu la première fois mais je voulais terminer la penderie en ordre. Rien de pire que des robes ou des serres-têtes qui sont rangés n'importe comment. Je n'ai pas eu le temps de coiffer, mais ça m'aurait pris cinq minutes. Mais excusez-moi de mon retard, que puis-je faire pour vous ? "

" Pas de soucis. Les apparences sont plutôt trompeuses, non ? Enfin entrez, je vais faire le thé. "

L'intérieur de la maison est riche mais sobre. L'architecte qui a organisé la décoration intérieur a probablement reçu pour ordre de ne pas faire de m'as-tu-vu. Même après la mort de son mari, la maison est bien entretenue, signe qu'elle veut rester ici et reconstruire sa vie malgré la souffrance qu'elle a en soi. Cependant elle ne peut s'empêcher, et s'excuse presque de sa feignantise quand elle invoque de l'eau chaude en lançant un sort pour mouiller les feuilles de thé.

" C'est l'avantage d'avoir été éduquée de sorte à savoir être indépendante s'il le faut, vous ne savez jamais quand vous pouvez en avoir besoin. Ne vous souciez pas plus de ça. Ce n'est pas votre faute s'il est mort, c'est de notre faute à nous deux. Nous nous étions entendus pour essayer de récupérer des richesses supplémentaires dans les ruines, et chacun y allait à son tour. Vous pouvez en déduire que nous ne sommes pas les derniers quand il s'agit de se battre.

Nous savions les risques qu'il y aurait, et on l'acceptait. Ca aurait pu tomber sur moi. La seule peur que j'avais était de ne pas savoir dans quel état je le retrouverais, ou bien comment il est mort. Au moins, son âme reposera en paix chez Pharasma. Merci pour l'anneau, au moins un souvenir important restera de notre vie commune. Vous n'allez pas repartir sans rien, ce serait incorrect de ma part. Mais j'ai besoin de savoir ce dont vous auriez le plus besoin. "

Elle ne donnerait pas un cadeau au hasard qui ne leur servirait à rien si ce n'est en retirer des pièces.

«  Madame, je vous prie d'accepter toutes mes condoléances pour la perte de votre époux. Si cela peut vous être d'une quelconque consolation, sachez que l'être maléfique qui a ôté la vie de votre cher époux a été détruit. Nous avons tous été touchés par la puissance de l'amour qui vous unis par delà la mort et c'est une grande source de satisfaction pour nous de vous rendre votre bien.  »
Kawad accepte le thé proposé avec plaisir. Lorsque la jeune femme leur propose de citer un cadeau, le paladin semble gêné. «  Madame, votre offre est généreuse. J'ai toutefois de la peine à l'accepter. Vous semblez vivre dans un certain confort. Vous m'honoreriez en donnant une obole à une oeuvre de bienfaisance en faveur des défavorisés d'un secteur pauvre de la ville. Si vous insistez, j'accepterais volontiers de quoi mieux me protéger afin de combattre plus efficacement les morts-vivants. Et dans ce cas, je ferai moi-même une obole aux défavorisés.  »

«  Madame, votre présent est d'une valeur inestimable. Rien ne obligeait à une telle générosité. Je saurai me montrer digne de votre offrande.  »
Kawad range précieusement le parchemin.