Et c'est le matin, alors que vous vous éveillez dans vos chambres, que le bruit des tables qui se font poussés vous rappelle la date: Nous sommes le cinquième jour de Mirtul ! Les affaires vont enfin commencé. C'est donc avec un mélange d'enthousiasme et d'anxiété que vous vous habillez et préparer pour descendre dans la grande salle.

L'aube n'a pas encore tout à fait pointé le bout de son nez, mais déjà un vague lueur se fait sentir au travers des fenêtres. Heureusement, le grand couloir dans lequel vous vous retrouvez avant de descendre est suffisamment pourvu en lampe à huile pour avoir une vision clair, bien qu'ombragé par endroit. Cela donnerais presque une ambiance de conspiration, avec les murs étroits, que suivrait des comploteurs pour se réunir. Sauf que complot, il n'y en a pas, c'est même tout le contraire !

Une fois en bas de l'escalier en colimaçon, assez difficile à arpenter du fait de la luminosité, que vous découvrez le commandant Heralde, debout, face à une table installé au milieu de la pièce, sur laquelle est disposé une grande carte de la région. L'aubergiste passe furtivement devant vous pour monter en direction des chambres. Ce bref moment d’inattention suffit au commandant pour se relever et vous observer, l'air de vous jauger.

« Vous êtes les seuls à avoir répondu à notre appel? Je m'attendais à plus de monde, mais soit, cela devrais suffire. Je suis Merlic Heralde, commandant en chef des Dragons Pourpres. Je sais qu'il est inhabituel que nous requerrions l'aide d'aventurier ou de mercenaire de passage, mais il est une tâche dont nous ne pouvons nous acquitter et que seul un petit groupe peut accomplir. » Un moment de silence laisse planer une aura de mystère sur la demande du Commandant. « Nous avons reçu d'étrange rapport d'Espar, un village proche de la corne des tempêtes. Il y aurait des attaques d'Orques ou de Gobelins qui couperais l'approvisionnement en vivre et en ressource ce petit village. Le problème est que nos troupes sont trop occupés à tenter de sécurisé les bordures extérieurs proche de Suzail de la Forêt Royale, qui, comme vous le savez, est au mains des Orques depuis que nous avons réussi à les repousser de nos villes, et c'est sans compter nos autres interventions. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous diviser davantage pour un petit village isolé, mais nous ne pouvons pas non plus le laisser à l'abandon. »

Le commandant fait le tour de la table et s'approche du comptoir sur lequel est posé un coffret qu'il ouvre. Il en sort un parchemin enroulé des deux bouts qu'il étends.

« En tant que régente du Royaume, moi, la princesse Alusair, offre une prime de 35 000 pièces d'or à quiconque parviendra à pacifier et sécurisé les alentours immédiats d'Espar. Cette prime et ordre de mission ne peut être émis qu'une seule fois, et devras être co-signé par mon commandant en chef des Dragons Pourpres: Heralde Melric, dès lors que les porteurs de ce document auront été recruté par lui. Ces dits-porteurs pourront, dès lors que la mission aura été effectué, prétendre auprès du même commandant la dite prime. »

Il vous tend le parchemin au bas duquel vous voyez la signature de la reine et le sceau royal de la famille Obarskyr.

« Comme vous le voyez, c'est un ordre unique. Vous avez donc encore le choix. Acceptez et vous serez payez très largement, ou refusez et partez. Le choix est vôtre, mais ne traînez pas trop, mon temps est précieux. »

Finissant sa phrase, il continue de vous jauger du regard. L'air impassible.

« Je suis Bedlam, ravi de pouvoir aider. » continua un homme à la barbe rousse, une épée et un arc accroché au dos d'une armure en cuir.

« Je n'ai guère beaucoup d'expérience sur le terrain, mais vous pouvez compter sur moi pour leur tenir tête, de près ou de loin ! »

Le commandant vous regarde accepter les uns après les autres, sans hésiter. Il en est presque surpris. Il s'approche donc de la table et commence à remplir le document en spécifiant vos noms avant de signer le parchemin avec son sceau.


« Alors comme ça... » commences-t-il dos à vous, pendant qu'il écrit «  ... vous êtes un Eauclaire, j'ai entendu parler de vous Valérian. Par votre frère, votre aide lui avait été précieuse lors d'une enquête en ville. J'espère que vous vous montrerez tout aussi efficace en dehors de nos murs protecteurs. Bedlam, Kalia, je n'ai jamais entendu parler de vous par contre, et j'espère que j'entendrais parler de vous après cette mission. »

Il se retourne enfin, vous tendant le papier, ne sachant pas vraiment a qui le donner, maintenant que les trois aventuriers ont formés cet équipe de fortune.

« Partez sans tarder, la route est longue jusqu'à Espar, et si vous choisissez de contourner la Forêt Royale, cela sera encore plus long. Vous pouvez aussi longer la mer pour la Corne des Tempêtes, mais ce ne serais guère prudent. »

Il se ravise et pose plutôt le parchemin sur la table, certain que l'un d'entre vous le prendras de toute façon. Il s'éloigne vers la porte et vous dit:

« Bonne chance, vous en aurez besoin. Si vous avez des questions, c'est maintenant, je n'ai plus trop de temps. »

Valerian sourit à cette remarque.
«  J'vous en prie, je n'ai fait que mon devoir.  » Il se penche ensuite, pour saisir le papelard laissé par le capitaine, qu'il lit rapidement, avant de le plier et de le ranger dans une de ses poches.
«  Une dernière chose. A combien d'Orques devons nous nous attendre ? Une fourchette peut être ..?  »
Dit-il, faisant une moue interrogative.

Modifié par un modérateur dimanche 22 octobre 2017 23:43:00(UTC)  | Raison: no futur

Voyant que seul Valérian lui pose une question, il se tourne vers lui, avec un furtif haussement d'épaules.


« Franchement, je ne sais pas trop. Le village est vraiment très proche de la Forêt Royale, mais ça n'explique pas tout,
et puis, nous ne sommes même pas sûr que ce soit bien des Orques. Il vous faudra donc enquêter puis résoudre cette affaire par vous même. Bien sûr, si la menace dépasse totalement vos compétences, vous pourrez toujours revenir nous avertir. Ce qui nous obligeras à mobiliser des troupes, affaiblir nos frontières, pour sauver nos citoyens. Et bien sûr, votre prime serait divisé en conséquence. »
Un sourire en coin, il ajoute:
« Mais je gage qu'avec vos compétences associés, vous parviendrez sans mal à vous occupez de ça, n'est-ce pas? »

Il jette un dernier regard aux courageux aventuriers venu affronter l'inconnu, se retourne, ouvre la porte de l'auberge et s'en va. Vous voyez d'ailleurs que la lumière a enfin percé dans la cité, et que l'animation d'une ville active commence a se faire sentir, car déjà, vous entendez des gens se hurler dessus, ou des vendeurs à la crier massacrer les oreilles des passants pour une soi-disant "affaire de l'année".

Vous vous retrouvez donc seuls dans la pièce, avec les tables de l'auberge poussé dans tout les coins, sauf celle où se tenait le commandant sur laquelle est toujours posé la carte. Le petit coffret sur le comptoir, désormais vide, est vite ramassé par le Tenancier qui pense visiblement: C'est bon maintenant, partez, j'ai pas toute la journée!

Modifié par un utilisateur lundi 23 octobre 2017 20:15:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

« C'est parti, allons aider le village ! » dit Bedlam avant d'emboiter le pas à Valerian.

Vous sortez tous de l'auberge en cette belle matinée de mi-printemps. La vie est maintenant très active dans la cité, bâtit en pierre. Vous êtes très surélevé, l'auberge étant bâtit en hauteur et un chemin descend de manière sinueuse sur la droite.



Vous poursuivez votre chemin jusqu'à la place du marché, en centre ville, où vos pas vous ont guidés tout seul pendant que vous discutiez. Croisant bien citoyen avide de vous vendre leur bazard entier, vous vous arrêtez près d'un des bancs autour de la fontaine où se dresse une statue de l'ancien roi Azoun IV, dont la fille, la princesse Alusair, assure la régence en attendant de trouver un bon partit pour un mariage.

Valerian marche tranquillement, les mains dans les poches. Il finit par se retourner en entendant Kalia parler.
«  Hm ..? Ah, oh c'est juste pour l'argent. » dit-il, souriant. Il agite ensuite son index, fronçant les sourcils.
«  On passera devant la Rose Rouge, on partira à ce village avec mon véhicule. »

« J'ai passé trop de temps dans la forêt, j'ai envie de me rendre utile et il me faut également un peu d'argent. » répondit elle à Bedlam en souriant
Puis elle se tourna vers Valerian « Vous avez un véhicule, voila qui vas nous faciliter le voyage merci bien, vous pensez qu'on arrivera au village dans combien de temps ? »

Vous avancez donc dans la ville en direction de la Rose Rouge, un établissement de plaisir réputé dans tout Suzail, au grand dam de la noble famille EauClaire qui tient la boutique. La facade ne paie pas de mine, il aurait été difficile de discerner que c'est une maison close s'il n'y avait pas eu cette grande enseigne, qui, sur un fond rouge chair, est écris: La Rose Rouge, en lettre dorée, dans un style graphique très... stylisé justement. Pile en fasse, une écurie d'une quinzaine de boxe est très bien entretenu, et c'est là qu'est le véhicule de Valérian.

Valérian: Je te laisse le décrire et parler.
A tous: Après cette scène, pensez a prendre une décision sur votre itinéraire, c'est bien beau de me dire: On va au village, mais, vous avez eu un choix de route