|
Rang : Habitué
Inscrit le : 11/01/2010(UTC)
Messages : 2,333
|
 Othair Bénédictions 4/4 Ferveur 3/3 CA : 18 Othair était frustré. Tous ses coups n'avaient pas porté, aucun gob n'avait pu ressentir la puissance de Torag. Heureusement, ses compatriotes avaient eu beaucoup de réussite, et même les deux Duergars avaient disparus, cela n'avait été au final qu'une petite étape sur leur chemin. Lorsque Eldrick demanda des soins, il s'approcha de lui et prononça les mots suivants : « Que la chaleur de la forge de Torag te redonne vigueur » Il fit le tour des autres Nains afin de valider que tout le monde était opérationnel. Tout en rangeant le bazar, il exprima ses pensées à voie haute... « Est-ce que ce lieu a une signification particulière ? Pourquoi ces répugnantes bestioles ont tendu une telle embuscade ici ? »Puis il se tint prêt à reprendre le chemin. +24 points de vie pour EldrickModifié par un utilisateur jeudi 1 mars 2018 13:30:17(UTC)
| Raison: Non indiquée
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
|
  Tharkûn
Le Péager près les soins et les préparatifs pour le départ, le groupe se remit en marche. La question d’Othair ne resta cependant pas en suspend et ce fut le Péager lui-même qui lui répondit – « Le Tunnel de Brom est un endroit secret que les nains utilisent pour traverser les Monts Crochus qui eux sont infestés d’Orques entre autre. Traverser les montagnes c’est beaucoup plus long et c’est aussi livrer un combat incessant contre les peaux vertes, si tant était qu’on puisse les traverser sans finir en charpie. Ils sont très nombreux et en sont devenus maîtres des lieux depuis la Sombre Période. Jadis, les nains du royaume de Kadrin ont creusé ce tunnel, puis l’ont consolidé et sécurisé, afin de pouvoir sortir de l’enclave des Monts Crochus et communiquer avec l’Extérieur. Si les monstres s’emparent du Tunnel, alors le royaume est complètement coupé de l’Extérieur et aucune aide ne peut leur parvenir. C’est mon rôle de faire en sorte que le Tunnel reste opérationnel pour les nains. Aujourd’hui, la présence des Égarés rend la donne beaucoup plus difficile… Il va falloir prendre des mesures. Le royaume est en guerre et le Tunnel n’est plus en sécurité. Il va falloir arranger ça ! »Puis la procession reprit. Le Péager toujours en tête, les nains ensuite les mules chargées de cadavres puants et de matériels encombrants, lentement mais sûrement, le groupe poursuivit sa route. Il fallut encore de longues heures de marche avant que la procession ne s’arrête dans une caverne naturelle qui à priori était un cul de sac. Tharkûn effectua quelques manipulations dans la pierre avant de déclencher un mécanisme et de faire pivoter un pan de roche. Le chemin se poursuivit donc dans la même caverne qui était au final séparée en deux par un étranglement où les nains avaient construit ce pan de roche pivotant si bien taillé qu’il imitait parfaitement la paroi rocheuse. Qu’on soit d’un côté ou de l’autre, on avait l’impression que la caverne s’arrêtait en cul de sac… Du grand art nain bien-sûr. Puis la caverne conduisait vers l’intérieur d’une cabane semi troglodyte à flanc de montagne. Depuis la caverne, on avait l’impression d’arriver dans la tour de garde d’une forteresse. Le mur était épais, les ouvertures étroites et segmentées, fermées par de lourds panneaux de bois, il y avait suffisamment de place pour contenir une petite escouade naine d’une cinquantaine de guerriers, ainsi que suffisamment de matériel pour pouvoir abriter cette escouade pendant quelques temps : de grandes tables flanquées de bancs, une petite forge, une grande cheminée, des réserves de bois, de nourriture et de bière, du matériel de cuisine près de la cheminée, on pouvait aussi poser sa paillasse un peu partout pour dormir, l’endroit était sec et pouvait être chauffé pour la nuit. « Nous y sommes ! » - Triompha le Péager - « C’est ici que s’arrête mon chemin et que se poursuit le vôtre. Vous passerez la nuit à l’abri de la Tour et demain vous pourrez reprendre votre route. En principe il y a de quoi faire dans les réserves. Profitez de cette nuit en toute sécurité, car votre voyage ne sera pas de tout repos dans un territoire en guerre. Ambassadeur, j’aurais besoin de vous entretenir quelques instant en privé bien-sûr… » - Gulkrik répondit par l’affirmative et suivit le Péager à l’écart tandis que les jeunes barbouzes et les jumeaux se chargèrent de s’occuper du bivouac et des poneys. Dans un premier temps, les jumeaux guidèrent les jeunes nains et les montures dans un étroit passage qui devait pouvoir laisser passer une charrette à bras et qui descendait de façon assez abrupte. Puis ils ouvrirent une sorte de porte en pierre, comme la porte de poterne d’une tour de barbacane de forteresse, avant de se retrouver sur une corniche à flanc de montagne. Ils étaient encore hauts en altitude et le froid mordant les assaillit aussitôt. Avançant sur le sentier, ils ne fient que quelques pas avant de commencer à décharger les poneys des corps des Gobelins de la Nuit.  Gulkrik Deux-Lames Ils balancèrent dans le vide corps après corps qui disparurent sans un bruit dans le précipice ou quelques failles glacées des centaines de mètres plus bas. Voilà qui allait améliorer les conditions de voyage des nains. Puis une fois leur besogne faite, ils remontèrent vers la grande salle de la tour, ayant pris grand soins de refermer la porte bien-sûr. Les éléments de barricade servirent à alimenter le feu de cheminée. Le Péager et Gulkrik Deux-Lames avaient visiblement fini de parler et l’Ambassadeur demanda à Othair d’allumer la forge – « Nous avons là l’occasion de réparer et d’entretenir nos armes. Profitons-en car les jours à venir vont être difficiles et ni nos armures, ni nos armes ne devront faillir. Maître Forgeron, je crois que nous avons tous de l’équipement qui a été mis à rude épreuve et qui a besoin d’un petit passage sur l’enclume. Dites-nous ce que vous avez besoin et si vous avez besoin d’assistants. Quand vous serez prêts, prévenez-moi. » | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
|
|
|
|
|
Rang : Membre
Inscrit le : 28/07/2016(UTC)
Messages : 17
|
 Arslann
Ragnazir
Noircorbeau Jugement 1/1
Défi 1/1
Résolution 0/1 CA : 16 Arslann participa à la "décharge" des corps des gobelins puis, en revenant vers l'ambassadeur et le péager il s'adressa à ce dernier. « Ce nain vous remercie de votre aide, sans vous nous ne serions pas arrivé jusqu'ici et s'excuse encore d'avoir brisé votre lanterne. Je me ferais un devoir de la remplacer dès que possible. Que Magrim Veille sur vous. »Puis Arslann participa à la préparation du bivouac, une fois fait il se dirigea vers Othair. « Bien que Magrim martèle les âmes et non les armes, je suis prêt à vous aidez dans votre tâche. Que puis-je faire? » | Et sur le rêve de Kali construire leur vie |
|
|
|
|
|
Rang : Habitué
Inscrit le : 11/01/2010(UTC)
Messages : 2,333
|
Othair Bénédictions 4/4 Ferveur 3/3 CA : 18 Othair acquiesca gravement aux paroles prononcées. Il s'approcha de la forge, et posant la main sur le manteau adressa une prière au créateur. Se mettant à l'ouvrage, il commença par rallumer la forge, tout en précisant « Amenez moi les armes et armures nécessitant des soins »Ses yeux s'enflammaient de joie à l'idée de communier à nouveau avec le grand architecte.
|
|
|
|
|
|
Rang : Habitué
Inscrit le : 22/04/2016(UTC)
Messages : 76
|
Poingdanel avait combattu dans la mesure du possible pour sauver son honneur mais il n'avait pas tué de gobelins. S'était-il rendu utile ? pensa t-il. Je crois que malheureusement que non, mais je n'ai pas failli à mon devoir
Alors il aida comme il le put : il inspecta le matériel des Duergars pour vérifier si de la magie noire avait été utilisé ou du poison. Il fallait être prudent avec ces bannis. Ensuite il aida à décharger les cadavres de ces créatures maudites et les balança avec un peu de mal dans le vide, le gouffre noir de la montagne. La nature se chargera de ses viles fiélons. Puis il entendit parler de la forge, une tâche où il put se rendre enfin utile si ce n'est pour tenir ou ventiler le feu.
Il incanta un trait de feu magique sur de la paille et du bois dans le foyer de la forge. Puis se chargea des faire des bonnes flammes. Quand il y eut fini de se rendre utile, il étudia les lieux, s'occupa des chevaux et se reposa.
la promenade sera longue demain | |
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
|
 e chant du marteau frappant l’acier sur l’enclume résonna dans les cavernes au rythme des cantiques que répétait Othair tandis qu’il passait tour à tour les armures et les armes sous ses mains expertes de serviteur du Grand Maître des Artisans. Le fils Poingdanel avait insufflé le feu primordial grâce à la magie élémentaire, puis petit à petit la forge était montée en température et attisée par l’énorme soufflet actionné par l’un des jeunes nains. Le dévot de Torag vérifia plusieurs fois la température avant de plonger la première lame qu’il avait minutieusement étudiée sous toutes les coutures afin de déterminer quel travail il avait à faire. Il ne put qu’admirer le travail remarquable des maîtres forgerons nains sur les armes et armures des jumeaux et de l’Ambassadeur du royaume. A n’en point douter, les jumeaux étaient des guerriers remarquables pour posséder de l’équipement d’une telle qualité, mais il ne put que rester en totale admiration devant la hache et l’épée longue de Gulkrik, sans oublier son harnois qui présentait les marques des nobles de haut rang, ce qui était sans aucun doute normal pour un ambassadeur d’un royaume. Il devait appartenir au cercle très fermé des six familles les plus proches du roi, la famille du roi représentant la septième famille et donc la plus importante. Le chiffre sept était un chiffre important pour les nains qui structuraient tout autour de celui-ci. Gulkrik Deux-Lames Pourtant malgré la très grande qualité de leurs armements, les aînés n’avaient en aucun cas hésité à lui confier la tâche de les entretenir, ce qui était une marque de confiance très importante et Othair en avait parfois le souffle coupé quand il admirait l’arme ou l’armure de l’un d’eux. Tandis qu’il restait très concentré sur sa tâche, les autres s’étaient occupés des poneys, puis de dresser la table pour le dîner. La préparation du repas revenait à Tharkûn qui semblait être un expert dans ce domaine et après le recueillement devant la forge et une fois le travail terminé, tout le monde se retrouva autour de la table à partager le pain, le fromage, le lard grillé et bien d’autres choses encore qui allaient contenter les estomacs et glisser plus facilement avec une bière brune naine qui n’attendait qu’eux depuis des années sans doute pour ravir les palais et les gorges asséchées par la poussière des tunnels. Ce fut à ce moment-là que Gulkrik Deux-Lames se leva et fit son annonce – « Mes amis… Nous avons parlé, le Péager et moi et avons pris une décision. La présence des Égarés et des Gobelins de la Nuit dans le Tunnel de Bron est inhabituelle. Ils ont provoqué un éboulement puis dressé une embuscade sur le passage. Vu qu’ils n’ont pas pu passer par ici où nous trouvons en ce moment même et qu’ils ne sont pas passés non plus par la cabane de Berger de Tharkûn, il y a forcément quelque part un passage qui a été ouvert vers les profondeurs de L’Outreterre. Le Tunnel de Bron n’est donc plus un passage sûr et c’est le devoir du Péager de le sécuriser. »Il laissa les jeunes barbouzes finir leur chope avant de poursuivre, le temps déjà d’assimiler ce petit préambule. Puis il reprit de sa voix calme et paternelle – « Demain, le Péager va donc arpenter le Tunnel et explorer minutieusement chaque pierre afin de trouver ce ou ce passages et les condamner définitivement. Il devra aussi réparer les dommages provoqués par les Égarés et donc déblayer les éboulis qui nous ont obligé à prendre un chemin de traverse plus dangereux. Il sera amené à descendre vers les profondeurs de l’Outreterre afin de découvrir les raisons qui ont poussé nos ennemis à sortir de leur trou. Ils sont peut-être motivés par quelque chose d’inhabituel, tout comme ce qu’il se passe en ce moment dans le royaume. Pour l’aider dans sa tâche, nous avons pensés que deux d’entre vous allaient les accompagner. Il s’agit d’Eldrick pour sa rage de combat et sa connaissance des runes. Les Égarés utilisent la sombre magie qui a quelques points communs avec nos anciennes runes, puisqu’à l’origine, nous ne formions qu’un seul et même peuple. La seconde barbouze sera Dwallin, pour ses compétences de discrétion, de recherche et de connaissance des mécanismes. Il a été marqué par la souillure de l’Outreterre lors du Gladdringgar, ce qui est à la fois une malédiction pour un nain, mais un avantage dans les profondeurs. Les Égarés ainsi que de nombreuses races des profondeurs ont des moyens de détection magiques ou monstrueux qui peuvent rester neutres sur une créature des profondeurs, mais qui réagissent vivement contre des créatures de la surface comme nous. Dwallin pourra plus facilement s’infiltrer en territoire ennemis, ce qui sera un atout considérable pour enquêter dans l’Outreterre. Il pourra donc être un éclaireur discret et efficace. »Encore une fois il cessa son flot de paroles afin de laisser les nains digérer le message et l’ordre induit qu’il y avait derrière. Le groupe des jeunes barbouzes allait devoir se séparer et ceci allait considérablement changer la donne – « Demain matin, nous reprenons la route à travers le petit pays. Il va falloir sortir des sentiers battus et voyager rapidement pour atteindre le château du roi. Il va falloir voyager léger et chevaucher à brides rabattues. Nous avons perdu un poney, mais étant donné que deux barbouzes vont rester avec le Péager, ils n’en auront pas besoin, ce qui fera un poney à la traîne qui portera le stricte nécessaire pour assurer notre voyage. Nous en aurons pour deux jours si tout va bien, trois si nous rencontrons des difficultés. Profitons de cette soirée et veillée pour prendre le plus de forces possibles et dire au-revoir à nos amis. Il se pourrait que les deux ou trois prochains jours, nous n’ayons pas le temps de prendre du repos. »Modifié par un utilisateur mardi 27 mars 2018 21:58:45(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
|
|
|
|
|
Rang : Membre
Inscrit le : 28/07/2016(UTC)
Messages : 17
|
Arslann
Ragnazir
Noircorbeau Jugement 1/1
Défi 1/1
Résolution 0/1 CA : 16 Arslann écouta les paroles de l'ambassadeur avec stoïcisme, les jeunes barbes allaient se séparer, évidemment quitter des frères d'armes l'attristait, mais ils les quittaient pour une mission, pour l'honneur et la protection des nains, l'enjeu était de taille. Il se dirigea vers Eldrick et posa ses mains sur les épaules du forgerune. « Puisse Magrim t'aider à vaincre et laisser dans ton sillage les cadavres de nos ennemis.Ainsi tu pourras remplir ta mission et, mon frère ne te chamaille pas trop avec Dwallin, le péager a besoin de vous »Il se rendit ensuite vers l'éclaireur « Essaye de ne pas trop piquer Eldrick avec tes sarcasmes, il faut que vous luttiez ensemble. Et que Magrim bénisse tes actions puissent elle nous faire honneur. »Finalement il se tourna vers le péager, inclina sa tête en signe de respect. « Ce nain vous remercie, maître péager. Sans vous nous n'aurions pu traverser la montagne et ainsi nous rapprocher de notre mission. Je vous souhaite de continuer et appelle Magrim a veillez sur vous. »Finalement, le nain alla se reposer, les prochains jours nécessiteraient toute sa concentration. | Et sur le rêve de Kali construire leur vie |
|
|
|
|
|
Rang : Habitué
Inscrit le : 22/04/2016(UTC)
Messages : 76
|
Le jeune Shaman avait stoppé ses bavardages et posa sa choppe de brune lorsque l'ainé pris la parole. Il fallait respecter la parole des ainés et celle ci était importante. Deux des membres de la troupe les quittaient pour une mission importante dans les profondeurs, dans l'outreterre, un endroit mauvais et sans doute maudit où les créatures de la surface ou des souterrains n'étaient pas les bienvenues. Il réfléchit pendant le discours de Deux-Lames, quelle créature pouvaient se terrer dans ces profondeurs obscures. Mais il se rendit compte au final, il ne connaissait pas grand chose de cet endroit. Il prit la parole à la fin du discours : « Que Torag et la Grande Pierre sacrée veille sur vos exploits ainsi que sur vos vies. J'espère que nous nous reverrons un jour et que vous nous raconterez ce que vous y avez apercu et appris. Heu... bon voyage.. souterrain. Je ne sais pas si je peux vous être utile Grand Péâger, mais voici deux potions de soins pour votre périple, ainsi que trois potions de bulle d'air si l'air venait à vous manquer dans ces souterrains à l'air vicié. Ne refusez pas, je vous les donne de bon cœur. Et si vous en aviez pas l'utilité, vous me les rendrez à votre retour si vous le voulez. Je ne souhaite que votre réussite et que celle ci soit inscrite dans le livre des exploits de votre cité. Vous rendez honneur à notre peuple et notre honneur. Merci. »
Connaissances des souterrains - prendre 10 : 12
Diplomatie 18 pour le Grand Péâger (peut-être un petit bonus, cher MJ avec le RP ?)
Le orange ca va pour vos yeux ? Sinon je peux changer mais conseiller moi la couleur qui n'est pas encore prise.Modifié par un utilisateur mercredi 28 mars 2018 12:04:59(UTC)
| Raison: Non indiquée | |
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
|
a veillée ne dura guère. Ce n’était plus le moment de la liesse mais du repos des guerriers. Depuis leur départ de Heaume, les jeunes barbouzes et leurs guides n’avaient guère pris le temps de goûter un bon repos. Certes la traversée des contrées humaines avait été plutôt aisée, simplement perturbée par la longue chevauchée, mais ils avaient pu bénéficier d’une bonne nuit de repos à l’auberge d’Alkar. Puis la traversée des montagnes jusqu’à la cabane du Péager, deux longues chevauchées assez ardues avec une nuit agitée durant laquelle ils avaient eu affaire à un Chasseur Troll des glaces et ses toutous monstrueux. S’en était suivi la chevauchée éreintante pour atteindre la cabane mais surtout pour échapper à une avalanche qui leur aurait été mortelle. La nuit dans la cabane du Péager avait permis de dormir en toute sécurité mais dès l’aube, ils étaient repartis. La nuit avait été courte et la journée bien longue à travers le Passage Sous La Montagne, le tunnel de Zahargunud, selon l’appellation naine, de Bron comme l’appelait Thakûn, le Péager. Des incidents de parcours avait rendu la traversée plus longue et difficile, bien que rien d’insurmontable pour des nains, mais c’était bien tard qu’ils étaient arrivés à destination et donc une courte nuit de repos qui les attendait. Aussi, dès qu’ils purent, les nains prirent leurs dispositions pour passer la nuit. Les tours de gardes distribués, les couchages installés où il y avait de la place, les ronflements ne tardèrent pas à rivaliser avec les craquements du bois dans la cheminée qui réchauffait l’austère salle ou ceux du charbon de la forge qui descendait en température après avoir fonctionné pendant une paire d’heures selon les injonctions du maître de cérémonie, le serviteur du Maître des Maîtres Artisans, Othair. Après le tumulte des combats et la précipitation dans les galeries et la montagne, ce repos paraissait un havre de paix incomparable. Gulkrik Deux-Lames Le jour n’était pas encore levé lorsque le dernier quart réveilla les nains. Il était temps de se préparer, le groupe qui allait inspecter le Tunnel de Zahargunud, comme celui qui allait traverser les collines de Karak-Hirn jusqu’à la forteresse des Second où ils devaient passer la nuit, avant de repartir le lendemain vers les Collines Hurlantes et la forteresse de Karz-a-Karak des Premiers. Ce serait là la fin du voyage et ils rencontreraient alors le Roi des Rois, le Haut-Roi Thorgrim Marak-le-Bon. Deux jours de voyage à travers le Royaume de Kadrin, deux jours qui ne seraient pas sans heurts puisque les Collines Hurlantes étaient infestées de Gobelins, que les Monts Crochus étaient infestés d’Orcs et de Hobgobelins et donc tout le royaume était en guerre contre les monstres qui envahissaient leur territoire. Bref, deux journées probablement ponctués de combats, soit une vie bien ordinaire dans la vie des nains. Mais il y avait surtout la séparation d’une partie des jeunes barbouzes. Certes ils ne se connaissaient que depuis peu de temps. Mais les événements de ces quelques jours de voyage avaient suffi à tisser des liens entre eux. Ils avaient combattu les mêmes adversaires coudes à coudes, ils avaient ça en commun. Les aux-revoir furent courts, sans épanchement sentimental. Les jumeaux Vodhkka avaient gratifié Eldrick et Dwallin de l’accolade du guerrier, claquant leur lourde main sur l’épaule des jeunes barbouzes, ce qui avait failli la leur démonter et ce par deux fois étant donné qu’ils étaient deux, mais visiblement ils avaient pris la peine de doser leur manifestation de sympathie pour ne pas leur arracher le bras, ce qui était plutôt une bonne nouvelle de la part de ceux qui étaient tellement conviviaux, qu’ils ne s’exprimaient que par les armes. Bien-sûr, l’Ambassadeur du Royaume de Kadrin eut quelques mots sur son ton paternel – « Ce fut un honneur que de chevaucher et croiser l’acier ensembles. J’espère que nos routes se croiseront à nouveaux. Vous recevrez toujours bon accueil au Royaume de Kadrin. Dites simplement que vous êtes mes invités. » – Il donna aussi l’accolade du guerrier, mais d’une façon plus retenue et modérée afin de ne pas aggraver le bleu qui ne manquerait pas de se former après le passage des Jumeaux. Les jeunes barbouzes firent aussi leurs adieux entre eux, puis le groupe de Glukrik saisit les brides des poneys et prit la route, suivi par Thakûn qui allait refermer la porte derrière eux. Le tunnel de défense les mena à la porte de Poterne qu’ils avaient déjà empruntée la veille, de nuit pour se débarrasser des cadavres des Gobelins de la nuit. Mais cette fois le soleil dardait ses premiers rayons par-dessus les crêtes des Monts Crochus et le ciel se zébrait des couleurs de l’aurore. Ce serait une belle journée visiblement. Le plafond nuageux était haut, bien au-dessus des montagnes, les nuages semblaient rares et présageaient un ciel bleu qui allait peut-être réchauffer un peu cette journée d’hiver. Les nains passèrent la Poterne et s’engagèrent en file indienne sur le chemin de corniche étroit qui descendait de façon assez raide vers la vallée. A leur droite, la montagne, à leur gauche, le précipice dans lequel ils avaient balancé les cadavres. Ils étaient quelque part en bas disloqués. Les bêtes et les charognards feraient leur office et bientôt il ne resterait plus grand-chose d’eux. Bien que robustes et stables, les pottocks ne pouvaient descendre le chemin avec un cavalier, c’était bien trop difficile, aussi il fallut les pendre par la bride et marcher. Comme dans les Tunnels, Boïndil Coup-Fatal avait pris la tête. Gulkrik lui emboîtait le pas, suivi des trois jeunes barbouzes dans l’ordre qu’ils avaient choisi, puis Boëndal Cloue-la-Main fermait la marche. On pouvait voir chez les aînés comme une sorte de vigueur renouvelée. Les visages étaient ouverts, les yeux pétillants, ils étaient fiers de retourner dans leur Royaume. Les jeunes barbouzes pouvaient à présent contempler du regard le spectacle qui s’offrait à eux. Les Monts Crochus formaient une enceinte vaguement triangulaire autour de la contrée. Au Nord, des collines déchiquetées s’élevaient dans les contreforts montagneux – Les Collines Hurlantes – leur destination. A l’Ouest, le terrain était plus que vallonné, des collines basses boisées – Les Collines de Karak-Hirn – puis une élévation rocheuse à flanc des Monts, après une forêt assez étendue et dense, où trônait la partie visible de la Forteresse des Seconds. A l’Est, une vaste forêt recouvrait occupait un tiers de la surface et formait une séparation naturelle à une vallée qui semblait vouloir s’enfoncer sous les Monts Crochus. La vallée montrait une terre très accidentée, rocheuse, stérile, avec des canyons, des ravines, des pics rocheux qui s’élevaient tels des fers de lance qui défiaient le ciel. Quelque part dans cette terre maudite s’étendaient les ruines de la forteresse des Troisièmes. Le royaume était divisé en deux par une rivière aux eaux tumultueuses qui prenait sa source au Nord, descendant vers le Sud, venant se mêler aux eaux calmes d’un lac au centre, avant de se séparer en plusieurs bras qui allait irriguer les terres verdoyantes du Sud, la forêt à l’Est ou encore les collines boisées à l’Ouest. Au Sud du lac, en bordure de celui-ci, des habitations formaient un village fortifié par des remparts aux contours caractéristiques des constructions naines : géométriques, massives et imposantes, elles donnaient l’impression qu’elles étaient infranchissables. Autour, on pouvait voir les contours des champs tracés au cordeau et les pâturages des bergers nains. Difficile d’imaginer des temps de troubles et une guerre qui ravageait la région. Et pourtant… Il ne fallait pas se fier aux apparences. Des panaches de fumée noire s’élevaient ci et là un peu partout dans la vallée centrale, trop près du village nain, trop près de la forteresse des Seconds, quant aux Collines Hurlantes, difficile de le dire, c’était bien trop loin et surtout les Monts Crochus se resserraient avant les Collines hurlantes avant de s’écarter de nouveau pour former un cirque naturel autour des Collines Hurlantes, ce qui limitait l’accès à celles-ci à une Passe que les nains du Royaume de Kadrin appelaient le Col du Loup Solitaire. Tout ne se passait pas bien dans le royaume et visiblement, ce qui inquiétait le plus les Jumeaux et l’Ambassadeur était ce Col, sans doute la partie la plus dangereuse du voyage – « Lorsque nous sommes partis il y a une semaine, les nains tenaient encore la Passe du Loup Solitaire. J’espère que c’est encore le cas aujourd’hui. C’est le seul passage pour rejoindre Karz-a-Karak. Hardis compagnons, dès que nous le pourrons, nous chevaucherons à vive allure en direction des collines de Karak-Hirn. » | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
|
|
|
|
|
Rang : Membre
Inscrit le : 28/07/2016(UTC)
Messages : 17
|
Arslann
Ragnazir
Noircorbeau Jugement 1/1
Défi 1/1
Résolution 1/1 CA : 16 Arslann redoubla d'attention en tirant son pottock, sa dernière expérience n'avait pas été un franc succès et avait faillit le conduire à la mort mais Magrim semble t-il n'avait pas encore besoin de lui à ses côtés... Tout en tirant son pottock il se répéta son mantra contre la peur pour repousser cette dernière. « Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur mon chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. Et Magrim évidemment »Puis après ce qui lui sembla une épreuve, il remonta en selle? Et quand Gulkrik leur parla de la Passe du loup solitaire, il se permit de répondre. « Alors allons-y, et si notre présence peut les aider puisse Magrim nous prêter sa force » | Et sur le rêve de Kali construire leur vie |
|
|
|
|
|
Rang : Habitué
Inscrit le : 11/01/2010(UTC)
Messages : 2,333
|
Othair Bénédictions 4/4 Ferveur 3/3 CA : 18 Othair avait écouté avec un mélange de crainte et fierté retrouvée le discours de l'ambassadeur. Ce dernier avait été clair sur le présent et probablement le futur. Le prêtre artisan savait que le plus dur restait probablement à faire, car la présence de ces raclures de peaux vertes dans leurs tunnels n'étaient pas une chose à prendre à la légère. Il remercia l'ambassadeur de ces mots et il fit une prière pour accompagner de ses vœux tous les Nains qui allaient chasser leurs ennemis. Ils devaient se séparer de leurs amis et cela étreint le cœur d'Othair. Ils étaient ensemble depuis si longtemps, et Othair ne les avait pas vu passé... La boule au ventre, Othair les bénit au nom du Père de la Création Retour vers le présent...Ils devaient continuer leur mission, et pour cela ils devaient cheminer sur des routes où seuls des nains pourraient le faire. Il était fier de cela et se positionna directement derrière Gulkrik, afin de pouvoir porter haut le nom du Créateur. Les fumées dans les environs lui firent froncer les sourcils, et il sortit discrètement son marteau, afin de le sentir tout près de lui, se sentant plus près de son Dieu. Il sentait que leur trajet n'allait pas être une promenade de santé, et qu'ils devaient s'attendre à tout désormais. Il était sur ses gardes et regardait régulièrement autour de lui afin de ne pas être surpris par une quelconque attaque en traitre - Perception : 1d20+2 donne [3] + 2 = 5
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
|
e vent glacial hurlait contre les falaises de roche et venait fouetter les visages emmitouflés dans les manteaux de voyage des nains. Ils étaient encore en altitude et s frimas de l’hiver se faisait grandement sentir. Dans un premier temps, les nains descendirent à pieds, tenant la bride de leur poney à la traine. Le sentier était bien trop escarpé et étroit pour chevaucher. Luttant contre le vent, a procession descendit pas à pas pendant plus de deux heures sans mot dire. Tous devait ans doute être perdu dans quelques pensées. Les aînés probablement concentrés vers les dangers à venir, les jeunes barbouzes, découvraient ce nouveau territoire appartenant à des nains. A mesure qu’ils descendaient vers la plaine, la température remontait mais le terrain restait extrêmement difficile. Le sentier de corniche cédait parfois la place à des défilés aux pierres instables qui roulaient sous les pas. Il fallait redoubler de prudence pour ne pas se tordre une cheville et glisser à terre, voire se faire emporter par une petite chute de pierres. A la mi-journée, les nains purent enfin souffler. Ils étaient parvenus dans les collines beaucoup plus praticables. Des sapins formaient des bosquets et annonçaient un sol plus stable que les nains allaient pouvoir pratiquer à cheval. Ils firent donc une halte afin de vérifier le harnachement des Pottocks mais aussi pour se reposer un peu après cette descente très tendue. Gulkrik conseilla de bien profiter de cette halte. Désormais, ils allaient chevaucher sans s’arrêter jusqu’à la forteresse des Seconds où ils devaient passer la nuit. Il restait à espérer qu’il n’y ait pas trop d’obstacles qui se dresseront sur leur route. C’était donc le moment de manger un bon morceau, de boire une bonne chopine et de vérifier son équipement. Comme à chaque fois, les Jumeaux s’occupaient des poneys, vérifiant jusque dessous les sabots si tout allait bien pour eux et s’ils étaient correctement harnachés. C’est alors qu’une musique s’éleva non loin de là. Une musique solitaire, réalisée avec ce qui devait être un petit violon étant donné le son plutôt aigu. Celle-ci était lente, lancinante, d’une grande tristesse. La personne solitaire qui réalisait cet air seul dans les montagnes devait être profondément affligée, accablée. La musique était exceptionnellement bien composée et jouée, même pour des nains dont on dit qu’ils ont un cœur de pierre. Ce n’était pas tellement que les nains ne ressentaient rien, ils savaient apprécier l’art, la beauté et bien d’autres choses encore, mais ils se muraient derrière cette apparence d’insensibilité car ils savaient que tout ceci était éphémère, autrement dit ne pouvait durer toute une vie de nain. Et cette musique-là, elle était vraiment belle et profonde dans sa tristesse. Il n’y avait pas de paroles, juste ce son extraordinaire, mais on pouvait aisément imaginer un évènement tragique, la perte de son aimée, de son enfant ou d’un parent, quelque chose de dramatique et chaque barbe, jeune ou vénérable était plongé dans ses pensées, se remémorant quelques évènements du passé… Les nains restèrent circonspects quelques secondes, le temps de chasser les drames du passé. Le son provenait de derrière cette petite butte rocheuse à une vingtaine de pas. Le terrain descendait d’un seul coup. La personne qui manipulait l’archet devait sans doute se trouver en contrebas et être adossé à la paroi, pensant être seul et offrant sa musique à la montagne, aux collines, à ce bosquet de sapins un peu plus bas, peut-être était-ce un berger solitaire qui venait repérer les pâturages pour le printemps et qui faisait une pause à mi-journée, tout comme le groupe de nains qu’il n’avait sans doute pas entendu car plus en hauteur, la butte de pierre avait sans doute coupé le bruit. Les aînés se regardaient et regardaient les cadets. Les regards se tournèrent vers ces derniers, peut-être que l’un d’eux pourrait se glisser en haut de la butte et regarder en contrebas voir ce dont il s’agissait. Gulkrik et les Jumeaux étant lourdement équipés, ils n’avaient aucune chance de rester discrets. Il restait à espérer ensuite que la personne qui jouait soit réellement seule et non pas un de ses troubadours qui accompagnaient les armées. Mais aucun bruit ne semblait révéler la présence d’autres personnes… De toute façon il fallait que quelqu’un descende. Le regard de Gulkrik balaya les trois cadets dans l’attente d’un volontaire. | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
|
|
|
|
|
Rang : Membre
Inscrit le : 28/07/2016(UTC)
Messages : 17
|
Arslann
Ragnazir
Noircorbeau Jugement 1/1
Défi 1/1
Résolution 1/1 CA : 16 Arslann comprit immédiatement ce que le regard de Gulkrik impliquait, il avait déjà joué ce rôle dans les cavernes pour le groupe aussi, il prit la décision de se porter volontaire pour cette mission-la. Le noircorbeau s'avança d'un pas. « Je serais l'éclaireur, puisse Magrim guider mes pas le plus discrètement vers la corniche. »Soudain conscient de son audace, il se tourna vers les autres barbouzes « Mes frères, acceptez que je prenne ce rôle. Je ne vous décevrai pas »Il guettait les signes d'acceptation de la part des autres nains du groupe. Prêt à partir vers la corniche. | Et sur le rêve de Kali construire leur vie |
|
|
|
|
|
Rang : Habitué
Inscrit le : 11/01/2010(UTC)
Messages : 2,333
|
Othair Bénédictions 4/4 Ferveur 3/3 CA : 18 Othair avait écouté avec gravité cette musique... Il ne savait pas trop ce qu'elle signifiait, mais il sentait bien comme les autres nains ici présent que ce n'était pas naturel et surtout inopportun par ces régions... Il acquiesça à la proposition d'Arslann, il était effectivement le moins lourdement armé. « Oui je suis d'accord, je propose cependant que nous te suivions à distance respectable » Othair n'était pas tranquille et ne voulait lâcher le disciple de Magrim seul dans cette colline.
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
|
 pontanément, le dévot de Magrim se proposa pour cette tâche. Il reçut l’approbation et la bénédiction de tous, sauf peut-être du fils Poingdanel. Il fallait dire que le Maître de la Pierre était sans doute plus loquace avec la roche qu’avec les humanoïdes. Mais en tout cas Aragrim ne marqua aucune opposition et qui ne dit rien consent. Arslann se faufila donc le plus discrètement possible vers la corniche. La musique était saisissante, une longue complainte triste qui prenait les tripes et faisait monter la larme à l’œil. Il n’y avait aucune parole, seule la musique suffisait, mais on imaginait sans peine une histoire tragique d’amour brisé par la perte de l’aimé(e). Le Noircorbeau était dans son élément. La Mort, le mauvais augure, la musique le saisissait jusqu’au plus profond de son âme et lorsqu’il fermait les yeux, il ne voyait que nuages noirs, des corbeaux partout qui surmontaient une plaine remplie de cadavres et de crânes, un désastre comme il pouvait se produire lorsque deux armées croisent l’acier et qu’il y a des centaines voire des milliers de morts. Les histoires étaient remplies de carnages de la sorte et les nains n’en étaient pas épargnés. Il se voyait marcher au milieu des cadavres sanguinolents, à la recherche des signes distinctifs que tous les nains arboraient, représentant leur clan ou leur famille lorsque celle-ci était renommée, il répertoriait chaque nom sur le Registre des Morts, un travail ardu et fastidieux auquel les serviteurs du Tyran devaient se prêter afin de guider les âmes vers les tâches qu’ils devraient accomplir pour reforger les âmes épuisées qui retourneraient dans le monde des vivants. Tels étaient les devoirs des serviteurs de Magrim, le responsable de la vie après la mort. Arslann évoluait au son de cette musique qui l’envahissait et lui provoquait ma chair de poule tellement elle était saisissante et magnifique dans sa tristesse lugubre… Il parvint en haut du promontoire rocheux et risqua un œil en contrebas pour trouver le ou la violoniste. Il s’attendait à tout voir. Un homme, une femme, une créature d’un autre monde, car pour être aussi doué cela ne devait pas être possible dans le monde mortel qu’il connaissait, c’était peut-être un envoyé de Magrim lui-même pourquoi pas, il s’attendait aussi à voir une plaine remplie de cadavres après une rude bataille mais pourtant il n’y avait nul corbeaux qui croassaient et volaient en cercle au-dessus des morts, il pouvait donc y avoir toute une armée vivante dont le barde était plutôt sinistre que jovial, ce qui n’allait pas mettre beaucoup de baume au cœur à l’ouvrage, sauf si cette armée était une armée de… Morts-vivants, auquel cas la musique était tout à fait appropriée. Il pencha la tête… Message secret pour nauron, mdadd :... | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
|
|
|
|
|
Rang : Membre
Inscrit le : 28/07/2016(UTC)
Messages : 17
|
Arslann
Ragnazir
Noircorbeau Jugement 1/1
Défi 1/1
Résolution 1/1 CA : 16 Message secret pour mdadd, nauron :... Après avoir prit le temps de regarder les alentours du contrebas de la corniche, Arslann revint voir ses compagnons. Et commença son rapport, il essaya d'être à la fois concis et exhaustif. « Hé bien c'est vraiment très étrange, la musique provient du violon d'un gobelin mais un gobelin différent de ceux que j'ai eu l'occasion de croiser jusqu'à présent, sa tête n'est pas démesurée, le visage est plat, ses crocs inférieurs remontent sur la lèvre supérieure, le front est fuyant, les oreilles pointues et larges.
Ses yeux sont jaunes et le nez épaté, il a des cheveux attaché en queue de cheval et sa peau est entre un brun pourri et la couleur kaki.
Il est vêtu comme un mendiant, avec des bandes de tissu et un pourpoint de cuir usé, il possède un tranche chien.
Je n'ai pas repéré d'autres individus, cela est étonnant connaissant cette tace et je suis étonné qu'il puisse jouer une musique comme celle-là. Je me sentais comme après une bataille à remplir mon office sacré envers Magrim. »Il marqua une courte pause et regarda ses interlocuteurs, puis reprit « Qu'allons-nous faire de lui? Savez vous de quoi il peut s'agir? Est ce un piège? »Modifié par un utilisateur mardi 1 mai 2018 15:12:48(UTC)
| Raison: Non indiquée | Et sur le rêve de Kali construire leur vie |
|
|
|
|
|
Rang : Habitué
Inscrit le : 11/01/2010(UTC)
Messages : 2,333
|
Othair Bénédictions 4/4 Ferveur 3/3 CA : 18 Othair se grattait la barbe au fur et à mesure du récit du disciple de Maugrim... « Très étrange en effet... Les gobelins ne sont pas reconnus pour leur intelligence.. Et il en faut pour tirer un tel son de ce violon... Je pense que c'est une créature déguisée ou métamorphosée... Mais auquel cas pourquoi prendre une apparence aussi hideuse ... Ou c'est un piège, ou c'est une créature punie... Je ne sais quoi dire d'autre »Il raffermit sa prise sur son marteau « Quoi qu'il en soit nous nous devons d'aller voir et lui demander des comptes... »
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
|
Gulkrik Deux-Lames es aînés écoutèrent avec attention le rapport d’Arslann et laissèrent Othair s’exprimer. Les jumeaux Voddhka sortirent aussitôt leurs armes et leur mine renfrognée en disait long sur leurs intentions – « Un espion du nouveau Roi Gobelin, c’est certain ! Il faut le tuer ! » – Mais Gulkrik leva la main en signe d’apaisement. En bon ambassadeur et parlementaire, il abonda plutôt vers la proposition d’Othair – « Vous avez raison maître forgeron, il faut savoir ce qu'il en est. S’il s’agit d’un espion, alors le faire disparaître risquerait d’attirer l’attention sur nous. Il serait alors probablement en mission et ses maîtres pourraient se demander ce qu’il est advenu de lui, s’ils attendent un rapport régulier. Enfin si on excepte le fait que ce soit un Gobelin, car ils ne sont pas connus non plus pour leur grande discipline… Mais il peut s’agir aussi d’un exilé de par sa singularité qui ne rentre pas dans les codes ordinaires de ces créatures. Quoi qu’en général il est peu probable qu’un Gobelin puisse s’exiler longtemps, il est rarement capable de survivre seul et ses semblables auraient tôt fait de le massacrer pour en faire de la chair à pâté. »Il poussa encore sa réflexion à quelques hypothèses de la sorte, tout en fronçant les sourcils pour chercher de nouvelles idées puis il se décida – « D’accord, les barbouzes, vous n’êtes pas connus dans ce royaume, vous allez donc surprendre ce Gobelin et en faire un prisonnier. Vous l’interrogerez ensuite pour savoir ce qu’il fait là. Les Jumeaux et moi, nous resterons en retrait hors de sa vue. Les symboles sur nos armes et armures sont connus et il pourrait facilement les reconnaître. Il faudra alors le tuer pour éviter qu’il en parle à qui que ce soit. Mais je n’aime guère tuer inutilement. Ce Gobelin mélomane semble singulier et sa musique est très touchante. Si on ferme les yeux et qu’on fait abstraction du fait que le violoniste soit un Gobelin, on se laisse facilement emporter et convaincre par l’histoire qu’il semble raconter. C’est un artiste et il manie excellemment bien l’archer. Allez-y tous les trois, organisez-vous comme bon vous semble, je vous fais confiance. Surtout ne le laissez pas s’échapper, les Gobelins ont réputation d’être vifs et agiles, ce qui n’est pas souvent le cas des nains… » | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
|
|
|
|
|
Rang : Membre
Inscrit le : 28/07/2016(UTC)
Messages : 17
|
Arslann
Ragnazir
Noircorbeau Jugement 1/1
Défi 1/1
Résolution 1/1 CA : 16 Arslann écouta parler l'ambassadeur, le plan de ce dernier était à la fois le plus simple et le plus logique, un plan nain... Puis il réfléchit à la mise en place du dit plan. « Le gobelin est assit sur une corniche en contrebat , il faudrait peut être que l'un d'entre nous s'encorde pour descendre sur lui, l’assommer, l'attacher,l'encorder et que les autres le ramènent en haut...
Qu'en pensez vous? Qui est le meilleur grimpeur et le plus discret d'entre nous? L'un de vous a peut être un sort qui peut nous aider? » | Et sur le rêve de Kali construire leur vie |
|
|
|
|
|
Rang : Habitué
Inscrit le : 11/01/2010(UTC)
Messages : 2,333
|
Othair Bénédictions 4/4 Ferveur 3/3 CA : 18 Les dernières paroles du disciple de Magrim avait plongé Othair dans l'expectative... Prenait-il ses braves compagnons comme des monte en l'air ou toute autre créature capable de grimper aux murs ... Il fit la proposition suivante « Et si simplement que nous le prenions en tenaille avec sur cette corniche...Et le troisième arriverait par en haut ou par en bas... »
|
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets de ce forum.
Vous ne pouvez pas effacer vos messages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas créer des sondages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum.
|
|