«  Madame, ce genre de soucis n'est pas de mon ressort. C'est à Itephta qu'il faut parler. »

Menkha vous fait signe de la suivre. Durant la visite, vous remarquez qu'elle ne fait jamais un geste de trop, de remarque désobligeante, de sacre ou d'envolé lyrique. La naine imberbe vous explique que Tar-kuata est dans un micro-climat. Cela lui permet d'avoir des cultivars et des cultures de fruits des régions moins arides et de vivre presque en autarcie. C'est un lieu de pèlerinage avec une légende de création. Le fondateur du monastère Narmek Tar Kuata aurait lancé un défi aux esprits de l'air pour le contrôle des vents du sommet. D'un coup de poing, il aurait fait jaillir du sommets un pilier de 200 mètre dans les airs et gagna leur respect. Ce pilier existe toujours.

(Gorlin, tu as déjà entendu une histoire semblable avec Irori, mais il avait fait un pilier de 30 000 mètres.)

Puis vous passez à travers les champs et les vergers. Menkha s'approche d'un des agriculteurs, un Garundi assez bien formé de sa personne et barbu.

«  Messieurs et Madame les pathfinders, voici Tappe. Tappe, ces pathfinders nous ont donné des semences. »

La moniale lui donne le sac. Tappe le vide aussitôt par terre. Les graines tombent et tombent et tombent jusqu'à ce qu'une équivalence de trente mètres au cube de graines mélangées soit au sol. Le Garundi est bouche bée. Menkha, quant à elle, dévoile un instant de surprise sur son visage avec de revenir imperturbable.

« J'enverrai cet après-midi des Ouat pour vous aider à trier les semences. Cela fera un bon exercice de patience. »

Teppe semble marmonner quelque chose dans sa barbe.

[gras]Perception audible dc 20[/gras]

Modifié par un utilisateur mardi 13 mars 2018 23:52:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Un sac sans fond! Excellent! J'espère que ces graines vont être utiles. »

Encore une fois, quelqu’un cherchait à aller plus vite que la musique. Il était évident qu’il était inutile de poser des questions maintenant sur des éléments qui devront manifestement être discutés avec Itepha.

Il restait cependant courtois avec leur guide du moment.

« Je vous remercie de vos explications. »

En effet, pour sa part, Deronas essaie d’adopter une attitude toute en respect et en retenue.

« cela est ma facon de trouver la perfection, je suis connu sous le nom de Gorlin de la bibliotheque dans le monastere que je frequente dans la region d'absalom » repond Gorlin «  Si possible apres la rencontre avec Itephta nous pourrions discuter de vos livre? J'aurais en echange un livre que je pourrais vous laisser recopier pour votre collection » dit-il en produisant sa copie de inward facing circle «  c'est un livre qui ma bien servi dans les incident ou jai du afronter des devils »

En entrant et voyant le repas offert au moines Gorlin n'est pas surpris, cela est dans les environ de ce qu'il mange lui meme les semaines ou ils jeune

Modifié par un utilisateur jeudi 15 mars 2018 03:57:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sidin était enchanté d'enfin pouvoir manger. Il avait assisté à la découverte de la quantité de graines, non sans un rictus d'émerveillement : il ne pensait pas qu'un si petit sac, même sans fond, pouvait contenir tant de graines.
Une fois atablés, Sidin ne peux s'empêcher de remarquer que Menkha les observe de façon insistante.


Il ne dit rien et continue à manger, feintant n'avoir rien vu.

L’idée de partager un repas avec les moines était sympathique. Les moines les accueillaient avec une guide et un repas, les éclaireurs avaient apporté des graines en profusion. L’échange était courtois et se passait, de manière feutrée, sans heurt. Leur rencontre avec Itephta semblait s’annoncer sous les meilleures auspices.

« Soyez remerciés de nous avoir préparé ainsi un repas. »

Deronas mange ensuite calmement avec des gestes simples et réfléchis. Il répond si une questions lui est posée, mais n’essaie pas de troubler le repas de celui qui aimerait se ressourcer intérieurement à l’occasion de cette agape.

La fin du repas s'était passé sans difficulté. Désormais le groupe allait pouvoir rencontrer la personne qu'il était venu voir dans le monastère.

Sans qu'il ne se presse pour répondre, Deronas est toutefois le premier à s'exprimer.

« Bonjour, c'est un plaisir de vous rencontrer. Le sac de graines doit vous permettre d'attendre plus sereinement les prochaines récoltes. C'est un présent.
C'est la Clé du Ciel qui nous amène ici. Il semble que votre monastère en abrite un morceau. Or, vous savez combien la Société des éclaireurs recherche ces objets. »

Il s'interrompt ensuite. Les éléments du discours y étaient. Il ne ressent nul besoin d'expliciter davantage. Son interlocuteur n'ignorait plus la raison de leur venue.

Tchoune laisse parlé Deronas.
« Bonjour... Comment doit-on vous appeler? Iphtera suffi? Je ne voudrai pas vous manquer de respect... Je me présente : Tchoune Goodpie. »
Elle le salue avec déférence, son sourire le plus chaleureux aux lèvres.

Ils avaient fait une impression « correcte » sur Menhka et cela ressemblait être déjà un exploit si Deronas en jugeait par l'expression d'Itephta. Décidément, les moines ne se départissaient jamais de leur calme et mesure en toute chose.

La suite était moins réjouissante. Des défis ? Quels défis ? Voilà le premier accroc dans le plan consistant à aller chercher le morceau de la Clé et à s'en retourner. Enfin, il ne semblait pas y avoir moyen de faire autrement. Et il ne serait assurément pas bien ressenti qu'ils tentent d'échapper aux épreuves.

« Bien, nous tâcherons de vous montrer que nous sommes dignes de pouvoir ramener la Clé aux autorités de Société. »

Puis, se tournant vers le nouveau venu :

« Bonjour. Je vous suis donc sur le chemin pavé d'épreuves que vous aller me proposer. »