Mouna fini de jouer des coudes pour rester avec Zszaufin et rejoindre le reste du groupe.

Elle profite du trajet pour se mettre en mémoire les paroles du prophète.

Une porte pour les reliques oubliées et rejetées.
Une porte pour les Puissances, écartées et perdues !!
Une troisième porte pour les Mystères attendant d'être libérés.
Une quatrième porte ouvrant sur la Réalité, et révélant le chemin vers des lendemains meilleurs !
Les Quatre Portes reviennent ! »



Mouna finit par rejoindre ses compagnons, non sans se frotter une épaule sévèrement luxée.

En prenant en compte la présence pacifique de Fell, et l'astucieuse évasion du prophête, surement via un portail, Mouna ne peux pas s’empêcher de prendre très au sérieux ses paroles.

« Et bien ...Nous avons surement assisté à un point d'inflexion "fondateur" ou au contraire disruptant de l'histoire de Sigil  »

Modifié par un utilisateur vendredi 16 février 2018 00:38:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Suivant le bariaure qui essuie les gnons, Djaimis se glisse tranquille à travers la cohue ; on dirait un poisson dans l'eau. Quand le reste du groupe arrive à leur hauteur, le sylphe les suit naturellement.

Au moment où le nain bondit dans la faille, Djaimis siffle : « Oh, le con !...  ». Mais ce n'est pas le moment de s'attarder ; le génasi de l'air tourne la tête et répond à Bruichladdich : « Ouais ! Se tirer d'ici ! C'est pas comme si j'avais envie d'attendre que les tête de bois rappliquent ! »

Alors que la chenille des arpenteurs croise dans les eaux plus calmes de rues éloignées, Djaimis explique à Airi : « Pas grand chose en fait...  »

Djaimis lance un sourire charmeur à l'aasimar en papier (un peu froissé le papier) puis enchaîne : «  Aucun d'mes contacts dans la Ruche ne connait d'azimuté qui ressemble à Elliath... Mais si jamais on le voit, je serai averti. En tout cas, on m'a raconté que la Ruche était à cran ces temps-ci. Parait qu'il y a plus de dingo qui s'y font graver dans l'marbre que d'habitude... P'tet qu'Elliath ?... »

@ Oolie :
- je laisse Saaltyn voir avec toi pour la figurine - quand il pourra poster.

@ Tous (rappel au cas où) :
- les dégâts non létaux se soignent d'eux-même, au rythme de 1*NIV/heure (comme vos persos sont niveau 2 : 2/heure)
- un sort de soins soigne en même temps autant de pv que de pv non létaux

Rien du coup du coté de Djaimis, et Zszaufein a confirmé qu'il ne voyait rien de particulier. Mis à part la fonction classique du pendentif..

«  S'il s'est fait graver y en aurait bien un qui en aurait parlé je pense. Vu le nombre de traînes misères avec qui on a échangé cet aprem... L'info serait sortie. Ou sinon c'est que c'est tout frais. Mais c'est clair qu'avec les événements de cet aprem, la Ruche va encore empirer.  »

Airi lui fait signe et Firwin acquiesce légèrement laissant glisser son regard sur tous ceux qui pourraient avoir le malheur d'approcher sa protégée avec un tant soit peu d'intention belliqueuse. C'est qu'elle risquait d'être un tantinet absente dans les instants qui allaient suivre...
Lorsqu'elle ressort de transe, il a froncé les sourcils... perplexe.

« Une nuée de gueusets, de la viande grillée et du contentement... Heu... là.... comme ça... y a le lascard du cadavre fumée mais je doute franchement que ce soit ça... un peu trop vague pour que je puisse t'aider... »

Modifié par un utilisateur mardi 6 mars 2018 00:05:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bruich se tourne vers Airi, haussant un sourcil, et frappant par cinq fois le sol du sabot arrière-droit puis une fois du sabot avant-gauche : « Côté d'mon ?... Mmmh... C'est lointain déjà, tout à l'heure. Déjà soif j'ai... Voir voyons... »

Alors que le moine est perdu dans ses pensées, Djaimis sourit à Mouna :« Oh, rien d'incroyable. On s'est porté au secours d'une demoiselle en détresse. Des bibards l'emmerdaient. La routine, pour des fiers galants dans not' genre, quoi. Et toi, tu... »
Bruichladdich, comme illuminé, coupe la parole à Djaimis pour soudain expliquer à Zszaufeiin : « La cible rien sur... Le pour moment... Mais ! Faut il attention faire ! Une Ysarl - des Mornés - des biges cherchent qui azimutés, comme nous que, aussi cherche. Alors marcher, falloir, va sur des œufs ! » On dirait que le bariaure confond le sorcier et la magnétiseuse... Ou bien s'amuse-t'il à semer le trouble ? Quoi qu'il en soit, comme ressaisit, il se tourne à présent vers Mouna et lui raconte : « De bien méchant, rien. Plus d'autres pires, bien vu j'en ai ! » Le bariaure sourit fièrement.





Dans les deux heures après leur réunion au sommet, une fois que le gros des Têtes de Bois a décanillé des alentours du Temple Ruiné, nos héros prennent la planque. À six heures avant l'Anti-Pic, l'attente commence...


L'attente se fait longuette...


Bien longuette, même...


Bruichladdich trépigne et annonce qu'il va se tirer ; heureusement Mouna est là pour le raisonner.


Pfft, c'est long... Et il commence à faire sombre. Qu'est-ce qu'il fout, le Corniaud ? Bruichladdich menace encore de mettre les voiles. Il en a carrément assez de glander. Heureusement, Djaimis sort une gourde de bibe. La planque continue...


On s'ennuie ferme dans cette aventure... Heureusement, le va et vient des clochards permet à nos arpenteurs blasés de se distraire un peu. Les locaux font comme si nos héros n'existaient pas - ce qui n'est pas très courtois - mais leur permet de planquer à l'aise. La faune locale se tient résolument sur son quant à soi et à distance respectueuse - au grand désespoir des puces qui en auraient bien profité pour changer de crèmerie.


Il fait de plus en plus sombre et toujours pas d'Elliath... Cette fois, Bruichladdich est au bout du bout : il se tire. Enfin, il a faillit, parce que juste au moment où le bariaure était en train de craquer, un bige se pointe...

Vos personnages récupèrent donc de tous leurs dégâts non-létaux. Et ils disposent de 2 heures environ, avant de se mettre en planque. 2 heures pendant lesquelles ils ont pu se soigner, grailler, siester, etc. Bref, à vous de voir ; mais pour le coup, en HRP.
Par contre, pendant la planque, même si c'est chiant, ils ne peuvent pas faire grand chose d'autre que de rester vigilants... Pauvres héros...



Le bige qui se pointe, c'est un des pauvres bougres avec qui les arpenteurs ont déjà taillé un bout d'bavette plus tôt dans la journée. Il s'approche donc et annonce : « Y viendra plus...  »

Sans doute engourdis du bulbe par leur immobilité oisive, nos arpenteurs ne réagissent pas des plus promptement, aussi le bige se répète : « Y viendra plus, j'vous dis. C'est trop tard là. L'Corniaud, y s'couche quand y fait noir. Et là, y fait noir. Alors, ce soir, y viendra pas. Et... Et, c'est bizarre ! Parce qu'y vient tous les soirs...  »
Le bougre se gratte une aisselle avant d'ajouter : « Vous m'devez rien pour le soltif : moi, j'l'aime bien, le Corniaud. Enfin, si vous avez du jonc en trop, j'suis jamais contre... Z'avez pas l'air de lui vouloir lui mettre la misère, à mon pote le Corniaud. Alors, j'vous l'dis. Y va s'balader dans la Ruche. J'sais pas où, mais j'l'ai vu s'en aller par là-bas... Et ça y conduit, pour sûr ! »



Choux-blanc... La planque n'a rien donné. La niche d'Elliath est restée désespérément vide... C'est d'un triste ! Et personne n'a la moindre idée de ce peut signifier la vision d'Airi. Ces histoires de barbaque grillée et de piafs... N'aurait-elle pas confondu son estomac avec son cerveau ? En tout cas, vu qu'il ne leur reste plus que cette piste, nos vaillants héros se décident à relever leurs manches et à aller mettre les mains dans le cambouis - ou plutôt, les pieds dans la merde ; ils se rendent dans le quartier de la Ruche. Car d'après ce qu'on leur a raconté dans la journée - et réitéré ce soir, leur azimuté y fait régulièrement son petit tour... Peut-être que là-bas, ils croiseront le chemin d'un matois qui l'aura remarqué ?

La Ruche enveloppe bientôt nos arpenteurs de son labyrinthe gris de maisons entassées et usées, de ruelles crasseuses et de bougres désespérés. Ce soir-là, une bruine froide et poisseuse a contraint la plupart des biges à trouver un abri à l'intérieur des bicoques aux fenêtres condamnées, à travers lesquelles luisent les lumières rouges de feux de cuisine. Dans le coin, ça sent le graillon - et bien d'autres choses encore, toutes offensantes pour les narines délicates. À toute les ouvertures, ou presque, des yeux hagards observent le passage de la petite troupe des voyageurs.

Ici, la configuration des rues a tendance à brouiller le sens de l'orientation même des plus finauds des éclaireurs. Heureusement, Mouna et Bruichladdich connaissent le quartier et évitent à nos aventuriers de se perdre. À mesure que nos voyageurs pérégrinent à la recherche d'Elliath, divers rebus tentent l'accostage : bibards puants, gamins des rues affamés, camelots crasseux à la marchandises plus que douteuse... Mais nos voyageurs tiennent bon et ne se laissent pas détourner de leur quête - ni délester de leur bourse : de bougre en bougre, d'échoppe crasseuse en débit de bibe miteux, sans faillir, ils remontent courageusement la piste des promenades quotidiennes d'Elliath...

Alors que nos arpenteurs foulent toujours le pavé à la poursuite d'une rumeur, jaillit soudain dans leur paysage très grande femme, maigre à faire peur - probablement elfe ou demi. Ses longs bras qui s'entremêlent et ses jambes qui virevoltent, lui donnent des airs d'araignée soûle. On la devine nue sous son vieux manteau marronnasse dont les pans troués volètent, alors que la femme tourne sur elle-même, se rapprochant vaguement de nos héros. On l'entend murmurer : « Baphomet, Pazeaël, Fraz Urblu, Orcus... Juiblex... Dagon, oui, Dagon... Zuggtmoy ! »

D'un coup, elle s'arrête de gigoter, se fige, et crie : « Je vous le dis, je vous le dis ! J'ai vu ! Les mouches prennent votre esprit !!! Je vous le dis, je vous le dis !!! »

Suite à quoi, elle porte un main à sa bouche et vérifie que ses dents sont toujours là. Satisfaite, elle reprend aussitôt sa sarabande murmurante, dérivant vers l'entrée d'une ruelle transversale : « Lamashtu, Deskari, Démongorgon... Pazuzu... Zevgavizeb, Zevgavizeb, Zevgavizeb... Izyagna...  »

Pas besoin d'être un fin psychologue pour se douter que la femme est complètement azimutée - et que, en admettant qu'on en ait envie, toute tentative d'ouvrir le dialogue resterait vaine. Ah, que les plans sont cruels avec les béjaunes imprudents...

L'azimutée, s'engouffrant dans sa ruelle, disparait bientôt à la vue de nos héros. Les quelques biges présents n'y font pas plus attention que cela. Un gobelin crasseux se met à l'imiter gauchement, déclenchant les éclats de rire de quelques crasseux qui traînent... On entend encore une fois la danseuse crier à propos des mouches ; les crasseux s'esclaffent encore plus grassement. Le calme reprend ses droits et nos aventuriers leur chemin. Enfin le calme...

Qu'est-ce que c'était que ces blazes à coucher dehors ? Connaissances Religion ou Plans, DD15 (formation nécessaire) :


À peine nos fiers arpenteurs ont-ils avancé de quelques toisent qu'ils entendent hurler ! Des hurlements terribles, hystériques, violents : les cris d'une bête acculée qu'on s'apprête à égorger. Sauf que ce n'est pas la voix d'une bête que nos héros perçoivent, c'est assurément la voix de la danseuse. Au doigt mouillé, ça vient de pas loin : la danseuse doit se trouver juste de l'autre côté du pâté de guitounes que longe les voyageurs.

Avant que nos héros aient pu réagir - si tant est qu'ils le veuillent, les hurlements cessent brusquement...

Cessent-ils vraiment ? Perception DD 14 (impossible de faire 10) :

C'était long, très long, trop long. Bruichladich n'en pouvait plus d'attendre ou de se balader sans rien trouver... Il commençait à s'ennuyer de cette quête et se demanda à chaque nouveau pas s'il ne devrait pas tourner les sabots pour rejoindre une taverne. Cette idée se faisait de plus en plus présente et en conséquence, Bruichladich ne pouvait retenir un grognement de dépis de plus en plus insistant à chaque pas...

Enfin de l'action! Un sourire sur son visage apparu quand l'azimuté passé devant lui et ne quitta plus son visage même lorsque celle-ci cria!
Quelque chose se passait, et c'est pas un détour de rue qui allait lui en faire perdre un morceau.


« Ne te précipite pas Mouna, j'entends cette pseudo-azymuté parler normalement avec ce qui semble être une connaissance, elle a seulement du avoir peur en voyant qu'elle avait raté sa coupe de cheveux! ahahahah...  »

Bruichladich s’arrêta net dans son rire
« Ça par contre, c'est le bruit d'une personne qui tombe inconsciente, allons vite voir, mais rester sur vos gardes! »

Modifié par un utilisateur jeudi 15 mars 2018 19:31:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le drow laisse échapper un sifflement admiratif devant le bref résumé de la Mornée.

« Une sentence irrévocable je suppose... Milani soit témoin, ces rectifieurs sont de sacrés butés quand on les chatouille aux entournures. Un jour ils apprendront l'humour et leur monde s'écroulera.  »

Le constat semble plus l'amuser qu'autre chose d'ailleurs, la vision de tant de prévisibilité sans cesse confirmée lui restant un mystère inexplicable. Il repris pour compléter le récit d'Airi.

« Un sacré individu ce dabus. Rien de tel qu'une malédiction pour ajouter du piment à votre conversation... Ceci dit, j’espère que ses œuvres sont un peu plus durable que celle qu'il t'a offerte. »

« Une demoiselle en détresse sauvée par toi, et elle n'est même pas pendue à ton bras ? » Taquine t'il son jeune cofactionnaire.«  Que se passe il donc? Tu as au moins pris rendez vous rassure moi.... »

Les informations du bariaure l’intéressent bien plus, complétée par les explications de Mouna.

« Oh.. Tu veux dire qu'elle se fait une fierté de son désespoir et s'est identifié à lui..? »
Ce genre d'individu jouant leur tragédie personnelles comme si elle les mettait au centre du monde et avides de hurler aux yeux de tous combien ils souffraient n'avaient que peu de grâce à ses yeux. Bien au contraire, même s'il devait leur accorder de jolies tirade -souvent travaillées.
« J'ai quelques doutes quand à la concordance entre ses propres buts et notre taf actuel, dans l’hypothèse qu'elle accepte de partager ce qu'elle sait... Mais là Airi, c'est toi qui juge...  »

Si le demi plan dont ils cherchent la clé est déjà connu.... ou plutôt si on sait déjà que cette clé est dans la nature mais qu'on ignore a qui elle appartenait, guetter ceux qui la cherchent permettrait de façon plutôt efficace de savoir où et chez qui mène ladite clé. Identifiez les chercheurs, et vous saurez quoi faire de ce que vous possédez. La composition d'un groupe multifactionnaire prenait alors son sens... brouiller les pistes.

Bah, si on poussait la logique encore plus loin, il suffisait de prétendre que le commanditaire de leur petit groupe n'était pas la sensat mais l'un d'entre eux. Mais ce n'était pas nécessaire pour l'heure, il pourrait glisser un mot à l'aasimar sur ce point si l'occasion semblait se présenter.

« Enfin... si jamais... il faudra glisser des fausses cartes parmi la main dévoilée. Et nous pouvons toujours attendre pour le moment...  »

La proposition d'aller s'installer autre part en attendant l'heure de la planque lui convient bien. C'est bien à ça que sert le jeu de carte qui traine dans sa tunique.



L'attente est un grand classique de celui qui vends sa lame. Monter la garde la nuit auprès d'une caravane. Patienter le temps que le belatre qu'on escorte ai fini sa réunion de première importance que chacun aura oublié demain. Ou encore attendre en ayant l'air méchant et impressionnant que des négociations s’achèvent en espérant que leur fin ne signera pas celle d'une treve implicite et la sortie des armes. Mais quand même, il a rarement eut à faire le pied de grue dans la Ruche... L'odeur est a elle même une curiosité. Elle est presque une entité a part entière.

Et pas question de méditer dans cet environnement.

Ca ne fait qu'une demie heure qu'ils sont là, et le drow se demande tout de même ce qui lui a pris d'accepter. Et puis, on ne fait pas une planque quand on a des fourmis dans les sabots ! Sacrénom !

Trois quart d'heure. Collez lui à boire.... Djaimis vient de gagner sa reconnaissance.

Une heure... Le soir qui tombe est loin d’être une gène, même si les rues vont devenir plus glauques encore qu'elles ne le sont déjà... « Et sinon, Zszaufein, très cher... J'ai repensé à ta proposition de ce matin. Enfin, à celle de Dim' mais... Elle t'a mis un peu au parfum sur Ale'ena Jerk'klor? De ce que j'en sais, tu ne devrais pas trouver ses méthodes dépaysantes. Elle a les dents qui rayent le parquet et se donne les moyens de ses ambitions.  » Badine t'il. Autant passer le temps en discutant...

Une heure et demie... Quelqu'un ?
Eliath ne viendra pas. Inutile de soupirer sur le temps perdu... Car soit ce changement d'habitude est lié au rafus de l'apres midi et il est impossible de savoir si les habitudes de l'azimuté ont definitivement été altérées ou non... soit ils vont devoir renoncer à l'espoir de le voir venir sagement et se mettre en chasse un peu plus sérieusement.

Après tout, pourquoi pas... Tout vaut mieux que continuer à attendre dans cette ruelle miteuse.



Firwin se laissa entraîner dans les rues de la ville, vigilant. La Ruche était le pire des quartiers et ça ne s’améliorait pas à lui nuit tombée, loin de là. Crasse, sordide, misérable. Heureusement des habitués des lieux leurs évitent la foule et les rues les plus sales.

Le passage de l'azimuté lui soutire une grimace. La femme n'est plus qu'une loque, son esprit battant la campagne et au vu de son apparence décharnée ce n'est pas tout neuf. En être réduit à n'être plus qu'une pale copie de celui ou celle que nous étions, pire encore une copie déformée dont la vision ne peut qu’avilir les souvenirs qu'on pu garder ceux qui nous connaissaient.
La Cité est cruelle pour ceux qu'elle a brisé. Et elle déforme et humilie ceux qu'elle jette au rebus. Malheur aux vaincus... Qu'importe celle qu'elle fut, ce qui en reste ne semble guère plus qu'une coquille vide. Et s'il ne connais pas tous les noms prononcés, celui de Lamasthu s'il est dans la norme des autres ne donne guère envie de s'y pencher. Des démons peut être, ou des êtres du même acabits. Ce que confirment les paroles de la guérisseuse.

Firwin sembla se détourner, lâchant simplement.
« Mouna, ça semble être peine perdue. Je ne croit pas que dans son état elle soit capable de comprendre la moindre phrase...  »

Un hurlement résonne quelques instants plus tard... La première pensée qui traverse l'esprit du drow c'est qu'au moins, elle ne tombera pas plus bas. La seconde pour répondre à la mornée qu'il est peut être plus charitable de lui permettre de trouver le repos et la troisième que... non, son ouïe fine lui confirme que la donzelle va très bien. Et qu'elle discute vivement avec quelqu'un en réclamant... le repos.

Le... oh ! La pensée suivante suggère que c'est un repos très particulier dont il est question.

Bruich' annonce qu'un corps vient de tomber. Il n'a pas réussit à l'entendre mais le croit sur parole.

« Je croit qu'elle l'a obtenu son repos. » marmonne t'il... en se demandant surtout quel est cette inconnue avec qui avait lieux la discussion.

Le drow a accéléré le pas et sa main a glissé sur sa lame.

Modifié par un utilisateur vendredi 16 mars 2018 12:53:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bruichladich prend rapidement les devants et s'enfonce dans les rues en faisant attention de ne pas distancer ces compagnons.
Il remarqua facilement la danseuse allongée dans un beau bordel et plus il s'en approchait, plus il semblait clair qu'elle avait été inscrite au le livre des morts...

Désolé la bougre, mais je peux rien pour toi... Et je n'ai que faire de ces cageurs autant curieux que peureux, la suite se passe plus loin et il ne faut pas perdre de temps

Bruichdalich avait encore tous ses sens en éveil, de l'action enfin de l'action, il ne pouvait pas passer à côté!

Si bien que lorsque Bruichladich arriva devant la femme, il a pu surprendre ses compagnons en allongeant les pas plutôt que s’arrêter, lui qui avait fait le nécessaire pour ne pas distancer les plus lents de ces camarades, voila qu'il changea d'attitude.

«  Faites le nécessaire avec trois ou quatre lascars, mais qu'elle me suit au moins, ils sont une personne à fuir les lieux.  »

Sans même se retourner sur ses paroles, pour connaitre la réaction de ses compagnons ou savoir si l'un d'eux le suivait, il fit de son mieux pour éviter les flaques, les cartons ou autres détritus pouvant annoncé sa présence sans perdre de temps en sortant son sansetsukon.



Avant de se ralentir fortement quand il les vit et seulement à ce moment, il tourna sa tête pour savoir qui l'avait suivi afin d'aviser de la méthode à appliquer afin de les faire cracher au bassinet.


HRP

Modifié par un utilisateur dimanche 18 mars 2018 20:11:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mouna se précipite derrière Bruich'
Les cris étaient terrifiants, quasi-surnaturels même pour une fine danseuse.
Les dernières informations par Bruich' sont à l'usuelle Chaotique, elle discute avec quelqu'un qu'elle connait, et une seconde plus tard tomberai au sol ?!

Mouna est inquiète, elle ne peux accéder un sort hypothétiquement fatal, si proche d'elle.
En plus d'être inquiète, elle s'en veux déjà.

« Bruich', sois prudent, je dois examiner la danseuse. »
Elle se rassure un peu quand elle voit que Firwin la dépasse, avant même d'arriver à la danseuse, pour suivre Bruich'.

Elle arrive près du corps de la danseuse et s'y arrête.
Elle examine ses yeux, sont-ils vitreux?, et les autres parties visibles, avant de prendre son pouls puis de tenter les premiers secours qu'elle peux.


Mouna reste le temps qu'il faut pour tenter quelque chose.

J'écoute avec attention mes nouveaux compagnons raconter leur version de l'histoire. La faune, la flore et la géopolitique factionnaire de ce lieu m'échappent toujours, mais je me fais discret et j'absorbe toutes les informations avec avidité
Si je veux faire plus que survivre dans ce lieu, il est indispensable que j'en comprenne son fonctionnement...
La situation actuelle me laisse avec un sentiment étrange
l'histoire personnelle des uns et des autres ne m'intéresse que très peu, je ne suis toujours pas sur d'y gagner quelque chose et j'ai peut être un espion de mère à mes côtés
Un très léger sourire effleure mes lèvres
D'un autre côté cet endroit est tellement chaotique que quelqu'un comme moi finira forcément par en tirer profit... Si je joue mes cartes correctement
A cheval entre ma réflexion et les informations que je tente de glaner des propos de mes camarades, je les suis en silence jusqu'à la planque.

Rien ne se passe mais l'attente ne me gène pas plus que ça... Il y a bien longtemps que j'ai appris les vertues de la patience...Étrangement, c'est Firwin qui rompt la monotonie...
« Elle m'en a parlé un peu... Elle n'est pas vraiment rentré dans les détails mais j'ai bien compris qu'il faudrait éviter de s'y frotter... Dans un futur proche... »
Je souris franchement à sa remarque
« Ses méthodes sont remarquablement efficaces... Bien que rustres et peu subtiles. Elle doit être stupide ou très sure d'elle pour ne prendre qu'aussi peu de précaution pour brouiller les pistes... Je penche plutôt pour la seconde option »
Je reprend un air sérieux pour conclure
« Il n'est jamais sain d'être trop sur de soi. Cela amène à des relâchements qui se payent très cher...D'après mon expérience »
La planque continue un long moment et c'est finalement le bariaure qui l'emporte et nous repartons tous, les mains vide...

Suite à l'intervention du pécore, nous déambulons dans la ruche. L'endroit est évidemment loin de me plaire mais je ne m'y sens pas en danger. Notre groupe semble puissant et nous sommes probablement capable de venir à bout de n'importe quelle bande de brutes. L'intervention de la folle me laisse de marbre et je n'affiche pas le dégoût que je ressens
Quelle créature répugnante!... Il y a des sorts bien pires que la mort
Le bariaure semble en entendre plus que moi et je le suis, ainsi que ses indications. Il ne s'arrête pas devant le cadavre et je le suis à nouveau, ayant cette fois entendu la même chose que lui.
« Attention l'ami. Ces manants ont probablement quelque chose à se reprocher mais nous devrions attendre les autres avant d'aller les saluer... L'affrontement semble inévitable »
Joignant le geste à la parole, j'incante et la toile durcit autour de moi, me procurant une protection similaire à ce que portent les guerriers... Sans les inconvénients

Lance armure de mage. J'assume que je peux rester à la hauteur de Bruich en accélérant le pas, j'éditerai si ce n'est pas le cas

Modifié par un utilisateur mardi 20 mars 2018 17:39:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un rictus railleur transparaît rapidement sur les traits du drow lorsque son compatriote commente les méthodes employées.

« Oh, du point de vue de certains, laisser des pistes pour associer son nom à ce genre d'actes est aussi un message très stratégique. Face à un adversaire prêt à tout, les plus faibles se couchent et elle gagne en influence sans même avoir eut à les menacer directement... Un gain direct pour Jerk'klor Import. Pourquoi se générait elle ? Ça lui réussit plutôt bien pour le moment. Mieux vaut être crainte qu'ignorée je suppose.  »

Juge un homme à ses ennemis, autant qu'à ses amis. Jamais très sain d'être trop sur de soi ? En voilà une drôle d'assertion... Le sourire de Firwin s'étira légèrement.

« Seulement lorsque cette assurance est mal placée.  »

Bien placée au contraire, elle faisait des merveilles... Zszaufein avait donc eut quelques problèmes suggérait il. Et avait joué -et perdu- contre plus gros que lui. A moins que ça ne soit une façon de lui conseiller à lui d'être moins sûr...? Très amusant...



Il ne faut pas longtemps pour que le petit groupe rejoigne la ruelle miteuse d'où venaient les cris. Il ne faut pas longtemps non plus pour qu'un corps soit vible. L'azimuté a visiblement obtenu ce qu'elle voulait et Firwin ne s'inquiete pas pour elle. Si elle s'est faite graver c'est clairement ce qu'il pouvait lui arriver de mieux. Par contre la question du 'qui' reste posée.

Un regard rapide balaye les lieux, interceptant quelques mouvements derriere ce qui sert de fenetre à ce cloaque. Mais rien à y trouver. Rien entendu, rien vu. La règle d'or s'appliquera içi... Rien que de plus normal, les rats se cachent lorsque le chat rode et, dès qu'il n'y aura plus personne, s'agglutineront autours du corps pour en tirer toutes les miettes possibles. Ils ne trouveront pas grand chose à part le vieux manteau -et le contenu des poches sur lequel il ne parierait pas un sou. Et lui ne touchera pas à cette infection ambulante.

Par contre, Bruich s'est élancé. Quelqu'un fuit ! Entre rester là à contempler sans même se fatiguer à prendre l'air navré un cadavre, ou suivre le bariaure pour identifier la meurtriere le choix est vite fait. Ce n'est même pas un choix.
La mornée s'est penchée sur le corps - les priorités sont définitivement à revoir chez celle ci- et par acquis de conscience il lâche un Djai, veille sur Mouna veux tu? Question purement rhétorique. C'est que même si elle a l'habitude du coin... Et s’élance derrière Bruich. Convaincu d'ailleurs que Airi le suit.

Pour tomber sur un groupe de lascars. Pressé de partir. Du genre à avoir un rendez vous d'affaire ailleurs. Avec un armement pas trop négligeable et dont l'un d'entre eux semble clairement jouer dans une autre catégorie. De simples passants désireux de ne pas être pris dans une histoire qui ne les concerne pas? On pourrait presque le croire.

Presque. Presque si ce n'était la voix de l'encapuchonnée qui vient de s'exprimer. Ah... voilà donc la faucheuse, voilée et masquée. Que c'en est triste. Et tandis que ses tristes laquais montrent les dents, grognent vainement, il apostrophe l'inconnue d'un ton moqueur.

« Et la Camarde qui s'en va, mine de rien, honteuse de ses actes? Vous ajouteriez la fuite au meurtre ? Et sans même assumer, cachée sous ses dentelles. Moi j'appelle ça de la lâcheté, mais peut être ai je tord... Seriez vous si terne que ça ? Ou alors c'est de la laideur que masque pudiquement cette capuche? Laisser vos roquets se faire rosser... ce n'est pas très compatissant pour eux.  »

Avec un peu de chance il l'aurait piqué au vif et leur cible se montrerait. Sinon... Sinon il allait falloir gérer lesdits roquets ce qui risquait d'être plus douloureux. Ouais, se préparer à dégainer c'est une bonne idée.

Modifié par un utilisateur mardi 20 mars 2018 17:43:02(UTC)  | Raison: Non indiquée