Quand Nedjemibrê avait vu le messager du Charognard, il avait aussitôt penser à un psychopompe. L'osirien n'avait pas tout à fait tort.

L'homme à la peau d'ébène esquissait un sourire alors que ses compagnons se rabibochaient. Du moins lui semblait-il qu'ils le faisaient ; le tempestaire ayant toujours eu du mal à percevoir le langage des émotions qui se trouve par delà les mots.

« Ainsi, tu as déjà été jugé ?! » s'exclama Nedjemibrê suite à la révélation de Bhaal. « Mais alors, comment se fait-il que tu sois revenu sur Golarion ? ». Ce prodige intriguait fortement l'osirien.
« Est-ce que les Dieux t'on offert une seconde chance ? Ou bien... Aurais-tu défié les Dieux et échappé à ton jugement ? » La dernière question était emplie de crainte - voir de terreur - tout autant que de curiosité.

Mais Bhaal n'eut pas le temps de répondre : la corneille venait de s'inviter à leur réunion.

Nedjemibrê regarda l'oiseau avec dédain, sans mot dire. La missive échappa au bec du corvidé à trois yeux, se mit à flotter d'elle à même à hauteur d'yeux puis entreprit de se déplier. Le tempestaire la parcourut tandis que Célestin congédiait le messager.. L'ensemble, écrit d'une encre fort pourpre, semblait tracé avec du sang séché. Ça en avait l'odeur aussi....
Après un bruit de bouche aspiré, exprimant son profond mépris, l'orisirien en entreprit la lecture de sa voix de basse :

« Vous venez attaquer le domaine du... Roi, » encore une fois, le tempestaire avec buté sur le titre... Par la suite, il fit un effort, même si ses yeux d'onyx exprimaient toute son ire. « ... en son cœur, gens de Kelmarane. Et fuyez comme des bêtes apeurées. Vous êtes venus au mépris des règles, pensant imposer les vôtres. C'est le domaine du Roi, ceux sont ses règles.

Et son édit est le suivant :

-Ramenez-moi le traître qui vous accompagne, mort ou vif, et je vous laisserai la vie sauve. Je laisserai une lune pour réunir un tribut à me ramener au nom de votre royaume, qui est sur mes terres. Si l'offrande est une insulte à ma gloire, je marcherai sur vos terres.

-Si vous ne me livrez pas le traitre, je vous laisse jusqu'à ce soir pour me rejoindre, et essayer de finir ce que vous avez commencé. Si avant le milieu de la nuit, vous n'êtes pas venus à moi, j'ordonnerai aux miens d'envahir votre royaume. Vous n'y serez jamais à temps. Si vous êtes trop peureux ou blessés, je ferai boucher dès demain le trou dans lequel vous vous êtes engouffrés, avec le corps des rebelles pour ciment.

Au nom du Roi,

Crodingue  »

Nedjemibrê marqua une coute pause. Un ange passa rapidement. À moins que quelqu'un ne veuille aussi la (re)-lire, la lettre se replit d'elle-même, en plus petit qu'à l'origine - comme pour la réduire à néant - et s'invite dans la poche de l'homme à la peau d'ébène.

« Et bien, on dirait que celui - ou un de ceux - qui ont tenté d'abattre le Charognard lors de notre assaut s'est échappé. Et Il le croit en notre compagnie. Se serait-il glissé par le puits en même temps que nous sans que nous le remarquions ? Étrange... Quoi qu'il en soit, je me refuse à chercher ce "traître" pour le livrer. J'imagine que cela va de soit pour vous aussi ? » commenta-t'il.

«  En tout les cas, nous n'avons plus le choix : vaincre ou mourir - et si nous échouons, emporter Kelmarane dans notre défaite... Dès lors... Nous ne pouvons échouer ! » assèna-t'il, grave et résolu.

Célestin avait raison : le temps était probablement venu de se dévoiler les uns aux autres. Et le Charognard leur offrait une trêve qui leur permettrait de le faire. Mais avant ça, il leur faudrait tout de même réfléchir et prendre quelques décisions. Trop de vies étaient en jeu. Les leurs, entre autre.
Nedjemibrê hocha la tête en direction du jeune sorcier, en signe d'assentiment : « Le Charognard est tellement pétri d'orgueil qu'il nous offre un répit. Une fois que nous aurons discuté de ce qu'il convient de faire pour le faire tomber, nous pourrons échanger nos histoires. »

Effets Actifs :
⭐︎ Champ de Force (+2pv/min / compteur : 6/10)
⭐︎ Aérokinésie (Célestin, Alia, Bhaal, Agathe & Nedjemibrê ☛ count as being downwind for the purpose of determining the distance at which they can be detected by scent (4m50))
⭐︎ Overflow (Immunité Critiques & Dégâts Précision 15%)
⭐︎ Endurance aux Énergies (24h)
✭ Telekinetic Invisibility (OFF)

Modifié par un utilisateur lundi 18 juin 2018 09:45:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alia regardait Célestin et Agathe guérir ceux qui en avait besoin le cœur encore lourd, elle essayait de se concentrer sur le message de la lettre mais avec difficulté. Les pensées sombres qui envahissaient son âme et le fait de dévoiler son secret à Nedjemibrê la perturber.
Elle n'avait plus peur comme au début, comme lorsqu'elle avait dû le révéler à Célestin ou la Princesse, mais elle n'était pas sereine. Elle ne savait pas comment Nedjemibrê allait réagir, ni comment il allait la considérer après cela et elle préférait toujours être jugée sur ses seuls mérites ou défauts que juste parce qu'elle abritait un Saint dans son âme.

La voix fluette du petit ange volant interrompit ses pensées et elle fut surprise par sa révélation.

« Ce n'est pas Sarenrae ? Mais... qui ça peut bien être alors ? Quelle entité peut faire cela et pourquoi ne pas se manifester ? » Son regard passait d'Agathe à Célestin, comme si les regarder pouvait donner une réponse. « En tout cas, qui que ce soit, c'est quelqu'un qui vous veut du bien et qui vous protège. Qui nous protège, même, sinon vous ne pourriez pas soigner, non ? Je suis certaine que cet entité se révélera en temps utile. »

Elle prononça ses dernières paroles avec un ton convaincu, comme si elle chercha à se convaincre elle-même puis elle s'arrêta en continuant de les observer et murmura comme elle-même. « Si c'est pas Sarenrae, j'aurai cru que c'était Nefeshti, également. »



CA 25/20/20 (+3 CA attaque sur la défensive)
Héroïsme : 28 min (+2 aux jets d’attaque, aux jets de sauvegarde et aux tests de compétence.)
Repli expéditif : 8 minutes

« Quoi ?? Un shaabti ?? » Rugit Bhaal en faisant mine de saisir sa bardiche, avant de se mettre à pouffer de rire en voyant l'air consterné de l'osirien. C'était sa façon à lui de se libérer de la tension des derniers instants, et le fait d'avoir été soigné et "lavé", par magie du moins, avait considérablement amélioré son humeur.

« Hûk hûk hûk ! Je t'ai bien eu, hein ? » S'esclaffa-t-il. « A vrai dire, je ne sais pas ce que c'est, mais ça n'a pas l'air bien terrible. A priori, je ne t'ai jamais vu manger des enfants ou chercher à torturer par pur plaisir. Je veux dire... Tu parles à un mec dont la mère est une quasi princesse-démone, et le père un des pires démonistes de l'histoire. Si tu ajoutes que Nocticula s'est également penchée sur mon berceau, en matière de monstruosité, pardon mais je revendique le premier prix, » déclara le géant rouge sur un ton ironique, à la fois amer et désabusé.

« Quant à toi, mon biquet, » continua-t-il en se tournant vers son ami, « ton affaire est mystérieuse mais je suis pas inquiet. Tes pouvoirs "transpirent" trop le bien pour que tu aies une mauvaise surprise un jour. Et quand bien même ce serait le cas... Tu m'as assez répété que l'important n'était pas d'où on venait, mais ce qu'on faisait, pas vrai ? »

Il s'interrompit, traversé par par une pensée subite. « N'empêche, » fit-il, pensif, « c'est pour ça qu'on est là, vous croyez pas ? Pourquoi on est ici à se crever le cul au milieu du pire territoire gnoll de Katapesh ? Pourquoi nous et pas les autres ? » Il laissa à ses compagnons le temps de répondre à cette question pour eux-mêmes. « Où sont nos parents ? Où sont nos familles ? Où est notre communauté, hors de Kelmarane ? Quels sont nos métiers ? A quel moment on a eu une vie normale ? Qu'est-ce qu'on a de normal ?

Soit on a une origine étrange ou inconnue, soit on tire nos pouvoirs de puissantes entités d'outreplan. On a tous ce point commun, et c'est normal qu'on se retrouve ici à risquer notre peau. Les gens normaux ne risquent pas leur peau sur la Montagne Pâle. C'est pour ça que retourner coudre des robes auprès d'Almah n'aurait pas de sens, Célestin. Que tu le veuilles ou non, tu ne pourras pas avoir une vie normale. Ce n'est pas ce que les dieux ont prévu pour toi, ou pour moi, ou pour Alia. Et probablement pas pour toi non plus, Nedj, quand on voit ton étrange histoire. La seule chose que nous pouvons faire, c'est chercher à savoir qui nous sommes vraiment, et savoir quoi faire du pouvoir qui nous est donné. »

Le gladiateur semblait avoir conclu mais après un instant, il se ravisa pour ajouter, en se tournant vers sa femme : « et essayer de trouver un peu de bonheur, quand même, au milieu de toute cette vacherie. »

Modifié par un utilisateur mercredi 20 juin 2018 00:52:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alia regardait Nedjemibrê d'un air désolé, l'histoire de l'osirien était véritablement triste.

« Oh... je suis désolée Nedjemibrê, personne ne mérite cela. » Elle s'interrompit un instant, hésitant à poser la question qui lui brulait les lèvres. « Mais est-ce que cela veut dire que... votre "maitre" est toujours vivant ? Que vous pourriez vous retrouver face à lui ? »

Bhaal écouta Célestin lui expliquer ce qu'était un "shabti", et toute envie de rire le quitta. D'une certaine façon, il avait quelque chose de commun avec l'osirien : il avait été jeté dans ce monde, sans passé, sans famille, et leur statut à tous les deux leur avait valu une vie cruelle. Mais à la différence de l'osirien, les choses avaient fini par s'arranger pour Bhaal. Il savait désormais qu'il n'était pas personne. Mais il comprenait fort bien cette sensation de vide intérieur qui devait ronger leur compagnon.

« Tu sais, Nedj, il y a deux choses que j'ai appris y'a pas longtemps, alors que je suis resté presque soixante quinze années dans l'ignorance : la première, c'est que tout est possible en ce monde. Une "créature convoquée" peut devenir un esclave, un esclave peut devenir un gladiateur, et un gladiateur peut devenir un homme libre. Et une grosse brute de tieffelin, incapable de voir plus loin que sa haine, peut rencontrer la femme qui l'aimera et le sauvera de lui-même, » fit-il en regardant Alia d'un air grave. « Il n'y a aucune raison pour que ces miracles me soient réservés.

La seconde, » poursuivit-il, « c'est qu'à toute chose il existe une réponse. Même si chaque réponse entraîne une nouvelle question, et son lot de tourments, tu peux savoir, si tu le souhaites, et si tu t'en donnes les moyens. Je ne crois pas une seconde que tu sois une espèce de réceptacle vide et sans âme. J'avoue... » Il hésita soudain, embarrassé. « J'avoue qu'au début, tu ne m'as pas trop plu. J'arrivais pas à lire en toi, je ne savais pas ce que tu pensais. Parfois, tu ressembles un peu à une statue, faut dire... J'ai du mal à t'imaginer te bourrer la gueule jusqu'à dégueuler ta bière en criant que tu m'aimes, mais y'a quelqu'un là-dedans, ça fait pas un pli, » déclara-t-il sur un ton définitif en pointant le doigt vers Nedjémibrê. « Y'a une personne, y'a une âme, et même y'a un type bien ! T'es pas une chose, ça c'est clair et net ! Et quand ce bordel sera terminé, si on ne finit pas en viande morte dans la fosse du stégotruc, on prendra le temps qu'il faudra pour y voir clair, comme on l'a fait pour moi, comme on l'a fait pour Alia et comme on l'a fait pour Célestin. Tu... » Mais le demi-démon s'interrompit. Il commençait à s'emporter à mesure qu'il parlait, et l'émotion était en train de le submerger. L'histoire de l'osirien le touchait.

Il se leva alors d'un bond et se dirigea d'un pas vif vers l'osirien. Après l'avoir fixé du regard quelque secondes, pendant lesquelles Nedjémibrê se demanda ce que "Face de Piment" pouvait bien lui vouloir encore, il l'entoura de ses grands bras et le souleva de quelques centimètres. « T'es mon ami, espèce d'enfoiré de statue de nègre ! » Fit-il d'une voie altérée par l'émotion. Au bout de quelque secondes, il réalisa ce qu'il était en train de faire et, toujours ému mais quelque peu gêné, et reposa le tempestaire à sa juste place.

« Hem... Bref... Après ce qu'on a vécu... Voilà, quoi... Quant à moi, je te remercie mais c'est pas d'avoir les parents que j'ai qui me tourmente. Tu as du le comprendre, je l'ai appris peu de temps avant qu'on se rencontre. A Katapesh. Au début, bien sûr, ça m'a fait vraiment bizarre, mais j'ai fini par me faire à l'idée. A tout prendre, je préfère avoir ces parents-là que pas de parents du tout. Je suis enfin quelqu'un, je viens enfin de quelque part... Non, ce qui me bouffe, c'est... C'est de savoir ce qui pourrait vous arriver - à vous, à Kelmarane, si ma mère ou mon père décident de s'intéresser à moi. Y'a beaucoup de sarénites autour de moi, » fit-il en regardant sa femme et son ami. « Alors oui, j'ai peur pour eux... »

Le gladiateur baissa les yeux, adoptant une voix plus grave. « et c'était pas une bravade quand je te disais que mon âme ne serait pas jugée. Si ça se passe comme la dernière fois, ils me voleront. Ils m'empêcheront de paraître devant Pharasma et ils m'emmèneront aux Abysses pour faire de moi un démon. C'est le projet que Nocticula nourrit pour moi, si je me suis pas planté. Et... Le problème, c'est que j'en ai rien à foutre, moi. Je... Je veux juste rester avec Alia... » Alors qu'il se tournait de nouveau vers sa femme, il sentit de nouveau l'émotion l'étreindre. Décidément, la journée était à peine entamée mais leur séjour dans les profondeurs de la Demeure de la Bête l'avait secoué. Il détourna vite les yeux pour qu'elle ne voit pas son trouble. Dans les moments d'incertitude, elle avait besoin de le voir fort. Sa confiance en elle venait aussi de lui, il le savait.

A ce moment, son regard se posa sur la petite ange juchée sur l'épaule de Célestin, et son oeil s'illumina. « Mais bordel, j'y pense... Agathe, l'espèce de communion avec la... puissance qui vous donne vos pouvoirs à tous les deux... Ces questions que tu peux lui poser selon un rituel précis, ce que tu as fait tout à l'heure... Agathe, tu pourrais le faire pour moi ? Pour nous ? Pour Alia, même... » Demanda-t-il en regadan ses compagnons à tout de rôle, « elle pourrait répondre à certaines questions, orienter nos recherches ? Non ? »

Pas une chose ? Nedjemibrê l'espérait bien... Mais était-il lui même ou juste une des facettes d'un autre ? Avait-il seulement une âme ?... L'homme à la peau d'ébène n'avait pas de réponse. Et, tout comme il avait du mal à accepter l'idée qu'il était probablement un טאָפּלטויט, il préféra remettre cette réflexion, dont les implications le faisaient manquer d'air, à plus tard.

Surtout que Bhaal avait une sacrée poigne : Nedjemibrê sentit qu'il avait du mal à respirer sous le poids de cette chaleureuse et brusque déclaration d'amitié. D'abord un peu surpris, souriant à demi, le tempestaire répondit au gladiateur : « Et bien, puisqu'on se parle franchement... L'espèce d'enfoiré de statue de nègre n'aimait pas non plus ta colère et tes manières de brute, Face de Piment... » sous le coup de l'émotion, c'était bien la première fois que Nedjemibrê lâchait à Bhaal le surnom dont il l'affublait en pensée. Découvrant franchement ses deux rangées de perles parfaites, le tempestaire continua : « ... mais je dois dire qu'à force de te fréquenter, j'ai été agréablement surpris de découvrir l'homme qui se cache derrière son masque de rage. Et puis, si je pense toujours que la colère est bien souvent mauvaise conseillère... Tu m'as aussi montré comment elle peut sauver des vies. »

« Alors, amis... Je te remercie pour ton soutien. Mais survivons déjà à l'enfer de cette Montagne, et voyons ensuite de quoi demain sera fait, mon ami. » conclut Nedjemibrê, d'une voix voilant à peine son émotion - rare manifestation, en ce qui le concernait - tout en prenant Bhaal à l'épaule de sa main droite et en portant la gauche à son cœur (une fois que le gladiateur l'eut reposé à terre).

Le tempestaire, prenant un air de plus en plus grave à mesure que Bhaal révélait son problème, lui dit : « Je ne mesure pas la puissance de tes parents. Mais je serais là s'ils s'essaient à vous faire du mal, à Alia, votre fille ou à toi, Bhaal... mon ami. » Quant au chemin des âmes... Nedjemibrê n'aurait jamais imaginé qu'on pouvait détourner des âmes de ce à quoi les avaient destinées le jugement des dieux. Du moins, pas de la manière que Bhaal venait de décrire. L'information le troublait - et lui ouvrait de nouvelles et terrifiantes perspectives... Troublé, le tempestaire préféra s'abstenir de commenter l'affaire et se contenta d'adresser un sourire triste et plein d'empathie au gladiateur et à Alia.

Alia qui prit la parole à son tour. Nedjemibrê écarquillait les yeux : ainsi, elle aussi abritait les pensées et les souvenirs d'un autre ! À la différence qu'elle avait été seule et donc elle-même auparavant - et pouvait donc faire le tri entre ce qui était elle et ce qui était lui. Mais qu'importe : Nedjemibrê pensait comprendre ce qu'elle pouvait ressentir. Il en conçut alors un grand respect pour la danseuse et, tandis qu'elle parlait, la regarda de manière éloquente.

« Je ne pensais pas... » commença-t-il, un peu hésitant. « Je n'imaginais même pas que les Templiers des légendes étaient encore sur Golarion. Ou même encore en vie...  » Les mots moururent sur les lèvres de Nedjemibrê. Une foule de questions venaient à l'esprit de l'osirien, mais il se rendit compte qu'elles s'adressaient à Vardishal plutôt qu'à Alia. Aussi, parce que si le templier avait parlé à Alia, elle le leur aurait sans doute déjà dit, et parce qu'Nedjemibrê s'en serait voulu d'avoir considéré alors la danseuse comme un vulgaire réceptacle - eut égard à sa condition propre - il s'abstint.

Une réponse cependant, l'intéressait fortement. Nedjemirbrê s'adressa à Alia autant qu'aux autres : « Sont-ils encore tous là, sur Golarion ? Vardishal est avec Alia, Zayfid qui s'est joué de nous, est ici - ou pas très loin... Y en a t-il d'autres ? Devons-nous les craindre ? »

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Modifié par un utilisateur mardi 26 juin 2018 16:45:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Attendant poliment son tour face à la gravité de la conversation, Agathe se tourna alors vers Bhaal.
« Oui, je peux le faire Bhaal, mais je n'ai aucune garantie d'avoir la réponse, et je ne peux abuser de ce don, il faudra attendre un petit temps avant que je ne demande à nouveau faveur à l'entité. Tout ce que je sais, c'est qu'elle ne cherche pas à me mentir dans ses réponses. Je pourrais le faire pour toi aussi ma douce. Et pour toi mon ami Nedjemibrê. » dit-elle, comme si, à son tour, elle leur concédait quelques intimités.

Chacun y voyait plus clair, et les explications amenaient de nouvelles questions, mais le corbeau leur avait rappelé comme le temps passait, avec les risques que cela comportait pour eux comme pour leurs aimé(e)s à Kelmarane.

Les tours de garde s'enchainaient, Bhaal, Alia, Nedjemibrê, Célestin ... dans une troublante coïncidence synchronisée, qui ne pouvait en avoir que le nom, la nuit porta conseil, autant qu'elle inquiéta, lorsque celui-ci était le gardien de leur sommeil.




Cela faisait deux jours qu'il attendait son heure, qu'il savourait à présent, les cris et clameurs tournés vers lui, tout comme l'attention de ses ennemis. Bhaal était occupé à massacrer les gnolls dans l'arène, à la bardiche pour les moins habiles, à coups de crocs et de griffes pour ceux qui parvenaient jusqu'à lui. Les corps étaient si nombreux que les monticules qu'ils formaient finissaient par presque se hisser jusqu'aux premiers gradins.

Sous ce ciel violet, des constellations entières regardaient le combat, alors que la foule était en délire, remplie d'anonymes, et de proches du champion. Alia et Célestin l'encourageaient, Nedjemibrê secouait bien haut une pancarte à son effigie par sa seule volonté, Velanya regardait plein d'attrait le carnage de son père, au grand désespoir de sa génitrice. Almah, Nemlak, Filliped, Khem, presque tout Kelmarane était également présente. Même Garavel semblait porté par l'exaltation du combat!

Mais à mesure qu'il prenait de l'assurance, renvoyant les gnolls vers les lieux d'où ils lançaient leurs attaques, avec pour différence qu'en chemin la vie les avait quittés, il remarquait que les spectateurs étaient des plus hétéroclites. Des orques, des troglodytes, des elfes, des nains, et des démons. Beaucoup de démons.

Cent. Il venait d'abattre cent gnolls. La foule était en délire, et le gladiateur levait les bras vers les cieux en pivotant vers la foule, exhibant son torse puissant d'où coulait encore le sang de ses ennemis. Mais le clou de la soirée n'avait pas encore eu lieu. Son adversaire, d'un pas lent, s'approchait de la grille qui lui bloquait l'accès à la zone ensablée.

La créature, sorte de gnoll gigantesque au regard alternant le froid des morts et la chaleur du brasier, semblait malgré son air nonchalant pressée d'en découdre, et leva elle-même d'une main la lourde grille grinçante alors que la foule manifestait à son tour son impatience en le voyant arriver dans l'arène.
« Le Roi le Roi! » scandait alors la masse, comme si elle venait d'oublier en un éclair celui qu'elle acclamait quelques battements de cils plus tôt. Il lui semblait garder seulement l'amour des siens, qui le soutenaient toujours, bien qu'il lui semblait deviner une pointe d'inquiétude grandissante.

La bête face à lui était fameuse. Elle était arrivée dans un ancien temple perdu, qu'elle voulu s'accaparer. Là, elle découvrit la force et la "spiritualité" de la Bête Hirsute, et devint son champion, se libérant, ainsi que son peuple, de l'emprise de la chienne. Il avait conquis une terre de guerres et assemblé un peuple de discordes, mais il finit par se lasser et se laissa gagner par l'exaltation de l'arène. Il était invaincu, comme Bhaal, le démon Carmin.
Lors d'un précédent combat, il avait même vaincu Feurge, un assassin invisible, mais sa hache, sa puissante hache, avant gouté le sang de son ennemi par un coup circulaire audacieux, et semblait n'avoir plus aucun mal à trouver le chemin vers ses entrailles. Feurge, lui aussi invaincu à l'époque, avait alors été terrassé dans un état de peur totale, rampant au sol devant son pouvoir devenu inutile, et qui le mettait à nue. Depuis, sa réputation ne cessait de croître. Et c'était la raison de leur combat ce soir.

Bhaal regardait les murs comme pour y trouver quelque chose de nouveau, bien qu'il les connaissait par cœur. S'il forçait le roi charognard à un coup violent, sa hache se coincerait peut-être dedans afin qu'il puisse prendre l'avantage. Mais sa phase stratège prit fin alors que les ombres du mur s'animaient, et prenaient une dimension démesurée. Jetant un œil vers les gradins et balcons, tous se métamorphosaient. L'enveloppe charnelle de ses amis se liquéfiait, laissant place en haut à des vers géants, des milles pattes, et d'autres entités grouillantes. Elles se dirigeait alors vers lui tandis qu'il ne voyait plus son ennemi, submergé par l'ombre, et la peur qui le prenait malgré lui. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était fuir.

Il sentait sa chair percée de partout, et quelques violents assauts de hache qui l'émiettaient progressivement, sans qu'il ne parvienne à rendre les coups. La mort était une chose, mais la mort pitoyable était une chose dure à assumer pour le peu de temps qu'il lui restait à le faire. Ses forces l'abandonnaient autant que l'espoir, et nulle rédemption, nul soleil ne venait à son aide.

Il entendit le rire. Par dessus tout, et par dessus tous. Ce rire à la fois terrifiant, à en faire se crisper les os les plus solides, et délicieux à en faire frémir les chairs les plus meurtries.
« C'est la Bête qui te rend fort. Tu es la bête. Elle est tienne autant que tu es elle. C'est mon don. Mon don d'amour pour la pitoyable créature rejetée par ses parents, comme une larve inadaptée, mon don pour te permettre d'expier tes sombres pensées. Mais l'ombre est ton refuge, la lumière ne fait qu'exposer tes faiblesses au grand jour, sans jamais les guérir. Elle ne guérit toujours que ce qu'elle a laissé faire. C'est la force qui t'a toujours fait triompher. La force, et la tête. Sois fort, sers-toi de ta tête. »

Le charabia autant que les paroles humiliantes ne manquèrent pas de lui redonner des envies de meurtre, et se fiant à l'ombre, à lui-même, il tendit ses bras dans le vide, attrapant deux poutres de chair et de poils longs, qu'il bloqua dans sa hargne. Par réflexe, par instinct, par nature, il mit un coup de tête. Le mince filet de sang qui coulait sur son front lui confirma avoir fait mouche. Il en balança un second. Le sang coulait davantage, celui du roi autant que le sien. Ils se mordirent le cou l'un l'autre. Le sang coulait toujours plus, et malgré la rage, ses forces l'abandonnaient. Le rire reprenait, et le revigora une fois de plus. Il ferma les yeux en serrant davantage encore sa prise, aspirant le sang comme un extérieur aspirerait une âme, jusqu'à ce qu'un son de percée violente jointe à un craquement d'os lui fit ouvrir les yeux. Son adversaire était pris de spasmes courts, jusqu'à l'apathie la plus totale. Le crâne transpercé. Transpercé par une de ses cornes, qui avaient poussé subitement, il ne savait comment. Il avait fait ce qu'il fallait. Il s'était servi de sa tête.

Modifié par un utilisateur mercredi 27 juin 2018 10:15:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les visages étaient flous, la mémoire lui jouait des tours. Une femme voilée, aux cheveux violets, un homme costaud et chauve à la peau tannée, un homme noir de peau, chauve également, un homme grand et fin, roux, et un homme blond, habillé chichement.


«  On ne sait pas ce qu'il est advenu du parchemin, il est introuvable, peut-être aussi dans une zone inviolable pour nous. Je dois surveiller cette zone. On ne sait pas si ils pourraient reformer une armée, ou que sais-je encore, mais si ils le font ça sera ici. J'en suis certain. » leur dit-il
La brute chauve acquiesça.

« Ahhh, tu pars en vrille Vardi, c'est fini maintenant. Enfin j'pense. Il s'est rien passé depuis, rien, RIEN, mais pas un début d'autre chose que rien. Mais je veux bien croire que tu y crois dur comme fer. Alors si tu veux, j'arpenterai terres et plans, pour éviter que l'ennemi ne revienne ou se reforme par un chemin auquel tu n'aurais pas pensé. Ça te va? » lui dit-il en réponse, tendant son énorme paluche. Alors qu'il lui tendit sa main en retour, la femme prit la parole, lasse, presque déprimée, et leur sépara les mains.

« Non! C'est terminé! Terminé vous m'entendez? On ne se mêlera plus de leurs affaires. Plus directement. Cela ne nous a que trop couté. Je ne veux plus revivre ça. Je serai toujours là pour m'occuper des distorsions trop importantes du monde, mais je ne veux plus mener ni guerre, ni vengeance. Le prix a été pleinement payé. Il n'y avait pas de sacrifice plus grand. Je ne me résoudrai pas à nous dissoudre, mais je n'ai plus rien à vous demander. Vous ferez ce que vous voudrez. C'est la raison pour laquelle je suis ici. Je vous libère de vos serments si vous le souhaitez, et de la puissance qui va avec. Car je ne laissera pas des créatures telles que vous courir le monde avec un pouvoir dont ils n'ont plus besoin. »

Le blondinet s'approcha d'elle pour la tenir à la hanche, dans un geste presque sexuel.
« Je serai toujours avec toi ma sœur. Jusqu'à la fin. ».
L'homme à la peau d'ébène, lui, haussa les épaules.
« Je serai toujours là quand vous aurez besoin de moi, même si c'est dans cent ou mille ans. J'ai toujours été pour faire les basses œuvres et laisser vos conscientes presque intactes, pas vrai? Je serai toujours là. Je le détruirai moi-même si il venait à revenir par je ne sais quel moyen. ».

L'homme roux se mit à applaudir lentement tout en marchant autour d'eux

« comme c'est touchant, vraiment. Pathétique si vous me permettez. Un accroc dans ...  »

«  UN ACCROC? » hurla la femme en le coupant, tandis que les vents se levaient soudainement dans la région, comme sous une bourrasque sortant de nulle part.
L'homme se courba un instant comme conscient du risque encouru par son insolence
« je rectifie Princesse. Il y eu donc un accident des plus tragiques à s'en taillader les veines, et mourir de chagrin dans le désert. Comme vous acceptez de nous congédier, plutôt que de ne rien faire comme vous tous, ou contempler l'inaction du monde, je suivrai mon agenda propre. Puisse-t-il ne jamais contrarier le vôtre. Trop de secrets me sont inconnus pour que je reste là les bras croisés. Le vent s'engouffre partout mes frères, un vent qui ne bouge pas, c'est un vent qui n'existe pas!  »

L'hôte allait le retenir mais, déjà, le roux s'éloignait dans le ciel. Trop tard. Tant pis.

«  Tant pis. Qu'il garde ses défauts pour lui sans nous emporter dans sa curiosité malsaine. Venez, allons manger. Les humains ont toujours l'œil sur ce qui est essentiel. Du moins, quand ils ont faim. » dit-il en faisant rire ses quatre compères, le temps d'un bref, mais heureux moment.

Modifié par un utilisateur mercredi 27 juin 2018 10:12:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

« HAAAAAA ! »

Bhaal se réveilla en hurlant. Il se redressa d'un bond, se retrouvant assis alors qu'il était couché, bousculant sa femme qui, comme à l'accoutumée, dormait lovée contre lui. Nedjémibrê lui aussi était là. Le demi-démon reprit pied dans la réalité. Ils étaient dans la grotte des salamandres, et Célestin veillait... Du moins l'espérait-il.

Le Roi... Les cornes... La voix... Oh, l'horrible rêve ! Bhaal porta les mains à sa tête, palpant ses cornes, se rassurant à l'idée de les savoir telles qu'elles avaient toujours été, du moins depuis qu'il était adulte. Il réalisa qu'il était couvert de sueur et qu'il tremblait encore, comme si la souffrance des blessures reçues s'était transmises à son être en éveil.

La tête toujours dans les mains, le gladiateur se tourna vers sa femme. « Je... J'ai fait un rêve... Je... J'étais dans une arène. Vous étiez tous là... Je combattais le Roi, mais je perdais... Je savais pas quoi faire... Il était en train de me tuer.

Puis ELLE est venue. La voix des Abysses. Elle m'a parlé, cette fois elle s'est adressée directement à moi. Elle... Elle s'est moquée de moi, et elle m'encourageait en même temps. C'était... terrible et délicieux à la fois. Elle m'a parlé de mes parents, elle a dit qu'ils m'avaient abandonné... Alors qu'elle, elle m'avait fait un cadeau : la Bête. Que... Qu'il fallait que je me méfie de la lumière, que je compte sur la force... Rien que la force. MA force. J'ai attrapé les bras du Roi et... Je lui ai mis des coups de boule. Il saignait... Et... Je l'ai buté... Avec mes... cornes ! »

Hébété, il regarda Alia, espérant trouver en elle quelque réponse, quelque parole rassurante. Mais c'est alors qu'il comprit que quelque chose clochait. Elle ne l'écoutait pas comme la femme aimante et attentionnée qu'elle savait être. En réalité... Elle le regardait avec de grands yeux écarquillés. Ses lèvres bougeaient mais aucun mot n'en sortait. Elle semblait, à vrai dire, aussi perdue et sonnée que lui. Il leva les yeux vers Nedjémibrê, un peu plus loin, qui se relevait lui aussi. Et l'attitude de réserve prudente et de calme total que l'osirien affectait avait complètement disparu. Si la chose était possible, Bhaal aurait dit qu'il était... choqué.

« Euh... Ca va ? Y'a un problème ? » Demanda-t-il aux deux, encore plus perdu qu'avant.

Modifié par un utilisateur mercredi 27 juin 2018 22:40:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nedjemibê s'était réveillé au moment où Bhaal cria. Ou peut-être avant ? L'osirien ne savait plus trop. L'homme à la peau d'ébène était tétanisé...


Tandis que Bhaal commençait à raconter son cauchemar, Nejemibrê resta figé, les yeux fixes, rivés au plafond rocheux. L'homme à la peau d'ébène écouta d'une oreille. Le tumulte qui faisait rage dans son esprit ne lui permettait pas d'être vraiment attentif...

Le rêve que Nedjemibrê venait de faire l'avait bouleversé. Et il avait du mal à digérer.

Le tempestaire écouta Alia raconter son rêve. La voix enchanteresse de la conteuse le berçait... Il chercha à se rendormir mais n'y parvint pas. Les yeux d'onyx de l'homme à la peau d'ébène restaient rivés à la voute de la grotte.

Quand Alia l'interrogea, Nedjemibrê ne cilla pas. Et il serait certainement resté figé dans son immobilité de pierre, si, une pierre justement, enfin disons, un gravier, n'avait soudain prit son envol et violemment heurté le tempestaire à l'épaule !

Nedjemibrê sursauta, cherchant du regard d'où provenait l'attaque... lorsque soudain, à la surprise de tous, une voix susurrante, rappelant le bruit du vent, se mit à souffler dans la caverne, comme si elle faisait les quatre cent pas autour du tempestaire.
« హే, పెద్ద ముక్కు! మీరు ఒక రోజు మీ నల్లచేవమాను గాడిద కదిలే ప్రణాళిక చేస్తున్నారా ?!? రేపు, బహుశా ? ... ఎందుకంటే ముప్పై సంవత్సరాలు, నాలుగు నెలల మరియు డజను గంటలు - నేను నిమిషాలు లెక్కించటం లేదు, నేను గొప్పవాడిని - మీరు నన్ను మరిచిపోయాను మరియు నేను మీతో ఉన్నాను , ఈ కుళ్ళిన ప్రపంచానికి నిషేధించబడింది !!! ఇప్పుడు మీరు చివరికి జ్ఞాపకం చేసుకున్నారా, బహుశా స్లీవ్లు తీయడానికి సరైన సమయం కాదా ? »
Aérien :
Maintenant sur son séant, décontenancé, Nejdemibrê s'exclama : « Par Osir... » mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase : « అవును, అవును, ఇది బావుంది: మీరు గుర్తుంచుకోవాలి (బాగా !) ! ఇది అతను మాకు బహిష్కరించాడు ఎవరు ... అవును ! ఇప్పుడు, మీరు నా సమయం నగ్నంగా వృథా చేయడాన్ని నిలిపివేస్తే? త్వరగా మీరు ఇతర మోసగాడు క్యాచ్, వేగంగా నేను షూట్ ! »
Aérien :
Nedjemibrê était ahuri. Son rêve prenait forme sous ses yeux - enfin sous ses yeux : sous ses oreilles plutôt, puisque celui qui lui parlait semblait invisible. Le tempestaire, regardant tour à tour ses compagnons, profita du bref instant où la voix avait fait une pause pour leur expliquer maladroitement : « Ne vous inquiétez pas : c'est Chihili qui... »
Au moment où Necjemibrê prononçait « Chihili », la voix venteuse, à nouveau, l'interrompit, tempétueuse : « ఇది నాకు, చిహిలీ! మీరు జాలరి కథ మరియు తన మేధావి ఒక వాసే లో లాక్? గుర్తుంచుకో? ... వాసే ఉంది; నేను ఒక మేధావి! మరియు నేను ఒక చెడు మూడ్ లో ఉన్నాను! ఎందుకంటే నా ఖైదు మొదటి దశాబ్దంలో, నేను పది సంవత్సరాలకు ముందు ఎవరైనా నాకు పంపిణీ చేసినట్లయితే, అతని మరణం తరువాత కూడా నేను అతనిని రిచ్ చేస్తాను! కానీ దశాబ్దం గడిచిపోయింది, మరియు ఎవరూ నన్ను ఈ మంచి కార్యాలయాన్ని ఇచ్చారు ... రెండవ దశాబ్దంలో, నన్ను విడుదల చేసే వాళ్ళందరికి భూమి యొక్క అన్ని సంపదలను తెరిపించేందుకు నేను ప్రమాణము చేసాను. మూడవదిగా, శక్తివంతుడైన చక్రవర్తిని నా స్వేచ్ఛకర్తగా చేస్తానని నేను వాగ్దానం చేసాను, ఎల్లప్పుడూ ఆత్మలో అతని దగ్గర ఉండటానికి మరియు వారు ప్రతి రోజు మూడు వేర్వేరు అభ్యర్ధనలను అందించేటట్టు చేస్తాను. ! కానీ ఈ దశాబ్దం ఇద్దరులాగే జరిగింది, నేను ఎప్పుడూ అదే స్థితిలోనే ఉన్నాను ... చివరగా, దుఃఖం లేదా నన్ను ఖైదీగా చూడటం చాలా కోపంగా వుంది, ఎవరైనా నన్ను తర్వాత డెలివరీ చేసినట్లయితే, కనికరం కలుగజేస్తాను! మరియు అతనికి చనిపోయే విధ 0 గా చనిపోయే విధ గా ఆయనను విడిచిపెట్టడ కన్నా ఆయనకు మరి త దయ ఇవ్వ డి! ఆహ్, అహ్, అహ్! బాగా, నేను ఏమి చేస్తానో, నేను శక్తి కలిగి ఉంటే ... కానీ ఆ ప్రశ్న కాదు ... మీరు, వాసే: మీరు ఒక ఎన్ఎపి తీసుకోవాలని గోలారియోకు పంపబడలేదు మరియు కాదు ప్లే! లేదా మూర్ఖత్వం ఏమాత్రం తెలియదు ... మరియు మరెవ్వరూ ఊహించకండి, మీ బాధ్యతలను మళ్లీ ఉపసంహరించుకోవటానికి ఒక క్షణానికి కూడా. మేము అతని మిషన్ను చక్కగా నిర్వహిస్తాము. మరియు ఇక్కడ నుండి బయటపడండి! చివరగా, నేను స్వేచ్ఛగా ఉంటాను! ఉచితం !!! మరియు మీరు, ఎమ్ ... నీవు, నీకు కావలసినది చేస్తావు! ... »
Aérien :
Nedjemibrê, aux tête que faisaient Bhaal et Alia, se douta qu'ils comprenaient sans doute rien au charabia du Chihili. Ne sachant pas encore sur quel pied danser, le tempestaire fit signe à ses amis de patienter un instant et s'adressa au vide devant lui (d'où semblait provenir la voix). La voix grave du tempestaire changea, prenant les intonations du vent : « చిహీలీ, నేను క్షమించాను నేను మర్చిపోయాను ... కానీ నిశ్శబ్దంగా ఉందా ? »
Aérien :
Un silence s'installa. Chihili avait-il obtempéré ? L'homme à la peau d'ébène réalisa alors qu'il ressentait toujours les émotions de cet étrange vent personnifié ; et que même si Chihili avait été libéré par le souvenir refaisant surface - et cette fois, difficile pour le coup d'en douter et de le qualifier de simple rêve - ils étaient toujours liés profondément l'un à l'autre. La colère du Chihili lui sembla avoir baissé d'un cran.

Nedjemibrê en profita pour expliquer à Alia et à Bhaal : « Moi aussi, j'ai rêvé... Ce rêve à libéré le Chihili. La voix, c'est lui. Je... Nous... Dans mon rêve, lui et moi, avons été envoyés ici, sur Golarion, pour... Pour trouver l'Autre. Celui qui m'avait envoyé à sa place subir le Jugement d'Osiris... చిహీలీ, నా కలలో, నీవు కూడా అక్కడ ఉన్నావు ... నీవు నన్ను కంటే మెరుగైన గుర్తు తెచ్చుకున్నావా? మోసగాడు, అతను ఎలా ఉన్నాడు? అతను ఎవరు? »
Aérien :
« స-హ-జం-గానే ! అతను ... అతను ... ఊ ... » la voix marqua une courte pause, certainement utilisée à réfléchir... « ఉహ్ ... వాస్తవానికి ... లేదు. కానీ మేము మంచి ట్రాక్, పెద్ద ముక్కు! ఆయన మీలా ఉండాలి. ఖచ్చితంగా అగ్లీ: మేము చిత్రం వచ్చినప్పుడు, మేము ఎల్లప్పుడూ చిన్న లోపాలు తొలగించటానికి అవకాశం పడుతుం, ది ? కాబట్టి ఒకటి లేదా రెండు వంకర పళ్ళు మరియు బహుశా కొన్ని చివరి మోటిమలు మొటిమలతో నీళ్ళు రెండు చుక్కల వలె కనిపించే ఒక వ్యక్తి కోసం చూడండి ... లేదా పెద్ద లోపాలు ... అది ఉంటే, అతను ఉంది, అతను రెండు అడుగుల బాట్లు మరియు ఒక లీక్ ఉంది !!! »
Aérien :
« నేను చూస్తున్నాను... ఉపయోగకరంగా ఉన్నారు... ఒసిరిస్ ధన్యవాదాలు ! Mais je n'en sais malheureusement pas plus... »
Aérien :

Nedjemibrê réalisa que les facéties de Chihili avaient eu le mérite de le sortir de sa torpeur et de l'aider à passer le cap de la révélation. Même s'il avait pour le moment le cœur toujours plombé, le tempestaire commençait à accepter sa condition réelle : il était un chabti. Un double... Et pour exister de façon à part entière, il allait devoir répondre à la volonté des dieux et se confronter à l'original, le tricheur... Et le chabti commençait à réaliser également qu'il ne serait pas seul : il y aurait Chihili, bien sûr, mais aussi ses amis. À ce moment de l'histoire, le tempestaire ne savait pas vraiment à quel point il pourrait compter sur Bhaal, Alia, Célestin ou Agathe. Mais les liens qu'il avait tissé avec eux étaient bien présents - et il se sentit soutenu.

L'homme à la peau d'ébène, qui avait finit de totalement se redresser, s'offrit une grand inspiration et se tourna vers Bhaal : « Ton rêve a certainement été terrible, mon ami. Mais j'y vois un signe en notre faveur: tu as vaincu ! Alors par Bes, j'espère bien que ta Bête a vu juste !... »

Puis Nedjemibrê dit à Alia : « Alia, pardonne mon ignorance, mais... Peux-tu parler à Vardishal ? Et si oui, lui demander ce qu'il en est ? Si cette scène a bien eu lieu, il devait y être et s'en rappeler. »

Et enfin, le chabti se tourna vers Célestin et l'interrogea du regard : lui aussi, avait-il eu un rêve prophétique cette nuit-là ?

Effets Actifs :
⭐︎ Champ de Force (+2pv/min)
⭐︎ Aérokinésie (Célestin, Alia, Bhaal, Agathe & Nedjemibrê ☛ count as being downwind for the purpose of determining the distance at which they can be detected by scent (4m50))
⭐︎ Overflow (Immunité Critiques & Dégâts Précision 15%)
⭐︎ Endurance aux Énergies (24h)
✭ Telekinetic Invisibility (OFF)

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juin 2018 15:58:17(UTC)  | Raison: Non indiquée