C'est en arrivant près du comptoir que Romulos se pris conscience de son état de fatigue. En effet tout le groupe était descendu à peu près en même temps que lui, y compris Mirabelle, et il n'avait remarqué personne, se croyant le seul déjà prêt.

Tant pis pour le "debout les morts"

Résigné mais souriant le jeune homme, tout de blanc vêtu, suivi le Shoanti jusqu'à un garde. Il n'aurait vraiment pas du suivre Shayliss, Spahu qui était resté sagement dans sa chambre était bien reposé lui. Il avait avant de descendre tant bien que mal essayé de caché les traces de fatigue qui restait sur son visage, recoiffant ses cheveux bruns, lissant un peu sa barbiche, il aurait aimé avoir le temps de faire plus, conscient que l'apparence jouait beaucoup sur le ressenti de ses interlocuteurs, mais le temps lui manquait.

Alors que le garde s'éclipsait pour aller chercher deux autres personnes, Romulos en profita pour fermer les yeux, chaque secondes de repos gagnées étaient bienvenues.


Effet en cours :
- Châtiment du mal sur Erylium (+3 au toucher, +2 dégâts, RD ignorée, +3 CA de Romulos face à Erylium)

Alors qu'elle se levait pour s'approcher de la troupe rassemblait par le garde, une pensée l'effleura :
Aider les autres, pour qu'ils t'aident en retour. Et si... Et si je travaillais dur pour trouver une place, ici?
De toutes les villes qu'elle avait pu fréquenter, Pointesable était de loin celle qu'elle pouvait appeler son foyer. Cela ne voulait pas dire grand chose, mais elle suivit le cours de sa réflexion jusqu'a arriver, visage fermé en face du groupe.


Attendant que Sandro, bien plus a l'aise avec les mots parle, elle se tût et se tînt en retrait.
Elle les observa de son arrière poste.
L'homme à la barbichette était élégant et avait une posture qui inspirait confiance et volonté. Le grand basané semblait mystérieux, et lui donnait une sensation de chaire de poule, telle une proie face à un chasseur. Chose étrange, car elle ne ressentit pas cela en voyant un tigre accompagné d'une halfeline semblant déborder d'énergie.

Elle n'avait pas encore remarqué la gnome, qui lui fît un grand sourire et se présenta. La rougeur de ses joues trahir sa prise au dépourvu et un léger embarras :
«  Bon.. Bonjour, je m'appelle Freya.  »

Son cerveau se dégela, tentant de tout comprendre :
« Sœur de cheveux? Est-ce une coutume gnome de la ou vous venez?  » dit-elle avec une véritable curiosité, tout en fouillant dans sa mémoire toutes les informations sur les gnomes qu'elle avait pu accumuler.

Modifié par un utilisateur mardi 3 juillet 2018 19:57:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

pahu s'était montré jusqu'ici assez froid avec les 2 étrangers, lui d'habitude plutôt accueillant.
Outre qu'il n'ait pas masqué son étonnement lorsque le soldat était allé chercher ces deux autres personnes avant de les emmener sur les lieux du rassemblement, il ne s'était même pas présenté et les avait dévisagé avec un regard suspicieux.
L'elfe quant à elle n'était pas des plus volubiles, mais avait au moins déclaré s'appeler L'laya et être une magicienne. Elle sembla à chacun particulièrement faible, mais s'obstinait à nier ce fait lorsque l'un ou l'autre de ses compagnons lui demanda comment elle se sentait.

En définitive, la question de Sandro interpella le Shoan'ti et le fit sortir de son mutisme tandis qu'il traversait la place du marché.
« Des morts vivants ? » s'étonna-t-il « Je crois que le principal problème de Pointesable en ce moment ce sont les gobelins. » puis ce qu'ils avaient découvert dans les tréfonds de la ville lui rappela que d'autres menaces que pesaient « Qui sait ... » finit-il par admettre énigmatiquement.

Puis prenant soudain conscience de son manque de civisme, il finit par se présenter « Au fait, je m'appelle Spahu. » toujours assez froidement

Modifié par un utilisateur mercredi 4 juillet 2018 17:33:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

enés par le jeune garde, les sept aventuriers remontaient la grande rue en direction de la garnison, face à laquelle se trouvait l’hôtel de ville.
En s'approchant de l'édifice, Freya et Sandro reconnurent dans la pénombre de la fin de journée que le garde de faction était celui plus âgé qu'ils avaient du passer pour voir le prévôt.
Malgré le salut martial que le planton effectua en signalant avoir rempli sa mission, le soldat le gratifia d'un regard désappointé « Pas trop tôt ... conduit les dans le bureau du maire. » et leur ouvra la porte, dévisageant chacune des personnes qui pénétra les lieux.

Ils entrèrent dans une pièce qui prenait quasiment la totalité du rez de chaussée, et qui sembla à Sandro capable d'accueillir une grande partie des adultes de la ville, en cas de consultation de la population ou pour les annonces officielles.
A l'autre bout de la pièce, un escalier plongeait vers un sous sol, tandis que deux autres, chacun gardé par un soldat, permettait d'accéder à une estrade et à l'étage supérieur, .
Juché sur un piquet de bois joliment ouvragé, une pancarte en forme de flèche pointant vers l'accès au sous-sol portait l'inscription "BANQUE" en lettre doré, mais c'est sans surprise que ce fut à l'étage que leur escorte les emmena et, revenant au dessus de l'entrée, ils atteignirent une double porte, encore gardée, ou ils furent introduit.

Il y avait le prévôt, un homme d'arme grand et moustachu, et le père Zantus, que tout le monde avait déjà croisé, en dehors de Mirabelle.
Les héros de Pointesable venaient visiblement d'entrer dans le bureau du Maire, ou se trouvaient déjà plusieurs personne qui les dévisagèrent tandis qu'ils entraient.
Ceux qui étaient avait assisté à l'ouverture du festival hier, reconnurent Madame le Maire Leverda Pehorig. Pour Mirabelle, Freya et Sandro, l'aura d'autorité qui émanait de cette belle femme au cheveu noire, au regard perçant et au maintient parfait la désignait comme celle qui devait tenir le rôle de preneuse de décision.
En plus du père Zantus, deux autres vieux bonhommes étaient présent. Le premier, assis autour de la table, observait les nouveaux arrivant à travers une paire de bésicles. Dégarni, il portait une couronne de cheveux blanc ainsi qu'une barbichette rehaussée d'une moustache fournie.
Contrairement à lui, dont la tenu était simple et sans fioriture, le second portait des atours plus ostentatoire : une robe pourpre recouverte de dorure, un collier et de nombreuses bagues. Avec sa barbe fourni mais bien taillée, son front large et sa tignasse nouée à l'arrière, Sandro reconnu l'homme qu'il avait croisé le matin même, en passant devant ce qui ressemblait à une école.
La dernière personne était penchée avec le prévôt Kighey sur le bureau du maire, ou une carte y avait été étalée.
Il s'agissait d'une elfe aux cheveux blonds, dont la tenu de combat, crottée et usée, laissait pensée à une sorte d'éclaireur rentré faire son rapport. De ses yeux bleus clairs, elle regarda chacune des personnes qui entra et se fixa sur Mirabelle, de même que Bertor Kighey.

« J'ai fait mandé chacun d'entre vous, mais vous, mademoiselle, je ne vous connait pas » dit-il avec un air sévère.
« Moi si. Elle ne sera pas de trop. » interjecta l'elfe « Contente de te voir sur tes deux jambes » dit-elle à la gnome avec un sourire carnassier.


Le prévôt soupira « Très bien. Voici donc L'laya, Miranda et son tigre, Romulos, paladin de Sarenrae, et Spahu » puis tendant sa main vers les deux rouquines et le ténébreux inquisiteur « Voilà Freya Dodger et Sandro Evrar du clergé d'Abadar et ... » « Mirabelle » intervint le Shoan'ti, alors que la déclamation monocorde du prévôt arrivait dans une impasse.
« Merci prévôt Kighey, je vais m'occuper de la suite des présentations. » dit d'une voix posé le maire en se dressant « Nous avons de ce côté-ci, Berthor Kighey, notre prévôt, mademoiselle Shalelu Andosana, un membre non-officiel de la garnison, mais un pilier de la défense de notre ville contre les différentes tribus gobelines de la région, le Père Zanthus, qui s'occupe de notre nouvelle cathédrale, et des cultes qu'elle abrite, Maître Quint, dont l'érudition parvient encore à nous étonner, et Ilsoari Gandethus, non moins érudit que Brodert, mais des sujets différents, et bienfaiteur de notre ville puisqu'il s'occupe accessoirement de l'orphelinat et de l'éducation de nos enfants. » énonça-t-elle avec un sourire aimable en indiquant respectivement l'elfe, l'homme âgé en robe bleu, le vieil homme à lunette puis celui à la robe pourpre.

« Tout d'abord, au nom de Pointesable et de ses habitants, merci à vous, car vous avez tous œuvré ces dernières heures à défendre notre belle ville contre les menaces qui sont venu les frapper de l'intérieur. » poursuivit-elle laissant progressivement s’évanouir son sourire pour adopter une mine plus sombre « Et ces menaces ont été nombreuses. Berthor, je vous laisse énoncer les faits. N'hésitez pas à intervenir au besoin » dit-elle aux autres personnes présentes

« Il y a eu hier l'attaque des gobelins pendant le festival du Machaon. Ils ont été mis en déroute, et ont finit par fuir en utilisant d'anciens tunnels situés sous la verrerie des Kaijutsu. Dans leur débandade ils ont ouvert un passage à des engeances démoniaques. Grace à certains d'entre vous, elles ont été éradiquées. »
« Il s'agissait de rejeton de la colère. » précisa Brodert Quink d'une voix chevrotante « Ils étaient créés par un Quasit - un petit démon ailé, fanatique de Lamasthu, la mère des monstres. Il utilisait un artefact très ancien, un puit de rune mineur issus de l'époque thassilonienne. Nous avons cependant du le détruire pour empêcher que quelqu'un de malveillant ne l'active à nouveau »

« Je ne sais rien sur l'activité des démons dans la région, par contre, il n'y a pas que Pointesable qui subissent l'assaut des peaux vertes » indiqua à son tour Shalelu « J'étais en train d'expliquer à ces messieurs dames que ces derniers temps il y a une recrudescence des attaques. Il y a eu l'attaque où la gnome a protégé une caravane, il y a une poignée de jour, et ce matin, une ferme au sud de Bois-Moussu a été réduite en cendre par un raid de gobelin. Heureusement, j'étais pas loin. »
« Ça fait plusieurs année que je me dévoue pour les empêcher de causer trop de problème, dans le coin, mais ces avortons sont tenaces et prolifique comme du chiendent. Il faut savoir qu'il y a en fait 5 grandes tribus gobelines dans la régions : les Croqueurs-d'Oiseaux sont les plus proches dans les grottes du plateau du diable, plus au sud, il y a les Lèches-Crapauds dans le marais, à l'Est, la tribu des 7 Dents de Bois Guibolle, la tribu de Bois-Moussu et enfin celle du Pic-Chardons, sur la cote près du Bois-Aux-Orties » lista l'elfe en pointant sur la carte de la région de Pointesable les territoires « Traditionnellement, les guerres entre ces tribus les occupent assez pour qu'on n'ait pas trop de soucis à se faire. Mais d'après ce que j'ai pu voir, on dirait que ces 5 tribus sont impliquées dans l'attaque de Pointesable. La poignée de gobelin auquel j'ai eu affaire ce matin était dans un sale état et il parlait beaucoup de ces "longues-jambes" qui les avaient repoussés. Si je m'en réfère à leur description, j'crois que c'était de vous dont il parlait. Vous avez laissé une belle impression » dit-elle avec un petit sourire
« Mais quoi qu'il en soit, le fait que les 5 tribus se soient mises à travailler ensemble m'inquiète. Les différents groupent n'arriveraient pas à s'entendre à moins que quelque chose de très grand se prépare. Et un très grand plan implique un très grand patron. J'ai peur que quelqu'un se soit mis en relation avec les tribus et les organisent. Et a en juger par les récents raids, ce qu'ils préparent ne présage rien de bons, pour personne. »

« Avec l'accord de Madame le Maire, je vais partir demain à Magnimar afin d'obtenir une aide militaire de la part de la cité » signifia le prévôt

Tout en continuant d'observer la carte, l'elfe se mit à ricaner « Vous allez faire des heures de paperasse et de réunion pour au final obtenir une dizaine de porte-lame sans expérience ...  »

Le Père Zantus s'avança alors « Au cours de l'attaque, quelqu'un a profané le caveau des anciens prêtres de Pointesable et a dérobé les ossements de mon prédécesseur le Père Tobbyn. Ce matin-même, Dame Dodgeur et Sire Evrar ont aimablement accepté d'aider à remettre de l'ordre dans le caveau, mais ils ont été accueillis par des morts vivants »
Leverda leva la main pour intervenir « Tout ce qui va maintenant se dire doit rester secret. Je compte sur votre discrétion, au moins jusqu’à ce que nous ayons résolu nos problème. Poursuivez Berthor. »

« L'enquête mené par Madame Dodgeur et Monsieur Evrar a révélé qu'un individu s'était introduit tôt ce matin pour y invoquer ces mort-vivant. D'après les information recueillies nous avons identifié quelqu'un : il s'agissait de Tsuto... Kaijutsu »
Ceux qui pouvaient voir Spahu se rendirent compte d'un froncement de sourcil.
« Nous avons envoyé un contingent de garde au manoir des Kaijutsu, et y avons découvert le cadavre du patriarche, Lonjiku, et de ses domestiques. »

« Il était son fils ... "adoptif". » déclara Ilsoari le poing serré « Il a grandi à l'orphelinat. Tsuto était un enfant illégitime de la femme de Lonjiku, lorsque sa mère a mit fin à ses jours, il est parti comme un voleur, sans un mot, pas même pour sa demi-sœur Ameiko, avec qui il était très proche. »

« Et aujourd'hui sa sœur a disparu. » lança soudain le Shoan'ti en s'avançant, boiteux, jusqu'à la table, un morceau de papier à la main et un masque de colère sur son visage « Bethana m'a fait passé une lettre juste avant de partir. Elle l'a trouvé dans la chambre d'Ameiko. » dit Spahu après avoir posé le morceau de papier « C'est du Minkai, mais Ameiko l'a enseigné à Bethana, et elle l'a traduite au dos. C'est une lettre de Tsuto : Il y parle d'un problème avec son père et lui a donné rendez-vous au manoir ce matin »

Gravement, le maire et le prévôt se regardèrent « La situation est pire qu'attendue. Nous comptions vous envoyer sur ses traces au retour de Berthor, mais le temps presse. »
« On ne peux pas laisser Pointesable sans défense : il faudrait que certains d'entre vous restent ici pendant que les autres partent à la poursuite de Tsuto. Nous avons commencé à déblayer le tunnel que les gobelin ont fait s'effondrer en s'enfuyant. Il devrait être dégagé demain matin. Les preuves semblent lier Tsuto aux gobelins, C'est la meilleure piste dont nous disposions »

A nouveau l'oracle s'avança « Je vais rester ici. Ça m'ennui de l'admettre, mais je ralentirai par trop les poursuivant »
« Moi aussi. Depuis que je suis sorti de ces ruines, je ne me sent pas au top de ma forme. Je préfère récupérer avant de repartir. » annonça L'laya
Shalelu, elle, semblait bouillir « Le fumier ... » pesta-t-elle « je viens avec vous ! »
Le maire Pehorig sourit à Spahu et L'laya « C'est une bonne idée que deux des "héros de Pointesable" restent ici, ça mettra du baume au cœur aux gens. Ils savent tous ce que vous avez fait et vous en sont vraiment reconnaissant. Merci à vous deux. cependant, pardonnez moi Shalelu, mais je pense que votre place est ici : si ce qui menace Pointesable ce sont les tribus gobelines réunies, nous risquons d'avoir besoin de vos connaissances pour protéger la population. »

Accusant le coup devant l'argument la rôdeuse resta un instant pensive avant de laisser aller sa rage en frappant du poing sur la table.

Désolé du pavé multicolore Bonne lecture quand même. Je vais rajouter des images et un lien dans le wiki vers la carte avec les 5 tribus gobelines dessus. Si vous avez des questions, posez les en RP ou sur le fil de discussion. Je vous laisse positionner vos PJ, et ensuite je clos la réunion.

Modifié par un utilisateur jeudi 19 juillet 2018 10:52:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Si vous le souhaitez, je vous fournirais un sauf-conduit du clergé d'Abadar. » dit l'inquisiteur au prévôt.

« Je ne suis pas le mieux placé de mon ordre. Mais notre église pourra vous appuyer en vous fournissant un logement modeste sur place et les appuis pour parler à qui vous souhaitez plus facilement. Çà ne vous exemptera pas de paperasse mais au moins votre demande pourra être entendue. Mon conseil est que plus vous voulez qu'un rapport monte haut dans l'administration plus il faut le faire court. Les lourds dossiers ne quittent jamais les ombres pour se hisser vers la lumière. » dit Sandro avec une certaine dose de compassion de la voix.

Sans ça il peut aussi compter sans Magnimar.

« Pour le reste, j'en serais peut-être. Ces gobelins nuisent à nos marchands, il faudrait donc régler ce problème. Le commerce doit continuer.  » dit l'inquisiteur avec un sourire un peu carnassier.

« Mais vous nous demandez là d'agir en mercenaires pour vous... »

Modifié par un utilisateur lundi 16 juillet 2018 16:28:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

La rousse un peu timide évita de prendre la parole. Elle hocha silencieusement et discrètement la tête face aux raisonnements de tous ces gens importants. Alors qu'elle observait les discussions, et notamment la prise de parole pleine de courage de l'homme a la barbichette, une étrange sensation vint s'immiscer en elle. Chaque personne ici était différente, mais toutes voulaient œuvrer pour le bien des autres. Elle sentait qu'ici, les bonnes volontés formaient un lien unique, fort. Un clan.

L'adrénaline provoquée par cette réflexion vainquit sa timidité naturelle, et malgré le lieu, le moment, ses peurs, elle dit :
«  Vous pourrez compter sur moi. Je suis redevable aux gens de cette ville et c'est une grave menace qu'il y a en face. Je met a votre service ma vie et ma lance.  »
Associant geste et parole, elle mit sa main sur son cœur, poing fermé, pour montrer sa détermination.

Mirasys s'inclina respectueusement. « C'est très généreux de votre part Madame le maire. Soyez assuré que nous réussirons. »
La gnome allait partir quand l'elfe l'aborda. « C'est gentil. Mais j'ai toujours la démarche d'un crapaud géant des marais. » dit-elle en souriant. « C'est donc toi qui m'a secouru. Merci beaucoup! Ils étaient trop nombreux pour moi.
Bah tu sais, faut se méfier des petits. On a du courage à revendre. » Mirabelle souria de plus belle. « Disons que ma magie a grandement aidé, mais c'est surtout Soliphys qui a tout fait. Il est doué pour tuer des peaux-vertes. »

Freya était impressionnée par la motivation de la petite de taille, grande de caractère, gnome. Elle espérait qu'elle s'entendrait bien avec elle, et elle veillerait à lui couvrir ses arrières au besoin. Mm

Sentant l'envie de chacun d'apporter sa pierre au groupe, Freya eut l'impression d'appartenir à quelque chose, de son plein gré, en toute égalité.
L'or ne l'intéressait que pour la liberté qu'il pouvait offrir, un détail par rapport au fait de trouver "une meute", comme aurait dit feu son maître. Les évènements de cette journée étaient décidément chargés en émotion.

À la révérence du mage, elle répondit assez abruptement par un hochement de tête :
«  Enchanté, Monsieur.  », visage fermé mais souriant.
Lorsqu'il proposa son aide, elle ne put retenir son enthousiasme, omettant par mégarde le caractère marchand de son compagnon :
«  Ho oui, c'est bien aimable de votre part ! Allez-y, j'aimerais savoir en quoi il peut être utile et le remettre entre de bonnes mains.  »
Son sourire et le rayonnement de son visage étaient sincères : elle voulait gérer au mieux cet objet magique.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 août 2018 09:35:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'après cet expert aux capacités de deductions étonnantes, l'objet semblait inutilisable. Une partie d'elle qui n'appréciait guère la nécromancie se sentit appaisée, une autre un peu déçu pour Sandro.

«  Oui c'était effectivement une robe. Et nous avons du combattre des squelettes de gobelin.
Je vous remercie de votre aide, monsieur, nous pourrons mieux décider quoi en faire.  »

Freya se rendit compte que le suspect qu'ils poursuivaient avec Sandro avait été reconnu, et que la suite des actions de la ville avait été décidée. Bien qu'elle arrivait tout juste en ville, elle sentit qu'elle devait se préparer pour l'expédition.

Elle se tourna vers Sandro et le bel homme qui s'était rapproché d'eux (Romulus? et glissa :
«  Je retournerais a l'auberge du dragon rouillé pour me reposer. Si vous y êtes aussi, nous pourrions faire plus ample connaissance. Mais avant...  »


On lui avait toujours appris a demander et poser des questions. Alors elle demanda.

Elle se tourna vers le mage, avant qu'il ne parte, visiblement plus expérimenté qu'elle. Ayant peur d'ecorcher son nom, elle utilisa une formule de politesse un peu maladroite :
«  Vénérable mage, étant formé à l'art de la magie Arcanique, pourriez-vous me donner conseil pour la préparation des sorts de l'expédition de demain?  »