Voici la traduction d’un billet de blog publié par Jason Bulmahn sur le site de Paizo ce vendredi 27 juillet 2018.

L’une des parties les plus compliquées des règles est le multiclassage. À la base, le multiclassage vous permet de construire quasiment tous les personnages que vous pouvez imaginer en prenant des petits bouts dans plusieurs classes pour façonner la parfaite incarnation de votre personnage. Mais faire en sorte que ces règles collent avec le reste du système a malheureusement toujours été un grand défi. Les concepts qui devraient vraiment bien fonctionner ensemble ne remplissent pas leurs promesses, vous donnant un personnage qui ne peut pas utiliser ses capacités à son niveau entier ni tenir la route face aux personnages avec une seule classe. C’était tout particulièrement le cas pour certaines classes, comme la majorité des lanceurs de sorts, qui avaient une ou plusieurs capacités de classe principales qui prenaient rapidement du retard si on ne suivait pas une progression constante dans cette classe.

Et donc, quand est venu le moment pour repenser le système pour le Playtest de Pathfinder, nous étions bien conscients que le multiclassage allait nécessiter du travail.

Ensuite sont arrivées les règles pour les archétypes. La nouvelle approche pour cette partie du jeu emblématique permet à toutes les classes de prendre un archétype, de sorte que vous pouvez décider à quel point vous désirez vous investir dans cette carrière alternative pour votre personnage. Et plus nous bossions sur ce système, plus il nous apparaissait clair qu’il possédait quasiment les mêmes objectifs que le multiclassage. Et donc, nous nous sommes dits : ne devraient-ils pas utiliser exactement les mêmes règles ?

Les archétypes de multiclassage sont l’une des parties les plus expérimentales du Playtest de Pathfinder. À un point tel qu’il n’y en a que quatre dans le livre, un pour les prêtres, un pour les guerriers, un pour les roublards et un pour les magiciens. Comme les archétypes ordinaires, vous devez sélectionner un don de dévotion pour pouvoir accéder à l’archétype, mais vous ne pouvez pas être de la même classe que l’archétype (ainsi, vous ne pouvez pas prendre le don de dévotion du roublard si vous êtes déjà un roublard). Jetons un coup d’œil à l’un de ces dons.



Dès le début, vous pouvez lancer quelques tours de magie simples. Vous pouvez aussi utiliser des baguettes, des bâtons et des parchemins, et cela fait d’Arcanes une compétence de signature pour vous (ce qui signifie que vous pouvez faire progresser votre degré de formation vers maître et légendaire). Comme les autres dons de dévotion, une fois que vous avez choisi Dévotion : magicien, vous gagnez accès aux autres dons de l’archétype du magicien, ces dons faisant de vous un maître des arcanes de plus en plus puissants. Regardez donc.



Ce don assure la progression jusqu’au 8e niveau de personnage en vous donnant des sorts que vous lancer et, si vous le prenez plus tard dans votre carrière, vous gagnez toutes ces capacités de lancement de sorts en une seule fois. Mieux encore, il y a des dons supplémentaires que vous pouvez prendre pour obtenir des sorts allant jusqu’au niveau 8 ! Mais si vous voulez, disons, être encore plus magicien, vous pourriez avoir envie d’obtenir d’autres capacités de classe qui rendent les magiciens amusants à jouer. Jetez un coup d’œil aux dons suivants.







Il y a même un don qui vous accorde des emplacements de sorts supplémentaires pour vos deux plus hauts niveaux de sorts, ce qui vous donne une polyvalence plus grande lorsqu’il s’agit de lancer de sorts. C’est important de remarquer que choisir tous ces pouvoirs entraîne un coût en flexibilité dans votre classe principale, mais sans toutefois supprimer ses capacités de base. Une prêtresse qui se multiclasse en une guerrière conservera toutes ses capacités de lancement de sorts, mais elle devra sacrifier certains des dons qui lui auraient permis d’être meilleure lorsqu’elle lance guérison ou utilise ses pouvoirs de domaine en échange de capacités accrues au maniement des armes, au port des amures, d’un plus grand nombre de points de vie et de la capacité de porter des attaques d’opportunité. Vous pourriez même choisir de vous multiclasser dans plusieurs classes. Vous pourriez jouer un prêtre qui, en plus de ses sorts de prêtres, possède également des sorts de druides et des sorts de magicien allant jusqu’au niveau 8, mais un tel lanceur de sorts à cheval sur trois traditions magiques n’aurait quasiment pas de dons de prêtre.

Voilà qui couvre les règles du multiclassage pour le Playtest de Pathfinder. Si ces archétypes fonctionnent bien, vous pouvez vous attendre à en voir un pour chacune des classes dans la version finale du jeu, ce qui vous donnera suffisamment de flexibilité pour construire des personnages qui puisent dans plus d’une classe pour coller à leur concept. Nous espérons que vous essayerez ces options lors du playtest et que vous nous direz ce que vous en pensez !

Jason Bulmahn
Directeur de la conception du jeu

Modifié par un utilisateur vendredi 27 juillet 2018 21:40:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je doute que ce soit à la place des dons de compétence.

Soit des dons de classe soit des dons généraux je suppose.

Et oui, l'avantage principal, c'est qu'on reste compétitif dans la classe principale. Par exemple, un prêtre 8 qui se biclasse en guerrier va continuer à lancer la plupart de ses sorts comme un prêtre 8 "normal", avec accès aux sorts auxquels un prêtre 8 a normalement accès. Avant, ça pouvait être problématique quand, par exemple, une aventure pour niveaux 8 prévoyait que le groupe ait accès à dissipation de la magie alors que, concrètement, ce n'était pas le cas parce qu'il n'y avait que des lanceurs de sorts à progression lente ou biclassés. Le problème ne devrait plus se présenter ici normalement.