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Offline poulosis  
#241 Envoyé le : vendredi 31 août 2018 15:54:38(UTC)
poulosis
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Oradin
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80 / 80

Les réactions de l’alchimiste et du beau gosse le firent bien rire. Oradin afficha un sourire ingénu en s’adressant au drôlatre. « Je ne sais pas pour vous, les humains, mais pour nous autres, nains, c’est surtout après la danse que l’on prend soin de l’autre. Mais pour alors, plus besoin de bottes... » Il lui fit un clin d’œil. « Ce sont elles qui me permettent de capter les énergies de la terre, lesquelles régénèrent mon corps. »

Pourtant habitué au changement de langage, étant lui-même un adepte récurrent, le nain avait tout de même passé un peu de temps à régler ses esgourdes sur la fréquence du pêchou. « Ta méprise est compréhensible, Florentia. Tu es toute pardonnée : j’ai pas tout saisi moi-même. Je me demande si tu es un demi-dieu ou un pêcheur, le Pêchou. Dans les deux cas, tu caches bien ton jeu, “‘fant d’putrelle !”. Faut que je la retienne, celle-là, tiens, HA ! »

Il ramassa les objets tombés à terre et acheva le chemin jusqu’au bateau. Dès le premier pied posé sur le pont, un frisson d’appréhension glissa depuis sa nuque le long de sa colonne vertébrale. Son visage se renfrogna. Il avait secoué la tête en signe de dérision aux propos du bellâtre. Manifestement, ce dernier ne s’y connaissait pas en armure, juste en magie. Son esprit était trop pragmatique, en ce domaine. « N’insiste pas Frédrigo. Tu ne peux pas comprendre l’amour d’un forgeron nain pour son œuvre. Ce n’est pas moi qui l’ai faite, je ne la porterai donc pas, point final ! Et si un suppôt du Mal la récupère, elle ne m’empêchera pas d’en faire du pâté pour molosse, par Abadar ! » ajouta-t-il, en posant ses pognes sur son énorme marteau.

Il chercha un accès pour les ponts inférieurs, histoire de déposer tout son fatras dans la cabine désignée par Frédrigo, son propre sac à dos compris. Il remontera ensuite sur le pont, muni de sa corde, pour s’attacher au bastingage dès que le bateau se mettrait en branle. Une technique déjà éprouvée avec succès, lors de son précédent trajet, tout récent. « Bon sang que je déteste naviguer ! Je vais avoir les intestins remués comme si j’avais bu de la pisse de troll ! »
Offline mdadd  
#242 Envoyé le : samedi 8 septembre 2018 09:44:22(UTC)
mdadd
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es aventuriers ne tardèrent pas à mettre le pied sur le pont du bateau. Les membres d’équipage les aidèrent à embarquer leurs affaires ainsi que les coffres leurs trésors et tout ce qu’ils emportaient avec plus ou moins de difficultés. Ils restèrent respectueux devant Beorten qui n’avait guère réagi ni bronché vis-à-vis du corps sans vie de Vesalius qu’il transportait. La léopard n’avait laissé que le jeune capitaine approcher mais pas les autres marins. Dans les contrées du Nord, les ulfes honoraient leurs morts en les mettant sur des barques avec leur meilleur équipement. La barque était ensuite remplie de bois et aspergée d’huile avant d’être envoyée à la dérive. Puis une fois la barque funéraire éloignée de la rive et les prières accomplies, un archer tire une flèche enflammée et là commence le voyage vers l’Au-Delà où le fier guerrier ira rejoindre les Dieux pour combattre à leurs côtés. Mais pour cela il fallait avoir gagné sa place auprès des Dieux et c’était le cas des guerriers fiers et courageux qui avaient trouvé la mort l’arme à la main durant un combat vaillant. Vesalius répondait sûrement à ces critères et L’Pêchou avait proposé une barque au Champion d’Érastil. Une fois la caverne immergée derrière eux et après avoir quitté le Golfe de Varisie, la cérémonie pourrait se dérouler sans difficultés, à moins que Beorten ne souhaite ramener son compagnon défunt sur ses terres natales, les Îles de Fer puisque la Flèche d’Argent allait naviguer dans la Mer des Vapeurs et prendrait le cap de la Couronne du Monde au nord des Terres des Rois de Linnorms. La décision lui appartenait.

Mais si tout le monde avait embarqué sur le petit deux-mâts et qu’à présent au sifflement bruyant de son capitaine, on aurait dit celui d’un berger qui hélait son troupeau ou d’un charretier qui lançait son attelage, les marins se mettaient à la manœuvre, il était aussi peut-être temps pour les uns et les autres de décider s’ils allaient tous au même endroit et pour quelle mission. Les matelots avaient largué les amarres, hissé le petit foc et à l’aide de longues gaffes empêchaient le bateau de se frotter aux parois de la caverne et du passage vers l’extérieur. Le vent léger qui traversait la caverne suffisait à gonfler la voile et donner une petite vitesse au navire, L’Pêchou s’était mis à la barre et la vingtaine de marin s’étaient partagé sur chaque bord armé de leurs gaffes. Enfin Ferrèol s’était porté à la proue pour surveiller le fond marin à la recherche d’une Griffe Géante ou de vils Sahuagins ou encore requins. Quant aux autres membres du groupe d’aventuriers, ils avaient tout le temps de la manœuvre pour flâner sur le pont ou faire connaissance avec l’étrange individu qui errait sur le pont tout en maugréant ou de récitant comme des prières sans jamais s’arrêter, d’une voix chevrotante quasi monocorde et ininterrompue sauf peut-être pour respirer. L’homme sentait les algues faisandées et semblait constamment dans son monde ou son délire. On l’avait revêtu d’une tunique en bien meilleure état que les haillons qu’il portait lorsque le groupe l’avait trouvé. Mais malgré ces vêtements simples, on voyait qu’il était extrêmement amaigri, la peau sur les os et de nombreuses blessures cautérisées à l’eau de mer, par brûlure du sel. Il avait les cheveux et la barbe très longue, à dominance clair et vieillissante parsemés de coquillages accrochés tels les coquillages qui venaient se coller à la coque des navires. Il avait un air de fou avec ses cheveux et sa barbe en bataille formant d’épais torons de poils rêches tels des dreads qui semblaient impossible à démêler. Il avait les yeux dans le vague, voilés de blanc comme si une pellicule laiteuse s’était formée sur la cornée. Comme l’avait annoncé L’Pêchou, Kamaro allait mieux. Il pouvait se lever et marcher même si l’exercice était difficile puisqu’il s’aidait d’un bâton pour faire comme une troisième jambe et assurer sa stabilité précaire. Mais si physiquement son état s’améliorait, il était toujours plongé dans ses litanies perpétuelles. En tout cas les marins gardaient plus que du respect envers lui et s’il manquait de s’effondrer, ils se précipitaient pour lui éviter de se faire mal.

Quant à Lûbizub, elle était s’était allongé juste à côté de l’endroit où Beorten avait déposé Vesalius et elle patientait, la queue battant le pont. Qu’allait-elle devenir ? Fallait-il la relâcher quelque part sur les Îles de Fer ? Devait-elle retourner dans une sorte de monde magique ? Depuis longtemps, les ulfes savaient que les Terres des Rois de Linnorms se trouvaient au niveau d’une faille planaire, ce qui faisait venir des monstres étranges mais aussi les fameux Linnorms et c’était peut-être pour cette même raison que le groupe devait aller au Pilier du Ciel sans doute une porte vers un autre monde, encore fallait-il y arriver avant le Prédateur des Ombres… Mais en ce qui concernait la léopard, elle était plus qu’un simple animal désormais et peut-être qu’elle venait elle aussi d’un de ces mondes où il y avait plein de compagnons animaux fantastiques. Beorten n’avait pas vraiment de connaissances à ce sujet, mais il savait que Lûbizub n’était pas un animal ordinaire. En tout cas pour l’heure, les seules personnes qui pouvaient l’approcher sans se faire découper en carpaccio étaient lui-même tant qu’il s’occupait de Vesalius et Luke qu’elle semblait plutôt apprécier…
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline poulosis  
#243 Envoyé le : samedi 8 septembre 2018 19:45:27(UTC)
poulosis
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Oradin
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80 / 80

Accroché au bastingage, le nain réfléchissait à la route qu’il allait emprunter, à compter de maintenant. Ainsi, l’esprit occupé, il ne faisait plus vraiment attention à la mer et ses profondeurs abyssales. Le gratte-plume l’avait envoyé sur cette mission en espérant ne pas le voir revenir de sitôt. Il en était certain, désormais. Il se rappelait très bien son rictus de satisfaction, lorsqu’il lui avait annoncé son nouvel objectif. Ses propres collègues ne voulaient plus de lui en patrouille. L’éructe-nain, le lupin-nain, tels étaient dorénavant ses surnoms dans leur bouche méprisante. Il ne leur devait plus rien. Depuis plusieurs années déjà, il voyageait en solitaire. Son engagement était auprès de son dieu.

Après tout, servir Son église n’était pas la seule façon de respecter ses vœux. S’il s’en tenait à son serment prêté envers Abadar, il devait assurer la protection des voyageurs pacifiques et éliminer les bandits, entre autres. Les pirates étaient bien une forme de banditisme. Simplement, il n’avait pas les armes nécessaires, sur l’eau. Et quand ceux-ci naviguaient en-dessous, il devenait d’autant plus impuissant. Son devoir se limitait alors à avertir les autorités du complot fomenté par les suppôts de la Grande Pâlotte, afin que celles-ci apportent une réponse adéquate à cette menace. Il était déjà satisfait d’avoir pu leur porter un rude coup. L’équipe qu’il avait aperçue dans ses cauchemars prémonitoires était réduite à peau de chagrin, désormais. Il faudrait sans doute du temps pour reformer de nouveaux adversaires et mettre sur place une nouvelle organisation. Pour être honnête, le mérite en revenait surtout à ses nouveaux compagnons. Ils en avaient payé le prix fort.

Son regard se porta sur la dépouille du demi-orc. La panthère lui inspirait de la pitié. Quel destin allait suivre l’animal, désormais, ainsi privée de son maître ? La libérer dans une région sauvage était l’unique solution envisageable. Mais parviendrait-elle à s’adapter, à retourner à la solitude et l’âpreté d’une vie de prédateur ? Il en doutait. Elle ne ressentirait plus aucune joie, car elle avait connu les bienfaits de la civilisation et l’amour d’un compagnon sur deux-pattes. Jamais elle ne pourrait rebâtir une relation aussi intense, aussi intelligente, avec l’un de ses congénères. Cette situation renforçait son idée qu’une telle association n’était pas équilibrée, ne bénéficiait en réalité qu’à l’un des deux partenaires. Elle s’était liée à un humanoïde. Maintenant qu’il avait disparu, elle était plus seule et isolée que jamais. Enterrer Vesalius et laisser la panthère à côté de sa tombe, pour qu’elle décide de son avenir. Voilà ce qu’il aurait décidé, à la place de Beorten.

Il grogna son accord avec lui-même, puis reporta son attention sur le pont. Le fou passa à côté de lui. Outre son odeur corporelle trop proche du fond des océans pour satisfaire son odorat de nain, son attitude dérangeante le mit mal à l’aise. Il semblait aussi peu à sa place que la panthère, parmi les hommes. Pire, il paraissait même être en décalage complet avec la réalité. Son pouvoir de guérison était impuissant face à cet état. Peut-être le temps effacerait les ravages de son esprit… Il écouta attentivement ses marmonnements, tentant d’y donner un sens. Priait-il un dieu quelconque ? Il décida de prier pour lui, l’interpellant lorsqu’il marcha à sa hauteur : « puisse Abadar guider tes pas, l’ami. »

Pour sa part, sa décision était prise. Les autorités avaient été prévenues du danger et c’était là que s’arrêtait sa mission pour son église. Son absence ne manquerait à personne. Abadar avait placé sur sa route de nouveaux compagnons. Des justiciers à la poursuite d’un vil sorcier, associé à un démon capable de bien des maux. Quelle meilleure cause avait-il à défendre, en ce moment ?
Offline nauron  
#244 Envoyé le : mardi 11 septembre 2018 16:06:25(UTC)
nauron
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Florentia
Alchimiste 7
Bombes:13/13
DEF : 19/15/14
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pressée

55 / 55


Pour l'alchimiste l'objectif était clair, il fallait qu'elle trouve Taërim le blanc et ce dernier était prisonnier du mage noir, donc l'équation était limpide: si elle voulait trouver le mage elle devait cheminer avec les "béotiens", au moins jusqu'à la geôle...
Alors qu'elle s’apprêtait à aller aider à l'identification du matériel restant, elle vit l'homme pour le moins étrange sur le pont et celui-ci l’intrigua, elle décida donc de reporter l'étude des objets et alla voir ce dernier, bien que les marins semblait lui vouer un certain respect, elle eu l'impression que l'individu était "hors de propos" par rapport au contexte et choisit d'aller le voir.

Elle s'approcha de l'homme et se présenta:
«  Bonjour monsieur, je me présente, Florentia, je vais voyager avec vous pendant quelques temps. Quel est votre nom? Vous voyagez sur ce bateau depuis longtemps? Avez vous besoin d'aide? »
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline Silenttimo  
#245 Envoyé le : mardi 18 septembre 2018 12:07:12(UTC)
silenttimo
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Localisation : 92 (Hts de Seine)

59 / 59

rayon acide : 8/8
Sorts niv 1 : 7/8
Sorts niv 2: 5/7
Sorts niv 3: 2/5
CA:15 / cont 14 / surp 12




Fredrigo avait donné ici et là un peu d'aide, mais il n'avait pas la navigation dans le sang.
Il abandonna vite le poste polyvalent qu'il s'était attribué et s'approcha du rebord du bateau.

Il assista à leur véritable départ, appuyé sur le bastingage, dans un état de torpeur lié aux craintes, blessures, fatigues et dangers rencontrés ces quelques derniers jours.

Il se secoua, avisant avec un peu de pitié, qu'il chassa aussitôt, l'individu torturé et amaigri qu'ils avaient délivré.

Il s'approcha de lui.
« Ecoutez, je ne vais pas vous déranger, vous avez probablement suffisamment de souvenirs récents et douloureux à chasser, mais prenez donc cette ration pour vous requinquer : ne la mangez pas de suite, mais vous pourrez en disposer à votre guise si vous en ressentez le besoin ! »

Puis il se rapprocha de ses compagnons, dont la nouvelle venue que Zaël avait envoyé pour les aider.

« Bon, et si on se penchait sur les objets qui semblent magiques mais dont je n'ai pas réussi à percer les secrets, avant d'étudier les documents que nous avons découverts ? »


(en rouge, ce qui n'est pas identifié)
Fredrigo potentiellement intéressé par la cape de protec' +2 (et peut donner la +1 à quelqu'un qui n'en a pas) et par l'anneau de protection +1 : meilleure CA et meilleures saves ne seraient pas pour me déplaire !!

Chambre du capitaine / cache secrète / équipement du capitaine :
(documents et objets de valeur)
- bureau : journal de Bord, une multitude de cartes, papiers, notes.
- cache dans un pied du lit à baldaquin: bourse remplie de gemmes (valeur totale 5.000po) // diamant (1.000po).
- malle au pied du lit : 10 Robes en soie (valeur totale 2.000po).
- boite à bijoux contenant des boucles d’oreille, colliers, bagues, agrafes, bracelets, broches, etc. (valeur totale 3.000po).
- caverne secrète : (grand coffre) objets divers & restes issus des pillages (valeur totale : 5400po), sacs (total 1200 po), bourses remplies de gemmes (1000 po au total) // (petit coffre) : coffret serti de jade (valeur 300po) contenant 3 lingots d’argent (270 po au total).

(objets magiques)
- capitaine : épée longue (test de noblesse, religion, mystères, arts de la magie ou histoire) étincelante "Maledorn" qui a des pouvoirs que son porteur peut libérer // ceinture magique // harnois +2 // cape de résistance +2 // anneau de protection +1 // amulette de CA naturelle +1 // gantelets magiques.
- chambre : tableau mural (150 x 90 cm) magique.
- table de travail/autel : kriss magique // statuette en forme de sphinx à tête de mort magique.
- flacons de la coiffeuse : 5 petites fioles magiques.
- caverne secrète : (petit coffre) : pic de guerre lourd magique // sceptre magique // bague ornée d’une pierre noire magique.


Reste à identifier, venant de Phvarthaart (sorcier de feu) :
  • 1ère baguette =>
  • 1 parchemins (7) =>


Trouvés dans la chambre "dédié" à Urgathoa :
- petit livre type "journal intime" avec fermoir à la couverture de cuir souple brun terne (ou peau humaine) ;
- deux tenues de meilleure facture (beau tissus, broderies et incrustations de poussière de pierre précieuse formant le symbole d'Urgathoa) - valeur ? ;
- crâne en onyx - valeur ? / magique ? ;
- bâtonnets d’encens valeur ? / magique
? ;
- baguette magique (animation des morts, NLS5, 30 charges)
JE SUIS CHARLIE
Fan de Greyhawk, paladin de Mayaheine
- Paladin/marshal niv 19 (PF) dans "savage tide".
Fan de cinéma muet
"Lubitsch trône au firmament de mon panthéon du cinéma"
Une partie de ma collection Ici
Offline nauron  
#246 Envoyé le : lundi 24 septembre 2018 23:23:47(UTC)
nauron
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Florentia
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studieuse

55 / 55



La jeune sylphe regarda l'ensorceleur, qui venait de faire un noble geste envers le pauvre bougre.
« Bien allons voir ces objets. »

La jeune femme prit l'épée et la regarda attentivement, cherchant quelques information dessus.
Puis elle se retourna vers Fredrigo

«  A part pour les potions, je ne peux pas identifier des objets magique sans extrait d'identification et je n'ai pas d'extrait d'identification, donc impossible d'identifier un seul objet. Evidemment je pourrait en préparer d'autre dès demain pour les autres objets. »

  • identification maledorn( connaissance mystère) : 1d20+16 donne [10] + 16 = 26
  • fiole1 : 1d20+16 donne [7] + 16 = 23
  • fiole2 : 1d20+16 donne [16] + 16 = 32
  • fiole3 : 1d20+16 donne [17] + 16 = 33
  • fiole4 : 1d20+16 donne [1] + 16 = 17
  • fiole5 : 1d20+16 donne [19] + 16 = 35
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
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Offline mdadd  
#247 Envoyé le : mardi 9 octobre 2018 23:35:21(UTC)
mdadd
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e bateau flottait doucement vers la sortie de l’étroite caverne qui composait son refuge. D’un œil extérieur, on aurait dit que la caverne où il mouillait était le seul endroit où il pouvait faire demi-tour, puis ensuite s’engouffrer dans le tunnel tout juste assez large pour le laisser passer et tout juste assez haut. D’ailleurs les marins répartis sur chaque bord n’avaient pas besoin de se pencher pour appuyer leur longue gaffe sur la paroi rocheuse et éviter ainsi le frotter la coque contre la roche, ça passait tout juste et gare à la mauvaise manœuvre. Aussi étant donné la petitesse de l’équipage, les aventuriers durent mettre la main à la patte pour comptabiliser des gaffes supplémentaires. Quant à la hauteur, le Grand-Mât passait à moins de trois pieds des stalactites les plus basses et là encore il ne fallait pas se louper à la manœuvre ni au chargement. Moins le bateau était chargé, plus il gagnait en hauteur mais s’il était trop lourd, alors il risquait de racler les hauts fonds et de s’échouer. Il fallait donc la juste mesure et il semblerait qu’ils l’avaient atteinte. La Flèche d’Argent glissa lentement vers la sortie, sous l’œil vigilant en tête de proue de Ferréol qui scrutait les eaux presque sans ciller parfois, ce qui le prédisposait dans le même temps à effectuer des mesures de fond avec un poids et une corde afin de vérifier qu’il y avait assez de hauteur d’eau pour passer sans encombres. Bien-sûr il y eut quelques craquements de bois, quelques raclements sur la roche, mais aucune secousse ni choc brutal et juste les cris des matelots qui poussaient avec force sur leurs gaffes.

Enfin la sortie et l’éblouissement temporaire dû au soleil. Celui-ci se reflétait sur les eaux de la crique aux roches saillantes et hauts fonds qui avaient échoué de nombreux navires venus se réfugier des tempêtes, guidés par le phare traitre des naufrageurs Vautours. Que restait-il de cet équipage de pirates ? La petite douzaine présente sur le bateau et qui s’activait à la manœuvre. Qu’adviendra le navire avec de tels hommes ? Ils pouvaient à tout moment se mutiner conte leur très jeune capitaine et reprendre le contrôle du navire et par là même reprendre la piraterie. Enfin peut-être pas tant que les héros aventuriers seraient à bord. Après tout ils avaient vaincus leurs anciens maîtres, officiers et capitaine et donc ils étaient bien plus forts qu’eux. L’Pêchou semblait dire que de toute façon le groupe avait besoin d’eux pour faire naviguer le bateau, aussi ils n’avaient pas trop le choix que de coopérer afin d’atteindre le prochain port. Et en parlant de prochain port, il semblerait que Beorten ait fait part de sa décision concernant Vesalius. Le semi-orque reposerait sur ses terres natales auprès des siens. Il était le dernier survivant d’un village ayant été ravagé par les guerres. Ainsi la boucle serait bouclée et le semi-orque avait été mis dans un drap qui allait devenir son linceul. Les marins ne voyaient pas d’un très bon œil le fait de garder un cadavre à bord pendant les nombreux jours de navigation qu’il faudrait pour gagner les Îles de Fer des Terres des Rois de Linorm. Mais là encore, il s’agissait de la décision des nouveaux maîtres du navire et ils devaient se plier à cette contrainte.

Toujours à la barre, L’Pêchou héla celui qui avait été le porte-parole des derniers marins survivants et qui était aussi maître d’équipage. Il s’appelait Émeric mais tout le monde l’appelait Ric à bord. C’était donc un marin expérimenté et connaissait à la fois les manœuvres, le navire et l’équipage qui restait, c’est-à-dire deux bordées de 5 matelots. On pouvait augmenter ce ratio avec les trois prisonniers à fond de cale : le Borgne et Grandes-Oreilles, les deux sentinelles de la plage que le groupe avait capturé, ainsi que l’énorme cuistot-poivrot qui montait la garde assoupi contre la barre du navire, avec une bouteille de rhum vide à ses pieds. Ils avaient fait partie des premiers prisonniers et mis aux fers à fond de cale pendant que le groupe était parti explorer les cavernes des naufrageurs. Il s’agissait maintenant de décider de leur sort. Le Borgne semblait suffisamment intelligent et avoir assez de charisme pour être un second maître d’équipage. Il en fallait un par bordée, quant au jeunot aux grandes oreilles, il pouvait renforcer une des deux bordées. Enfin le cuistot, s’il était aussi bon cuisinier qu’alcolo, il pouvait revenir à ses fourneaux et rassasier tout le monde. Cependant, il revenait au groupe de prendre les décisions en présence du Pêchou qui était maintenant le capitaine et ce avant de lancer la Flèche d’Argent à vive allure en pleine mer…

Étant donné que vous allez passer plusieurs jours en mer, je considère que chaque jour, Frédrigo va tenter de percer les secrets des Objets Magiques et ainsi découvrir tous leurs secrets.
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
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Offline poulosis  
#248 Envoyé le : vendredi 12 octobre 2018 18:28:48(UTC)
poulosis
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Aussitôt à l’air libre, Oradin aspira l’air à grandes goulées. Contrairement à beaucoup de ses congénères nains, il aimait déambuler à l’air libre. Il profitait donc du temps calme et ensoleillé, sachant d’expérience que ça ne pouvait pas durer longtemps. Ça y était, le voilà reparti sur les routes. Dans quelle aventure il s’était engagé, il ne le savait pas encore. Son voyage commençait par un rafiot sur l’eau, c’est-à-dire très mal. Mais il aurait la volonté pour surmonter cette épreuve. Abadar n’était jamais bien loin pour le soutenir. En cas d’urgence, il avait sa petite fiole de rhum bien cachée. Un ricanement s’enraya dans sa gorge lorsqu’un embrun vint éclabousser le pont. Il déploya bien vite sa toile anti-rouille. Tant pis s’il avait trop chaud. Il ne pouvait se promener nu devant une bande d’anciens pirates !

Maussade, il contemplait ces derniers en train de s’activer à bord. Sous la houlette du Pêchou, il paraissait compétent. À part peut-être le torche-piquette. Celui-là, il l’aurait particulièrement à l’œil. Bon, au moins, en cuisine, il ne pouvait causer grand tort. Il ne pouvait s’empêcher de penser que sans eux, au milieu de toute cette eau, il était en danger de mort. Ils le tenaient dans le creux de leur main, en quelque sorte. Et ça, ça ne le rendait pas vraiment serein. Digne reflet de son humeur, son regard d’ordinaire amical avait pris les teintes ombrageuses d’un ciel d’orage. Indispensables ou pas, ils tâteraient de sa hache s’ils leur prenaient quelques velléités de liberté.

Lorsque la discussion aborda le sujet de l'équipage, il déballa aussitôt son ressenti. « Écoutez, Luc, je ne suis ni juge ni bourreau. Quoique parfois, le destin m’oblige à assumer ces deux rôles à la fois. Les bandits qui ont croisé ma route nourrissent les vers, sachez-le. Je suis un paladin d’Abadar, c’est mon rôle de protéger les voyageurs de ces fieffés coquins. Les pirates font partie de la vermine qu’il me faut nettoyer. » Sous son poncho de toile cirée, sa main droite serra le manche de sa hache, alors qu’il se redressait fièrement, tel un coq juché sur ses ergots. « Maintenant, chacun a droit à une deuxième chance. Si ces misérables pirates abandonnent leur ancienne vie, deviennent des simples marins, se rangent aux règles du commerce, respectent leurs congénères, bref, se tiennent à carreau, ça me va. Nous emmener dans les Îles de Fer, pour enterrer Vesalius sur ses terres, sera le début d’un long périple vers la rédemption. »

Sa voix gronda cependant un dernier avertissement : « mais s’ils dévient ne serait-ce que d’un pouce du droit chemin, je décapiterai illico tout esprit de rébellion. » C’était dit. Chacun était prévenu. Il n’y avait plus rien à ajouter.

Libérée de ce souci, son attention put se tourner vers l’avenir. « Je suis d’accord pour vous accompagner jusqu’aux Îles de Fer, vous l’avez compris. J’espère que la panthère restera sagement sur place. Je ne voudrais pas la relâcher près de la civilisation. J’avoue ne pas connaître cette région, par contre. Elles sont loin d’ici ? Vous avez aussi évoqué le Pilier du Ciel. Qu’est donc cet endroit ? Il faudra aussi m’en dire davantage sur ce sorcier et ce démon que vous poursuivez. »
Offline nauron  
#249 Envoyé le : dimanche 21 octobre 2018 11:49:17(UTC)
nauron
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Florentia
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La jeune Sylphe avait aidé du mieux qu'elle pouvait le beau parleur dans son entreprise d'identification des objets magiques pendant plusieurs jours, elle lui avait d'ailleurs soumis une idée pour maintenir les ex-criminels en laisse le temps de savoir quelles seraient leurs intentions.

«  Je peux préparer un poison que l'on versera dans leur nourriture par exemple et préparer un antidote temporaire qui permettrait de repousser les effets du poisons et s'ils se comportent de manières inopportune, ne plus leur en donner, ainsi si nous devons quitter le navire le temps d'explorer ou autre, laisser au capitaine l'antidote et comme ça en cas de mutinerie ils ne séviraient pas longtemps... »

Elle s’arrêta un instant, puis reprit en regardant dans le vide, comme si elle visualisait une liste contenant les différents éléments d'une telle entreprise.

«  Evidemment, il ne faudrait pas en parler aux intéressés afin que leur comportement ne soit pas celui de personne en sursis ce qui compromettrait l'exp... euh la mise à l'épreuve et empêcherait de voir la sincérité de leur repentir...
Le poison doit pouvoir avoir un antidote permanent afin de les libérer si ils se sont montrés repentant...
Je pensais en parler au capitaine, je suppute que notre ami barbu ne sera d'accord du tout avec cette idée, je voulais donc votre avis sur la question avant de lui en parler.Il préférera peut être leur parler individuellement et les sonder grâce à son dieu , sa foi ou ses capacités... Mais il me semble plus sur d'avoir quelques garde-fous, histoire de ne pas relâcher des monstres dans la nature... »




Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline Silenttimo  
#250 Envoyé le : mardi 23 octobre 2018 14:55:08(UTC)
silenttimo
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Fredrigo avait remercié l'étrange sylphe pour son aide à identifier les objets magiques.

Il sursauta lorsqu'elle exposa son idée.
« Je trouve cela un peu curieux d'offrir une seconde chance à ces ruffians en n'essayant pas de faire confiance dans leur réelle volonté de contrition !

Non, je ne suis pas contre l'utilisation de poisons, mais si c'est pour nous aider dans notre quête et neutraliser une créature ostensiblement dangereuse ou néfaste. »


Ceci étant posé, il s'approcha ensuite du nain.

« Je peux y ajouter quelques mots si tu le souhaites, maître nain, mais je pense que tu as été suffisamment clair !
Et puis si on décapitait tous les gens qui s'écartent occasionnellement du droit chemin, il ne resterait plus grand monde.
 »


Il fit un signe à la sylphe afin que celle-ci se rapproche avant de poursuivre :
« Sinon, pour répondre aux interrogations de maître Oradin, nous luttons contre un sorcier qui se nomme Morggedhon.
C'est un sorcier qui a passé un pacte avec des puissances ténébreuses pour davantage de pouvoirs magiques, et qui contribue à la chute de ceux qui se sont à un moment ou à un autre opposés à lui.

Il a tenté de déstabiliser la baronnie de Sutercle, de faire assassiner le baron, a fait assassiner le père Olwyn, le chapelain de Bourg, la capitale de la baronnie, a encouragé une horde gobeline à ravager la région, le voisin du baron à entrer en guerre.

Bref, tant qu'il court, personne n'est à l'abri et cette paisible région de Varisie aura du mal à retrouver la paix.

Pour nous aider dans notre quête, nous devons retrouver dame Xamara qui se cache en un lieu appelé "le pilier du ciel".
Mais le démon convoqué par Morggedhon en tentant de tuer le baron, a lui aussi eu connaissance de cette information.
Nous devons y parvenir avant que le terrible démon ne mette fin aux jours de Dame Xamara et nous empêche ainsi de retrouver la trace du terrible sorcier, libérer ceux qui avaient lutté contre lui il y a des années et qu'il a, au mieux, capturés.

Enfin voilà, un voyage de tout repos... »

Modifié par un utilisateur mercredi 24 octobre 2018 14:29:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

JE SUIS CHARLIE
Fan de Greyhawk, paladin de Mayaheine
- Paladin/marshal niv 19 (PF) dans "savage tide".
Fan de cinéma muet
"Lubitsch trône au firmament de mon panthéon du cinéma"
Une partie de ma collection Ici
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Offline poulosis  
#251 Envoyé le : mercredi 24 octobre 2018 15:29:05(UTC)
poulosis
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Oradin
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CA 23/11/22

80 / 80

Le nain avait bien remarqué les apartés entre le beau gosse et la brasseuse. Fredrigo avait semblé un instant déstabilisé et la donzelle avait jeté un coup d'œil dans sa direction. Il trouva cela louche, mais chacun avait le droit à ses secrets. Et le beau gosse était un confident naturel pour les dames, même sylphe, apparemment. Fredrigo avait ensuite rassemblé la petite équipe pour enfin expliquer quelques détails de leur mission.

Il écarquilla les yeux en écoutant les paroles du mage. « Vous avez un ennemi des plus retors et maléfiques. Prêt à tout pour parvenir à ses fins. De l'artillerie lourde, un démon. Pas du boulot de margoulin, ça. Et vous avez dit “Une Dame” ? Pour lutter contre un sorcier et son démon, elle ne doit pas être une frivole dame de cour ! Qu’a-t-elle donc de si spéciale, cette Xamara ? Et à part ça, le Pilier du Ciel en question se trouve où ? »
Offline Uktar  
#252 Envoyé le : vendredi 26 octobre 2018 22:56:59(UTC)
Uktar
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CA : 17

Alors que Ferrèol n'avait pas quitté le proue du navire pendant toute la sortie, et ce jusqu'à ce qu'ils se retrouvent sortis de cette passe qui avait failli se transformer en cimetière!!
Un œil rivé vers l'eau, il n'avait pu s’empêcher d'écouter les différentes remarques et commentaires de ses compagnons, nouveaux comme ancien!
Alors qu'ils étaient maintenant un peu plus au large, il se permit enfin de quitter le poste qu'il s'était assigné! Les cheveux un peu plus ébouriffès par le vent et les embruns, il se présentait plus comme un vagabond que comme un sage.

Il avait écouté les dernières paroles des uns et des autres et voulait y répondre avant d'annoncer la suite. Il se tourna vers la jeune femme, « Malheureusement, belle jeune femme, il en est hors de question! Je ne sais pas si c'est des pratiques commune d’où vous venez, mais en tous cas, ce ne sera pas fait sur des personnes qui ont osé se rendre et donc défier leur chef! Ayant combattu ceux qui leur donnaient des ordres, je pense qu'ils n'avaient pas le choix!!
Ici, ils l'auront! C'est l'équilibre!!
S'ils décident de nous trahir, et bien c'est que nous les auront mal jugé, ou que nous n'auront pas réussi à les faire changer! Ce sera notre punition!! Eux en auront une que je ne leur envie pas!! »
Il avait regardé le nain sur ces dernières paroles!!
Puis il reprit en regardant Frédrigo, « Frèd a fait un bon résumé de la situation, si ce n'est que nous avons déjà combattu ce Morgatruc, et que par nos actions, nous avons déjà déjoué pas mal de ces plans, notamment quand nous étions gamin!!!
Donc tout ça pour vous dire qu'il a une sérieuse dent contre nous!! Mais malheureusement, sa puissance maléfique a grandit beaucoup plus vite que la notre tournée vers le bien et l'équilibre!!
Des sept enfants que nous étions au début, lorsque nous avons été le défier sur ses premiers projets, Ylvian et Armines sont morts, Eric dont je n'ai plus de nouvelle, et j'espère qu'il n'a pas subit le même sort! Keldrim s'occupe de notre village d'enfance, Dalkyn et Véolia sont restés proche du baron Waldemar, puis Zaël dans sa tour et moi qui suis ici!!! Fréd était trop jeune pour venir avec nous!!
Nous n'avions que 12 ans pour la plus part, 14 pour les plus vieux!!!!

Bref, nous avons perdu beaucoup de temps, ce prédateur des ombres nous devance certainement!! Sans compter qu'il faudra nous ravitailler en nourriture et en vêtements très chaud avant de continuer vers le nord, vers ce pilier du ciel!!
Nous en profiterons sur ces iles de fer.

Pour répondre à vos questions, maitre nain, La dame blanche, dame Xamara, faisait déjà partie d'un groupe appelé la "main blanche", et déjà à l'époque ils combattaient le mal. Malheureusement, je n'en connais pas beaucoup plus!!
Et pour notre destination, et bien l'péchou que vous voyez tel un grand capitaine, sait parfaitement nous y amener!!
Ce serait dans l'Mer d'Vapeurs, comme qu’il dit! Dans les terres des Gars de Nord, des Ulfes. Au Nord des Hautes Terres deVelashu.  »






CA:22





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Offline nauron  
#253 Envoyé le : samedi 27 octobre 2018 11:47:55(UTC)
nauron
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Florentia
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62 / 62


La jeune femme fut piquée au vif par la remarque du druide, elle répondit calmement à Ferréol mais son ton aurait donné froid à une sorcière des glaces.

«  D'où je viens, nous avons déjà été victimes de ces pirates, pilleurs, violeurs... et aux vu du nombre de vies détruites par ces gens, je ne veux pas imaginer le moment où nous ne serons pas là pour les tenir en respect. Le capitaine pourra t-il les maintenir sous sa coupe? Y aura t-il une mutinerie? Allons nous laisser un équipage potentiellement dangereux livré à lui même? Et si comme tu le dis, nous échouons qui en payera le prix toi, moi, nous tous, ou bien les innocents qui vont être leur cible?
Donc j'ai entendu et compris la remarque, ma proposition n'était parfaite et amorale mais au moins elle avait pour but de protéger ceux qui ne peuvent pas le faire seuls...
Je suis consciente que nous avons besoin de beaucoup de mains pour manœuvrer ce navire et que nous allons probablement devoir mettre la main à la pâte également et que notre mission concerne plus que de pauvres petits villages de pêcheurs sans défense, mais si il y a mutinerie en notre absence et ce qui s'ensuit, ce sera de ta faute, et je me demande comment tu la réparera auprès des victimes, chef. »


Après sa tirade, la jeune femme se tue, on la sentait tendue, une fois calmée elle parla:
«  Comme nous ne somme pas beaucoup sur le navire et que nous allons devoir aider, j'ai préparé des potions de poisson singe, elles permettent d'avoir une meilleur prise pour se promener dans les hauteurs. Si il y a des artisans parmi nous, je peux aussi préparer des potions pour les aider, comme je ne connais pas grand chose à la navigation je vais voir avec le capitaine où je peux être la plus utile... »
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline mdadd  
#254 Envoyé le : samedi 27 octobre 2018 19:24:39(UTC)
mdadd
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Lorsque la Flèche d’Argent atteint les eaux plus vives du Golfe de Varisie, aussitôt un vent plus fort gonfla les voiles. Les matelots se mirent aussitôt à la manœuvre sous les ordres du premier maître d’équipage, « Ric », et de son sifflet de bosco. Deux bordées furent formées. Le Borgne serait donc le second maître d’équipage et le jeunot aux grandes oreilles le mouse du bord. Quant au ventripotent alcoolique cuistot, il retournerait à ses fourneaux sous l’étroite surveillance afin qu’il ne vide pas plus de rhum à lui tout seul qu’il ne remplissait les estomacs de tout le monde. Ça serait une rude épreuve pour lui et il fallait imaginer que les premiers jours seraient plus que difficiles à la fois pour lui, qui serait sans aucun doute d’une humeur massacrante, mais aussi pour ceux qui allaient le côtoyer ou encore pour ceux qui allaient manger ses préparations… La question de la nourriture sur un bateau était extrêmement sensible. Il fallait qu’elle soit plutôt bonne car le travail était difficile et si en plus les repas n’apportaient pas le moindre réconfort… C’était la mutinerie assurée voire le sabordage. Mais on n’en était pas encore là. La Flèche d’Argent mit toutes voiles dehors et très vite, elle prit de la gîte et s’élança à vive allure, fendant les flots dans un petit panache d’écume. L’équipage réduit multipliait les manœuvres dans la mâture ou encore sur le pont tandis que L’Pêchou tenait à pleines mains la barre et donnait le cap vers la sortie du Golfe pour rentrer dans la Mer des Vapeurs. Le bateau était tout à coup soumis à des forces extraordinaires faisant craquer le bois, les cordages, la toile des voiles, tout semblait être au bord de la rupture et pourtant rien ne semblait affoler les marins ni son très jeune capitaine. Les aventuriers sur le pont sentaient le vent, les embruns, le vacillement de tangage de la Flèche d’Argent qui s’élevait aux crêtes des vagues avant de retomber en provoquant un panache d’écume. Oradin dût plusieurs fois faire appel à sa toile goudronnée pour ne pas finir trempé, ce qui n’était pas vraiment pour lui plaire. Cette fois la course était de nouveau lancée et cap vers les Îles de Fer.

Le groupe pouvait se rassembler dans la cambuse ou encore dans la chambre du capitaine. D’ailleurs L’Pêchou n’avait pas revendiqué celle-ci, si jamais l’un des aventuriers ne pouvait supporter l’inconfort spartiate des cabines des seconds. Par ailleurs, chacun pouvait à sa manière apporter sa contribution de par leurs connaissances, en termes de météo ou d’orientation, ou encore de par leurs capacités physiques entre agilité pour ceux qui grimpaient dans la mâture ou force pour ceux qui manœuvraient les lourds cordages à travers les cabestans. Enfin tout simplement, quelques-uns pouvaient aussi relayer la vigie. Mais rien ne semblait obligatoire pour les héros qui avaient vaincu les Naufrageurs dévots d’Urgathoa, la Flèche d’Argent semblait pouvoir naviguer avec un équipage réduit tant qu’il s’agissait de maintenir le cap pour une longue route, du moment qu’il n’y avait pas de manœuvre difficile comme c’était le cas lors d’approche des côtes, des accostages, des arrivées dans les ports, des abordages, etc., mais pour l’instant ce n’était pas le cas.

Durant les jours qui suivirent, Frédrigo avait livré tous les secrets des objets trouvés dans l’antre des pirates, puis les érudits s’étaient penchés sur les parchemins, livres, grimoires et autres écrits ramassés pour certains à la hâte sur un bureau de travail et pour d’autres sur un autel maléfique. Ce que racontaient les écrits du capitaine concernaient surtout des plans de conquête et de domination qui passait par devenir dans un premier temps le Roi des Pirates de Varisie avant de s’attaquer à la Mer Intérieure puis au final aux colonies du côté du Sargave. On y faisait aussi mention d’une organisation criminelle, les Vautours, qui semblait finalement beaucoup plus étendue qu’une simple guilde locale de malfrats. D’après de carnet de bord du capitaine, cette organisation avait des comptoirs un peu partout dans Golarion et le capitaine Shtoorghn en était un des membres majeurs dont l’ascension était aussi liée à ses succès en termes de piraterie. Initialement, Shtoorghn n’était qu’un simple guerrier mercenaire Vautour avide de conquête et de gloire et extrêmement ambitieux. Il visait le trône des Pirates afin de se rapprocher et de conquérir ensuite ce qu’on appelait le Grand Nid chez les Vautour, autrement dit en être le Grand-Maître. Ses ambitions n’avaient eu aucune chance de réussite sans sa rencontre avec l’immonde Dame Flhayne, prêtresse d’Urgathoa, qui n’eut aucun mal à le convertir. Il devint ainsi l’un des plus fervents défenseurs du culte et tous ceux qui devaient les servir devaient honorer la Déesse pâle. Mettant en œuvre des plans monstrueux pour faire basculer Golarion, Shtoorghn se servit de la guilde des Vautours pour développer rapidement son influence et réussir des exploits comme sa quête pour s’accaparer des objets rares et précieux qui devaient le rendre fort, puissant et immortel. « Maledorn », l’épée magique que Frédrigo avait plus ou moins réussie à identifier en était un exemple. Mais visiblement sa quête ne s’arrêtait pas là. Les écrits faisaient mention d’un objet qu’on appelait le « Cœur de la Mort » qui était lié à l’histoire de l’épée, elle-même liée au culte d’Iomédae, aux Chevalier d’Ozem et aux Champions qui avaient accompagné l’Héritière dans sa lutte contre le Tyran-qui-Murmure, et qui pouvait réveiller les « Chevaliers de la Tombe ». Et enfin quelques recherches faisaient mention d’une armure confectionnée avec les écailles d’un antique dragon rouge ancien d’une grande puissance, un certain « Fafnir », qui aurait été vaincu jadis par des Champions du Bien. Donc en résumé, récupérer l’épée et réveiller ses pouvoirs, trouver le « Cœur de la Mort » et asservir ses Chevaliers de la Tombe, retrouver l’armure, réveiller l’antique dragon sous forme de dracoliche grâce aux pouvoirs des prêtresses d’Urgathoa, le chevaucher et devenir le Grand Maître des Vautours, le Roi des Pirates, le Nouveau Seigneur du Mal qui fera basculer le monde de Golarion dans les ténèbres, la damnation et la mort-vivance et devenir immortel bien-sûr. Mais si le capitaine Shtoorghn n’avait pas encore atteint tous ses objectifs, il avait déjà commencé à œuvrer pour nuire le plus possible autour de lui et ainsi monter en hiérarchie chez les Vautours ce qui lui permettait d’acquérir plus de moyens.

Parmi les écrits ayant appartenu à la vile Dame Flhayne, il y avait cette rencontre avec Maëllvine en qui elle avait reconnu les signes et le pouvoir latent de la mort qui marche. Elle avait facilement convaincu la jeune fille ambitieuse et en colère contre son paternel et en pleine crise de fin adolescence. Elle la convertit au culte d’Urgathoa et en fit une novice. Puis commença la lente formation, transformation et ascension de la jeune fille qui, d’après les augures de Dame Flhayne, était l’élue de la Déesse Pâle pour devenir ce qu’ils appelaient dans le culte : une Fille d’Urgathoa, une terrifiante monstruosité au service de la Déesse, un ange de la non-vie. Par là même, l’ambition de Shtoorghn permettrait à Dame Flhayne de devenir l’une des plus puissantes grande-prêtresse d’Urgathoa, répandant la mort et à l’instar de Tar-Baphon, le Tyran-qui-Murmure, régner à la tête d’une armée de morts-vivants. Celui qui possédait le « Cœur de la Mort » pouvait réveiller les Chevaliers de la Tombe et les asservir. Ces derniers étaient aussi puissants que des Seigneurs Liches. Sa recherche de l’artefact était permanente et celle-ci menait vers le nord du Nidal dans les contreforts montagneux après la Plaine des Tertres. En attendant, Dame Flhayne ambitionnait des massacres de moindre importance, se servant des comptoirs des Vautours notamment dans les ports pour envoyer des caisses remplies de rats pestiférés qui allait dans un premier temps répandre une épidémie mortelle assez rapidement et qui servirait ensuite de « vivier » à morts-vivants pour le culte d’Urgathoa. De plus puissants membres du culte de la déesse pâle exerçaient déjà cette stratégie à Korvosa. De son côté, elle comptait commencer par Port-Énigme… Dans leur course contre le Prédateur des Ombres, les héros avaient mis un terme aux agissements de terribles pourvoyeurs de morts qu’étaient le capitaine Shtoorghn et Dame Flhayne. Finalement, les autres « lieutenants », le flamboyant Phvarthaart le sorcier du feu, l’enragée Hellhaine la maître d’équipage, le servant Pheern le druide transformiste et son balbuzard noir, n’étaient que des sous-fifres comparés à ces deux-là.

Quant à Maëllvine… Le navire fantôme sur lequel elle avait embarqué avant de disparaître ne présageait rien de bon et les aventuriers étaient bien en peine de dire si tout ceci n’allait pas tôt ou tard se retourner contre eux, tandis que deleur côté, ils s’étaient lancé dans une course contre un démon chasseur appelé le Prédateur des Ombres, au service d’un sorcier noir qui hésité à vendre son âme aux Princes Démons pour acquérir plus de pouvoir et sans doute une certaine forme d’immortalité. Dans le résumé de Ferrèol et Frédrigo, tout ou presque était dit, si ce n’était que L’Pêchou était le 8ème enfant de cette épopée durant laquelle un petit groupe d’enfants de 12-14 ans, rescapé du massacre de leur village, venait déjouer les plans de Morggedhon, le noir sorcier qui ambitionnait de massacrer la baronnie de Sutercle et tous leurs représentants. Ferrèol n’était donc pas le seul témoin de ces évènements, même si 8 ans après ces évènements et alors que les enfants avaient grandis et étaient devenus adultes, Luc n’avait pas participé à tous les évènements qui se déroulèrent ensuite, à savoir la libération du village de Khelgür du joug des Gobelins, la libération de Bourg de la secte masquée, la libération du château du baron du péril démoniaque mis en place par Morggedhon et qui avait coûté la vie à Ylvian, ils avaient évité une guerre effroyable contre des humanoïdes rassemblés autour d’une espèce de machine en forme de dragon d’acier et enfin ils avaient réussi à renouer le pacte de paix avec le seigneur voisin qui avait levé les armes pour envahir la baronnie de Sutercle sous la forme d’une bande de « brigands » venus en infiltration dans la Grande Forêt. Bref, ils n’avaient pas chômé les orphelins de Khelgür pour déjouer les plans machiavéliques de Morggedhon et L’Pêchou avait ponctuellement participé à ces évènements. Mais ils en avaient aussi payé le prix. Certains étaient morts, d’autres partis, leurs anciens maîtres étaient eux aussi morts ou avaient disparus. Visiblement certains d’entre eux étaient désormais prisonniers de Morggedhon quelque part dans les premières strates des Abysses, c’était sans doute le cas de Saxifrag l’ermite, de Taërim le Blanc et de Keanou, aucune traces d’eux n’avait été retrouvée. Mais d’autres étaient bel et bien morts, comme ce bon père Olwyn Rafenor. Xamara, la Dame Blanche, était sans doute une alliée puissante de Taërim le Blanc. Elle avait proposé son aide aux aventuriers pour leur enseigner tout ce dont ils auraient besoin pour retrouver leurs maîtres et vaincre définitivement le sorcier noir, Morggedhon. Il s’agissait sans doute d’une de ces personnes de grande puissance, tels les rois-sorciers de jadis dont le plus connu et le plus funeste fut Tar-Baphon ou quelques puissants Mages qui se comptaient jadis sur les doigts d’une main et qui pouvaient vivre des milliers d’années à œuvrer pour sauver l’humanité et le Bien contre le Mal et les Ténèbres qui s’étendaient sur tout Golarion que ce soit avant, pendant ou après le cataclysme de la Chute de la Pierre des Étoiles. Ces personnes-là ne vivaient pas dans Golarion, mais dans quelques dimensions, plans ou demi-plans extérieurs du Multiverse qu’on ne pouvait atteindre que grâce à de puissantes magies ou par le biais de portails comme c’était le cas du Pilier du Ciel. Il fallait donc arriver là avant le Prédateur des Ombres car s’il était assez puissant pour vaincre la Dame Blanche, alors les aventuriers n’avaient plus aucune chance de vaincre Morggedhon…

Il ne fallut pas plus d’une journée de navigation avant que la Flèche d’Argent ne s’enfonce dans les brumes épaisses de la Mer de Vapeurs à la nuit tombée, réduisant la visibilité à peau de chagrin et la navigation extrêmement difficile et dangereuse. Les marins avaient marqué un temps d’arrêt, s’attendant à entendre les ordres pour affaler les voiles et se rapprocher à vue des côtes afin d’avoir un repère visuel et naviguer au ralenti. Mais visiblement L’Pêchou ne fit aucun signe au maître d’équipage et il tenait toujours fermement la barre. Soit il était complètement inconscient, soit il avait une astuce pour s’orienter sans perdre le Nord et sans faire courir de risques tout le navire. C’était dans ces moments là où un équipage remettait souvent en question l’autorité d’un capitaine et où il y avait donc risque de mutinerie. Dans la brume, les craquements du bois et des gréements devenaient plus tenus et lointains.

L'Pêchou

Un silence relatif avait envahi le bord et les matelots se regardaient avec un air étonné. Ric s’était approché de Luc, interrogateur, mais le jeune homme avait souri et visiblement il n’était pas question de réduire la voilure et donc l’allure, ni de changer de cap. Le maître d’équipage ne donna donc aucun ordre, même si visiblement cela mettait tout le monde mal à l’aise. Il n’était pas difficile même de voir la peur dans les yeux de certains. Puis L’Pêchou avait dissipé la tension avec son charabia habituel – « ‘fan d’putrelle ! Oh l’est l’moment d’voir c’qu’vous avez dans l’boyau ! » – Et ce fut tout. L’équipage se remit à la manœuvre sans mot dire.
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline poulosis  
#255 Envoyé le : dimanche 28 octobre 2018 02:25:03(UTC)
poulosis
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Oradin
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CA 23/11/22

90 / 90

L’histoire des pirates échauffait les esprits. Comment en effet gérer des hommes au passé si trouble, doublés d’anciens adversaires, qui plus est ? Chacun était prompt à juger : certains condamnaient, d’autres pardonnaient, laissaient une seconde chance. Mais si, l’expérience aidant, exécuter un adversaire dans le feu d’un combat était presque facile et naturel, vivre en compagnie de criminels dans un espace aussi exigu qu’un bateau tapait sur les nerfs.

Comment faire confiance à un pirate repenti ? Ces hommes cherchaient-ils vraiment à se ranger ou n’attendaient-ils que le moment propice pour reprendre leurs anciennes activités, après les avoir poignardés dans le dos ? Pour sa part, pour les avoir observés œuvrer avec cœur à bord, il pensait qu’avec l’encadrement adéquat, ces âmes égarées pouvaient retrouver le chemin de la rédemption. Mais si ce n’était pas le cas, qui était responsable ? Eux, comme le suggérait Florentina ?

Pas de doute dans son esprit, chacun assumait la responsabilité de ses propres actes. Si ces hommes replongeaient, tant pis pour eux, tant mieux pour sa hache. Il ne savait pas quelle proposition l’alchimiste avait soumis aux deux hommes, mais les réactions de Frédrigo et Ferréol indiquaient qu’elle était à la limite de la moralité. Selon ses explications, son expérience personnelle malheureuse avec des forbans justifiait d’utiliser tout moyen pour protéger les innocents. S’ils les tuaient ou les bridaient d’une façon ou d’une autre, ce qui revenait au même pour ces hommes avides de liberté, certes, les innocents seraient sans doute à l’abri. Mais leurs voyages seraient terminés. Depuis quand un fidèle d’Abadar pouvait accepter l’arrêt, la stagnation, la voie sans issue ? Qui savait quelles routes ces destins allaient emprunter ? Peut-être deviendraient-ils les défenseurs des belles valeurs qui cimentaient une civilisation avancée, telle la coopération ou l’amitié ? Il ne croyait pas à la voie unique, mais à tout un tas de ramifications. Le cheminement de la vie était imprévisible, il était bien placé pour le savoir.

« Allons, compagnons, restons calmes. Je suis certain que chacun réagissait seulement avec son cœur, selon ses propres convictions, après que les vôtres propres vous aient amené à heurter celles de l’autre. Du haut de mon centenaire, j’ai souvent constaté que chaque point de vue se défendait, au moins en partie. Si ces hommes reprennent leurs mauvaises habitudes, ils devront être traduits en justice, ou ils tâteront de ma hache, comme je l’ai déclaré à l’instant. Mais soyons clairs, ils seront seuls responsables de leurs actes, Dame Florentia. Abadar nous enseigne la patience. Chaque tribu peut devenir une nation civilisée, si ses membres écoutent les bonnes paroles. Espérons que cette tribu-là se transformera en équipage de marins valeureux, grâce à des guides vigilants et exemplaires comme nous. » Le nain sourit. La tempérance, à travers la diplomatie, n’était pas un vain mot, chez lui. La foi non plus. Il fallait se montrer civilisé et respecter les lois en vigueur. Le reste suivrait. « Avant de quitter ce rafiot et les laisser à bord, je sonderai l’âme de tous ces anciens pirates. S’il reste une once de Mal en eux, ils seront emprisonnés, afin d’être jugés par la justice locale. J’espère que cette ultime garde-fou contribuera à calmer les craintes manifestées par ici. »

Il se tourna ensuite plus précisément vers Ferréol et Fredrigo. « Pour en revenir à notre mission, ce sorcier est indissociable de votre histoire, et ce depuis votre plus tendre enfance, à vous deux. Comme il est tragique de connaître des événements aussi sombres à un âge aussi jeune. Quoi qu’il en soit, cette poursuite doit vous tenir à cœur. Je vous aiderai à vous libérer, vous et votre baronnie, de cet écrin de noirceur. J’espère que nous saurons regagner le portail du Pilier du Ciel pour atteindre le plan parallèle et Dame Xamara avant le démon. »

Il avait rougi aux dernières paroles de la prêtresse. Si le paladin ne ressentait nulle peur, la gêne pouvait toujours congestionner son cerveau et empourprer sa face. « Quant à monter là-haut, » ajouta-t-il en levant les yeux vers la mâture, «  ou boire une soupe de poisson quelconque, hé bien, nous autres nains sommes... allergiques. C’est… congénital, oui, c’est ça que l’on dit, une allergie congénitale. Le sang, on ne peut pas tricher avec, c’est comme ça. Je resterai donc là, attaché à cette rambarde, à surveiller que tout se déroule bien. C’est plus prudent de garder un peu de recul, pour… surveiller. »


La brume rendit l’ambiance à bord plus orageuse. Il sentit la tension monter autour de lui. Or un paladin était un être béni par son dieu. Sa foi le rendait insensible à la peur. Il dégageait même une telle aura d’assurance qu’il apaisait les craintes de ceux qu’il approchait. Il commença donc à déambuler sur le pont, à petits pas tranquilles, pour semer un peu de son sang-froid sur son passage. Il affichait ainsi sa confiance dans le capitaine, et rappelait à tous qu’il était là pour que chacun respecte ses décisions.

Lorsque ce dernier proféra son avertissement, il espérait ne pas s'être trompé à son sujet. Il ne comprit qu’avec difficulté les paroles de l’étrange idiome qui sortait de sa bouche. Il fronça les sourcils, tout en revenant vers Luc, la main droite posée sur le fer recourbé de sa hache. « Capitaine ? Que se passe-t-il ? »

Modifié par un utilisateur mardi 30 octobre 2018 15:29:46(UTC)  | Raison: mise à jour jeton

Offline Uktar  
#256 Envoyé le : lundi 29 octobre 2018 13:22:49(UTC)
Uktar
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Localisation : Codognan(30)

78 / 78

Explosion: 2/7
Sorts niv 0: 4/4
Sorts niv 1: 6/6
Sorts niv 2: 5/5
Sorts niv 3 : 5/5
Sorts niv 4 : 4/4
Forme animal: 4/4
CA : 15

Forcément le druide prit de pleine face le retour de conversation de la jeune femme, il ne lui fit pas d'autre commentaire, mais conclu ses paroles par un large sourire et un hochement de tête affirmatif.

Pendant le voyage il avait largement prit part à certaines manœuvres, voulant se mélanger avec l’équipage repenti.

Mais alors que la brume s'épaississait, il reprit son poste à la proue du navire, tentant de percer plus en avant, de manière à prévenir une manœuvre en urgence.





CA:15


Modifié par un utilisateur mercredi 31 octobre 2018 13:38:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline nauron  
#257 Envoyé le : mercredi 31 octobre 2018 19:12:16(UTC)
nauron
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Messages : 17

Florentia
Alchimiste 8
Bombes:14/14
DEF : 19/15/14
Etat

concentrée

62 / 62


Alors que la tempête arrivait, la jeune Sylphe voulait aider mais il faut avouer qu'elle ne connaissait quasiment rien en terme de navigation et qu'elle n'avait pas non plus de poste, elle se précipita vers le Pêchou.

«  Capitaine, où puis-je être utile? Quels sont les ordres? »

Ils étaient tous dans la même galère et pour survivre il fallait tous participer.
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline mdadd  
#258 Envoyé le : samedi 3 novembre 2018 12:04:57(UTC)
mdadd
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La suite du voyage <ICI>

Modifié par un utilisateur samedi 3 novembre 2018 12:05:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
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