Zenon fut pris de court par la proposition de l’évocatrice. L’un l’autre s’échangeaient de temps à autre des informations mais leur coopération s’arrêtait là en principe. Qu’elle le sollicite pour compléter leur équipe de gladiateur paraissait… dérangeant. D’une part parce que ce n’était pas la place de l’homme de main de la comtesse Deschamps. Au lieu de gagner en influence, cela lui porterait préjudice aux yeux des nobles. Il n’y avait qu’à voir les rires lâchés par certains à l’invitation du comte Varima. Et d’autre part parce que cela signifiait que l’équipe de Vesnia était véritablement en difficulté.

Pourtant, au lieu de décliner dans l’instant, Zenon prit le temps de la réflexion. Voyant les nobles commencer à s’éloigner en suivant l’hôte de ces événements, il chuchota en retour à Vesnia : « J’en dis que je voudrais d’abord savoir en quoi consiste ce second événement. Je suis éventuellement prêt à aider, mais pas sans savoir dans quoi je m’embarque. Pourriez-vous me donner plus de détails sur la suite des épreuves ? » Intérieurement, le noble déchu essayait aussi de voir comment concilier la mission confiée par sa maîtresse à la demande formulée par l’un de ses contacts.

Vesnia se mordit discrètement la lèvre, se maudissant de ne pas avoir elle même cherché des précisions avant de venir parler à Zénon. Elle acquiesça.
« Bien entendu. Mais je n'en sais malheureusement pas plus que vous sur ce que l'avenir nous réserve. Si vous voulez bien m'excusez...pesez mes paroles, je vous prie. »

Elle le salua d'un signe de tête et s'éclipsa en direction de leur hôte, s'approchant sans interrompre une éventuelle conversation du comte. Elle s'inclina et le salua respectueusement.
« Ce fut un affrontement des plus...intéressants, sire Comte. Cependant, en tant qu'évocatrice des Tridents d'Ymir, je me dois de songer à l'avenir de mon équipe...et à son avenir proche, dans le cas présent. La curiosité m'étreint...qu'avez vous donc prévu pour cet...évènement particulier, réservé au vainqueur du premier match? »

Zenon hocha courtoisement la tête à l’adresse de Vesnia avant qu’elle ne s’éloigne. Il voulait être sûr qu’elle ne s’offusque pas de sa réaction. Mais l’homme ne pouvait pas s’engager sans penser aux conséquences de ses actes. De plus, il ne le révéla pas non plus mais il voulait être sûr d’obtenir quelque récompense en retour à ses actions, et on n’était jamais autant apprécié et reconnu que lorsque l’autre était dans le besoin.

Estimant que l’évocatrice reviendrait vers lui une fois qu’elle aurait plus de renseignements, le serviteur regarda autour de lui pour estimer l’évolution de la situation.

Comme Vesnia, Mama Battesti s’était éclipsée et Zenon gageait qu’elle devait passer un savon à son fils qui venait de laisser filer une belle occasion de briller devant un parterre de gens influents. Que Régulus et Telb la suivent l’inquiéta d’avantage. Les deux hommes étaient connus pour être des hommes toujours pleins de ressources. Qu’ils suivent la Mama ne pouvait que dire qu’ils allaient mettre à profit ces ressources auprès de l’autre équipe. S’il se joignait effectivement à Vesnia, il prenait le risque de s’aliéner deux hommes importants qu’il voulait inclure à son réseau d’information. Tiquant de la langue, il se rapprocha d’une table pour se servir du vin dans une coupe. Auparavant, aider l’équipe de Vesnia ne procurait que des avantages. Il aurait pu gagner sur beaucoup de tableaux. Mais à présent, cela revenait à choisir entre différentes personnes et cela l'embêtait.

Continuant à regarder autour de lui, il vit que le sénateur Zespire discutait activement avec ses serviteurs. Dans quel but, lui n’en était pas certain. Cela pouvait concerner la réception comme tout autre chose. Dans le doute il se rapprocha d’Orianne pour déclarer : « Alors, ce premier combat ? Intéressant ? » puis tout de suite plus bas à l’oreille de son alliée « Toujours aux aguets ? Ca discute pas mal et dans tous les coins. Je serai peut-être amené à rejoindre l’une des deux équipes en contrebas pour mener à bien la mission que ta soeur m’a confié. Tu vas pourra assurer sa protection sans problème si c’est le cas ? » Zenon savait que la cadette serait à la hauteur si elle devait protéger sa soeur d'une tentative d'assassinat. Mais il devait lui poser la question pour la forme afin d'éveiller son attention si ce n'était pas déjà le cas.

Modifié par un utilisateur mardi 11 décembre 2018 21:59:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Séléna en avait fini de soigner les blessés. Ils s'en sortiront, mais dans l'immédiat elle devait aider l'équipe à trouver des combattants de rechange. Elle prit un tout autre chemin que Vesnia et entreprit de discuter avec son mécène, Orlundo Zespire. Séléna prit grand soin à respecter les règles d'éthiques et à ne pas interrompre une éventuelle conversation, approchant avec une certaine délicatesse le comte. Elle parla cependant avec une certaine assurance sans détourner le regard du sien, comme à son habitude.

" Comte Zespire, j'ose espérer que vous passez un moment des plus divertissants. Puis-je me permettre de vous demander ce que vous pensez de cet évènement jusqu'à présent ? "

La cliniste souhaitait faire une approche subtile dans un premier temps et peut-être avoir des échos sur ce que le comte pensait de ses interventions médicales. Elle savait bien qu'avant de faire une quelconque demande à quelqu'un, il valait mieux l'avoir dans sa poche pour ne pas le contrarier, auquel cas elle perdrait un atout précieux dans ce cas précis.

Vesnia inclina la tête avec grâce à la réponse du comte Vazima. Ainsi donc, c'était la responsable des jardins impériaux qui s'était chargé de l'organisation des épreuves. De plus en plus curieux. Il allait falloir qu'elle lui en parle, surtout si elle voulait obtenir les arguments nécessaire à convaincre Zénon. Mais pour l'instant, elle répondit au comte.
« Ah...ma curiosité demeurera insatisfaite, dans ce cas...mais peut être parviendrais-je à soutirer la réponse à Lady Andrea?
Merci de m'avoir accordé un instant, cependant, votre Grace. »

Elle allait s'éclipser pour tenter d'en apprendre plus auprès d'Andréa, lorsqu'Olundo Zespire et Keliss s'adressèrent à elle. D'abord un peu surprise, et notant au passage l'insulte dissimulée concernant sa "pauvre" équipe, elle ne releva pas, trop heureuse de l'opportunité de recruter quelqu'un de compétent. Elle salua avec courtoisie.
« Si Dame Keliss désire nous faire grâce de sa beauté et de son talent, elle est bien sûr la bienvenue. Si vous voulez me devancer...je vous rejoindrais pour nous préparer. »

Elle s'éloigna ensuite, en directe de Dame Andréa. L'elfe...l'intriguait, et sa présence comme ses activités lui rappelait irrésistiblement les années passées à la cour des fées. Elle espérait pouvoir s'en faire une alliée...peut être une amie! L'approche était donc des plus importantes.
« Dame Andréa, c'est un honneur de pouvoir vous rencontrer en personne. J'ai moi même la main verte à mes heures perdues, et je confesse que je suis une grande admiratrice de votre oeuvre. D'où ma curiosité...c'est la première fois que j'entends parler d'un point commun entre les jeux de l'arène et l'art de la botanique...? Le comte m'a laissé entendre que vous étiez à l'origine de cette seconde épreuve. Mais peut être cela n'a-t-il rien à voir? »

Modifié par un utilisateur dimanche 16 décembre 2018 13:31:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

La réponse d’Orianne sembla prendre un peu Zenon au dépourvu. Il était vrai que Charlotte était une femme aux multiples atouts, mais ni la comtesse ni lui ne le criaient sur tous les toits. Au contraire, lui pensait qu’il n’était jamais bon de trop en révéler au risque de paraître trop arrogant. L’expérience de la rue lui avait au contraire appris que paraître plus faible que nécessaire procurait souvent un avantage décisif. Mais plutôt que d’essayer de reprendre la cadette, le serviteur haussa simplement les épaules en guise d’assentiment. Tout au plus pensa t-il tout bas Elle brûle d’aller se joindre aux gladiateurs en contre-bas. Je pourrais sans doute lui laisser ma place en compensation d’un autre service plus tard.

Mais plutôt que de mettre son idée à exécution, le serviteur regarda d’abord autour de lui. A quelques mètres de lui - et à sa grande surprise -, le comte Varima semblait avoir mordu à l’hameçon lancé par le capitaine des tridents. Mais plutôt que d'y aller soi-même, il avait proposé à la belle jeune femme pendue à son bras de descendre dans l'arène. Il a bon dos, ce bon comte. Il accepte simplement pour se décharger sur une inconnue… pensa d’abord Zenon. Il observa donc l’intéressée avec attention. La jeune femme était à tomber par terre. Avec sa belle chevelure de feu, ses courbes prononcées, son air distingué, ses bijoux précieux et ses draperies délicates, il ne reconnaissait pas en elle une guerrière farouche, ou même quelqu’un de rompus aux combats. Mais peut-être cachait-elle bien son jeu à la manière de Vesnia. Réfléchissant à cela, Zenon se dit qu’il pouvait au moins lui laisser le bénéfice du doute en attendant de pouvoir juger en toute impartialité. Ce fut le moment que la jeune femme choisit pour s’éclipser. La regardant s'éloigner avec son léger déhancher, il se dit que tous ne partaient pas avec le même capital de base dans la vie. Mais cette réflexion était superficielle et d'autres priorités retenaient son attention.

Zenon lui-même se serait bien penché vers la comtesse Deschamps sa maîtresse pour lui annoncer qu’il travaillait toujours à l’accomplissement de sa mission. Mais il ne disposait pour l’instant d’aucune nouvelle information. Et à deux pas de lui, Vesnia s’était rapproché cette fois de Dame Andréa, Abadar seul savait pourquoi. Elle n’était toujours pas revenu vers lui pour lui apporter les informations qu’il demandait. De fait, plutôt que d’attendre inactif, le noble déchu choisit de prendre congé de la famille Deschamps pour se rapprocher du dernier acteur qu’Orianne avait cité comme étant un combattant aguerri.

Le verre à la main, il vint se placer à côté de l’un des ennemis ayant participé à la chute de sa famille, le fier Odysseus Aurans. Il but ensuite en gorgée de vin pour la forme avant de demander à l’intéressé sur le ton de la conversation. « Noble Odysseus Aurans, n’êtes-vous intéressé ou au moins intrigué par la harangue de ce gladiateur ? Je vous verrai bien vous distinguer en contrebas face à toutes ces personnes qui reconnaissent votre valeur mais n’ont pas encore vu vos exploits de leurs propres yeux. » Bien sûr, la haine était toujours là, tapie au fond de Zenon. Mais il se gardait bien de la communiquer car ce n’était ni le lieu, ni le moment.

Modifié par un utilisateur lundi 17 décembre 2018 19:23:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nébo savait pertinemment qu'il venait de rentrer pieds nus dans un panier de crabes, et pas des moins méchants avec ça. Mais il gardait le sourire, faisant de sa maladresse à moitié voulue un acte qu'il tenait à renforcer. Nébo avait souvent rencontré des gens qui s'arrêtaient à sa bonhommie et sa franche joie de vivre et le prenait, trop rapidement, pour un benêt sans éducation. Nébo avait eu une éducation, certes pas celles des nobles rompus au jeu des cours et de l'étiquette, mais il savait où il mettait les pieds sur ce coup-là. Il espérait juste que son rôle, car c'en était un, ou au moins une moitié de rôle, de gladiateur naïf mais charmant allait être pris au premier degré par les nobles. Se faire passer pour une non-menace était toujours un plus dans ce genre de milieu, et dans beaucoup d'autres, dans l'arène ou en dehors du reste.

Il saisit l'occasion du Comte Varima au vol, se rattrapant à la première branche qui était tendue vers lui.

« Cher Sénateur, c'est un grand honneur que vous faites aux Tridents : fournir ainsi votre protégée au Sable assoiffé de sang de l'Arène. Mais soyez sans crainte, je serais là pour la protéger et veiller à ce qu'elle retourne vers vous dans les meilleures conditions. Encore une fois cher Sénateur, au nom des Tridents, je vous assure que nous allons tout faire pour que vos invités soient les plus amusés et les plus divertis possibles. J'espère que le spectacle offert jusqu'à présent remplit vos critères d'une journée amusante. Je suis sûr que la surprise que vous réservez pour tout le monde plaira à tout un chacun. Pour ma part, je mange mon mors à l'idée de rencontrer le prochain défi que les Tridents vont rencontrer. Encore une fois, merci pour la chance que vous laissez aux Tridents de prouver qu'ils ont leur place dans une meilleure division. »

Nébo s'incline humblement vers le Comte. Il gonfle certes sa confiance en lui, mais est sincère dans ses remerciements et dans sa volonté de plaire à leur sponsor dans les combats de la journée.

Nébo essaya d'évaluer les compétences de cette dénommée Keliss, mais il ne savait pas trop quoi penser. Elle avait l'air d'être une de ces filles empoudrées et jaquetantes, mais Nébo, ayant vécu de nombreuses années dans les bas-fonds d'Oppara et d'ailleurs semblait voir en elle quelque chose de plus. Elle n'avait par exemple pas ri jaune, avec une fausse modestie, quand le Comte eu suggéré sa participation. Elle avait accepté de bonne grâce, acceptant ce défi à la manière d'un soldat qui obéit à un ordre militaire. Ne sachant trop que penser, il laissa le bénéfice du doute à celle-ci alors qu'elle se diriger vers les vestiaires pour revêtir une tenue moins salissante qu'une robe de soirée et plus utile dans un combat contre l'Arène.

Nébo se retourna alors vers l'assemblée. Il ne reconnaissait presque personne, n'ayant pas eu l'intérêt d'écouter les présentations qui, de toutes façons, n'auraient pas signifié grand chose pour lui qui n'était pas un habitué des hautes sphères de la noblesse. Elsa non-plus du reste...
Il scanna d'un regard évaluateur ces nobles, cherchant un autre volontaire. Il avait vu Vesnia parler à un jeune noble, sans doute pour le recruter. Celui-ci n'avait rien dit, mais avait été chercher fleurette à un autre noble, un certain Odysseus, si Nébo avait bien entendu. Du moins l'espérait-il. Peut-être le jeune noble cherchait une raison pour les rejoindre. Le vieux noble répondit d'une réplique semblait-il à la fois aimable et assassine. Nébo était trop loin et pas assez habitué à ces complots à l'intérieur de complots, eux-mêmes à l'intérieur d'autres complots. Encore une fois, Nébo joua son rôle de benêt qui n'est pas à sa place, et au culot s'incrusta dans la conversation qu'il n'avait pas tout à fait entendue. Il s'approche des deux hommes, et pose sa main d'un geste détendu sur l'épaule de Zénon qu'il ne connait pas.

« Messires, désolé d'interrompre votre conversation, mais j'ai cru entendre que vous discutiez d'une éventuelle participation en tant que gladiateur d'un jour auprès des Tridents. Je comprends vos hésitations à être volontaire si c'est là le problème. Il m'a fallu aussi, à moi homme pourtant de rien, beaucoup de tribulations pour risquer mon sang dans l'Arène. C'est risqué, je ne le nie pas, mais c'est aussi un moyen incroyable de découvrir ce que signifie être en vie : on a toujours envie de célébrer notre propre vie après un combat dans l'Arène. Que ça soit par une douce compagnie, ou une fête où l'alcool coule à flot, ou tout autre moyen de se divertir, je vous assure que si c'est quelque chose que vous n'avez pas vécu, dans l'Arène ou lors d'une bataille rangée, vous devriez tenter l'expérience, et à moindre frais pour votre honneur et votre sécurité. Cela ne vous tente-t-il pas, Messire ? »

Nébo regarde Zénon dans les yeux, tout sourire, convaincu que ce qu'il dit est vrai : il ne savoure jamais autant une bonne partie de jambe en l'air et une soirée à rouler par terre entièrement saoul que s'il a risqué sa vie dans la journée. Dans un coin de son esprit, il savait qu'il vivait une vie trop dangereuse, poussant le vice tant et tant qu'un jour ce n'est pas saoul qu'il roulera pas terre, mais "demain est un autre jour" se plaisait-il à se dire, généralement suivi par "et ce soir c'est fête jusqu'au bout de la nuit".

Modifié par un utilisateur lundi 17 décembre 2018 13:15:59(UTC)  | Raison: mauvais nom de PNJ

Vesnia sourit doucement à Dame Andréa.
« Je n'en suis pas certaine en ce qui concerne le comte, pour être entièrement honnête, mais ne croyez pas que cette magnifique esquive m'ait échappé. Cependant, vous me prenez par les sentiments, Dame Andréa...et puis, que serait la beauté d'une fleur sans ses mystères? »

Elle réfléchit quelques instants, pesant attentivement les questions de l'elfe.
« J'ai eu l'honneur de visiter les jardins d'Oppara, oui, mais je dois admettre qu'il leur manque une touche de...sauvagerie naturelle. Ils sont presque trop ordonnés. Mais il est aussi vrai que le milieu urbain a ses limites. Je serai curieuse de savoir à quel point la capitale vous dois ces joyaux, d'ailleurs.
Quand à ma plante favorite...sans aucun doute la belladone. Dangereuse, certes, mais magnifique. Et remarquablement résistante. Et vous, Dame Andréa? Une favorite? »



Tout en discutant avec Andréa, Vesnia repéra du coin de l'oeil Zénon et Nébo en conversation...plutôt tendue, à en juger par leurs expressions. Elle était trop loin pour s'en mêler, et n'avait de toutes façons pas encore les réponses du jeune homme. Elle doutait d'ailleurs de parvenir à les obtenir...

Dans l'arène, les serviteurs apportaient de nouvelles montures en bois qu'ils fixaient entre les piliers pour former un genre de carré dont les angles étaients formés les piliers eux-mêmes entourés de bois.

Quoiqu'ils préparent, cela semble être les dernières structures à construire dans l'arène.

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Le serviteur regarda Séléna d'un air entendu.

« Ecoute, si je peux me permettre, t'as pas besoin de faire tant d'effort. On a tous vu que ton maître travaillait pour l'hôte de cette soirée. S'il a soif, il peut avoir ce qu'il soihaite. Nul besoin de le faire passer pour "un ami". C'est bien de vouloir protéger son maître quand on est un serviteur, mais bon parfois le mieux est l'ennemi du bien. »
Le serviteur tandis une bouteille à Séléna.

Connaissance alchimie (dd12) (Séléna uniquement)

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« Pour ma part, je ne goute guère de mystère que je ne puis dévoiler. Ce qui m'intéresse dans un mystère, c'est qu'il est un prélude à la découverte.

La belladone tient donc... Pour ma part, j'aime beaucoup les leshys... C'est très différents de la commande des nobles, mais ce sont les plantes que j'affectionne le plus.

Si vous trouvez qu'un jardin manque d'exotisme ou de sauvageries, c'est qu'il ne porte pas ma griffe. Mon domaine de prédilection consiste à concevoir et mettre en oeuvre des dispositifs qui permettent aux nobles de contempler le danger de très près. Qu'il s'agisse de la faune, ou de la floredes jardins qui me sont confiés. Je leur donne à voir des choses dangereuses, exotiques et rares et ils récompensent cela comme de l'art. »

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Voyant qu'il n'était pas la préoccupation majeure de la conversation, Odysseus leva son verre à l'attention des deux protagonistes :

« Au moins, la bande de gladiateurs qui veut vous recruter est enthousiaste. Je vais vous laisser régler ces vaines histoires de statuts entre vous. Vous me pardonnerez mais je n'assisterais pas à vos exploits. Je vais devoir quitter la réception d'un moment à l'autre. Mes activités au nom de l'Empire me rappellent à mes devoirs.

Tant que vous êtes-là, essayez d'attirer les bonnes grâces d'un mécène. Qui sait ? Vous pourrez peut-être vous procurer des places pour le grand gala... Si il y a bien un évènement à ne pas manquer c'est celui-là. »

Le sénateur alla présenter ses respects au comte et sorti de la pièce, accompagné par une étrange escouade de serviteurs.

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Si Kéliss le désire, elle peut avoir fini de s'équiper dès maintenant et revenir à la fête.

Il vous reste peu de temps avant que l'évènement ne commence.

Modifié par un utilisateur dimanche 23 décembre 2018 01:03:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vesnia répondit à l'explication d'Andrea en levant son verre.
« En ce qui me concerne, c'est de l'art. J'admets cependant n'avoir ni votre expérience ni votre...capacité à cultiver les plantes animés. Mais je serai ravie que nous puissions discuter de tout cela plus avant à l'avenir. A moins que vous ne protégiez les secrets de votre art, justement? »

Elle ajouta avec une mine contrite.
« Dans l'immédiat, cependant, je crains que mes devoirs ne m'appellent ailleurs. Ce fut cependant un véritable plaisir de vous rencontrer, Dame Andréa. J'ignore si une femme dans une position aussi humble que la mienne peut vous être utile, mais si tel est le cas, soyez assurée de mon soutien. »

Elle la salua et retourna en direction de Nébo et Zénon, la mine un peu insatisfaite.
« Je crains de n'avoir pas réussi à soutirer au comte en quoi consistera cette seconde épreuve...je serais malgré tout reconnaissante si vous acceptiez de vous joindre à nous, Zénon, mais le choix vous reviens. Considérez cependant que si moi ou mon équipe échouons...ma réputation, au minimum, en souffrira, ce qui risque de faire de moi un allié moins utile. »