L’air effrayé de la petite fille et le fait qu’elle appelle sa mère eûrent l’effet d’un coup de tonnerre sur Berric. Il oublia ses compagnons et n’entendait plus que le silence feutré de la neige et les remarques de la petite fille.

« Ce n’est rien mon en enfant, tu ne nous dérange pas, au contraire, peut-être saurais-tu nous expliquer ce qu’est cet endroit ? Où est ta maman ? Nous pouvons t’aider à la retrouver, je suis Berric et je veux t’aider. »

Il avançait doucement entre les blocs, cherchant par où la fillette était passée en scrutant la neige.

Elfenben continuait d'avancer tranquillement, sans rien remarquer de particulier ou de suspect. Alva le gardant en vue, afin de l'aider au besoin.

Berric quand à lui s'avançait doucement. La fillette réapparu, penchant la tête de derrière un bloc de glace. Ses yeux reflétaient une peur profonde, ainsi qu'une grande tristesse. « C'est la hutte vigilante, le début de leur repère. Maman est au village, elle me manque. »
La fillette regarda un instant le halfelin, avant de repartir, disparaissant à nouveau derrière un bloc de glace. « Je n'en veux pas! Je veux renter! Ramenez moi! »

Nastasya ouvrit la bouche comme pour protester, mais finit par croiser les bras sur son plastron, laissant Berric gérer la situation. De toutes façons, elle n'aurait fait qu'effrayer cette fichu gamine, et peut être que le halfling parviendrait à en obtenir quelques informations utiles?

Sven haussa les épaules en voyant la petite s’enfuir, ce qui au vu du reste de blessure lui arracha une pointe de douleur.

«  Mais c’est quoi que cet endroit, des gamines, avant des morts-vivants, une créature étrange, les fées.

Pensez-vous que c’est l’apport de l’hiver ou de quelque chose relié au froid qui cause cela ou justement que le froid soit une conséquence ?

De toute façon continuons, il n’y a rien d’autre à faire, et on verra si la petite s’en sera sortie vivante.  »

Berric suivit la fillette à travers le labyrinthe de glace, passant hors de vue de ses compagnons.



Alors que le groupe se trouvait encore à l'entrée de la zone, un cri déchira le silence. Un cri à glacer le sang.
Sur leurs gardes, la fratrie vit apparaître un Berric courant, fuyant même, le visage empli de terreur. Il se précipita derrière Sven, tremblant de peur et suant à grosses gouttes.

Elfenben longea la colline par le nord. Une fois la distance parcouru, il arriva non loin de la hutte. Il aperçu la fillette, avec la même peur dans les yeux, entrer dedans.

L'intérieur de la hutte est des plus simple. Une table encombrée de bric-à-brac, des fenêtres sales et de vieux rideaux décolorés. Toutefois, quelque chose retient l'attention du renard. Au milieu de la hutte, sur une minuscule chaise, est assit une poupée, tout de bleue et de blanc vêtue. Probablement le jouet d'un enfant.
De la fillette, il n'y avait aucune trace.

Elfenben perçu deux odeurs. La première était celle de la poussière; visiblement, personne ne faisait le ménage, ou personne n'habitait dans la hutte. La deuxième était plus dur à identifier; mais le renard parvint à associer cette odeur à celle des fées que le groupe avait rencontré quelques jours plus tôt, en étant toutefois légèrement différente.

Modifié par un utilisateur jeudi 10 janvier 2019 21:01:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elfenben bloqua la porte aisément et mena sa fouille dans la hutte.
Aucun objet présent n'avais une grande utilité, le bric-à-brac de la table étant constitué de vaisselles cassées et autres objets du quotidien inutilisables.

L'odeur féerique était elle bien présente, mais elle ne ressemblait pas aux odeurs que la renarde avait pût sentir lors de l'affrontement avec les esprits follets de l'hiver. L'odeur était plus masculine, mais Elfenben n'avait jamais senti une telle odeur.

Alors qu'elle se trouvait sur la table, la renarde sursauta. La porte venait de se fermer, la pierre utilisée pour la maintenir ouverte se trouvant au milieu de la pièce.


A l'entrée de la clairière; le groupe, en plein débat sur la suite de leur exploration, vit la porte se fermer sans aucune intervention d'un être vivant ou mort, comme par magie.

Reprenant sa contenance, Berric, quelque peu essouflé d’avoir couru dans la neige, rejoint le groupe.

« Hum... veuillez m’excuser j’ai été... déstabilisé, un sort je crois, un enchantement ou une apparition sans doute. Nous ferions mieux d’être prudents, cela ajouté à cette petite fille et une cabane de mauvaise augure qui se ferme toute seule ne me dit rien qui vaille.

Je ne pense pas être le mieux placé pour entrer en premier si jamais on souhaite s’assurer de ce qui se trouve dans cet avant poste, mais je peux préparer notre entrée en ouvrant la porte à distance pour observer ce qui s’y trouve. »

Nastasya sourit devant l'enthousiasme martial de Sven. Elle posa la main sur son épaule avec un air encourageant.
« Et tu ne sera pas seul, mon frère. »

Elle se joignit à lui, prêt à le suivre à l'intérieur dès que la porte serait ouverte. En espérant qu'ils ne se jetaient pas tout droit dans un piège...

Je suis Sven à l'intérieur dès qu'il ouvre la porte.

Nastasya entra à la suite de Sven, et s'arrêta net en découvrant la poupée. Clairement, quelque chose n'allait pas...Mais sa curiosité était plus forte qu'elle...et surtout, elle voulait en avoir le coeur net...parce qu'elle savait pertinnement que tout cela était un problème potentiel, mais elle ignorait sa nature et détestait ce genre de question sans réponse. Elle pris donc le temps d'examiner la poupée avant de finalement quitter la hutte.
« Continuons. J'ignore ce que signifie tout ça, mais ça me rappelle trop notre terre natale pour ne pas être dangereux. Soyez sur vos gardes...qui qu'ai été cette petite fille, elle a peut être prévenu nos ennemis. »

Avec l'accord des autres, elle reprit la tête de leur colonne pour poursuivre leur route...sa lame kinétique à la main, sous la forme d'un lourd sabre de cavalière.