Charani se calme aussi rapidement qu'elle s'était énervé.

« Je suis désolée, Ephyra, je ne suis pas fâchée contre toi, j'imagine que j'ai juste le sang un peu plus chaud que toi. » dit-elle avec un petit sourire désolé.

« Rentrons à Restov et dormons, mais tâchons d'être discrets, parce que si Elnara connait la puissance de cet artefact, et qu'elle nous l'a cachée, elle va peut-être réfléchir au fait qu'on a pu en apprendre plus par nous-même. Elle pourrait tenter de le récupérer contre notre volonté. Je connais ce genre de femme. » Je SUIS ce genre de femme. « Et rien que le fait qu'elle ne nous ai pas demandé de nous inscrire dans son petit registre ne m'inspire pas confiance. Sérieusement, tu as vu la taille de ce bouquin ? Je suis sûr que les espions taldoriens lui envient son réseau, à cette araignée ! »

Modifié par un utilisateur vendredi 11 janvier 2019 13:51:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ephyra opina de la tête.


Puis elle suivit Johel, rangeant la coupe dans son sac.

Le souffle divin qui anime les héros affectent leurs montures tandis qu'ils chevauchent vers la grande cité de Restov. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les voilà déjà en train de parcourir les rues bondés de la ville. De nuit, la ville est... différente, tout en étant semblable. Les rues sont éclairés par d’innombrable torches magiques qui donne une ambiance sombre, et chaleureuse par endroit, et glauque à d'autres. De jour comme de nuit, la ville est animé, les marchands continuent leurs affaires, même si les bonnes gens sont déjà couchés. C'est justement ce qui différencie la cité de son côté diurne: sa populace.

Groupés et unis, les explorateurs ne représentent pas vraiment une cible pour les marauds du coin et arrivent donc facilement jusqu'au temple où réside la tiéffeline. Les distributions de nourritures ont cessé, mais les allers-venus sont toujours nombreux. Ce recoin de la ville est très bien éclairé, difficile de croire que des choses louches pourraient s'y passer, mais n'importe qui peut se rendre compte qu'aucun garde ne traîne ou ne patrouille dans les environs. Ou... s'ils le font, sans leurs armures clinquantes.

L'intérieur du refuge s'est métamorphosés: ce qui avait était un hôpital est maintenant une grande pièce de vie et un dortoir où les démunis se reposent, dorment, où échangent. Les prêtres ont quittés le temple, ils ont terminés leurs offices de la journée.

Avançant parmi les citadins, le groupe traverse la salle pour se rendre à l'étage, puis toquer au bureau de celle qui gère l'endroit: Elnara. Même a cette heure tardive, la tiéffeline réponds présente, et la porte s'ouvre magiquement. La pièce est rempli de fumée provenant de plusieurs encens, dégageant une odeur apaisante, et laissant planer dans la pièce une aura de mystère et de légende. La demi-fiélonne est posé sur son fauteuil, de biais, les jambes croisés, dans le vide, et sa tête reposant sur un coussin magiquement suspendu. Sa lecture l'absorbe, mais en percevant l'entrée des héros, elle se redresse, s’assoie correctement et les invites à faire de même. « Vous revoilà? Vous avez fait incroyablement vite. Alors, comment va votre ami? Il est en bas? J'aurais aimé le voir. Non... Attendez...  » Rien qu'aux expressions du visages, elle devine ce qu'il s'est réellement passé. « Je suis désolé. Les rapports que j'ai reçu mentionnait deux ou trois morts-vivants, rien qu'il n'aurait pu gérer avec une préparation adéquate. Je transmettrais ses adieux à sa famille et sa dette est effacé. » Quand elle prononce ces derniers mots, son grand livre des comptes quitte l'étagère pour se poser sous la plume qu'elle était en train d'abaisser, pour lui permettre de rayer la ligne. « Donnez moi une bonne nouvelle, avez-vous trouvé ce que je cherchais? »

Charani s'éclaircit bruyamment la gorge quand Johel répond à Elnara, pour l'interrompre. Mémo personnel : ne pas en faire le diplomate de la troupe...

« Haha, ce matin vous avez vu le côté joyeux et impulsif de Johel, mais notre pauvre ami a frôlé la mort, donc là vous voyez son côté impulsif et colérique. Un peu de tenue Johel, cette chère Elnara ne savait probablement pas où elle nous envoyait, tu vois bien qu'elle a bien peu de temps pour quitter son bureau ! »

Charani laisse un petit blanc dans la conversation et fait deux pas en avant, puisant dans sa magie bardique et ses talents de danseuse pour se donner un air supérieur, implacable, tout en affichant un sourire amical.

« Comme vous l'avez deviné, le pauvre messager est mort dans ce temple. Je ne sais pas qui vous a donné des informations sur cette coupe, mais clairement cette personne ne vous a pas tout dit. Le temple est gardé par des squelettes extrêmement anciens et puissants, ainsi que par leurs victimes plus récentes, donc comme l'a dit Johel, nous avons du défaire une petite armée, et avons failli y laisser notre peau. »

Elle tend la main vers Krone qui portait la masse du messager, prêtée par Elnara, et la pose sur le bureau de la tieffeline.

« Comme le messager est décédé, il va de soi que notre accord est nul et non avenu, mais en guise de bonne foi, et pour vous remercier de votre aide, nous vous avons ramené la masse que vous avez prêté au pauvre disparu. En ce qui concerne la coupe... ma foi, comme je le disais, notre contrat est annulé, mais certains parmi nous pensent que nous vous devons quelque chose... Si d'aventure nous vous donnions cette coupe, qu'en feriez vous ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 31 janvier 2019 08:26:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

La tiéffeline semble imperméable, mais de bonne foi. Elle se lève fait le tour de la table et se pose devant sa bibliothèque, inspectant ses livres. « Je suis... vraiment désolé. Je ne pensais sincèrement pas que ce serait si... compliqué. Je vais devoir avoir une longue conversation avec une certaine personne. Je connais déjà la fin, et elle sera déplaisante... Heureusement... pas pour moi. Vous pouvez la coupe, notre contrat est effectivement nul. » Elle se retourne et plonge son regard dans celui du moine, puis de Charani. Ses yeux exprime une colère contenu, et un agacement certain. « Je doute que ce soit le moment idéal pour vous proposer un nouveau marché, je crois comprendre que Johel ne m'apprécie guère, tout comme votre grand et fort ami, toutefois... Je ne sais pas ce que vous comptez faire de cette coupe, mais je pourrais vous l'échanger. Il doit bien y avoir une chose que vous désirez, n'est-ce pas? La connaissance? Les secrets de la magie? Un objet en particulier? Je suis sûr que nous pouvons nous accorder sur un juste échange. »

Ephyra hocha la tête en entendant Elnara répondre. Bien qu'elle se présente une face impénétrable, Ephyra sent que se paroles sont véridique. Elle semble sincèrement désolé de ce qui leur ai arrivé. Cependant, lorsqu'elle propose de leur échanger la coupe contre la connaissance et les secrets de la magie, une lueur avide apparût brièvement dans les yeux de la samsaran.

Heureusement, Charani répliqua avant que Ephyra n'ai le temps de dire le moindre mot, ce qui lui permit de reprendre un peu le contrôle d'elle-même.

Elle ferma rapidement les yeux, avant de les rouvrir, se focalisant sur la réponse d'Elnara.

Charani regarde Elnara un long moment, hésitant à accepter son offre, puis regarde Johel et Krone qui n'ont pas l'air de beaucoup profiter du moment.

« Je ne voudrais pas donner l'impression de partir en laissant un froid entre nous, je suis rassurée que votre client ai formulé sa requête d'une manière qui vous permette de sortir de cette négociation la tête haute. Mais avec les aventures de la journée et j'imagine une longue journée qui nous attend demain, nous allons en effet prendre quelque repos. Je pense que nous gagnerions toutes les deux à refaire affaire ensemble, mais cela implique que votre client ne nous fasse pas la peau... » dit-elle avec un clin d'oeil plein de sous-entendu.

Elle salue Elnara d'une courbette, et prend congé.

Calmé par les interventions de Charani et d'Ephyra, Johel incline le buste après les deux femmes en guise d'au revoir à la demi-fiélonne. « Mes excuses pour mon manque de ... Tact.  » et il se retire, se massant le visage de ses deux mains.

Ephyra tourna la tête vers les nouveaux arrivants. En voyant Krone toujours énervé , Ephyra soupira de dépit.

Elle sourit cependant à tout le monde.

Elle commença donc à se diriger vers la demeure de Jamandi.

En arrivant dans la pièce principale de la demeure Aldori la surprise est gravée sur le visage de Johel, à tel point que sa mâchoire est à deux doigts de se décrocher. Pfouah... La vache. Il n'oublie pas ses bonnes manières, adressant une révérence à chaque garde qu'il croise, peut-être qu'il en fait un peu trop. Le groupe maintenant devant leurs chambres désignées, il se tourne vers les gardes.

« Merci pour les chambres et reposez-vous bien. » Il s'adresse à ses compagnons. « Je vais me coucher, j'en ai besoin... Une dernière chose à ajouter ? » Johel se masse les orbites de ses poings fermés.