Sous peau d’écorce, armure de mage et simulacre de vie

Lukas était en forme semi-lupine en se présentant devant le loup-garou. Il inclina la tête en guise de salut. «  Vous semblez blessé, auriez-vous besoin de soins ?  »

Lukas en fonction de la demande soignera leur interlocuteur, avant de reprendre. «  Quelle est la situation actuelle ? Quelles sont nos forces présentes, quels clans sont représentés ?

Quelle est la situation actuelle des différents clans par rapport à la voie, et qui a prit la succession officielle de Malthus ?

On a combien de temps de retard ? »

Désolé si ça a déjà été répondu… Je préfère redemander pour être certain

Modifié par un utilisateur vendredi 3 mai 2019 10:37:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lukas invoqua les pouvoirs de Sarenrae pour soigner le loup garou à deux reprises, toujours sous forme lupine.

«  Voilà ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça.  »

Ensuite il acquiesça «  On vous suit, reposons-nous dans votre repaire avant de mettre un terme à tout ceci demain, vous ne pensez pas ? Le Morgh et son armée m’ont demandé beaucoup de ressources profanes.  »


Psycho ou perception dd 27 pour remarquer qqch d’anormal dans l’incantation du sort…

Musique - Feldgrau

Les plaies du loup se refermèrent sous l'effet de la magie curative de Lukas, la même magie qui faisait frissonner de dégoûts Istvana, même à distance. Le loup soupira de soulagement.
« Ouf, merci. Venez, suivez moi. Gardez vos armes en main, et surtout soyez discrets. Oh...et laissez les chevaux à l'extérieur. C'est risqué, mais si il y en a un qui hennit en ville... »

Une fois ces précautions prises, le loup les mena tranquillement vers le village, marchant aussi silencieusement que possible, menant la marche, mais restant proches d'eux pour ne pas les perdres dans les brumes. Maintenant qu'ils étaient dans le village, ils n'y voyaient qu'à quelques mètres à peine. Il leur sembla dépasser une vague masure sur leur gauche avant d'atteindre les premières maisons. A une époque, le village avait très clairement été incendié, mais une bonne partie des maisons avaient tenu. Le loup les mena jusqu'à la première d'entre elle, et frappa deux fois, puis trois, puis deux à la porte. Un lourd raclement assourdi se fit entendre de l'autre côté, alors qu'un loup retirait deux poutres bloquant la porte. Il leur fit signe d'entrer, barricadant à nouveau la porte derrière eux.


A l'intérieur se trouvait une demi-douzaine de loups garous, tous plus ou moins blessés. Leur chef, Andrej, qu'ils avaient rencontré quelques jours plus tôt, discutait à voix basse avec les autres, mais vint les saluer.
« Ah, vous voilà...nous commençions à nous inquiéter. Heureusement que vous êtes là, la situation est pire que prévue...Mais j'oublie mes manières. Bienvenue à Feldgrau! Nous avons renforcé ce bâtiment autant que possible, ça devrait être relativement sûr. J'espère. »

Andrej soupira et hocha la tête.
« Si vous pouvez guérir mes frères et soeurs, vous êtes les bienvenus, mais je crains que ce ne soit plus que de simples blessures. Ils ont avec eux une sorte de créature qui peut saper l'énergie. Dans tous les cas, votre aide est la bienvenue, mais je ne vous cache pas que vous serez sans doute les plus aptes à combattre parmi nous. »

Il salua également Istvana en s'inclinant assez bas.
« Bienvenue à vous également, Lady Nadasdy. Cela fait bien longtemps que nos familles n'ont pas combattu côte à côte, je suis heureux que ce soit à nouveau le cas. Venez, j'ai quelque chose à vous montrer... »

Il leur fit signe de s'approcher de la carte sur la table, qui se trouvait être un croquis de Feldgrau, plusieurs lieux étant indiqués clairement.
« Nous sommes ici, dans l'ancienne teinturerie », (F5) indiqua-t-il en montrant une maison au Nord du village, « nous avons barricadé les lieux et pour l'instant nous attendions surtout que les Jezeldans et les nécromanciens se dévorent entre eux. »

« Les Jezeldans sont retranchés dans l'ancien moulin, ici. » (F9). « Ils sortent la nuit, et plus d'un cultiste n'est jamais revenu de patrouille. Ils rôdent aussi autour de la ville. »

« Quand aux nécromanciens, il y en a quelques uns qui mènent des patrouilles dans les rues, donc soyez prudents en vous déplaçant...mais la brume peut vous aider à rester discrets. Ils sont sinon surtout actifs sur la place du village. » (F13)
« Nous ne nous sommes pas trop approché de la tour, mais il semblerait que c'est aussi là que leur quartier général a été établie. » (F14)

« Enfin, il y a autre chose d'intéressant...les nécromanciens infestent plus ou moins la ville, mais ils évitent soigneusement l'ancienne auberge. Mon hypothèse étant qu'elle est hantée. » (F8).

« Quand aux morts-vivants...ce sont surtout des squelettes qui patrouilles les rues, mais ils sont quand même dangereux en nombre. Cela dit, c'est surtout autour de la place centrale qu'ils sont dangereux...l'armurerie est gardée par un groupe de revenants, menée par une sorte de morte-vivante vraiment dangereuse. C'est elle qui a drainé l'énergie de certains de mes loups. »

Feldgrau

Lukas avait le sourire d’être arrivé, et aussi d’être entouré de loups. Sa bête intérieure, même si elle était d’une autre meute, se sentait mieux.

Il observait ses compagnons avant de prendre la parole. «  Le premier objectif est de contrer la voie, soit en s’attaquant à des patrouilles, soit directement à la tour.

Une autre possibilité serait de chercher à comprendre pourquoi ils ne s’approchent pas de l’ancienne Auberge.

Donc j’aurais tendance à dire d’aller à l’Auberge voir si nous ne trouverions pas quelque chose d’intéressant pour lutter contre eux, avant d’aller se servir à l’armurerie et ensuite aller à la tour. Nous pourrions le faire en plusieurs fois mais je pense que la tour sera le plus difficile.  »

Il étira ses pattes qui craquèrent à de nombreux endroits… «  Quoi qu’il en soit nous avons besoin de repos et je vais devoir préparer mes sortilèges en fonction de nos choix.  »

Andrej regarda Lukas avec surprise.
« Alors vous avez tué Malthus Mordrinacht? Intéressant. Cela fait donc de nous des concurrents...cela dit, c'est loin d'être notre principal problème, donc bon. Ce qui m'inquiète, c'est le risque d'être pris à revers si nous laissons des morts-vivants derrière nous. Dans tous les cas, nous avons l'avantage de pouvoir agir sous couvert de la brume jusqu'à un certain point, je pense que nous devrions en profiter. »

L'armurerie est en F14.

Lukas sourit, ce qui dévoilait ses crocs, lorsqu’on lui dit être son concurrent. «  Je n’ai à l’heure actuelle aucune prétention pour le trône, ma priorité est la voie qui Murmure, et une fois la voie détruite je viendrai probablement voir où est ma place auprès des meutes.

Mais cela sera fait plus tard, concentrons-nous sur ce qui doit être fait maintenant.

Je pense qu’une fois l’auberge sécurisée et ses secrets découverts, alors nous aurons peut-être une preuve de notre force pour rallier les Jezeldans, en plus du reste.

Et s’il le faut il y aura affrontement en combat équitable pour assurer la suite.  »

Modifié par un utilisateur mardi 14 mai 2019 09:31:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andrej attendit quelques instants, mais décida de trancher face à l'indécision. La fatigue se faisait sentir pour tout le monde après tout, et le loup lui même paraissait avoir besoin de repos.
« Rien ne nous oblige à trancher tout de suite, agir en pleine nuit et épuisé est le meilleur moyen de commettre de graves erreurs. Reposez vous, nous pourrons décider des détails de notre plan d'action demain. Gardez vos forces, je pense que nous allons en avoir besoin, tous autant que nous sommes.

Sous la direction des loups, ils allèrent tous prendre quelques heures de repos bien mérité. L'ancienne teinturerie n'était pas digne d'une auberge ou des chambres du manoir des Nadasdy, mais ils étaient au chaud, et les paillasses de paille étaient mille fois plus confortables que la terre humide et le froid. »

L'aube qui se leva le lendemain était grise, froide et sinistre. Mais malgré tout, ils se réveillèrent reposés, bien qu'inquiets. Andrej était lui aussi déjà debout. Il les salua d'un air focalisé.
« Bien dormi? Nous avons de quoi manger, si vous voulez. Le soleil vient de se lever, mais il ne fera de toutes façons pas beaucoup plus jour que cela...la brume ne se lève jamais, en fait, en tout cas pas depuis notre arrivée. »

Vous récupérez vos sorts et vos PVs!

Modifié par un utilisateur lundi 13 mai 2019 20:46:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

La nuit qu'avait passé Melfur ne s'était pas révélée plus satisfaisante que la précédente. La fatigue nerveuse et physique marquait encore son visage à l'aube. Ce sommeil non récupérateur ne lui avait pas permis d'éclaircir ses idées, et sans trop se poser de questions, il abonda dans le sens de Lukas. "Pourquoi pas ma foi. Je me prépare et je suis à vous."

8 Abadius 4717, après l'aube - Feldgrau

Musique - Feldgrau

Apprêtant leurs armes, chaussant leurs armures et préparant leurs sortilèges, les traqueurs étaient finalement prêts à débarasser la face de Golarion d'Auren Vrood et ses sbires. Mais pour l'heure, il était temps d'inspecter l'auberge désertée que les loups leur avait indiqué. Discrètement, ils entrebaillèrent la porte de la teinturerie dans laquelle eux et les loups du Prince s'étaient réfugiés, et s'engagèrent dans le brouillard épais qui enveloppait toujours Feldgrau. Il faisait glacial, et il leur semblait parfois voir des silhouettes et entendre des voix étouffées dans le brouillard, mais ils n'auraient pu en jurer...

Heureusement, l'auberge était toute proche. Enjambant les débris calcinés, ils s'approchèrent de la porte baillant sur ses gonds et se glissèrent à l'intérieur. L'endroit était désert, bien sûr, et un grand espace de stockage était séparé du reste de la pièce par un long comptoir de bois vermoulu. Un couloir devait mener au reste de l'auberge.


Cependant, un instant à peine après qu'ils soient entrés, une silhouette se dessina derrière le comptoir, une forme de fumée et d'encre, celle d'un homme au visage squelettique. Au fond de ses orbites brûlaient la lueur ardentes de deux braises. Il ne leur prêtait pas attention, assis sur un tabouret brisé, en train de nouer une corde pour en faire un noeud coulant.