La psychiste élargit son sourire mais laissa le fantôme répondre avant de préciser :
« Hi ! hi ! Le tutoiement m'était destiné, Messire Perret... car en ce plan, en cette réalité, je partage bien des choses avec notre érudit, Maître Appollonios auquel vous venez d'apporter ces précisions utiles...
Et ma connaissance du vieux comte et de sa femme Nemira est de notoriété publique : une information parmi d'autres retrouvée dans une mémoire antérieure... »
Elle eut un sourire très sincère pour le halfelin, qui avait bien du mal à voir au delà de la brillance de ses yeux-gemmes... puis se retourna vers le fantôme de bonne disposition :
« En fait, avec nos compagnons, nous avons découvert que le comte Lowls-quatrième-du-nom avait œuvré pour que s'ouvre un portail avec le plan des rêves -enfin, plutôt des cauchemars- non loin de Trushmore, à Briarstone. Nous avons réussi à clore cette voie par un contre-rituel, mais cela ne libéra que Briarstone.
Ici, depuis Fort Grêle, de nouvelles actions peu recommandables (à base de sacrifices humains) semblent re-mises en œuvre pour réitérer cette dangereuse expérience... vous dites que cela se pratiquait sur la colonne stellaire, qui serait dans la cave du manoir comtal ? Savez vous quel but poursuivait Némira ? Et savez-vous quelque chose sur "le prince en guenilles" qui hante ce plan des cauchemars ? »

Modifié par un utilisateur mardi 24 septembre 2019 18:49:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Apppollonios répondit à Raatyaama par un signe de tête et un léger sourire. Il appréciait la vudraise, sa spontanéité et sa sophistication. Il était cependant encore parfois surpris de sa faculté à puiser dans ses mémoires antérieures des souvenirs. Mais après tout, tout les cinq étaient des marginaux : amnésiques, maudits et doublement maudits, aliénés, ... Il y avait en chacun d'entre eux une étrangeté.
En cela, ni lui, ni Raayaatma ne sortait du lot.

Revenant à Clyme, il poursuivit. « Merci pour ces informations, Messire Perret. » Ce dernier n'avait toujours pas manifesté de préférence quand au moment auquel ils emmèneraient le corps.

Il examina le mur qui fermait le caveau. Pourraient ils abattre ce pan de maçonnerie sans donner l'alarme?

Se tournant vers ses compagnons, il demanda : « Alors,.... procède -t-on à l'exhumation séance tenante? »

Lieshae réfléchissait aux propos du fantôme. « Et savez-vous où se trouvent vos notes? En tant qu'érudit vos recherches pourraient nous en apprendre plus sur se qui se passe, nous pourrions réussir à comprendre une partie de tous ces mystères. »

"C'est parti." lança laconiquement Orlamm. Raffermissant sa prise sur la poignée de son arme et rajustement d'un mouvement de l'épaule son bouclier, il quitta la pièce.

Appollonios ressortit la carte que leur avait fourni l'enquêtrice.
Il jeta un coup d'oeil à celui qui était relatif au soubassements du fort. Il n'était pas certain d'avoir exploré l'intégralité de cet étage.
Quand au rez de chaussée le problème était assez clair.

« Si on souhaite enquêter rapidement, discrètement et sans jamais arriver à la confrontation,....  » Il s'interrompit. Même si cette approche pouvait dans certains cas être très efficace, leur groupe n'était clairement pas taillé pour cette option. « .... nous pouvons nous diriger directement vers le cœur du complexe, c'est à dire le donjon ou le corps de logement via la salle à manger située au sud-est.  » Il pointa son doigt vers la salle notée D9, et le fit courrir vers la D10 et D8.

« Si au contraire, on souhaite 'nettoyer le fort', il faudra se diriger vers la périférie du complexe, de manière à éliminer l'opposition par petite étapes. Dans ce cas, je me dirigerait plutôt vers le nord, vers le dortoir.  » Il tappota deux fois la salle en D5.


« Quant à rejoindre la cour, cela ne me dit rien qui vaille. C'est là que l'on a le plus de chance de se faire repérer, et je n'y voit aucun avantage.  »



HRP

• discrétion : 1d20+4 donne [1] + 4 = 5

Constatant le bruit de ferraille émis par Tatiana et Appollonios, Orlamm esquissa un sourire. "Si les gardes dorment ? Autant dire s'ils sont sourds." Le nain se dirigea donc au nord. Arrivé à la porte, il tendit l'oreille.

• Jet de perception : 1d20+12 donne [3] + 12 = 15

Musique - Fort Grêle



Malgré leurs tentatives de discrétion, on ne pouvait pas dire que le groupe d'explorateur était particulièrement furtif. Orlam posa l'oreille contre la porte, mais il n'entendait rien de l'autre côté. Apparemment, il n'y avait pas beaucoup de mouvement dans les baraquements Nord...
Cependant, leur approche n'était pas non plus passée totalement inaperçue. Dans la cour, des chiens se mirent à aboyer et à grogner, ayant peut être perçu leur présence.

Lisbeth, nerveuse, pointa son arbalète sur la porte.
« On ne devrait pas trainer, avant qu'ils n'attirent l'attention! »

Musique - Fort Grêle


La porte s'ouvrit sans résistance à la poussée d'Orlamm. La caserne spacieuse était meublée de lits superposés, de petits coffres au pied de chaque lit, et de tabourets. Et surtout, elle était déserte. Mais les fenêtres barrées de fer donnaient sur la cour, et les aboiements étaient un peu plus audibles. Les chiens qu'ils entendaient devaient sans doute être dans la cour intérieure du fort.

La pièce était peut être déserte, mais elle était dans un ordre impeccable. On n'avait sans doute pas du la déranger depuis un ou deux jours...


De l'autres côté, un escalier menait à ce qui devait être une des tours de garde.
Tatiana balaya les environs du regard par la fente de son heaume.
« Personne...tout ça ne me dit rien qui vaille... »

Fort Grêle - Baraquements Nord

Lieshae suivait le groupe, à l'affut du moindre danger. Elle acquiesça quand Orlamm proposa de s'occuper des chiens. « Soyons prudent tout de même, il y a peut être déjà des occupants qui se dirigent par ici. »

Musique - Fort Grêle



Tatiana acquiesça sombrement, et suivi Orlamm jusqu'à la porte latérale de la caserne, qui menait sur la cour centrale d'où venait les aboiements.
Lorsqu'ils débouchèrent à l'extérieur, il leur fallu un instant pour que leurs yeux habitués à l'obscurité se fassent à la lumière du soleil, si pâle fut il en ce début de printemps.

La cour était vide d'occupants, et les tours de garde étaient surtout tournées vers l'extérieur. Personne non plus sur le chemin de ronde, pour l'instant.
Mais la court n'était pas entièrement déserte. Autour du puits, quatre chiens de bonne taille, des limiers d'Ustalav, probablement entraînés au combat, regardait les intrus en grognant, aboyant bruyemment. Ils paraissaient un peu amaigris, mais cela ne faisait que souligner leur impressionante musculature.

Initiative braves gens!

Modifié par un utilisateur mercredi 28 août 2019 21:57:24(UTC)  | Raison: Non indiquée