lorio Arkona avait promis aux aventuriers de leur permettre de retrouver les deux personnes qu'ils recherchaient : le maître-épéiste Vencarlo Orisini, qui semblait être la cible des Mantes rouges et qui avait disparu en partant à la recherche du second, le sénéchal Néolandus Kalépopolis. Mais il n'avait jamais promis que la tâche serait simple, ni même que rien ne s'opposerait à leurs désirs. Il se tenait, droit comme un I, à côté de la porte de la bibliothèque dans laquelle les aventuriers étaient rassemblés.

« Comme je vous l'ai dit précédemment, ceux que vous recherchez se trouvent en bas… dans un complexe que nous utilisons à des fins diverses. Vous pourrez y accéder en utilisant le passage secret qui se trouve sous la statue d'éléphant qui trône au centre du jardin ; les plus observateurs d'entre vous l'auront certainement déjà aperçue. La porte menant au jardin se trouve à quelques pas d'ici. » Il accompagna cette dernière phrase d'un mouvement de la main indiquant un endroit situé de l'autre côté de la porte de la bibliothèque.

« L'éléphant en question repose sur un socle de pierre. Pour ouvrir le passage secret, vous devrez presser le disque qui se trouve exactement au centre du socle. Cela dévoilera un passage menant vers l'entrée du Labyrinthe Vivant. Toutefois, afin d'éviter les mesures de sécurité qui protègent ce passage, vous devrez murmurer la phrase Chamidu ne voit rien avant de descendre. »

Glorio Arkona s'interrompit un instant pour laisser aux aventuriers le temps de digérer toutes ces informations — ou peut-être pour leur laisser déduire à quel point il les aidait, leur donnant des indications extrêmement utiles pour éviter de se faire repérer… « Le passage vous mènera vers une immense caverne souterraine. Vous arriverez sur un rebord qui surplombe un vaste gouffre descendant jusqu'au niveau de la mer. Des pontons de corde reliant divers à-plomb vous permettront de descendre en toute sécurité. L'endroit mène également à un temple dans lequel vous n'avez rien à faire. »

Une fois encore, Glorio Arkona utilisa un court silence de quelques secondes pour insister sur l'importance de ses derniers mots. « Après avoir emprunté deux ponts de corde, vous arriverez à une plateforme qui, à première vue, vous semblera vide. Examinez le mur à la recherche d'une pierre ornée d'une sculpture en forme de losange. En appuyant sur cette pierre, vous ouvrirez un passage menant vers l'endroit où se trouvent ceux que vous recherchez. »

« Attendez ici un bon quart d'heure avant de sortir. Je m'arrangerai pour que personne ne se trouve sur le chemin que je viens de vous indiquer. Si vous suivez mes instructions à la lettre, vous ne serez pas gênés. » termina-t-il avant de se retourner pour quitter la bibliothèque. Avant de franchir la porte, il ajouta toutefois « Vous l'aurez compris, j'affectionne le pouvoir, l'argent et le luxe. En des temps normaux, nos objectifs seraient certainement opposés. Mais je pense que vous et moi sommes d'accord lorsqu'il s'agit de penser que l'état actuel du Trône Écarlate n'est bon pour personne. »

Puis Glorio Arkona quitta la bibliothèque et referma la porte derrière lui, laissant les aventuriers seuls. Je pense que l'arc serait un meilleur choix même si je ne doute pas que vous soyez un escrimeur hors paire, vous êtes encore faible et il vous faudra des soins importants que notre prêtre n'est peut-être pas en mesure d'apporter en quantité suffisante pour l'instant.[/dit] Abbaër se tourna vers Arlandeth qu'il avait toujours vu distribuer l'énergie curative avec parcimonie de manière et n'utiliser ses sorts et la magie divine qu'en dernier recours. Il regardait le jeune varisien pour

Modifié par un modérateur mardi 29 décembre 2015 18:19:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kar'Uz n'allait surtout pas être celui qui ferait le premier pas. Il ne voulait pas rompre l'attente requise par Arkona, pour ne pas froisser l'extrême susceptibilité du Sieur Inquisiteur. Il se contenterait de suivre une fois le groupe en mouvement, prenant la dernière place du peloton pour fermer la marche. Si on avait besoin de lui ou de ses services, ils sauront bien le siffler ou claquer des doigts comme on le ferait pour appeler un serviteur ou un chien. La seule chose qui importait pour le moment, était d'entrer dans les oubliettes secrètes des Arkonas, peu importent ses interdictions, et de rendre Peau de Pierre efficace au combat.

Juste avant de quitter la bibliothèque, le chamane se piqua le doigt avec sa dague et psalmodia un court rituel sombre et inquiétant consumant le sacrifice du sang, une magie forcément liée à la nécromancie...

Incante armure de mage et simulacre de vie.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 avril 2015 17:46:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au moment de sortir Théobald avait récupéré la note que le nain avait griffonné à l'attention de Fergus. Il avait également dans le même temps sorti la statuette et murmuré le nom du corbeau pour que celui prenne forme. Puis lui avait glissé la note dans les serres de l'une de ses pattes.

Blottit contre son manteau, il l'avait gardé jusqu'à l'ouverture de la porte qui donnait sur l'extérieur, sur le jardin. Puis avait rapproché le corbeau de sa bouche « Va apporter ce morceau de papier à Fergus, à notre maison, Et revient le plus vite possible. Si nous ne sommes plus là retourne voir Fergus! »

L'inquisiteur avait observé tout autour de lui, et ne voyant personne, il avait levé la main qui tenait le corbeau puis l'avait laissé prendre son envol.

Il regarda ses compagnons qui commençait à se rendre à la statue de l'éléphant, et tout en suivant leur pas, lançait par intermittence quelques regards vers le ciel. Pour cette partie, ou il allait falloir trouver et ouvrir le passage vers les souterrains, il laissa faire Abbaër.
Lui observait le ciel.

Le chamane suivit le groupe sans mot dire. Il avait l'impression d'être revenu quelques mois en arrière lorsqu'il avait rencontré pour la toute première fois le groupe D'Abbaër, un groupe nombreux qui s'était formé durant la crise qui avait secoué Korvosa et qui les avaient rassemblés autour d'un trafic de chair humaine. Il n'avait pas intégré le groupe de suite, il avait fallu faire ses preuves et malgré tout après tout ce temps à verser sang et sueur à leurs côtés, il n'était toujours pas un des leurs et ne le serait jamais. Aujourd'hui, il y avait de nouveaux venus dans cette aventure qui avaient trouvé beaucoup plus facilement leur place au sein de cette société et lui il restait encore et toujours en marge. Il observa le manège de chacun. L'inquisiteur qui manipulait son oiseaux magique, Abbaër qui allait probablement se pencher sur la porte d'accès aux souterrains, Peau de Pierre qui devait commencer à se concentrer sur de potentiels dangers et devait sans doute se dérouiller un peu.

Juste avant de passer le seuil du manoir et de pénétrer dans le jardin, Kar'Uz psalmodia un court rituel et se mit à observer les alentours, cherchant les émanations magiques qui devaient certainement envahir l'endroit, cherchant à les décortiquer et les identifier à mesure qu'il en percevrait. Son attention se porta plus particulièrement vers l'entrée dissimulée par l'éléphant, si jamais il y avait un pige magique ou autre, peut-être qu'il arriverait à le déceler et avertir le groupe qu'il courrait un danger. Sinon il resta en tout dernier de la progression.

Détection de la magie.

• Si besoin, art de la magie : 1d20+12 donne [19] + 12 = 31

Abbaër regardait ce jardin luxuriant. Un havre de paix au milieu de cette ville. On avait l'impression d'être ailleurs et le travail des jardiniers était époustouflant pour faire pousser ici des choses qui naissaient à des milliers de lieues d'ici. Là où l'humidité dans l'air était bien plus importantes. On devait trouver des choses extraordinaire et Fergus s'il était venu par ici aurait sans doute trouver de quoi remplir un sac de composantes pour ses futurs remèdes. Le nain se dit de suite que cela était trop beau pour ne pas être dangereux, avec les plantes, on trouvait souvent des insectes aux piqûres venimeuses mais là il le savait le danger venait de cet éléphants qui trônait au fond de ce petit jardin exotique. En effet la chose était énorme, c'était une statue quasi de taille réelle et s'il y avait un mot de passe pour franchir la porte qui se trouvait sous lui, c'est qu'il y avait une bonne raison.

Glorio ne les avait pas accompagné... Pourquoi ? Il aurait pu leur ouvrir la porte et donner le mot de passe lui même pour leur ouvrir le passage. Qu'est ce que cela voulait dire ? Le danger était peut-être derrière la porte. Il avait parlé de souterrain décrit le moyen d'y arriver mais que maîtrisait-il de ce qui se passait sous la villa... « Méfions nous Glorio nous a laissé ici et il ne nous a pas dit qui de sa famille nous attend là-dessous. Si ça se trouve tout cela n'est que fumisterie et cet éléphant va se réveiller et est là pour nous écraser maintenant que le patriarche des Arkona a la lettre qu'il veut.

Tu vois quoi en ce qui concerne la magie de ce lieu. Cette chose qui sert de passage vers les niveaux inférieurs c'est peut-être un objet magique et dans ce cas il y a un moyen de vérifier si le mot de passe est le bon ? Si tu n'arrives pas à le trouver Kar'Uz alors prononçons le mot de passe qu'on nous a donné "Chamidou ne voit rien"... mais si c'est un piège et que nous devons nous battre pour notre vie. Nous irons demander des comptes à Glorio Arkona de suite au lieu de nous épuiser à démonter ses pièges... »

• Test de perception : 1d20+12 donne [2] + 12 = 14

Modifié par un utilisateur vendredi 14 août 2015 08:24:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le regard de l'inquisiteur faisait des vas et viens entre le ciel et la statue dont parlait le chaman.
« Je vois pas l’intérêt de nous piéger maintenant, il aurait largement pu le faire avant. Par contre une fois passé cet obstacle et cette entrée, alors oui méfions nous de tout!!

Une fois à l’intérieur, ça vaut peut être le coup qu'on s'attarde à deviner ce que sera le mot de passe pour ressortir! »

« Allons-y, Abbaër, nous n'en apprendrons pas plus en restant plantés devant la statue animée. Tandis que tu exécutes le rituel d'ouverture, je vais observer ce qu'il se passe et être prêt à agir dans l'hypothèse où ça ne se passe pas comme nous l'espérions. Peau de Pierre, tiens toi prêt. Il est probable que cette statue d'éléphant nous attaque plutôt que de nous ouvrir le passage. Je ferai de la lumière une fois entrés. Pas la peine d'attirer l'attention dans la cour. Je passe en dernier. »

Abbaër n'avait aperçu aucun signe de piège imminent… enfin, à part l'immense statue de jade qui trônait au milieu du jardin et qui pouvait sans doute les écraser sans trop de difficulté. Il s'en approcha donc et murmura la phrase-clef donnée par Glorio Arkona. Rien ne se produisit dans un premier temps… il continua donc à suivre les instructions du maître de ce domaine et se mit à rechercher le bouton situé au milieu de la plateforme de pierre sur laquelle reposait l'éléphant. Il n'eut guère de mal à trouver les contours du bouton en question : un cercle dont la forme était dissimulée dans les nombreuses courbes qui ornaient le socle. Du bout du pied, il enfonça le bouton en question…

Un bruit de grattement de pierre sur la pierre se fit entendre et l'ensemble de la plateforme circulaire sur laquelle trônait le mastodonte se mit à tourner lentement tout en s'élevant, à la manière d'une gigantesque vis, dévoilant petit à petit une ouverture donnant sur un escalier en colimaçons qui, lui aussi tournait au même rythme que le socle.

Les aventuriers suivirent le mouvement du regard, jusqu'à ce que le socle - et l'ouverture - s'immobilise.

Peau de Pierre hocha la tête en signe d'acquiescement avant de ranger son arc pour ressortir une arme plus adaptée aux dangers qu'ils risquaient d'affronter dans un escalier : son fidèle Fendeur. Jetant un regard vers le chaman par politesse, il s'avança aux côtés du nain.

Alors que les aventuriers prenaient position pour s'engager dans l'escalier en colimaçon, leur attention fut attirée par un mouvement dans les airs… il s'agissait de l'oiseau messager magique qui revenait. Il avait sans doute eu le temps d'aller remettre le message à Fergus avant de revenir sur place. À vol d'oiseau — surtout d'oiseau magique —, le trajet n'était en fait pas si long que ça. L'inquisiteur reprit l'étrange volatile et le rangea avant de suivre ses compagnons.

À la tête du cortège se trouvaient Abbaër et Peau-de-Pierre, le premier surtout attentif aux marches et aux éventuels pièges qui auraient pu jalonner leur trajet et le second aux dangers moins statiques qui auraient pu surgir à tout moment de l'obscurité dans laquelle ils s'enfonçaient.


Après une rotation complète dans l'escalier, les deux compagnons du premier rang se rendirent compte qu'ils aboutissaient dans un endroit éclairé. Encore une rotation et ceux qui étaient en première ligne purent apercevoir l'endroit où l'escalier aboutissait : il s'agissait d'une sorte de large plateforme naturelle en forme d'immense croissant située, en hauteur, dans une caverne gigantesque et bordant un gouffre profond.

La large plateforme en question semblait avoir été transformée en une sorte de jardin souterrain parsemé d'étranges formations rocheuses, de champignons colorés et de mousses diverses, le tout éclairé par des torches montées sur des piquets de bois. L'organisation du jardin en question ne laissait aucun doute sur sa nature artificielle : quelqu'un (ou quelque chose) l'entretenait et s'assurait pour que ses composantes soient disposées d'une manière bien particulière qui ne ressemblait en rien au chaos de la nature.

Au milieu des amas de mousses et des tapis de champignons s'étendait une sorte de sentier. Le sentier partait du bas de l'escalier et menait vers le bord du gouffre. Depuis leur point d'observation légèrement surélevé, les aventuriers qui s'étaient arrêté en haut des dernières marches purent deviner la présence de ponts de cordes et de bois partant de l'extrémité de la plateforme (là où le sentier aboutissait) et traversant le gouffre. L'un des ponts rejoignait la partie opposée de la plateforme, de l'autre côté du gouffre, alors qu'un autre semblait descendre dans le gouffre, permettant peut-être d'accéder à une autre plateforme située plus bas.

Même si les aventuriers ne voyaient pas le fond du gouffre, les légers clapotis qu'ils percevaient leur suffirent pour déduire que le fond de la caverne devait être inondé. À part les bruits d'eau, l'endroit était apparemment non seulement désert mais également silencieux.

Modifié par un utilisateur jeudi 23 avril 2015 19:43:00(UTC)  | Raison: Non indiquée