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Offline Bapt-Man  
#1 Envoyé le : jeudi 30 avril 2015 19:24:20(UTC)
Bapt-Man
Rang : Habitué
Inscrit le : 26/09/2010(UTC)
Messages : 690
La flamme



Bien qu'une fine pluie, mais pénétrante, tombait sur Ryoko Owari depuis deux jours, une activité importante avait lieu dans les quartiers. Désormais Seij et Fumiko, enceinte, résidaient dans leur propre maison, proche du palais de la magistrature en cas de besoins et suffisamment loin pour être en paix.

Mais la paix était un bien grand mot à Ryoko Owari, Seiji ne le savait que trop bien désormais.

C'est précisément quand il commençait à croire qu'il avait trouvé un certain équilibre qu'on vint chambouler cette paix précaire : la mort d'Ikoma Ogoï sous sa protection lui avait valu le retrait de son poste de magistrat. Un sourire mi-figue, mi-raisin apparut sur le visage de Seiji qui soupira, il n'avait jamais demandé ce fardeau de magistrature et avait toujours pensé qu'on pouvait lui retirer aussi rapidement qu'il l'avait obtenu. Aussi son soupir signifiait en premier temps le soulagement d'être débarrassé de cette tâche.

Mais bien qu'il était littéralement transformé depuis le tournoi des roseaux, que maints aventures l'avaient forgés et modifié sa vision du bushido, il n'en restait pas moins que Seiji s'estimait honorable, et en tant que tel ce soupir signifiait également le mal-être vis à vis de sa famille, son clan, et puis surtout son père.

Profitant de l'absence de Fumiko qui supportait encore moins la fumée dans sa nouvelle condition, Seiji reprit une bouffée de tabac sur la petite pipe bien ouvragée qu'on lui avait offerte. Lui non plus n'avait jamais aimé cette sensation d'étouffer à chaque inspiration à dire vrai, mais cela avait pour effet de "l'inspirer". Prenant une nouvelle bouffée, il relit sa première lettre.



Noburo Dono,

J'espère que tes patrouilles se déroulent bien et que tu as reçu ma dernière lettre de mise en garde. Bien que cela puisse paraître étrange de la part de quelqu'un résidant dans les terres. S'il te plaît, fais moi part si il y a des activités "particulières" par chez nous au mur, comme aux frontières de nos voisins et aussi des activités occultes découvertes.
Plutôt que de t'envoyer une missive chargée de mauvaises nouvelles dont tu es probablement déjà au courant, à savoir la perte de mon statut de magistrat (c'est une longue histoire), je t'informe que j'attend mon ou mes premiers enfants.
Bien à toi,

Seiji.



Scellant cette première missive, il vida le culot de sa pipe dans un petit récipient, se lava les mains, puis vint faire la relecture de la seconde lettre. La plus difficile.


Hida Tetsuo Sama,

Père, je n'ai jamais cessé de vous décevoir et vous m'en voyez déchiré. J'ai perdu mon statut de magistrat, et ceci est une insulte à votre encontre. Peut être que seul le fait d'avoir faillit compte à vos yeux, que seule la partie visible est importante. Mais, peut être, un jour voudrez vous entendre ma version des faits, la vérité sur cette histoire.

Pour des nouvelles plus réjouissantes, nous attendons notre premier enfant avec Fumiko. J'espère que nous pourrons vous présenter vos petits enfants au plus tôt.

Votre fils,

Seiji.



L'ancien magistrat se demandait comment les choses se seraient-elles déroulés si il n'avait pas écouté les conseils, pleins de bon sens, mais en définitive perfides, de son ancienne Yoriki Soshuro. Ikoma Ogoï serait très probablement en vie et en plein galop pour se plaindre à son oncle que le magistrat d'émeraude de Ryoko Owari l'avait enfermé dans les geôles durant son séjour et peut être que son Oncle, ayant reçu la lettre du dit-magistrat aurait compris et fait étouffer l'affaire et l'opprobre jeté par son neveu sur le clan. Mais peut être que les Ogoï aurait prit ombrage de cette protection toute particulière de placer l'un des leurs dans une cellule et que l'oncle d'Ikoma Ogoï, prenant ombrage de sa lettre, ne demande la tête d'Hida Seiji ?

Tellement de possibilités et de probabilités que le jeune Seiji, un mal de crâne à penser à ce genre de conjonctures, cessa d'y réfléchir et vint accueillir sa femme qui rentrait.

En définitive, alors qu'il enlaçait cette dernière avec joie, Seiji se rendit compte qu'il s'en était plutôt pas trop mal tiré. Plutôt bien même. Et même s'il traînait quelques casseroles dans son passé, aujourd'hui il était heureux.

Plus tard, alors que Fumiko dormais profondément, Seiji réfléchissait sur les réponses de ses parents aux missives qu'il avait expédié le jour même. La réponse de son père, si réponse il obtiendrait, serait à n'en point douter cinglante, voir sanglante. Le jeune Hida se leva, et à l'heure ou le voile séparant le monde des esprits et celui de rokugan était le plus fin, alluma un encens sur le petit autel familial. Prières et méditation faites, l'ancien magistrat se recoucha avec une nouvelle lueur en tête.


°°C'était trop tôt pour obtenir ce poste à la magistrature d'émeraude, et j'ai dû me tailler un costume sur-mesure, puis l'agrandir. Je n'aimais certes pas ça, mais après tout, il m'allait bien ce poste même si j'ai fait mon lot d'erreurs, mais ... je dois restituer l'honneur. Usagi Myamoto-dono, je vous comprends plus que jamais. °°

Repensant à la lettre du champion d'émeraude, il savait que les épreuves qui l'attendaient seraient difficiles, mais en regardant tendrement sa femme, il savait que le résultat en valait la peine. Après tout, n'avait-il pas réussi à épouser la fille de l'ennemi de son père ?

Qu'importe les obstacles, Seiji savait ce qu'il avait à faire et réfléchissait à comment mener à bien son nouvel objectif. Lui vint un sourire quand il se remémora les quelques atouts qu'il avait en manche. Patience et humilité, mais il y parviendrais.




La jeune femme au Bô



Des mois plus tard, Seiji s'entraînait seul très tôt au dojo du palais de la magistrature, réfléchissant à qui pouvait être derrière la secte de Sire Lune dont la cellule avait été démantelé. Tant et si bien que la matinée était bien avancée lorsqu'Iae-dono lui rapporta la nouvelle, lui faisant ainsi l'effet d'un coup de poing : Asahina Mariko était au palais de la magistrature.

Seiji, lavé de son entraînement de la matinée, pénétra dans la pièce. De toute la rencontre avec son ancienne Shugenja, ne pipa mot. Elle avait bien changé, elle aussi. La timide jeune femme était devenue ... Ce qu'elle était désormais. Seiji sentait les quelques regards de ceux qui voulait "s'amuser" à décrypter ses réactions.


  • Poker Face (3 augmentations, un point de vide) - premier dé sur 6 : 1d10 donne [9] = 9
  • deuxième dé : 1d10 donne [8] = 8
  • troisième dé : 1d10 donne [10] = 10
  • quatrième dé : 1d10 donne [7] = 7
  • cinquième dé : 1d10 donne [10] = 10
  • sixième dé : 1d10 donne [6] = 6


Bien entendu, Asahina Mariko elle aussi se savait observer, et ne le regarda pas tout de suite. Elle ne le fit qu'une fois, et lorsque leurs regards se croisèrent, Seiji ne se déroba pas. Bien que l'échange n'eût duré que quelques secondes, c'était plus que suffisant pour elle qui désormais était la femme du caro de Daidoji Ichiro, entre autre daymio de la province d'Ichigun, de percevoir des choses chez son ancien magistrat qu'elle avait longuement côtoyé. Et idem pour Seiji, duelliste et fin observateur ayant longuement apprécié la présence de sa collègue, puis de sa Yoriki.

Après son accord à la fin de l'entretien, Seiji et Mariko se "promenèrent" dans le jardin de la magistrature.


Je suis aussi heureux pour votre fille.

Il parlait à voix basse et douce.

Fumiko attends notre premier enfant.

Après quelques "amabilités" échangés, lorsque le blanc qui ponctuait cette discutions dura une demi seconde de trop pour être qualifiée de détendue, Seiji planta son regard droit dans celle qui était sa Yoriki naguère, et désormais d'un statut supérieur à lui.

Je n'ai pas eu le temps de vous présenter mes excuses et je suppose qu'une lettre aurait été déchirée avant même de l'avoir lue. Je vous présente mes excuses pour mes actes commis. Je n'aurais sans doute jamais votre pardon et quand bien même c'était le cas : je n'en suis pas digne. La seule fois ou j'ai céder aux affres du pouvoir ...

Il ne la lâchait pas du regard et ravala ce qu'il s'apprêtait à rajouter. Sincère, sa voix résonna doucement

Je ne me le pardonnerais jamais. Notre amitié brisée, votre regard blessé au plus profond, cela me hanteras jusqu'à la fin. Je tenais à ce que vous le sachiez et je tenais par dessus tout à présenter mes excuses. Adieu Asahina Mariko-Sama.
" - Come to the dark side, we have candy
- Yes, but do you have cofee ?
- Sure we have coffee, hmm, how do you take it ?
- Black, like my soul
- Wooooh ! "

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