Le village de Ravengro était bien sinistre sous cette pluie. Le mois de Neth était bien avancé, et la bise glaciale balayait les feuilles mortes depuis longtemps. L'odeur de végétation pourri le disputait à celle de la mort. Le cimetière était situé un peu à l'écart du village, pas loin de l'église de Pharasma. Et ce jour là, il n'était pas aussi désert qu'à l'accoutumée. Après de longues journées de route, vous arrivez tout juste à temps pour l'enterrement de votre mentor, de votre ami, de celui qui a peut être été comme un père pour vous, l'estimé Professeur Petros Lorrimor.

Devant les grilles ouvertes du cimetière, un petit groupe est déjà rassemblé. Sous les parapluies qui les protègent des rigueurs de cette fin d'automne, quatre hommes, deux jeunes femmes et un garçon d'une douzaine d'années vous saluent, tour à tour.


Le premier est un obèse engoncé dans son costume trop étroit. Il essuie la transpiration qui macule son front malgré le froid, et vous tends une main aux doigts courteaux, l'un ornée d'une chevalière portant un blason. Il à l'air plus ennuyé qu'endeuillé.
« Sir Vashian Hearthmount. Je suis membre du conseil du village, et le professeur était l'un de nos administrés les plus sages. Sa mort est une perte terrible pour toute notre communauté. »


Le second était un vieil homme, peut être soixante ans, très élégant dans son manteau et sa chemise à jabot. Il prit garde à ce que la canne de marche ornée d'argent ciselé qu'il tenait ne soit pas souillée de boue.
« Gharen Muricar, je suis également membre du conseil du village. Vous semblez venir de loin, étranger... »


Le troisième était bien plus jovial, malgré la tristesse sur ses traits.
« Zokar Elkarid. Je suis le propriétaire de la taverne, le Démon Ricanant. Mon fils, Pevrin. »
..ajouta-t-il en désignant le garçon à ses côtés.



L'une des jeunes femmes, portant malgré le froid une robe à corset qui mettait en valeur sa poitrine, les traits fins et le regard clair, bien qu'embué de larme.
« Je suis l'apothicaire, Jominda Fallebridge. J'ajouterais bien enchanté, mais je ne suis vraiment pas d'humeur à cela. Nous inhumons aujourd'hui un homme exceptionnel. »


La seconde jeune femme portait une robe beaucoup plus sage, pourpre, et s'appuyait sur le bras du dernier homme. Quelques mèches s'échappait de son chignon et il était manifeste qu'elle avait beaucoup pleuré, tant ses joues étaient rouges. Mais ses yeux, eux, demeuraient couvert d'un voile blanc, comme si elle était aveugle. Elle tourna néanmoins la tête dans votre direction lorsque vous vous approchez.
« Je...vous étiez des amis de mon père...? Je...pardon. Je suis Kendra Lorrimor, la fille du professeur. »
Elle réprima un sanglot, et tandis vaguement la main vers le cercueil.
« Peut être voulez vous porter le cercueil? Nous devrions y aller. Le Père Grimburrow et ses acolytes nous attendent... »


Le dernier homme passa un bras autour de ses épaules dans un geste qui se voulait protecteur, mais demeurait un peu maladroit.
« Mon nom est Adivion Adrissant. J'ai été l'un des étudiants du professeur, et nous étions très proches, jusqu'à récemment. Je suis, je dois dire, surpris qu'il ne m'ait jamais parlé de vous...mais ce n'est ni le lieux, ni l'endroit. Venez. »

Qui parmi vous portera le cercueil? Il y a assez de poignées pour cinq personnes. Adivion se porte volontaire pour être le sixième.

Modifié par un modérateur dimanche 3 avril 2016 17:27:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le voyage depuis Kavapesta avait été des plus éreintant, pour une jeune fille de la ville. Fort heureusement, Larissa avait pu faire un bout de chemin avec une caravane itinérante, et était arrivée la veille à Ravengro. Epuisée, elle avait commandé une chambre à la taverne du Démon ricanant, et était tombée comme une souche.

Et aujourd'hui, elle se tenait là, parmi tous les autres. Larissa n'était qu'une jeune citadine de 17 ans, à la silhouette fine et gracieuse, qui avait voyagé à travers la moitié du pays pour venir enterrer son sauveur. Seule asymétrie de son joli visage respirant la fraîcheur, ses yeux vairons -saphir à droite, émeraude à gauche- laissaient couler sur ses joues des larmes amères.

Oh, professeur Lorrimor ! Que vais-je devenir sans vous ? Vous étiez ma fenêtre sur le monde, mon modèle, et ma salvation. Notre correspondance est terminée, et ma vie s'en trouve changée à jamais.

Larissa avait froid : son armure de cuir -tout comme son arc, d'ailleurs- était restée dans son sac à dos, à la taverne. Elle n'était donc vêtue que de sa robe -grise, au vu des circonstances- à la mode, les épaules dénudées. La pluie glacée tombait à grosses gouttes sur ses longs cheveux châtain foncé et ses frêles épaules.

Elle n'aimait pas cet endroit. Le temps -typique d'un mois de Neth- et les circonstances particulières ne faisaient qu'ajouter à l'atmosphère sinistre de ce village de campagne. Larissa se sentait oppressée, et l'estomac noué, respirait péniblement. Elle demeurait d'une grande beauté (c'était presque un euphémisme), mais était en proie à la détresse.

Elle regarda autour d'elle. Arrivée hier, elle ne connaissait personne, hormis le tavernier Zolkar Elkarid et son fils, qui se trouvaient à sa droite. Sur sa gauche se tenait une fille plutôt jolie, aux cheveux sombres et à la poitrine généreuse. Tout comme Larissa, elle n'était que légèrement vêtue.

« Veuillez accepter mes condoléances les plus sincères. J'étais moi-même très proche du professeur Lorrimor » dit Larissa à sa voisine, les yeux rougis par les larmes, avec un petit sourire contrit.

Il y avait aussi cet homme étrange, aux cheveux d'argent et aux yeux d'or, qui semblait s'adresser à toutes les personnes présentes. Elle l'avait aperçu la veille, lors du repas à la taverne, mais ne lui avait pas parlé. Bien qu'elle fût très sociable, Larissa préféra rester discrète dans des circonstances aussi dramatiques que celles-ci, et se voyait mal imiter l'homme aux yeux dorés.

Elle s'adressa à l'homme qui l'avait accueillie la veille dans son établissement, et s'exprima d'une voix suave tout en esquissant un mince sourire :
« Vous connaissiez le professeur Lorrimor, monsieur ? Je suis étonnée qu'il n'y ait pas plus de monde à son enterrement...Il était si gentil. Et il avait l'air de connaître tant de gens ! »

Quand le dénommé Gabriel Barnifest -elle l'avait entendu proférer son nom cinq ou six fois alors qu'il adressait ses condoléances à chacun- s'avança vers le cercueil pour en saisir une poignée, elle décida néanmoins de faire de même.

Elle s'avança d'un pas lent et solennel vers le cercueil, se posta devant l'homme de gris et d'argent, et s'empara d'une poignée.

Modifié par un utilisateur dimanche 30 août 2015 17:06:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il était arrivé la veille en fin de matinée. Le voyage depuis Lepidstadt s'était cette fois-ci passé sans problème. Il avait fait un détour par Courtaud pour se rendre sur les lieux de sa première rencontre avec le Professeur. Après avoir déposé ses effets chez son hôte habituel, Zokar Elkarid, il avait eu le temps de présenter ses hommages à Kendra. Il avait ensuite baguenaudé à travers le bourg histoire d'en apprécier l'atmosphère. Les mêmes questions refaisaient surface. "Sa mort a-t-elle un lien avec moi et mes recherches ? L'ombre d'un doute empreint d'une perplexité sournoise m'envahit lentement de sa brume."
Après ses ablutions matinales, il s'était vêtu de ses habits de deuil : une toge ample d'un blanc immaculé. Il l'avait mise lorsqu'il s'était rendu dans le caveau familial et il n'aurait alors jamais imaginé qu'elle servirait de nouveau aussi rapidement. Elle cachait difficilement la rapière de ses ancêtres. Le temps était épouvantable, comme en harmonie avec cette ambiance funèbre. Mais ce pays avait la fâcheuse tendance à se montrer rébarbatif en toute occasion, et il utilisait dans ce but des armes diverses et variées, au premier rang desquelles ses habitants et son climat.
Bien entendu, son arrivée fit sensation. La surprise le disputait au dégoût. Il en avait l'habitude et n'y prêta guère attention. Même ce satané aubergiste et son fils firent la moue. Seule Kendra sut faire abstraction de son apparence quelque peu malsaine. N'étant pas très adepte des effusions sentimentales, il salua tout le monde d'un simple hochement de tête, n'adressant la parole qu'à la fille du professeur. "Veuillez acceptez, mademoiselle, mes plus sincères condoléances. N'ayez nulle crainte et nulle peine en ce jour sombre. L'âme vertueuse de votre père est d'ores et déjà en chemin pour le Paradis de l'Ouest."Sur ce, il alluma un morceau d'encens qu'il déposa respectueusement à côté du cercueil.
Après avoir fait ce qui était probablement une prière, il releva la tête et examina plus attentivement l'assemblée. "Deux membres du Conseil -seulement deux faudrait-il dire-, un amoureux transi, et pas uniquement par le froid, une donzelle qui pense en premier lieu à faire de la réclame pour son estanco, un soldat soumis à une divinité, radoteur et pesant, une jeune délurée manquant visiblement de tenue, dans tous les sens du terme... Et au milieu de tout cela, la progéniture d'un diable... C'est affligeant. Et encore heureux que le professeur soit aussi apprécié, faute de quoi sa fille se serait retrouvée toute seule... Il est bien navrant, et pour tout dire très troublant qu'il n'y ait pas plus de monde."Cette constatation ne fit que renforcer sa suspicion.
Et rejoignant les porteurs funéraires, il pris une des poignées du cercueil...

Modifié par un utilisateur dimanche 30 août 2015 19:10:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gabriel Barnifest (Connaissance)

Vashian serra la main de Gabriel, et salua Larissa et Zaonessa d'un hochement de tête. Il haussa les sourcils, surpris, à l'arrivée de Melfure, et se racla la gorge, mais se dispensa de tout commentaire, en dehors d'une nouvelle froideur...Froideur qui ne fit que s'amplifier lorsque l'apprenti du professeur se présentant sous le nom de Tommy les rejoignit.
« Nous devrions rejoindre le père Grimburrow. Il nous attends, et sous cette pluie... »


Gharen se refroidit considérablement lorsque Gabriel se présenta, et il se contenta d'une poignée de main brève et sèche. En revanche, il afficha un sourire éclatant lorsque Larissa les rejoignit, et la salua d'un baisemain fort élégant.
« Gharen Muricar, pour vous servir, mademoiselle. »
Zaonessa arriva une poignée de secondes plus tard, et il répéta la manoeuvre, charmeur, enfin, autant qu'un homme de son âge puisse l'être.
Son sourire s'évanouit immédiatement lorsque Melfur et Lukas se joignirent à la petite assemblée. Il ne tendit même pas la main, le saluant d'un hochement de tête sec.


Zokar salua tout le monde avec gentillesse, y compris le tiefling et l'apprenti scarifié, malgré une hésitation. Pevrin était bien plus timide, et resta aux côtés de son père, voyant les voyageurs étranges se joindre au petit groupe avec des yeux ronds comme des soucoupes.
Il se pencha vers Larissa, répondant à voix basse, respectueuse.
« Tout le monde le connaissait! D'ailleurs, tout le monde connait tout le monde à Ravengro. Le professeur était un peu une légende locale, il a voyagé dans le monde entier, et était un savant incroyablement brillant. Il venait boire un verre dans ma taverne, de temps en temps...Mais tout le monde n'apprécie pas les arcanistes dans ce village, et les recherches du professeur faisaient peur à beaucoup de monde. Et il était devenu plus secret ces derniers temps. »


Jominda salua Gabriel, un sourire triste aux lèvres, et hocha la tête à la remarque de Larissa, silencieuse. Elle avait l'air véritablement affectée par l'enterrement. Il fallut l'arrivée de Melfur et un frisson qui donna la chair de poule à l'apothicaire pour qu'elle se remette, le saluant courtoisement, mais incapable de dissimuler sa méfiance. Il en fut de même pour Lukas, bien qu'elle soit plus intriguée que repoussée par ses brûlures.


Kendra salua chacun des nouveaux arrivants de son mieux, mais elle n'avait clairement pas l'air dans son état normal. Elle serra Zaonessa dans ses bras, soulevant à demi de terre la jeune prêtresse.
« Zaonessa! Je craignais que tu n'arrives pas à temps. Tu m'as manquée, et tu manquais à père aussi. Si seulement il n'avait pas eu cet accident... »
Elle serra la main de Melfur, sans tenir aucun compte de son apparence. Peut être était ce sa cécité, mais elle semblait n'avoir cure des origines semi-démoniaques du bretteur.
Elle serra également la main de Lukas, mais haussa un sourcil.
« J'ignorais que père avait de nouveau pris un apprenti...mais si vous avez été son élève, je suis certaine qu'il aurait voulu que vous soyez là. »


Adivion se montra peut être le plus distant de l'assemblée.
« Et pourtant malgré la bénédiction de la Dame des Tombes, les morts sont rarement discrets, en Ustalav. J'ignorais que le professeur connaissait un membre du clergé, cela dit. »
Il inclina également la tête à l'arrivée de Larissa, et jaugea Zaonessa du regard lorsqu'elle les rejoignit.
« Bonjour, damoiselle. Décidément, Petros m'avait caché ses liens avec l'église... »
Lorsque Melfur se présenta, Adivion lui serra la main, une poignée de main ferme.
« Bonjour, si l'on peut dire ça, messire. Vous appartenez à la noblesse de quelle comté? Ou Palatinat, si vous venez du Nord Ouest? Enfin, pardonnez mon questionnement. Nous aurons le loisir d'en discuter plus tard si vous le désirez. »
Enfin, il inclina la tête pour saluer Lukas.
« Bonjour, Tommy. Un mage Kellid, voilà qui n'est pas banal. Mais cela ressemble bien à Petros de vouloir aider un cas désespéré. »

Il me manque deux porteurs, et Gandor.

Lukas ne réagis pas aux différentes réflexions et attitudes envers lui, tellement il en a l'habitude. Il se contenta de répondre des banalités, après tout ce n'était pas le moment de débattre, alors qu'allait être enterré une des rares, voire la seule, personne avec laquelle Lukas avait un lien.

Devant les dires de Kendra, comme quoi elle est sa fille, il resta un rien plus«  Oui je suis son apprenti depuis quelques temps, mais je suis relativement discret vu mon apparence, peut-être m'aviez-vous vu sous un masque. J'ignorais moi-même que vous étiez sa fille madame. Encore une fois mes plus sincères condoléances »

Enfin, passant devant Adivion, il serra un rien les dents, et en route pour porter le cercueil, il se contenta d'un «  Je t'en mettrai moi des cas désespérés, c'est quoi son problème? »

«  Miaou »

«  Tais-toi! »

Tommy regarde alors autour de lui, voir si personne ne l'a remarqué parler seul, et essaie d'afficher un sourire de circonstance.

Modifié par un utilisateur lundi 31 août 2015 13:33:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'autres personnes n'avaient pas tardé à rejoindre la marche funèbre. Des individus d'apparence...insolite.

L'un d'entre eux avait une apparence proprement abjecte, et semblait tenir autant de quelque démon que d'un être humain. Après avoir parlé à Kendra Lorrimor, il avait adressé un signe de tête à l'assemblée - que Larissa lui avait rendu.
En voilà un qui n'a pas dû avoir une vie facile...pensa la jeune fille alors que l'individu saisissait la poignée juste derrière elle. Sa présence la mettait quelque peu mal à l'aise, elle était bien forcée de l'admettre.

Quand l'homme au visage brûlé avait retiré sa capuche, Larissa s'était efforcée de cacher sa surprise -peut-être même son dégoût- et l'avait salué poliment d'un sourire plein de tristesse.
Il a dit avoir été l'apprenti du professeur... C'est sûrement quelqu'un de bien.

La jeune femme qui avait sauté dans les bras de Kendra était sans aucun doute celle qui avait le plus retenu l'attention de Larissa, et pour cause : elle avait, tout comme la jeune Kavapestienne, des yeux vairons. Cette fois-ci, Larissa n'avait pu retenir un hoquet de surprise. Leurs couleurs de peau et de cheveux étaient assez similaires également.

Et enfin, il y avait eu ce vieil homme à bout de souffle, qui était arrivé précipitamment d'un air bougon. Larissa ne put s'empêcher de sourire intérieurement. Il lui semblait plutôt sympathique.



Et puis la procession s'était mise en marche, dans un silence religieux. Larissa était trempée jusqu'aux os.
Par Desna...si ça se trouve, tout le monde peut voir au travers de ma robe...si seulement j'avais pensé à prendre un parapluie.
Quand le groupe rencontra une bande de paysans récalcitrants, l'agacement et l'incompréhension assaillirent Larissa.
Comment osent-ils interrompre les funérailles du professeur Lorrimor ?!...Et pourquoi ?

Soulevant toujours le cercueil de la main gauche, Larissa se libéra la droite, et tenta de charmer le meneur des paysans en utilisant ses mystérieux pouvoirs dont elle ignorait l'origine.


Sans attendre, elle prit la parole s'efforçant de bien se faire entendre de chacun :
« Bonjour, braves gens. Pour quelle raison venez-vous perturber des funérailles ? C'est un moment de grande tristesse pour nous, et nous aimerions poursuivre la procession rituelle, et faire notre deuil. Ne pouvez-vous pas nous l'accorder ? »

Modifié par un utilisateur lundi 30 novembre 2015 19:03:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avec la vision des inopportuns villageois, le visage de Melfur vira de l'incarnat au pourpre."Avec ces occidentaux, on peut être sûr de voir systématiquement la médiocrité et la malséance mises en exergue. Cela ne m'étonne guère. Au mois, comprends-je mieux le faible nombre de participants aux obsèques."La réaction rapide et apaisante de la femme nommé Larissa le rasséréna. Il n'avait pas envie que l'affaire tourne au pugilat. Malheureusement, l'individu répondant au nom de Lukas intervint. "C'était trop beau pour durer. Pourquoi ce cuistre s'invite-t-il dans la conversation ? Avec de tels propos, il vient de réduire à néant les efforts de Larissa. Espérons que la situation ne s'envenime pas plus. Attendons les réactions de chacun et avisons." se dit-il dans son fort intérieur.

Modifié par un utilisateur lundi 31 août 2015 18:01:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gandor qui était à la fin de la procession funéraire entendit des exclamations et remonta alors le groupe pour se placer à côté de Larissa. Des villageois qui souhaitaient bafouer le droit de sépulture de ce pauvre Lorrimor. D'un côté cela le rassura de voir qu'il n'avait pas que des amis, sa popularité n'avait toujours que trop surpris Gandor.

Lorsque Larissa parla, il apprécia le charisme et les propos de la jeune femme mais ne put en dire moins de la part de Lukas.

Il décida alors de prendre la parole.
"Voyons Messieurs s'il vous plait ! Lukas tout de même écoutez cette jeune femme. Et Messieurs, nous n'allons tout de même pas prendre les armes, ici, dans un lieu sacré par les dieux. Cela ne serait que de mauvais présage et quoi que vous ayez pu penser du Professeur Lorrimor je ne pense pas que vous souhaitiez attirer de malédictions sur vous n'est-ce pas ?"

Il jeta un coup d'oeil rapide aux villageois afin d'observer leur réaction.

Modifié par un utilisateur lundi 31 août 2015 22:24:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gabriel fut surpris par le retournement de situation..
il avait entendu marmonner la jeune femme et ne doutai plus de l'utilisation perverse de magie pour contrôler l'esprit du pauvre homme.
Le demi-démon parlait déjà de prendre les armes contre des citoyens avec un mépris affiché.
Gardant la prise sur le cerceuil pour le moment, il tenta de trouver un compromis.
La magie, mal utilisé, était une abomination et une perversion. L'attitude des villageois était somme toute naturel.
«  Au nom de la Dame des tombes, que faites-vous? »
Il regarde chacun des protagonistes.
«  Je suis le Paladin Gabriel Barnifest, Hérault de Pharasma, la dame des tombes.
Je suis ici pour enterrer un homme de bien qui a sauvé un ami chère, Vlad, écuyer de Pharasma en le guérissant d'une morsure d'une goule.
Je suis étonné de voir que l'on ose bafouer l'église de Pharasma sur son lieu de culte? Nous sommes tous jugé à la fin.
Qui se présentera devant Elle, l’Âme coupable d'avoir commis un tel parjure?
Si au moins, vous me laissiez comprendre quel est votre grief..
Tant qu'à cette jeune femme, il est inadmissible qu'elle est jugé bon d'utiliser de la magie pour vous empêcher de commettre un tel blasphème.
Il est de l'autorité du conseil de la juger et non la votre !  »
Gabriel espère que le conseil prendra en compte la naïveté de la jeunesse..sinon il proposera de la surveiller pendant un temps...
«  Tant qu'à vous, Dame Larissa, si vous avez encore une once de bonté en vous, lever le charme que vous avez jeté sur Gibs. Cela parlera en votre faveur.
Vous faites honte au professeur Lorrimor. »

Modifié par un utilisateur lundi 31 août 2015 22:35:24(UTC)  | Raison: Non indiquée