Au fur et à mesure que Sorina lui faisait le récit de ses aventures, l'expression de Razvan changea progressivement. Quand elle eut terminé, le Varisien paraissait mortifié.
« Condiții de viață ...? Vrei să spui că e în viață? » Quelques secondes plus tard, il serrait sa femme dans ses bras encore tremblants. « Ai avut dreptate ... Sorina, ai avut dreptate. » Il semblait sur le point d'éclater en sanglots. « Îmi pare rău. »



Après plusieurs minutes, il porta enfin attention à Tim et Aelia, les voyant comme des enfants, et non comme des Chel'. « Așa că au știut Stelian. » Puis vint la question fatidique : « Sorina, cu ce bani vrei să se hrănească acești copii? Pentru aceste zile, am deja luptă pentru a vă asigura că soția mea are suficient să mănânce. Apoi, două mai multe guri .... »

Quand Gracchius se fut enfin décidé à partir, la jeune cartomancienne s'approcha de la porte du rez-de-chaussée, qui menait aux appartements partagés par la famille Vacaresco. Elle n'était jamais fermée. La serrure avait toujours été cassée, d'aussi loin que les parents de Sorina se souviennent, et personne n'avait eu les moyens de la changer. Après être entrée, Sorina monta les marches vers le premier étage, où elle et Razvan vivaient depuis maintenant des années. Jadis, un petit garçon avait vécu là avec eux, égayant leurs mornes journées, même pendant les jours les plus froids d'Abadius. Stelian avait aujourd'hui disparu, laissant un vide abyssal dans le coeur de ses parents. Mais il était vivant. Sorina en avait toujours eu la conviction, et le Tourment lui en avait donné la certitude.

La veille, Sorina avait sauvé deux enfants. Des Chélaxiens. Deux bouches de plus à nourrir.

Elle monta les marches et s'arrêta devant la porte de bois branlante.Elle ne tarda pas dans les escaliers ni sur le palier, elle ne voulait pas rencontrer un membre de sa famille. Elle les adorait mais... Pas ce soir.

Elle poussa la porte en bois un peu de biais et entra dans la pièce, cherchant des yeux les occupants.

« C'est moi ! Je suis rentrée. »
Elle s'exprimait en chelaxien pensant aux enfants qui ne comprenaient pas le varisien.

La pièce était si petite que ses occupants n'auraient pas pu manquer l'arrivée de la jeune femme, même si elle n'eut pas crié.Apparemment, Aelia était occupée à apprendre à Tim les rudiments de quelque jeu de dés très basique.

Quand Sorina entra, Tim se leva immédiatement de sa chaise, et courut à sa rencontre.
Ses petits bras se serrèrent autour des jupes colorées de la varisienne.


« T'm'as manqué. » dit-il d'une petite voix triste.




Sa vis-à-vis se leva à son tour pour venir saluer Sorina. Aelia était une adolescente d'une douzaine d'années aux cheveux gras, encore plate et trop grande pour son âge. Mais elle avait été d'une grande aide lors de leur attaque surprise de la pêcherie, la veille.Razvan paraissait absent.



La varisienne ne put s'empêcher de sourire à Tim, elle se pencha et le prit dans ses bras.
Sentir le corps du petit garçon contre le sien lui sera le cœur, cela faisait rejaillir des souvenirs heureux lorsque c'était son fils qu'elle portait ainsi.

« Vous m'avez manqué vous aussi. J'ai beaucoup pensé à vous et j'ai même de la viande. »
Elle fouilla la pièce du regard.
« Oú est Razvan ? »


Les yeux d'Aelia étincelèrent à la mention de la viande. « De la...viande ? Vraiment ? » Tim ne fit aucun commentaire, mais son estomac répondit pour lui, émettant un long gargouillis.
« Il est parti en début d'après-midi » répondit la gamine. « Il a dit qu'il allait essayer de trouver quelque chose à faire, en se faisant payer en nourriture. Il a dit que ça nous éviterait peut-être de manger du rat ce soir.
Ca nous a pas vraiment fait peur, on était habitués, avec oncle Gaedren. » Elle sourit. « On a rencontré ta soeur. Razvan lui a demandé de nous garder pendant son absence...mais elle est partie très vite, elle a dit qu'elle avait rendez-vous. »


Sorina n'était pas étonnée par la désertion d'Elena, garder des enfants n'était vraiment pas dans sa nature. Par contre, elle s'inquiétait pour son mari, avec les tumultes dans la ville, il était dangereux pour un varisien de sortir. Et Desna sait quel emploi il avait pu trouver. Elle s'efforça de ne rien laisser paraître de son anxiété afin de ne pas inquiéter les enfants.
« Et bien, il ne devrait pas tarder maintenant. Allons cuire cette viande, l'odeur devrait le faire vite rentrer. »
Elle se retourna, franchit à nouveau la porte, Tim dans les bras et Aelia sur les talons et entra dans la cuisine commune à tout l'appartement.




« Qu'est qu'on va manger, Rorina ? » demanda le bambin avec une articulation approximative, en tirant sur un morceau d'étoffe. « C'est quoi la viande ? C'est du dinosaure ? »




Aelia rit de bon coeur à sa candeur. Après avoir déposé Tim sur une chaise, Sorina s'attela à la préparation du repas. Elle n'avait jamais connu autre ustensile que ce poêle à bois ancestral et ces casseroles cabossées mal récurées.Mais ça ferait l'affaire.

« Tu es bonne cuisinière, Sorina ? » demanda la gamine. Debout sur une chaise, elle épiait les faits et gestes de la Varisienne.


Sorina s'activait autours du fourneau, souriant aux élucubrations de Tim. Elle s'interrompit à la question de la jeune fille.

« Je ne suis pas une très bonne cuisinière, non, hélas. Mais je saurai rendre mangeable ce veau, ne t'inquiète pas. Et oui, Tim, du veau et pas du dinosaure, désolée de te décevoir. »

Elle termina de cuire la viande, puis la découpa en part pour une personne, elle réserva une part pour Razvan et mit le reste de côté, nul doute que sa famille serait également intéressée par un morceau de viande.
Elle servit les enfants et se servit une part également, qu'elle commença à manger, assise près des deux chelaxiens.
Elle tendait l'oreille aux bruits qui pourraient venir de l'escalier et ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil anxieux à la porte, guettant le retour de son mari.




« Oh, du veau. J'en ai déjà mangé...une fois », dit la gamine. « D'toute façon, ça peut pas être pire que la bouillie de poisson. »



A peine étaient-ils attablés qu'un bruit sourd retentit, en bas. Sorina reconnut sans peine le pas de Razvan aux craquements caractéristiques produits par l'escalier en mauvais état.
Sans doute alléché par l'odeur, il passa la tête -entourée d'un bandage maculé de sang- par la porte. « Ce... »
Varisien


Sans réfléchir, Sorina bondit vers le nouveau venu, se jetant dans ses bras, posa les mains sur ses joues barbues et posa ses lèvres sur les siennes, tout à la joie de le voir rentrer sauf.

« Unde ai fost? Am fost atât de speriat, cu tot ce se întâmplă afară. »
Varisien
Elle vit enfin le bandage autours de la tête, et sans lui laissait le temps de répondre, elle enchaîna.

« Ce sa întâmplat? Ai luptat? Ai avut un accident? Lasă-mă să mă uit. »
Varisien
Elle écarta avec précaution le bandage, évaluant la blessure, et murmurant une prière aux ancêtres, elle posa une main sur le crâne. Comme plus tôt dans la journée, une lueur violette recouvrit la plaie qui se referma doucement.

Razvan n'était plus habitué à ces élans d'amour. Depuis la disparition de Stelian, le couple battait sérieusement de l'aile. Il accueillit néanmoins Sorina dans ses bras, sans toutefois lui répondre avec la même fougue.

« Sunt bine, sunt bine ... Eu sunt cel care sunt îngrijorat pentru tine. M-am dus să lucrez la teatru Pilts Swastel. »
Varisien
Le théâtre en question s'appelait les Exécrables Exemplaires et se trouvait de l'autre côté de la Vieille Korvosa, près du Vieux Dock. Les tarifs étaient abordables, et permettaient aux petites gens d'oublier leur douloureux quotidien en assistant à un spectacle toujours violent et parfois pornographique.

Razvan présentait une vilaine coupure au-dessus de l'oeil gauche, qui avait manifestement déjà été traitée. Mais il se laissa manipuler par sa femme sans piper mot, et bientôt toute trace de la blessure disparut.
« E oribil aici. Nu am crezut că o zi, un gnom îmbrăcat în servitoare a pus pumnul în fundul unei capre, înainte de decapitarea unui topor. Asta e teatru, spre deliciul tuturor Chel?
Un excitat în public a scos un pumnal și am avut maestru .... dar cel puțin Swastel mi-a dat asta pentru deranj. »
Varisien
Il sortit de son sac de toile un artichaut et un gros navet.

Elle écouta le récit de Razvan silencieusement, et se blottit contre son torse puissant, forgé par des années de dur labeur.

« Eu ... Îmi cer scuze. Știu că este pentru mine și cei doi copii pe care le-am adus am trecut prin asta. Vă mulțumesc, Razvan. Ești un om bun și generos. »
Varisien
Sorina se rendit compte qu'elle ne s'excusait pas seulement pour aujourd'hui mais aussi pour ces derniers mois. À chaque tentative de rapprochement de Razvan, elle le repoussait sans lui laisser l'occasion de s'expliquer ou de la comprendre.
Elle lui sourit un peu timidement, prenant les légumes.

« Carne măcelar distribuite gratuit, am reușit să aibă două bucăți de carne de vițel, voi găti repede legumele, acesta va fi delicios împreună. Și nu va trebui să meargă acolo, vom găsi obiecte vândute în adăpostul acestui monstru Gaedren Lamm, iată-ne. » Varisien
Elle sortit de sa poche les pièces d'or récupérées et les mit dans les mains de son époux.
« Ea va aștepta probleme în oraș este calmă. »
Varisien

Razvan ne répondit pas aux compliments de son épouse, se contentant de poser ses lèvres sur son front.

« Frumos? Dar este bogat în carne care! Sorina, ce afacere! Și aceste monede de aur ... Vă puteți imagina ce am putea face cu asta? »
Varisien
Il faisait probablement allusion à un déménagement possible... Razvan n'avait pas autant d'attaches familiales que Sorina dans la Vieille Korvosa.

Il se tourna enfin vers les enfants, s'adressant à eux dans un Chélaxien approximatif : « Ca va, les enfants ? Elena s'être bien occupée de vous aujourd'hui ? »



« Ouais, pendant une demi-heure, » répondit Aelia qui n'avait pas encore touché à sa viande, attendant d'avoir navet et artichaut pour l'accompagner. « Elle avait rendez-vous avec je-sais-pas-qui. »



Razvan soupira d'agacement, et prit place autour de la table. Bientôt, les légumes furent prêts. Razvan coupa la viande de Tim en petits morceaux, et Aelia piqua dans le veau avec gourmandise.



« C'est marrant, c'est pas le goût que je me rappelais », marmonna-t-elle la bouche pleine.

« C'est meilleur ou moins bon ? »

Sorina commença à manger à son tour, elle préleva une petite part de son morceau qu'elle mis dans une coupelle puis qu'elle posa au sol. Sans attendre, Lyshka, le petit renard aux grands yeux de la sorcière, dévora sa gamelle puis commença à tourner autours des enfants quémandant des petits morceaux.

« Lyshka ! Ça suffit. Tu en as eu assez comme ça. Les enfants ne cédez pas sinon il ne va pas arrêter. Ne t'inquiète pas, Tim, il n'est pas affamé, c'est juste un gourmand. »

Elle détourna un instant les yeux afin de saisir un pichet d'eau lorsqu'elle aperçu quelqu'un nourrir malgré tout l'animal.
« Razvan ! Non ! Pas toi. Il va devenir obèse si vous continuez. »

Les enfants riaient en regardant le manège de l'animal et Sorina ne pouvait s'empêcher de sourire aussi. C'était le premier repas qu'elle appréciait depuis des mois. Sans oublier Stellian, elle se sentait plus sereine, la confirmation qu'il était vivant et savoir qu'elle pourrait bénéficier de l'aide de la garde pour le retrouver lui avaient redonné espoir.

Les rires fusaient autour de la table. Le malheur s'abattait autour d'eux, sans relâche, mais il étaient vivants. Et à ce moment précis, ils étaient même heureux.
Il suffisait d'une petite boule de poils pour redonner le sourire à toute une famille.

« Quoi tu racontes, il est déjà plus gros que moi ! » répondit Razvan, sans toutefois redonner à manger à l'animal. L'homme devait avoir faim, lui aussi.

« Du veau, hein. Jamais mangé. C'est plutôt bon. »

C’était une viande bonne et douce, sans le goût marqué ou fort que pouvaient avoir, par exemple, la chèvre, le gibier ou le porc. Aelia fut la première à terminer son assiette.

« Je sais pas. Je trouve juste ça différent, mais c'est ptet juste ma mémoire. »

Quand il eut fini lui aussi, Tim prit son assiette à deux mains et entreprit de la lécher. Razvan le regarda faire sans l'en empêcher.

Les jours qui suivirent constituèrent une pause bienvenue. Ces derniers temps, le quotidien de Sorina avait été des plus dangereux, et elle disposait enfin d'un peu de temps pour s'occuper de sa famille, de la recherche de Stelian... et d'elle-même.

Razvan Vacaresco avait tenu à conserver son travail du soir au théâtre du comédien Pilts Swastel, "Les Exécrables Exemplaires", aussi déplaisant qu'il fût. S'il ne s'épanchait pas sur les détails des pièces, Sorina savait de réputation qu'elles étaient particulièrement perverses, généralement dédiées à l'immonde, au poisseux de sang, et à la pornographie anormale. Nombreux étaient ceux, dans la vieille ville, qui étaient friands de ce genre de divertissements choquants, qui permettaient d'oublier temporairement les ennuis du quotdien. Razvan n'était pas du nombre.

Quand il était rentré du théâtre et avait appris la nouvelle de la reprise des recherches, le regard de Razvan s'était allumé d'une lueur d'espoir qu'on ne lui connaissait plus... mais il avait gardé le silence. Le lendemain matin, quand il descendit prendre son petit-déjeuner avant d'essayer de trouver un boulot sur les docks, il avait rasé cette vilaine barbe qui lui mangeait le visage. Beaucoup de choses se bousculaient sans doute dans sa tête. Peut-être se sentait-il coupable de moins s'investir dans la recherche de Stelian que sa femme ; ou de ne pas ramener autant d'argent qu'elle le faisait.

Tout en mastiquant un quignon de pain rassis, il déclara : « Ar trebui să se odihnească un pic acum. Ai un mic al meu, în ultimul timp. Cred că ești ciudat. Ești sigur că ești? » Il lui prit la main de façon un peu maladroite, et posa sur elle son regard gris inquisiteur.





La Chemiserie du Haut Pont n'avait jamais fait dans la haute couture. Ses marchandises n'étaient pourtant pas de mauvaise qualité, et les prix étaient demeurés abordables, la crise impactant surtout les denrées périssables. Elle était située en plein coeur du marché doré, entre Les Gemmes des Bijoutiers, et Chez Kep (un poissonnier qui se targuait d'avoir tué lui-même le sahuagin empaillé qui trônait au fond de la boutique).

Sorina s'y rendit la veille de l'audience. Elle n'y trouverait pas les robes de mousseline dernier cri - et hors de prix - à la mode du Taldor, ou les tissus exotiques importés de Vudra par les Arkona, ou encore les élégantes robes tianaises et minkanes, c'était certain. Mais la boutique proposait malgré tout un vaste panel de vêtements, masculins comme féminins, susceptibles de plaire à sa clientèle : la classe moyenne des Korvosiens.

« Madame ! Bienvenue à la Chemiserie du Haut Pont ! » lui lança une jolie Chélaxienne à la peau laiteuse et aux cheveux tressés. « Puis-je vous aider ? Ou préférez-vous que je vous laisse regarder ? Je suis là, si vous avez besoin d'un conseil ! »

Modifié par un utilisateur mardi 20 septembre 2016 07:55:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Felinelor Nobles ? » répéta-t-il, incrédule. « *Aceasta este o bandă de colț ... o grămadă de hoț. Ele sunt cunoscute pentru că ei acceptă femeile de orice rasă, și ... uh ... ei poarte costume strâmte. », balbutia-t-il. Il s'empourpra. « **În ceea ce privește spargeri non-violente, "Se pare că sunt cei mai buni. La fel ca cele mai multe bande, ele sunt ataca doar cele desemnate de acestea Cerulean Compania... Sczarni nu are nici un control asupra lor, chiar dacă unele dintre ele sunt varisiennes. »

À cause des Céruléens, l'influence de la Sczarni était bien moindre à Korvosa que dans les autres villes de Varisie.

« Eugeni mi-a spus să vină cu unul dintre ei, dar eu nu știu dacă era adevărat. L-am întrebat dacă doriți. » Il hésita un instant, puis se décida à poser la question qui lui brûlait les lèvres. « ****De ce, Sorina? Tu nu vrei ... când nici măcar să încerce să ajungă la ei? »





La vendeuse esquissa un sourire aimable - et commercial - et lui répondit : « Vous avez un déjeuner important avec des marchands ? Ou avec un petit noble d'une maison des docks ? Désolée, ça ne me regarde pas, hihi. Mais j'ai ce qu'il vous faut ! Je pense qu'un rien va vous aller, vous savez ! Quelque chose de simple, sans trop d'artifices, qui mette en valeur votre beauté naturelle... »

Elle jeta un regard circulaire à la boutique, et finit par s'emparer d'une robe lilas, au décolleté de forme arrondie avec mousseline de soie, de longueur ras-du-sol. « C'est une couleur qui vous irait bien, je pense ! Elle révèlera votre grâce, sans vous rendre provocante. Un charme discret ! »

Elle en présenta une seconde qui s'arrêtait à hauteur du mollet d'un rouge écarlate, au decolleté en V. « La couleur de Korvosa ! Si vous souhaitez faire tourner la tête de ces messieurs - et rendre jalouses ces dames - c'est celle-ci qu'il vous faut ! Elle est un peu plus osée que la précédente mais... elle ne fait jamais que suggérer. »

Elle adressa un clin d'oeil à sa cliente, avant de lui présenter un troisième modèle, dos nu et sans manches, couleur malachite, qui s'arrêtait au genou... mais le décolleté était moins plongeant que la précédente. «  Parce qu'il n'y a pas de mal à se mettre en valeur, quand on a les arguments adéquats ! » Elle éclata de rire. « N'hésitez pas à aller faire un tour à côté, pour assortir quelques bijoux à votre robe. »

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2016 18:37:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Razvan fronça les sourcils avec circonspection. « Undeva în dale, presupun, la fel ca toate bandele. În cazul în care nu cad pe ele accidental. În cazul în care există mai multe strangulatoare și păianjeni decât la ființele umane. Eugeni întreb, dacă vrei.  » Il enfourna le quignon de pain rassis dans sa cavité buccale d'un air pensif.

Modifié par un utilisateur mardi 27 septembre 2016 10:25:33(UTC)  | Raison: Non indiquée