Le croassement d'un corbeau sortit le jeune homme de ses pensées matinales. Comme à son habitude, sans un bruit, il enfila sa cape et noua précautionneusement son écharpe autour de son cou et ses cheveux. Il rabattit sa capuche pour couvrir un maximum de surface de peau et ne laisser apparaitre que ses yeux jaunâtres. Avant de sortir, il attrapa une pelle, une petite cloche et un morceau de pain laissé sur la table la veille.

La météo était clémente et le silence du cimetière le réconfortait : personne pour troubler ce repos éternel dont la plupart ici le méritait. Au loin, le temple de Pharasma se dressait telle une pierre tombale bien plus haute que toutes les autres alentours. C'est là qu'il se dirigeait pour vérifier si des enterrements étaient prévus aujourd'hui.

En chemin, Rakyel fit une pause dans le quartier Commun, à côté d'un grand mausolée, scrutant le ciel parcouru par quelques soldats de la Compagnie du Sable sur leurs hippogriffes. Il semblerait que quelques événements étaient en train de se produire plus au Nord car ils paraissaient plus agités que d'habitude. Le jeune homme n'était pas inquiet, il savait comment l'effervescence de la ville pouvait donner du travail aux autorités. Mais ici, pas de risque, la Société Céruléenne ne sévissait pas dans le quartier Gris... Il n'y avait d'ailleurs pas grand chose à y faire si ce n'est pleurer les morts qui venaient y être enterrés.

En reprenant sa marche silencieuse, il approcha des grandes marches qui menaient au Temple. Là, à nouveau, il s'arrêta, posa sa pelle et s'assit sur les escaliers un moment pour manger son bout de pain. Le sortant de sa poche, il commença à manger tout en faisant un signe de tête pour dire bonjour aux premiers dévots de Pharasma qui se rendaient devant la porte en haut des marches. Les prêtres avaient l'habitude de croiser Rakyel mais restaient toujours furtifs dans leurs coups d’œil, ils ne lui adressaient que rarement la parole et quand c'était le cas, ce n'était pas en le regardant en face mais en détournant le regard de son visage ou de ses mains. Il devait malgré lui les impressionner alors que certains avaient pourtant déjà vu des êtres qui défiaient l'imagination...

Alors qu'il finissait ce qui lui servait de petit déjeuner, quelques citoyens, vêtus de noir, passèrent le portail du district Gris, surement pour venir quérir le travail des fidèles de Pharasma - et par la même occasion celui de Rakyel. Ce dernier se releva et se dirigea dans le temple où il pris connaissance des informations de la journée auprès des différents représentants du clergé.



Il faudrait aussi que je puisse parler à l'évêque, si elle n'est pas trop affairée... L'importance que les gens me donnent, ce qu'ils me demandent quand ils rôdent autour des tombes, je dois pouvoir lui en parler en tête à tête.

La disponibilité de l'évêque tombait à pic, Rakyel eu un soulagement intérieur de pouvoir lui parler aussi vite. Ses pensées le travaillaient, ses visions nocturnes également. Il avait besoin de parler et en ce bas monde, les interlocuteurs se faisaient rares.

Keppira d'Ours faisait partie de celles et ceux qui sont capables de dépasser ce qu'ils ont devant les yeux, de comprendre ce qu'un être peut ressentir au delà de la condition physique et du quotidien. D'une certaine manière, le jeune homme l'admirait, bien que la foi de Rakyel en Pharasma ne soit pas aussi avérée que celle de l'évêque ou même des prêtres guerriers qui commençaient à affluer dans toute la nef, prêts à mourir pour leur cause - ce que Rakyel trouvait absurde.

Prenant alors une position de respect, la tête un peu courbée devant la cathèdre, il s'avança lentement. D'une voix très grave et quelque peu rauque, trahissant le fait qu'il n'avait pas parlé depuis au moins une journée (si ce n'est plus!), il questionna à faible volume pour ne pas attirer toute l'attention sur lui à cause de la résonance de la nef :
« Bonjour ma Mère, merci d'accorder du temps à l'humble fossoyeur que je suis. »
Ne sachant pas trop par où commencer, il hésita deux ou trois secondes, alors que certains membres du clergé commençaient à jeter des coups d’œil vers lui. Puis il reprit.


« Voilà, vous devez savoir que les citoyens ont l'air de m'avoir accordé un certain statut et un nom au sein de ce cimetière. Certains ont même compris que je voyais... ... ... que je pouvais... ... ... que j'avais une certaine affinité avec les morts, via leurs squelettes et leurs âmes... »
Il faisait allusion à son don qui apparaissait parfois sans qu'il ne sache vraiment ni comment ni pourquoi mais lui permettait tantôt de communiquer avec un cadavre, tantôt de l'aider à se mouvoir.
« Le humble serviteur de ce cimetière que je suis souhaiterais pouvoir le servir davantage, en étant plus qu'un simple fossoyeur et en essayant de mieux comprendre mon don... »

Rakyel avait fait des efforts de langage. Il avait imaginé cette scène plusieurs fois et répété les mots qu'il devait employer. Un travail difficile pour lui qui n'avait ni eu l'éducation adequat, ni l'habitude de parler autant pour convaincre; en tant normal, c'est son apparence qui persuadait déjà les gens de son importance, mais il savait que Keppira était bien au-dessus de ces banalités et pourrait certainement l'aider à comprendre quelle voie il devrait emprunter, quel rôle il aurait à jouer maintenant qu'il se décidait à aller de l'avant. Dans l'expectative, il resta figé telle une momie enveloppée dans un linceul devant la vieille sage.


Jet de diplomatie éventuel fait dans le topic des lancers de dés

Modifié par un utilisateur dimanche 22 novembre 2015 13:39:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il est vrai que Rakyel ne savait pas trop par quoi commencer, que son indécision provenait à la fois de sa volonté de changer le monde, tout en sachant pertinemment que le monde aurait du mal à l'accepter... sans parler de ses souvenirs dans les bas-quartiers, de la misère et des trafics... Comment changer tout ça? Il avait été à l'écart du monde trop longtemps... Mais il voulait agir, c'était au moins là sa certitude, quels que soient les regards qui seraient portés sur lui!

Comme le conseillait Keppira, rien de tel que la méditation pour réfléchir à ces questions et s'accepter tel qu'il était. Il avait besoin de calmer ce bouillonnement intérieur et trouver sa voie, pour faire le bien et rattraper le mal qu'il avait pu causer étant jeune. Prier n'était pas dans ses habitudes mais se recueillir devant une icône telle que les ossements de Sainte Alika pour réfléchir ne pourrait que l'apaiser et peut-être serait-il inspiré sur la marche à suivre!

Remerciant l'évêque, il prit sa décision :
« Merci ma Mère pour ces sages conseils. J'essayerai de discuter une autre fois avec les prêtres, je ne suis pas sûr d'être prêt à affronter les dangers une arme à la main pour l'instant. En revanche, visualiser les ossements de la Prophétesse me permettra sûrement de questionner mon for intérieur et comprendre ce que je dois faire et à quoi sert ce don. A nouveau, merci pour vos sages conseils. »

Puis, à reculons sur les premiers mètres, toujours la tête inclinée, il s'éloigna de la cathèdre, laissant la place aux autres interlocuteurs venus pour questionner Keppira qui n'avait toujours pas sourcillé ni bougée d'un pouce. Faisant volte-face, toujours enveloppé dans sa cape, Rakyel prit le chemin de la sépulture de Sainte Alika.



Jet de connaissance Religion pour avoir des infos sur les ossements de Sainte Alika :

• Connaissance Religion : 1D20+5 donne [1] + 5 = 6

Le lieu était solennel, tout ce que le jeune homme appréciait : la simplicité, le silence, la grandeur.

Et alors que Rakyel s'apprêtait à s'assoir pour réfléchir face à ce tableau admirable, le petit bout de carton à côté des offrandes attira son attention. Son calme et sa retenue se changèrent en stupeur et colère à la première lecture! D'un bond, il se retourna, scrutant les alentours à la recherche d'âme qui vive - ou même qui ne vive pas - (Perception) alors que les deux gardes continuaient à le dévisager...

Comment se pouvait-il que ce message lui soit adressé ici et maintenant? Qui avait bien pu savoir qu'il viendrait. La vieille évêque était la seule au courant de cette décision qui ne datait que de quelques minutes! Et aucune suspicion ne pouvait peser sur elle. S'agissait-il d'un signe divin? Était-ce la réponse que Rakyel cherchait?

Calme-toi Rakyel, l'énervement ne te mènera à rien... estima-t-il alors qu'il saisissait la petite carte.
Et si une personne a besoin d'aide face à ce chien de Gaedren, voilà l'occasion de l'aider. Voilà le chemin que je dois emprunter!
...
Mais s'il s'agissait d'un piège, si c'était Gaedren lui-même qui avait cherché à me retrouver en apprenant que j'avais survécu?
...
Pas la peine de céder à la peur.
...
Quoiqu'il arrive, même si c'est une machination, quoi de mieux que d'aller à ce rendez-vous pour savoir ce qu'il en est et combattre mes vieux démons? Au moins, je pourrai soit mourir en paix, soit tourner la page pour vivre une nouvelle vie.

C'était décidé. Le jeune homme rangea la petite carte dans sa veste après avoir bien mémorisé l'adresse.
Et pour la première fois depuis longtemps, il avait un but qui le ferait sortir du quartier Gris.
N'ayant aucune idée de ce à quoi il pouvait s'attendre, ni même de l'endroit exact où il devait se rendre à la fin de la journée. Il décida de rentrer chez lui et se préparer à toute éventualité.



Après un repas simple mais suffisant pour son petit appétit, Rakyel pris sur lui de rouvrir cette malle qui avait pris la poussière pendant près de dix ans. Il l'avait laissé dans un coin de la pièce de cette petite cabane qui lui servait de lieu de vie parmi les tombes. Il était résigné. Malgré la souffrance que pouvait représenter ces souvenirs, il se devait d'aller de l'avant.

En entrouvrant le coffre, il sortit d'abord les bottes et deux dagues puis en ouvrant plus grand, la petite arbalète et l'armure de cuir qu'il avait conservé tout ce temps. Elle portait encore les stigmates cramoisis que Gaedren avait provoqués alors qu'il se sentait brûler. Rakyel regarda sa main gauche meurtrie, il sentait le feu faire bouillir son sang aux extrémités de ses doigts, à tel point qu'une gerbe de flamme aurait pu en sortir! Le jeune homme prit son temps pour enfiler ces vestiges protecteurs du passé.
Me voilà à nouveau dans l'apparence d'il y a dix ans... Au moins aujourd'hui tout mes os ne sont pas en miette.

Ses cicatrices restaient néanmoins trop apparentes, tout comme son bras abîmé. Il prit donc soin d'enrouler à nouveau son écharpe autour de sa tête, de bander ses doigts et d'enfiler sa longue cape grise et noire par dessus l'armure qu'il dissimulerait aux yeux des passants. Rakyel savait aussi que c'est dans cette apparence d'ombre, son bâton d'oracle à la main, qu'il était le plus admiré et le plus impressionnant pour les citoyens.

Fin prêt, il enfila un sac à dos avec quelques effets et se décida à franchir le portail du district Gris pour trouver son chemin en ville.

Dans un premier temps, vu qu'il était encore assez tôt dans l'après-midi, Rakyel tenta de trouver une cartomancienne ou autre diseuse de bonne aventure pour savoir d'où pouvait provenir cette carte et ce qu'elle signifiait.


Un jet de perception pour savoir si je me suis aperçu de quelque chose au moment de récupérer la carte et
un jet de Discrétion en ville pour me fondre dans la foule si tu penses que c'est nécessaire pour ne pas me faire interrompre dans mes recherches par un citoyen qui m'aurait déjà vu au cimetière :

• Perception : 1d20+2 donne [7] + 2 = 9
• Discrétion : 1d20+6 donne [9] + 6 = 15

Arrivant dans le quartier Médian alors que la soleil commençait à décliner, l'oracle commença à chercher précisément l'emplacement de son rendez-vous.

« Bonjour Messieurs-Dame » prononça Rakyel lentement de sa voix grave en s'approchant à un bon mètre du couple qu'il ne voulait pas faire sursauter.

« Pouvez-vous m'indiquer la rue de Lancette s'il vous plaît? » puis presque aussitôt sans leur laisser le temps de répondre, il ajouta à mi-voix en sortant la carte de sa poche :
« Savez-vous ce que signifie ceci? »





Un jet de Diplomatie si tu le juges nécessaire, histoire de pas perdre de temps :

• Diplomatie : 1d20+8 donne [16] + 8 = 24

S'ils ne savent pas ce que représente la carte, je ne m'attarde pas sur le marché et me dirige rue de Lancette étant donné l'horaire avancé.

Juredi 11 Pharast 4708 - 10 heures

Alors que la nuit était déjà bien avancée, Rakyel sortait du quartier du Haut-Pont, bien trop animé pour l'horaire par des dockers criant ça et là, arrivant en vue de la cathédrale de Pharasma. C'est à la lumière de son bâton magiquement éclairé qu'il entra dans le quartier Gris, bien plus calme que le reste de la ville qu'il avait dû entièrement traverser du Nord au Sud!

A l'approche des tombes, un sentiment de tranquillité l'envahit. L'oracle sentait qu'en ce lieu la sécurité serait facilement maintenue. Lui et sa solitude retrouvée pourraient aisément trouver le sommeil.
J'espère que tous les autres passeront la nuit sans encombre...
Il déposa le carton à chapeau contenant la tête de la défunte Zellara en terre, dans une des fosses dédiée aux varisiens puis recouvrit le tout en ayant quelques mots pour la cartomancienne qui avait pu les guider jusqu'à leur bourreau.

Puis, errant dans ses pensées, il mit sa main gauche dans sa poche pour se protéger du froid, ses doigts brûlés entrant au contact de l'ormeau resté sous le tissu tout ce temps...
Tiens, c'est vrai qu'il faut que je prenne le temps demain d'apporter ce coquillage au temple de Shélyn avant de retourner chez Sagacius.

Arrivant au mausolée qui lui servait de maison, le fossoyeur poussa la porte grinçante et ne se fit pas prier pour se mettre au lit, le temps de retirer son armure de cuir (jusqu'alors inutile et c'était tant mieux) et de générer un feu dans l'antre faisant office de petite cheminée. Bien que quelques cris et bruits sinistres se faisaient encore entendre dans le lointain, l'oracle trouva rapidement le sommeil et pour la première fois, passa une nuit paisible sans cauchemarder de visages tortueux, de coups de bâtons ou de crocodiles dévorant des corps mutilés!



À son réveil, le soleil semblait déjà bien levé. Il devait être 9 ou 10 heure. Rakyel médita un instant, assis en tailleur, face à l'étendue mortuaire des tombes jusqu'à l'immense cathédrale. Gaedren Lamm était mort... Le roi était mort... Beaucoup de changement avait eu lieu en très peu de temps!
Le souffle du vent, trop froid pour l'oracle, le rappela à la réalité. Ses os craquèrent lorsqu'il se releva : il avait des choses à accomplir avant de rejoindre la demeure de l'enquêteur pour décider de la suite des événements.

Grignotant rapidement les quelques légumes secs qu'il lui restait, Rakyel s'équipa et commença à prendre le chemin du district de Pointe Nord où se trouvait le sanctuaire de Shélyn.





HRP
Je me dirige vers le temple de Shélyn mais en chemin je regarde quelle "tête" fait la ville après les récents événements, à la recherche d'informations diverses et variées.
Si c'est peu agité, je repasse par la rue où l'hippogriffe est tombé pour voir ce qu'il est advenu de la militaire. S'il y a foule et trop de gens suspects, je laisse tomber.
Je cherche également une boutique pour vendre mon armure de cuir, éventuellement poser des questions sur la blessure magique que j'ai vu la veille et pourquoi pas acheter des objets selon ce que je peux trouver dans les achalandages.
Si je n'ai pas le temps de tout faire, je priorise le temple de Shélyn pour en apprendre plus sur l'ormeau et ensuite, direction la maison des Zandu.

Modifié par un modérateur vendredi 4 mars 2016 15:07:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Comme il s'y attendait, le sentiment qui ressortait en ville était plutôt proche de la peur, voir de l'effroi, avec un pointe d'énervement ce matin... Rakyel ne s'attarda donc pas au marché après avoir tiré quelques pièces de son armure de cuir.

En se dirigeant vers le temple de Shélyn, il sortit le petit coquillage de sa poche puis, restant quelques secondes admiratif devant la décoration, finit par entrer.

La sensation d'appaisement dans l'édifice était aussi agréable que la vue de l'elfe qui aborda le fossoyeur.
« Bonjour Senshyn, je m'appelle Rakyel.
Je suis à la recherche d'informations sur cet objet... »

Rakyel présenta délicatement l'ormeau à la jeune prêtresse en tendant le coquillage de sa main droite, moins brûlée que la gauche, alors qu'il posait son bâton contre un des murs.

« C'est bien le symbole de Shélyn qui figure sur ce coquillage n'est-ce pas? » ajouta-t-il en indiquant le signe de son index noirci et à moitié bandé.

Le large sourire de l'elfe combiné à son regard plongé dans les petits yeux de Rakyel destabilisèrent l'oracle attendri...

« Euh... Et bien... À vrai dire c'est une longue histoire belle Senshyn! Mais pour résumer, un malfrat a été mis hors d'état de nuire et possédait entre autre cet objet, qu'il avait probablement volé... Reconnaissant le symbole divin, j'ai préféré vous l'amener. Étant donné ce qu'il a l'air de représenter pour votre culte, je vous propose que vous le récupériez, il ne serait pas logique que je le garde. »

Rakyel saisit doucement la petite main de l'elfe de ses doigts brûlés et y déposa l'Ormeau dans sa paume.

Rakyel patienta et, bien que frêle, sa stature droite et filiforme ainsi que son bâton à nouveau à la main dégageaient un certain charisme : vêtu de haillons, il semblait visiblement propager une aura de bienfaisance.
Au retour de la prêtresse, on distingua un sourire de remerciement à travers son écharpe lorsqu'il se contenta de répondre en saisissant la bourse :
« J'accepte volontiers votre gratitude en vous assurant qu'elle servira à accomplir de nobles actions. »

Puis, alors qu'il faisait demi-tour sur lui-même, l'oracle ajouta :
« Prenez soin de vous et des habitants de ce sanctuaire belle Senshyn : les temps sont incertains mais des gens se doivent de continuer à avoir foi les uns envers les autres! »

La silhouette du fossoyeur déambula au son du bâton sur le pavé jusqu'à la sortie du temple. Rakyel commença à se diriger vers la maison de Sagacius en se demandant ce qu'avait pu devenir la chevaucheuse d'hippogriffe de la nuit-dernière à quelques rues de là.


Si je peux, je repasse par la fameuse rue.

Rassuré de ne pas avoir trouvé le cadavre de la jeune femme roué de coups, l'oracle prit quelques minutes pour observer les alentours, à la recherche d'éventuelles traces de sang ou de marques laissant penser que la femme-soldat ait pu partir vivante.

Puis jetant un œil vers les maisons, le fossoyeur se demanda si quelqu'un avait pu être témoin de la scène, bien que la plupart des citoyens aient probablement fermé leur volets et verrouillé leur porte à double tour...