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Offline Ghaleon  
#1 Envoyé le : jeudi 19 novembre 2015 23:26:35(UTC)
Ghaleon
Rang : Habitué
Inscrit le : 10/06/2015(UTC)
Messages : 1,832
Bon je n'ai pas trouvé le moyen de faire un sujet "invisible" aux autres membres...
Au pire, utilise les balises secret Wink

Modifié par un utilisateur vendredi 20 novembre 2015 09:54:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

R-21 L'éveil des Seigneurs des Runes | MJ (anciennement Shait)
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Offline Rhajzad  
#2 Envoyé le : jeudi 19 novembre 2015 23:45:31(UTC)
Rhajzad
Rang : Habitué
Mécène: Merci de ton soutien !
Inscrit le : 22/10/2013(UTC)
Messages : 1,211
Merci, Maître ! (Pas vraiment besoin de secret, que je sache, je préviendrais les lecteurs par un "spoiler" si besoin est)
Pas besoin de l'épingler (en "Fixe") non plus... Mais j'aimerais que, à l'occasion, tu en changes le titre en :
"Journal de Méry "Doigts d'Or" : Tout a un commencement... "

CE POST EST RESERVE pour servir d' :

INDEX


Journal de Méry "Au commencement..."
Tranches de vie 1
Tranches de vie 2

(Première) Entrevue avec Magister Orneloff - Palais royal - Marnedi 16 Pharast - (Posts 5 à 8)




Méry
CA 21(C16, D16) RA7/8
N1:3/4N2:2/3N3:2/2
Ref +10,Vig+2,Vol+6
En lévitation, au sol

35 / 35




  • Test1 : 1d20 donne [2] = 2
  • Test2 : 1d20 donne [1] = 1

Modifié par un utilisateur samedi 19 juin 2021 12:13:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Rhajzad  
#3 Envoyé le : vendredi 20 novembre 2015 00:16:45(UTC)
Rhajzad
Rang : Habitué
Mécène: Merci de ton soutien !
Inscrit le : 22/10/2013(UTC)
Messages : 1,211
« Et regardez, mesdames, messieurs, regardez bien. La bille est là. Et maintenant sous ce gobelet. »
Le petit homme riait jusqu'en ses blonds favoris bien fournis en faisant tourner les trois gobelets avec dextérité sur la planchette de bois.
« Ne la quittez pas des yeux… c’est bien facile. Voilà. »
Le petit homme écarta les bras, bedaine en avant, en son accoutrement chamarré, exposant ses mains vides.
« Elle est là ! » fit un ruffian en portant sa main sur le gobelet du centre.
En un éclair, la main agile aux petits doigts boudinés avait coupé chemin à la pogne du costaud, se posant en haut du gobelet visé pour en bloquer l’accès.
« Doucement, l’ami, il faut d’abord poser pièce ici, pour avoir droit de voir. Et celle-ci disparaitra si tu t’es trompé !... Non, non ! Remballe ta pincée : tu as déjà vu quelque chose dans un miroir de cuivre ? Sors un bon écu d’argent… qui t’en fera deux si tu gagnes, et tu boiras un coup à ma santé… »
En grommelant, le ruffian sûr de son coup posa sa pièce. Le bateleur la saisit prestement entre deux doigts, tapant avec elle sur le gobelet visé :
« Celui-là, tu es sûr ? Moi je dirai plutôt… ne t’énerves pas, ami, c’est ton argent, après tout… si tu es sûr, vas-y ! »
C’est avec un cri de rage que l’interpellé souleva le gobelet vide.


La petite silhouette, adossée à la cheminée, observait le coucher de soleil allumer ses artifices sur les coupoles dorées du palais Arkona. Sans changer son assise, elle replia ses jambes contre le torse menu garni de cuir et d’étoffes colorées, et referma la cape sombre autour d’elles, passant sur les tuiles rondes sans plus de bruit que n’avaient fait ses grands pieds velus quand elle avait trouvé refuge à l’ombre du grand conduit… Seuls les nobles maisons offraient à leur cuisine de si coûteux et ostentatoires appendices en série sur les toits multicolores dominant la ville.
Yamm’y, comme on le nommait autrefois, encore plus au sud, en une transcription approximative de son nom évoquant vague insaisissable, extirpa de sa cape le fameux flacon qu’il avait eu tant de mal à … heum…récupérer... ainsi qu’un verre de cristal fin, venu de pays plus civilisés, où on ne coupait pas main droite aux voleurs. En cette cité corrompue jusqu'à la moelle, qu’il soit enfant ne le protégeait en rien ( y’avait qu’à voir le sort des petits Lamm) et qu’il soit halfelin le mettait toujours en première cible, tant de l’opprobre bourgeoise que du racket céruléen, l’obligeant "au travail" capé et enturbanné de lin gris comme quelque pillard des déserts méridionaux. Il avait aussi appris là-bas à défaire le dernier tour de son turban, libérant narines frémissantes et lèvres gourmandes.
Tandis que la garde s’agitait de moins en moins dans la grande cour et les bâtiments alentour, le petit émigré se versa délicatement un verre de cet ancien Tokay… dont la robe se tuilait dans les reflets du couchant… oh ? il devait être plus vieux que lui !
Faisant passer le vin ancien sous ses narines… il en huma les subtils arômes de muscat, de poire mûre et de miel d’acacia… souvenirs d’enfance…


Méry, le blondinet à la verve acérée, se faisait encore tancer par son maître :
« - Tu n’auras jamais maîtrise de géographie en trichant au bonneteau, galopin !
- Il n’est pas question de triche, mais d’habileté, et cela ne s’apprend pas dans les livres, sans vouloir vous offusquer !
- Assez d’impertinence, fainéant !
- Je ne suis que vos cours, maître !
- Je n’ai pas besoin d’un apprenti dissipé ! La cartographie n’est pas à galvauder…
- Alors renvoyez-moi en expédition sur le terrain… j’en ai assez d’être enfermé !
- Tu as échoué aux épreuves d’éclaireur, petit… trop frêle.
- J’étais le meilleur à la fronde !
- Et tu seras le premier abattu au corps à corps… laisse donc cela aux brutes, tu as assez d’esprit pour autre chose, Méry ! »

Arrghh ! Le Gris savait y faire ! Le vieux essayait de l’avoir par les sentiments… c’était aussi ce que disait sa mère… mais en cette guerre qui approchait de leur région, jamais il ne serait prêt à temps à combattre : ceux de sa race étaient toujours relégués aux cuisines et autres tâches subalternes !
« - La guerre n’épargnera pas le village.
- Non.  »

C’était une confirmation de son maître, encore une fois surpris et en accord avec la sagesse de cet enfant… au destin trouble. Le vieux devin soupira en ajoutant :
« - Ton destin n’est pas de le défendre… »
L’enfant parut perdre toute résistance, baissant les bras :
« - Oui, maître, vous me l’avez déjà dit : il est de vous servir pour un temps… je vais nettoyer le laboratoire… »
Qu’est-ce qui lui prenait ? Le vieux avait les larmes au bord des yeux. La haute silhouette aux cheveux blanchis se pencha vers lui, avec le poids des décennies et de la connaissance sur ses épaules.
« - Ce temps touche à sa fin : tu as appris plus vite que tous les autres ne l’ont fait, mon bon apprenti ! Ton avenir, heureusement, est indépendant du sort de cette guerre… et de ce village.  »
Le devin se pencha pour lui baiser le front, et, retrouvant son sourire :
« - Va plutôt nettoyer ma bibliothèque… et prends ceci sur ton dos, de la part de ta mère… et moi, je l’ai rempli : cela te fera un peu d’exercice physique, petit ! »
Il lui présenta un sac à dos de cuir repoussé, brodé de runes protectrices, en l’invitant à l’enfiler… ouch ! Y’avait la moitié de la bibliothèque, là-dedans ! C’était un test ? Il n’était pas un gringalet ! … du moins… il l’espérait (qu’est-ce qu’il avait mis dans ce sac : une enclume ?).
Le vieil homme se détourna aussitôt de lui, prenant juste le temps d’une remarque désobligeante de plus :
« - Et surtout, ne touche pas au grand portail, petit curieux ! »
Alors ça, il n’y avait rien de mieux pour m’énerver…


Après des années à l’autre bout du monde, où on l’appelait Yamm’y, il était remonté au nord et s’était arrêté ici, à Korvosa, parce qu’il y avait retrouvé ce qui restait de sa famille : sa cousine Martha.
Il leva son verre au magnifique coucher du soleil sur le palais…
Avec une pensée émue pour sa mère…
Avec une bénédiction pour son vieux maître gris…
Qui savaient… et l’avaient laissé partir.
Arpenter les chemins comme il avait toujours voulu,
Et les toits des puissants aux caves bien achalandées
Affronter le monde, des égouts au bout des cheminées
Découvrir trésors et secrets des nobles, comme leurs meilleurs crus
Eux qui en avaient trop quand d’autres n’avaient rien ;
Quand les petites mouraient dans la nuit au détour d’une rue
D'une dague corrompue, pour une raison inconnue.
Il secoua la tête. Vivant l’instant et non le lendemain !
Avec une lampée de bonheur liquide sur un toit Korvosien
Pour le repos de l’âme de Martha ;
Méry était là,
Pour berner les crétins et dévoiler les assassins.

Modifié par un utilisateur vendredi 20 novembre 2015 12:15:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Rhajzad  
#4 Envoyé le : vendredi 20 novembre 2015 00:19:06(UTC)
Rhajzad
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Messages : 1,211
(Greendjohn : hope and down)


De retour au docks dans le Canal de Ste Alika, la nef y avait été déchargée de sa précieuse cargaison méridionale ; les armateurs locaux employaient des halfelins pour ces transports de marchandises, pour l’évidente raison qu’ils prenaient moins de place à bord. Mais quelque taille qu'on fasse, les grandes traversées de la Mer intérieure n’en restaient pas moins dangereuses, et tout équipage payait son tribut aux capricieuses tempêtes.
L’air osirien était devenu à Totra bien plus chaud (pour ses fesses) que celui du désert depuis les dernières visites de Méry au palais pharaonique –même si ce n’était qu’une de ses résidences secondaires (au pharaon, hein !), et ils allaient finir par confirmer qu’il n’était pas un miséreux enfant osirien (son dernier passage à toute vitesse et à travers les bains du harem n’avait pas manqué de jolies témoins aux grands yeux cernés de kohl). Le débarquement de l’équipage de sa race était une aubaine à saisir et un tropisme naturel l’avait rapidement intégré aux petits marins pas bégueules qui avaient toujours besoin de renfort. Le jeune halfelin n’étant avare ni de discours négociateurs ni d’histoires passionnantes à la véracité fluctuante, n’eut aucun mal à se faire accepter puis embaucher (de toutes façons, il n’avait pas les moyens de payer son passage) pour la traversée, ce qui lui permit d’échapper à la garde portuaire et à décapitation publique… mousse qui part ne sera pas mis en bière !
L’arrivée à Korvosa était néanmoins un soulagement ; la dernière tempête avait emporté un tiers de l’équipage, et Méry y avait avalé assez de Mer intérieure pour les dix années à venir… il débarda le navire mais ne rempila pas pour d’autres traversées. Après les mâts et les voiles, il découvrit le chemin des Tuiles et toute une communauté cosmopolite avec laquelle il partagea la pauvreté, les abris plus ou moins étanches et les petits boulots perchés. Mais quand il ramonait les cheminées, ce n’était pas pour ramener la suie… n’en déplaise à la garde volante de la Compagnie du Sable.
D’ailleurs, un jour...
Alors qu’il pillait tranquillement le saloir d’une grande maison, le destin se tourna vers lui avec un grand rouleau à pâtisserie…
Et « crunch ! »…
...
… ki-ka gn’éteint la lumière ?...
Ouyouyouyouyouïe !
Ça devait être du raide vu qu’il se rappelait même plus ce qu’il avait bu… Portant une main à son front pour en ôter l’éléphant qui y faisait des claquettes, il eut un sursaut et recula aussitôt en levant les mains en l’air devant la belle -et furieuse- halfeline, en pleine intimidation pâtissière :

« - Tu devrais avoir honte, fripon, de piller les celliers des honnêtes gens… je devrais te remettre à la garde… tu peux dire adieu à ta main droite, s’il t’en reste une sous ton tas de crasse…
- Hola, hola… pardon… je ne savais pas qu’il y avait si jolie fille en cette maison… que celle-ci soit bénie par Desna et reste désormais à l’abri des malandrins, et de ceux qui ont trop faim… heum cousine, si on peut trouver quelque arrangement et ne pas ennuyer les infernaux avec ces broutilles… heum… par exemple, la cheminée là, elle a sacrément besoin d’un ramonage, hein ?!...
- C’est vrai que tant qu’à faire, dans l’état où tu es, tu pourrais au moins finir ça… proprement ! C’est à cause des voleurs comme toi que les nôtres ont si mauvaise réputation, tu sais…
- Mouha... faut pas exagérer… les voleurs ici ne manquent pas et les bleus ne se contentent pas de porc salé quand ils te rackettent. Pî moâ c’est la première fois qu’on me chope… t’es si svelte que je ne t’ai pas entendu approcher.
- Bah… j’ai pas eu trop de mal à savoir où t’étais planqué, hein !... »
remarqua-t’elle avec une moue pincée en indiquant les traces noires de pas menant au saloir…«  va falloir que je nettoie tout ça, en plus…
- Pas question. Je m’en occupe : n’abîme pas tes jolies mains, pleines de bois solide…
- Ah non, t’es trop crassou, machin… C’est quoi ton nom ?
- Dans le lointain sud, et chez les marins, on m’appelle Yamm’y
- Hi ! hi ! C’est pas un prénom ça…
- En osirien, c’est la transcription de Méry, je suis Méry de Longoulet, ma famille a pied rapide car elle descend en droite ligne (donc en sprint) du grand –heum- du célèbre Bilis, le fameux champion de Coursensac qu’on surnommait « La Flèche » et pas que pour sa rapidité à descendre les chopines, moi on m’appelle « Doigts d’or »… enfin… pas aujourd’hui  »
compléta-t-il, fort contrit, en haussant les épaules et écartant ses mains noircies.
« - Ooooh ? Longoulet ? T’es un rescapé de là-bas ?
- Rescapé ? Comment ça, rescapé ? Je suis un fier aventurier… le premier, envoyé en éclaireur parcourir le monde du sud pour le cartographier, préciserai-je si tu me laisses en placer une…
- Méry… tu ne sais pas ? Tu ne sais pas ce qu’on fait les légions rouges là-bas ? »

Elle se mordit la lèvre…
Les cœurs battaient, l’émotion débordait.
Il s’approcha, fronçant les sourcils. Elle reprit :
« - Je suis Martha, d’Eauvive… on a été les premiers prévenus du massacre et ils m’ont évacué avec les autres enfants… avant que les légions ne détruisent Eauvive, aussi… »
Elle avait reposé son arme de destruction massive de crânes et se tordait les doigts.
« - Eauvive... Longoulet... Détruits ?... » répéta-t-il en se rapprochant, écartant les siennes avec autant de sidération que d’incompréhension.
« - Complètement… et même les convois de réfugiés, après ! Par la grâce de Desna, j’ai été sauvée par un rôdeur qui m’a pris sous son bras et m’a fait échapper à l'hécatombe… »
Sans plus se préoccuper de la crasse elle se pendit au cou du benêt blond et leva vers lui ses grands yeux bleus débordant de larmes.
Il l'enserra tout contre lui, sans oser poser la question. Il lisait la réponse en ses pleurs…
Le moment se figea, et les cœurs battaient bien vite, l'un contre l'autre.
« - Oh… il ne reste plus rien… plus personne… je croyais que j’étais la dernière…
- Tu sais, Martha, moi je croyais que… j’étais le premier…
- Il n’y a plus que nous, Mery… »

Elle le serra plus fort, et il embrassa la rouquine chevelure au parfum de cannelle… pour la première fois…

La vie gagnait sa revanche.




...................................






Broomsticks and fire

NON !
Ça n'était pas possible !
Cela ne pouvait pas être vrai ?

« - Qu'est ce que tu racontes, garnement ?!
- Je vous jure...
- Ah ne jure pas... ça !
Et emmène-moi, fissa ! »

Pourquoi ? ... Qui ?
Pourquoi ferait-on ça ?
Qui oserait ?!?
Quel est le satané fichu maudit démon qui oserait ?!?


Souriceaugris, le petit Lamme crasseux, les larmes aux yeux, acquiesça avec énergie et ressortit comme une flèche de la taverne où il venait de quérir le hobbit aux blonds favoris.
Celui-ci, toute bonne humeur instantanément évaporée, abandonna sa place, ses cartes et prit à peine le temps d'emporter ses mises d'un geste preste avant de cavaler à la suite du fluet ratounet des Caves qui n'avait pas dix ans... laissant la table et ses partenaires de jeu pétrifiés par la soudaineté des événements.
Dehors, la nuit était fraîche, l'air humide, le sol glissant, mais l'étrange paire de petits coureurs serpentait à pleine vitesse entre les badauds ou les ordures comme s'il était question de vie ou ... de mort.
Pied-du-Pont et le Quartier médian de Korvosa quoiqu'animés en ce début de nuit n'avaient pas le temps de voir arriver les surprenants sprinters qu'ils les avaient déjà dépassés et filaient hors de leur champ de vue en leur quête inconnue.
Entre deux sauts, entre deux bonds, au détour des virages, le petit affamé racontait au généreux mieux nourri ce qui s'était passé en cette funeste nuit qu'ils ne pourraient oublier.
Quand ils arrivèrent en vue de la patrouille à l'arrêt, Méry commença à sentir les griffes du diable enserrer son cœur en sa poitrine, et alors -seulement- se prit à croire les révélations que venait de lui faire l'enfant miséreux venu l'avertir...
Celui-ci s'arrêta, joues inondées de larmes, montrant sans un mot le cercle de torches et l'officier qui se tournait vers eux. Ce dernier fit un signe apaisant à ses hommes qui levaient instinctivement leurs armes vers la ruée du petit bonhomme dont les pieds velus et agiles ne ralentirent pas jusqu'...
au corps étendu à terre
dans une mare de sang
poignardée dans le dos
la ceinture tailladée
pour arracher sa bourse
la main mutilée
au doigt amputé et sanglant
pour récupérer sa bague
la chevelure éparpillée
rousse et carmine
flottant sur le sang
qui coagulait
les grands yeux bleus
de la belle halfeline
à jamais aveugles,
ouverts sur la nuit
d'étoiles qui pleuraient.
« Vous la reconnaissez ? »
questionna l'officier
« C'est Martha !
Ma Martha d'Eauvive
de la Maison Leroung...
Assassinée par Gaedren !!!
- Z'étiez témoin ?
- Non, c'est Souriceaugris... »

Un regard alentour suffit à Méry :
Le petit avait disparu.

Il ne serait jamais revu !

La vie avait perdu Sa belle

Modifié par un utilisateur samedi 19 juin 2021 12:15:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

thanks 3 utilisateur ont remercié Rhajzad pour l'utilité de ce message.
Offline Rhajzad  
#5 Envoyé le : samedi 7 janvier 2017 17:12:19(UTC)
Rhajzad
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Mécène: Merci de ton soutien !
Inscrit le : 22/10/2013(UTC)
Messages : 1,211
A l'attention exclusive de la Conteuse.
(Post déplaçable/transformable selon sa volonté)

Modifié par un utilisateur samedi 7 janvier 2017 17:31:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Boadicee  
#6 Envoyé le : samedi 7 janvier 2017 23:03:43(UTC)
Boadicee
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Messages : 4,749
Réponse au post d'au dessus

Modifié par un utilisateur dimanche 8 janvier 2017 19:08:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Cry havoc, and let slip the hellhounds of war.
Offline Rhajzad  
#7 Envoyé le : dimanche 8 janvier 2017 17:25:32(UTC)
Rhajzad
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Messages : 1,211
Suite de la conversation privée

Modifié par un utilisateur dimanche 8 janvier 2017 17:47:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Boadicee  
#8 Envoyé le : dimanche 8 janvier 2017 19:17:10(UTC)
Boadicee
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Messages : 4,749
Suite et fin
Cry havoc, and let slip the hellhounds of war.
Offline Rhajzad  
#9 Envoyé le : mercredi 1 janvier 2020 18:48:01(UTC)
Rhajzad
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Journal de Méry "Doigts d'Or"


Complot contre Eodred II - Assassinat
- Utilisation d'un poison spécial, fourni par Gaedrenn Lamm
- Ce n'était peut être pas un poison... ou il y avait peut être de la magie impliquée ? (selon Geber)
- Non détecté par le médecin royal (Dr Davaulus) => probable composante magique complémentaire
- Intégrée dans les fournitures de Trinia Sabor (à son insu), chez le fournisseur de couleurs (manufacture de Kintargo). Fiole avec contenu transparent.
- Récupérée par Venstler* qui l'a probablement mis dans le thé du roi...
* Bâtard (de Domina ?) de race tieffeline.
Demi-frère d'Eodred, jouant souvent aux échecs avec celui-ci.
Existence cachée, au sein du palais.
Chambre abandonnée avec collection de rares jeux de Tourment, intacte
Et commande spéciale auprès de maître cartier en ville non honorée (500po !)
Piste laissée (vers moi) , jeu payé par le Trésor royal, et mis en lieu sûr.
Auncune nouvelle après ce départ précipité (sans ses trésors).
Probablement mort.
N.B. Dalle scellée dans sa chambre (par Domina, paraît-il... qui voulait sans doute divorcer de son amant infernal Laugh)

Cet assassinat était commandité par Andaisin :
- broche unique servant de paiement (retrouvée chez le vieux junkie)
- lettre sans équivoque attestant la commande et le paiement (fournie par le roi des velues moches)
- aveu lors de la confrontation, le jour du couronnement (par la meurtrière de Sagacius).

Complot contre Iléosa I - Tentative d'assassinat
- Par Ovidius l'assassin tengu
- Et Lucia la mercenaire tieffeline du gang des baleiniers
- Commandité par Akina Sapio* , aux ordres d'Andaisin.
(*témoignage du patron de la Plume tremblante, interrogatoire du cadavre de Lucia
post #90 Rakyel et #85 Zulgar)« [y'avait un tengu, un genre de type bizarre avec un plumage fauve. Sinon, pas que je me souvienne...mais par contre elle a parlé à pas mal de monde, et pas que des étudiants. Y'avait deux types qui avaient l'air de marchands, et quelques autres un peu louches, mais en dehors du tengu personne qui sortait du lot. Je crois qu'elle a acquis des cartes de la ville, et aussi des plans d'architecte...J'ai vu de l'or changer de main...oh, et j'oubliais! Elle a rencontré une femme qui a fait beaucoup d'effort pour dissimuler son apparence, mais j'ai vu tout de suite que ses cheveux roux étaient exagérés. Je saurais pas vraiment dire à quoi elle ressemble sans déguisement, cela dit. » (Patron de la Plume tremblante).

Complot contre Korvosa : la peste rouge dite "Voile sanglant"
Episode 1 : Manœuvre de diversion le soir de la sainte Alika.
Attaque des quais par deux bateaux fantômes :
Le Direption : vaisseau nidalien, chargé d'équipage armé nidalien censé renvoyer Andaisin aux autorités nidaliennes après l'esclandre en fin du procès Trinia Sabor (coup monté).
Et le Nightshade : vaisseau marchand acheté par Akina Sapio, ayant pris en charge les cultistes d'Urgathoa aux ordres d'Andaisin à Nisroch pour les mener à Korvosa (équipage tué).
Cargaisons : nuées de rats zombies probablement infestés par le Voile sanglant.

Episode 2 : Émergence des premières victimes disséminées dans la ville (surtout quartiers pauvres) alors que la diversion a été complètement annihilée.
Premier cas : Brienna (nièce du sergent Grau Soldado) sur la rive orientale (East shore). Premiers signes 4 ou 5 jours avant la Ste Alika. Concomitant à, l'infection de Rakyel (un jour d'incubation, seulement !)
Foyer issu des tuiles et de la vieille Korvosa plusieurs cas identifiés (multiraciaux)* (humains, nains, demi-orc, halfelin) :
« La garde a arrêté plusieurs agressions en apparence aléatoire, arrivées au milieu de nulle part, la plupart dans la Vieille Korvosa et autour des Tuiles. Tous les agresseurs portaient des plaques rouges (Ileosa).
C'était très étrange, on avait une demi-douzaine de cas ce matin, et quelques autres depuis...y'a pas de points communs entre les agresseurs, si ce n'est qu'aucun n'est varisien... ils portaient tous des plaques rouges et avaient les yeux injectés de sang. Et pas moyen de les raisonner, ils avaient une force impressionnante ! (Cressida Croft) »

«  Je ne sais pas si on peut dire qu'il y a une zone particulière...on les a ramassé à plusieurs endroits. Deux sur la Rive Orientale, quatre dans la Vieille Korvosa, trois autres à Médian et trois à la Pointe Nord. En fait, il n'y a que le quartier du palais, les Hauteurs, Grisaille et Korvosa Sud qui ont été épargnés. Bon, Grisaille...rien de surprenant, mais sinon, tous les quartiers un peu huppés ont l'air d'être passés entre les mailles. Quelque chose qui vise les pauvres, peut être ? » (Cressida Croft)
« J'ai pas été mordu...j'préparais la Sainte Alika, et j'ai commencé à me sentir patraque. Savais pas quoi...suis tombé sur de l'argent*, alors j'ai voulu consulter un médecin... il y a cinq... six jours.
* Et là, j'ai trouvé une bourse de pièces d'argent! J'ai vérifié, mais z'étaient pas marquées... »
(Hobbit malade incarcéré)
Point commun : guérisseuse (de Desna) infestante : la vieille Majah, rue des pontons. N.B. Varisian style. Découverte au dernier stade de contamination (sûrement le septième jour)
Entrevue avec Iléosa :
«  Quoiqu'il en soit, je vais avoir besoin de vous pour une chose. Il faut que vous rendiez visite à l'Archibanquier Tuttle, à la Banque d'Abadar, pour lui assurer que la Couronne compensera l'église et lui demander de guérir ceux qui souffrent de ce nouveau mal. Si vous pensez que ça peut être un symptôme, alors il est VRAIMENT urgent de nous assurer de l'aide de l'église d'Abadar.
Je vais prendre contact avec les Sarénites après avoir consulté mon médecin, et nous allons prendre des mesures, mais cela prendra un peu de temps. Dans l'intervalle, je ne peux que vous laisser ces quelques pistes: consulter les apothicaires et alchimistes de votre connaissance, inspecter les épaves, et surtout contacter la Maréchale Kroft pour avoir plus d'information sur ces agressions.
Si certains d'entre vous connaissent des guérisseurs, des alchimistes ou qui que ce soit qui pourrait nous aider à en apprendre plus, voyez ce qu'ils savent. Je suis prête à offrir une récompense à tout ceux qui pourront aider à apporter une solution.
Je vais consulter mon docteur personnel, le Dr Davaulus, pour avoir son avis. »

Requête de Théodore : « Ma consœur Emma ayant soigné des malades et étant spécialisée dans les soins pourrait être une personne de référence concernant cette maladie, avec je pense l’installation d’un hôpital particuliers sous son autorité, ressources illimitées concernant les soins et le matériel de secours.» »

Episode 3 : Diffusion de la maladie par "La fraternité d'en dessous"
« La Fraternité En-Dessous. Au départ, c'était une bande d'exilés qui affirmait qu'il fallait reconquérir la surface et nous débarrasser de ceux qui nous obligeaient à vivre dans l'ombre.
ils se sont alliés avec des clans gobelins...et surtout, ils parlent d'organiser des expéditions à la surface.
ils sont menés par un alchimiste; Agven le Dément homme rat qui se masque d'un foulard rouge. Ils contrôlent les tunnels autour des Pontons menant à la Vieille Korvosa. Si quelqu'un sait où la...créature a emmené Stellian...c'est bien un des nôtres qui vit dans cette partie de la ville. Et ça pourrait aussi expliquer le sac du laboratoire de Geber  »
.(Valeria, à propos des ratfolk). « Agven a prévu d'envoyer des expéditions à la surface pour répandre plus encore le Voile Sanglant. Agven est un alchimiste, mais je ne comprends pas vraiment ce qu'il fait, exactement. Il a l'air de parler de cette maladie comme une de ses créations, mais peut être qu'il ne l'a pas créé seul. Quant à ses Porteurs de Sang, ils vont vous poser problème. C'est eux qui font appliquer ses décisions et le défendent ; et ils ne plaisantent pas... surtout depuis qu'ils peuvent transmettre cette saloperie de peste. » (ratfolk-garou)
(Labo d'Agven) Agven avait apparemment l'habitude d'expérimenter sur des sujets de tests qui ne se limitaient pas à de simples rats... plusieurs silhouettes étaient enchaînées au mur, certaines simplement inertes, portant des traces de sang et de vomissures, d'autres presque entièrement recouvertes de ces champignons rouges. Ils trouvèrent quelques fioles portant la marque de Geber... donc ils savaient au moins où étaient passées les ressources de leur ami alchimiste. Enfin, ils trouvèrent également de nombreuses notes, en plus d'un livre cadenassé qui appartenait sans doute à Agven. La serrure était d'une difficultée triviale, mais les formules alchimiques contenue dans le journal étaient incompréhensibles pour eux, de même qu'une grande partie des notes. Cependant, ils trouvèrent quelques documents immédiatement utilisables.Les grenades sont en fait des aérosols, des bombes destinées à projeter une substance alchimique en nuage, comme la fumée écarlate utilisée par Agven. En y jetant même un bref coup d'œil, il devint clair que ces grenades devaient pouvoir servir à propager la contamination du Voile Sanglant.
Les notes et recherches d'Agven portent également sur le Voile Sanglant, à la fois sur une manière d'aider les membres de la Fraternité en Dessous à y survivre, et surtout un moyen de la répandre plus vite à la surface. D'ailleurs, ses recherches paraissaient se focaliser sur les moyens de diffusion de la maladie. Il a l'air de savoir qui l'a développé, mais ne cite aucun nom, simplement "Le Masqué", "Le Tatoué", et "L'Écarlate" au service de la "Dame Noire". Cette dernière est sans doute Andaisin, mais il ne détaille pas assez pour identifier les autres, si ce n'est que ce sont clairement des alchimistes.
En examinant les lieux d'un peu plus près, ils découvrirent également une pierre descellée derrière l'établi principal d'Agven. A l'intérieur se trouvait un havresac ensorcelé, qui contenait deux bourses pleines de pierres précieuses, une monnaie universelle. Ces gemmes sont avant tout des diamants et des pierres de lune, ainsi que des jais. Toutes ces pierres sont exploitées à Nidal, et pourraient correspondre à un paiement de la part d'Andaisin ou d'une autre faction nidalaise. Aucun des sujets d'expérience d'Agven n'avait survécu, à une exception près. L'un d'entre eux était encore en vie, mais paraissait partiellement catatonique... et pourtant, un œil injecté de sang était encore visible malgré les plaques de fongus, fixé sur Rakyel. Il s'agissait de ce qui avait du être une jeune demi-elfe, mais elle était tellement recouverte de plaques fongiques qu'elle en était méconnaissable. L'extérieur de son cou était envahi, et ses cordes vocales ne devaient plus être en état de fonctionner, l'empêchant même de demander leur aide.
« Je ne connais pas ce Rolth Lamm, a ma connaissance Agven ne travaillait qu'avec des gens bizarres portant des faux, je crois qu'ils faisaient partie d'un culte...mais peut être qu'ils l'ont mis en contact avec l'homme dont vous parlez ? Par contre, nous avons effectivement conduit plusieurs raids pour nous fournir en matériel dans les boutiques d'alchimie de la ville, donc peut être que l'apothicaire dont vous parlez en faisait partie »(Veris)


En premier lieu, une carte: elle comportait un plan superposé du réseau d'égout, et plusieurs points étaient marqués de croix, peut être les lieux des attaques prévues par Agven, même si la carte ne portait pas de mention. Cependant, elle portait une date et une heure...Celle du 17 Gozran, peu avant minuit. Le jour même. Il s'en était fallu de peu.
En second lieu, ils trouvèrent plusieurs...expériences en cours, des sortes de grenades, semblables à celles qu'Agven et Trissia utilisait, mais contenant une sorte de fumée translucide...et pour l'une, des spores rouges, séchées. Elles ne paraissaient pas encore entièrement achevées. Ils trouvèrent aussi plusieurs fioles du même liquide rouge qu'Agven avait brisé au sol.

Rolth Lamm (fils de Gaedrenn Lamm). "Le peintre sanglant".
-rencontré par Rakyel à Grisaille (trafic de cadavre) ici. Nécromancien avec un familier rat (Runkus). Discours de vengeance versus Korvosa et certains haut placés.
- a étudié à l'Academae
- compte à la banque d'Abadar (dixit l'archibanquier Tuttle)
- cinglé...près de Grisaille...nécromancien...taré...associé de Gaedren Lamm (dixit Lucia)
- complexe souterrain dans un caveau de Grisaille. Allié avec des derros.
Bibliothèque de Pharasma (Rakyel post #106):
Le Peintre Sanglant, aussi connu sous le nom de Rolth Lamm, est un tueur en série en activité depuis 4694, date de son premier meurtre dans le district Médian. Il a depuis commis au moins 37 meurtres, la plupart à Médian et Grisaille. Toutes les victimes, malgré leur manque de connections, ont toutes été saignées à mort, et leur sang utilisé pour peindre des toiles détaillées. Certaines parties des victimes ont parfois été amputées et emportées. Les tableaux représentaient soit des portraits des victimes, soit d'étranges scènes d'une forteresse au milieu d'un lac, sur une île, d'un dragon surgissant au dessus de Korvosa, et de terribles de scènes de bataille et de massacre réalisée par un général à l'air sévère.
- Outre ses sinistres exploits, Rolth Lamm semble disposer d'un talent pour les arcanes, la nécromancie sanglante en particulier. L'origine de ce pouvoir n'est pas établie, mais il a étudié à l'Academae entre 4690 et 4692. Il a ensuite poursuivi une carrière d'aventurier avec son père Gaedren pendant peu de temps, mais les registres s'arrêtent en Kuthona 4693, alors qu'ils partaient en expédition vers l'Est. Il est sans doute autodidacte en matière de magie, et aussi dangereux physiquement que magiquement.

Rolth Lamm n'a été identifié comme le Peintre que récemment, grâce aux actions de l'Ordre du Drage, ce qui suggère un talent impressionnant pour le déguisement. Ses meurtres se sont interrompus pendant quelques années, après une douzaine commis durant sa première année, ils ont été plutôt rares jusqu'aux derniers mois.
Il travaille apparemment avec une jeune femme blonde en costume d'harlequine, et Rolth lui même porte une cape écarlate et un masque blanc lorsqu'il a l'apparence du Peintre.

Un autre détail est récemment revenu à la lumière. Rolth n'a pas toujours été un monstre...les registres mentionnant son expédition de 4693 indiquent qu'il y avait quatre membres...son père, Gaedren Lamm, à l'époque un aventurier expérimenté, une guide Shoanti nommée Oeil-Noir, et surtout une paladine de Sarenrae basée à la Maison de la fleur de l'Aube et nommée Yana Aiyita. Cette dernière et la guide shoanti ne sont jamais revenues de l'expédition, mais tout indique que les quatre aventuriers s'entendaient bien, et il est difficile d'imaginer une sarénite tolérer un meurtrier à ses côtés.


La maladie; "la peste d'Andaisin", ou rougeole zinzine :
« J'ignore ce dont il s'agit. Tout ce que je peux vous dire, c'est que cela affecte le sang, d'une certaine manière...On dirait un genre de spore, mais les rats ne sont pas des champignons aux dernières nouvelles. En tout cas, c'est magique. »(Acolyte de Sarenrae)
« En tout cas, Trissia a raison, créer des maladies est possible, c'est juste extrêmement complexe. J'espère surtout que ce n'est pas le cas, mais c'est une étrange coïncidence avec la Pestilence que Zellara avait prédit » (Valeria)
Il ne parvenait pas à identifier la maladie. Tout ce qu'il savait, c'est qu'elle fonctionnait via des spores microscopiques, infectant les blessures ou même par simple contact, sapant les forces et l'esprit de la victime...mais la période d'incubation était de quelques heures à une journée.(Rakyel, avec baguette de diagnostic au temple de Sarenrae).
« Brienna est malade depuis quatre ou cinq jours. Elle a des plaques rouges sur tout le corps, et elle respire mal, très mal, même. Elle a des quintes de toux sèche, violente, et elle a de la fièvre. J'ai essayé de la couvrir pour l'aider, mais ça ne suffit pas...elle dort peu et ne mange presque rien, ce qui ne l'aide pas »(Tayce, mère de Brienna)
Tu n'es pas certain de ce qu'est cette maladie, mais tu es certain qu'elle est soit exotique, soit très rare, soit nouvelle, ce qui implique que quelqu'un ou quelque chose l'a créé. Cependant, tu penses avoir une idée de comment aider Brienna. Il va lui falloir du temps pour récupérer, mais tu penses pouvoir confectionner quelque chose qui l'aidera à reprendre des forces et à, si Sarenrae le veut, vaincre la maladie. Cependant, la maladie est très virulente, et tu ignores si cela suffira. Il est possible que seule la magie puisse l'aider (Théodore).
«  Non, je l'ignore. En fait, je peux même vous dire que c'est quelque chose que je n'ai jamais vu ou dont je n'ai jamais entendu parler, et j'ai beaucoup étudié le sujet. Cela ressemble fâcheusement à une maladie créée de toutes pièces, mais quelque chose de cette ampleur nécessiterait du matériel et des connaissances approfondies en alchimie et pharmacie...au delà de mon savoir, en tout cas. »(Emma, oracle de Sarenrae)
La garde a arrêté plusieurs agressions en apparence aléatoire, arrivées au milieu de nulle part, la plupart dans la Vieille Korvosa et autour des Tuiles. Tous les agresseurs portaient des plaques rouges (Ileosa).
L'agressivité apparaissait au bout de cinq/six jours.
La contamination se fait par contact, par les spores (qui finissent par sortir par l'épiderme via des tumeurs fongiques)
Trissia, de son côté, avait trouvé des pistes... elle ignorait ce qu'étaient exactement ces spores, mais elle savait qu'ils s'agissait d'une variété exotique, et surtout qu'ils avaient été lourdement muté par des traitements alchimiques. Cela devrait lui permettre de trouver un réactif qui réagirait au contact des spores... cela faciliterait le diagnostic, au moins.
Tableau d'infestation au septième jour : ses traits ridés, creusés par l'âge étaient presque entièrement recouverts d'une mousse écarlate, les spores poussant à même la peau rongée par la maladie. Les plaques de spores couraient le long de ses bras et jusqu'à ses mains, qui étaient presque entièrement recouvertes de matière végétale durcie, comme de l'os. Les spores paraissaient presque briller de l'intérieur, émettant une lueur rougeâtre, et la créature qui avait sans doute été la vieille Majah répandait des spores partout aux alentours.
Le cadavre lui aussi avait une aura magique, tout aussi légère et surtout en train de se dissiper à mesure que les spores mourraient. Cette aura était plus difficile à identifier... mais elle portait des traces de transmutations et de nécromancie.
La vieille Majah était effectivement morte, mais, positivement au moins pour leur conscience, c'était déjà le cas avant leur arrivée. Il semblerait que la créature qu'ils avaient affronté était surtout une sorte de créature semi-végétale, utilisant le cadavre de la vieille femme comme hôte... ce qui expliquait sans doute l'inefficacité des sortilèges de Rakyel et Théodore un peu plus tôt: les plantes n'y étaient pas sensibles, et les morts non plus.
Découvertes de Trissia : « C'est à l'origine une liane qui pousse sur une île loin au sud, pas des spores, et qui provoque une maladie portant le nom de Voile Rouge. Comment cela a pu être transformer de la sorte, ça je ne sais pas.
Mais la conception est étrange. Il y a donc cette plante, naturelle; avec de nombreux composants alchimiques et des traces de magie divine. C'est cet ensemble qui fait que la maladie est dangereuse. Le mélange de tout ça la rend incurable sans moyens magiques. Les traitements classiques ne peuvent rien contre elle. Il est clair que plusieurs individus ont collaboré pour créer cette chose. Mais, j'ai une bonne nouvelle. Les spores peuvent être détectées. J'ai trouvé un produit alchimique qui vire au noir en leur présence. Je n'en ai qu'une petite quantité, et je n'ai pas les moyens d'en faire en masse, mais si cela est possible, cela nous permettrait de détecter la maladie chez les gens.
 »

« On peut être contaminé par cette peste aussi facilement que vous. Et on meurt de la même manière. Mais Agven a l'air de savoir de quoi il s'agit. » (ratfolk-garou)
« Rolth aurait changé sa formule...? Aux dernières nouvelles, il travaillait sur quelque chose sous forme liquide. Et ça se transmet par contact ?  » (Alysanne Leroung)


Lady Andaisin : ennemi public N°1.
Ex-ambassadrice du Nidal à Korvosa.
Accusée de régicide et haute-trahison.
Meurtrière de Sagacius Zendu.
Prêtresse de culte interdit d'Urgathoa (la Princesse pâle) selon les objets retrouvés dans son bureau privé à l'ambassade (médaillon de la déesse, livre satané du culte)
Dit avoir placée Iléosa sur le trône via le mariage avec Eodred.
Lui reproche d'avoir ensuite contrecarré ses plans.
Commanditaire de la tentative d'assassinat versus Iléosa Arabasti (avant son couronnement).
« Je ne pense pas que le Nidal soit responsable, en dehors de leur incompétence. C'est Andaisin, qui est derrière tout ça, j'en suis certaine, et je doute que le Nidal en sache plus que nous. Libre à vous de fouiller l'ambassade: ils n'ont pas encore nommé d'ambassadeur depuis qu'Andaisin a été arrêtée. » (Ileosa)
«  Dans ce cas, j'ai de mauvaises nouvelles pour vous, parce que je l'ai vue il n'y a pas plus de quatre jours.Elle parlait avec mon cher Rolth ; elle nous avait donné rendez vous dans les égoûts. Elle avait besoin de Rolth pour l'aider à mettre au point quelque chose en rapport avec ce qu'ils ont appelé le "Voile Sanglant". Je présume qu'il s'agit de la peste en ville. Apparemment, elle avait déjà d'autres collaborateurs amateurs d'alchimie, mais il lui manquait quelque chose.  » (Alysanne Leroung témoigne ici qu'Andaisin est toujours à Korvosa, deux jours avant la Ste Alika)

Akina Sapio ; avocate marron et Mante Rouge
«  Je ne suis pas seulement avocate. Je fais partie des Mantes Rouges, nous sommes un ordre sacré qui louons nos services. Et il se trouve que nous avons été engagés par Andaisin. » post#92 Zulgar
« Vous êtes en train de suggérer que je pardonne les crimes d'une criminelle qui est, pour autant que nous le sachions, impliquée dans la mort de mon mari, et que je la laisse s'en tirer facilement parce qu'elle prétend avoir des informations cruciales? Il n'en est pas question une seconde! Je vous accorde le fait de geler son procès le temps que nous puissions vérifier ces dire, mais elle ne sortira de cette cellule que pour faire face à une cours. Est ce que je suis claire ?  » (réponse d'Iléosa à la demande de pardon)

A la recherche de Stellian Vacarescu :
Nous avons la trace de deux personnes qui ont été enlevées en passant par nos égouts, l'un d'entre eux correspond à l'enfant dont vous parlez... un enfant Varisien, c'est ça ? Il a été emmené en direction de l'ancien Fort Korvosa, sur les hauteurs de la Vieille Korvosa... c'est peut être l'endroit le plus riche de l'île, même si on est loin des manoirs du quartier des Hauteurs. Quand à Souriceaugris, il se fait parfois passer pour l'un d'entre nous, mais c'est une créature métamorphe dont nous ignorons la nature. C'est bien lui qui entraînait Stellian; mais le gamin avait l'air...absent, comme hypnotisé ou drogué. C'est tout ce que j'ai pu apprendre.(Veris) »
A la recherche de ... Papadopoulos ?
« Un vieux bonhomme...? Oui, comment le savez vous ? Enfin, pas si vieux, mais avec des cheveux gris. Il était inconscient, et emporté par quatre Grands en armure rouge, qui portaient des masques d'insecte et des sabres dentelés (Véris).
A la recherche de Geber :
Fourniture de potions et armes à Lucia : alchimiste rue des funérailles (Geber ?), contrebande, gangs et céruléens
Geber a fermé boutique pour cause de recherches importantes (et c'est pas du poison...). Fermée depuis une semaine (avant la Sainte Alika) avec des bruits la nuits et des odeurs d'alchimie. Marcello n'est pas réapparu.
Boutique saccagée, investie depuis un accès souterrain (égouts) avec disparition des substances principales de fabrication.
« il y avait un homme tatoué. Enfin, je ne l'ai pas vu, mais le Peintre l'a mentionné une fois, il a parlé de quelqu'un qui s'appelait...Gedeb? Gerben? Je ne sais pas... mais il a parlé des tatouages.
Sinon, il y avait aussi une femme, blonde, qui portait un costume, mais je n'ai pas bien vu. Elle s'appelait...comment...? Jolistina. »
(Témoignage de Tina, survivante du labo d'Agven)

Ishani Datri : acolyte d'Abadar, dévoué, prêt à soigner les pauvres.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 janvier 2020 20:36:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

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