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Il faisait nuit noire lorsque commença l'agitation sous le porche d'entrée de la maisonnette du 3, rue de la lancette, dans le Médian. Un léger brouillard digne des pires soirées de Korvosa venait de se lever, et avec lui, la certitude que tout un tas de choses tenterait de s'échapper des catacombes criblant la Grisaille, juste au sud du mur d'enceinte. Bientôt les jeunes nobles vivant dans les manoirs des Hauteurs descendront dans les bordels de la Pointe Nord, et certains d'entre eux iront peut-être finir la nuit à l'Anguille ou dans une autre maison des vices comme l'on en trouve que dans la Vieille Ville. Bientôt les soûlards tabasseront un ou deux shoantis n'ayant pas rejoint leur maison à temps ou peut-être que le Korvosien ivre finira sa soirée en faisant sa fête à un elfe en dehors des murs de l' Ambassade. La ville était agitée depuis le début de la maladie du roi, lorsqu'il fut évident que la malédiction du trône écarlate viendrait prochainement chercher son dû et la grogne des gens du peuple ronflait, sourde, à en faire trembler les fondations de la colonie. Oh oui, la nuit allait être très agitée. Et pas nécessairement pour des raisons de politique locale. Ce furent d'abord un homme au sourire entendu et cruel qui poussa la porte entre ouverte suivis quelques minutes après par deux personnages étranges, l'un immense dans une armure terrifiante et sa comparse... Disons simplement qu'elle n'avait pas l'air du genre de femme que l'on importune en pleine rue sans une bonne raison ou à qui l'on glisse une piécette dans la main pour quelques minutes de plaisir. L'ombre se glissa lentement sous le porche, après avoir inspecté la rue dans l'attente d'autres visiteurs nocturnes, puis pénétra à son tour dans la... boutique. Le confortable salon de cette petite maison était empli d'une légère brume aux parfums de fleurs et d'épices, issue des bâtonnets d'encens qui se consumait sur des brûleurs muraux sculptés en forme d'elfes aux ailes de papillon. La fumée adoucissait les angles de pièce et donnait un air onirique. Les murs étaient drapés de tapisseries brochées dont l'une représentait une bête au crâne noir jonglant avec des cœurs humains. Une autre montrait deux anges dansant au sommet d'une montagne enneigée. Sur le mur du fond, une troisième tapisserie représentait une grande silhouette encapuchonnée et enveloppée de brume tenant une épée flamboyante dans sa main squelettique. Le sol était recouvert de tapis aux couleurs vives et les seuls meubles de la pièce étaient une table de bois couverte d'une nappe rouge vif ainsi que plusieurs chaises élégantes à haut dossier. Un panier couvert d'un carré de tissu bleu se trouvait sous la table. Que faites-vous ? Une petite description ne sera pas de refus.Modifié par un utilisateur mardi 19 octobre 2010 20:01:45(UTC)
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Description: La Dame en question est une belle jeune femme, semblant avoir moins de 20 ans. Elle semble de toute beauté, sa silhouette étant fine mais rebondie là ou l'œil des hommes est facilement attiré. Sa peau pâle ne fait que ressortir encore plus ses cheveux d'un noir d'ébène, ses lèvres pulpeuses d'un rouge sombre et son maquillage (fard). Une chéliaxienne pure souche, ça crève les yeux.
Bien que semblant fragile, il se dégage une certaine impression de détermination, de volonté chez cette femme, renforcée par son regard d'un noir profond et l'étrange vipère serpentant sur son bâton en sifflant doucement.
Pour l'attirail, elle semble vêtue richement, d'une belle robe rouge rehaussée de noir, et porte à la ceinture une sacoche de ceinture ainsi qu'un grimoire portant le symbole de l'Académie de Korvosa. Un bâton fait d'un bon bois et une arbalète légère à la ceinture vienne compléter l'attirail, semblant bien léger surtout comparé à celui du féroce guerrier qui l'accompagne...
Ellindrya entra comme un coup de vent dans la pièce, semblant comme se fondre dans l'ombre massive de Quaine. Une fois à l'intérieur, elle esquissa un petit sourire en coin face au style de la pièce, et aux deux autres personnes présentes...
" Et bien il y a du monde... Si je m'y attendais... " Puis elle alla tranquillement s'asseoir sur l'une des chaises, en esquissant un signe de tête à l'égard des deux autres aventuriers présent en guise de salutation.
Au passage, elle susurra à Quaine: " Restons prudents mon preux chevalier..."
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L'homme était gigantesque, il devait tutoyer les deux mètres... et sa carrure était proche de la taille des humains de moindre constitution ! Il portait une armure intégrale, sombre comme la nuit, que rehaussaient des motifs rouge sang. Seules quelques mèches de cheveux d'une blancheur immaculée, échappées de son heaume rappelant une face démoniaque, apportaient une touche de lumière à l'homme. Une cape pourpre reposait sur ses épaules caparaçonnées et oscillait au gré des courants d'air qui animaient la fumée des bâtonnets d'encens. Impossible de distinguer le moindre trait de l'homme au travers de cette carapace de métal. Il portait une gigantesque épée à la lame d'un noir de jais et dont la garde évoquait les pattes griffues d'un quelconque diable échappé des Enfers. Des runes rouge sang étaient gravées sur le fort de sa lame (*). La force de l'homme était telle qu'il maniait la gigantesque lame d'une seule main, là où un individu de moindre constitution aurait du la prendre à deux mains pour espérer asséner le moindre coup avec. Il portait un lourd écu d'acier noir au bras gauche. Ce bouclier arborait un blason évoquant un tentacule obscène enserrant une croix... qui n'était pas sans rappeler celle qui trônait fièrement sur le drapeau du Chéliax. La vigilance de l'homme transparaissait dans le moindre de ses mouvements ; il semblait veiller sur la femme qui l'avait précédé dans la pièce. Autant son visage à elle laissait transparaître la noblesse de ses origines, autant tout dans son garde du corps évoquait le tueur fanatique, discipliné et sans remord. Il hocha sobrement du chef lorsqu'Ellindrya susurra quelques mots à son endroit en gagnant la chaise sur laquelle elle avait jeté son dévolu. Il vint ensuite se placer derrière elle, non sans avoir au préalable dévisagé longuement chacun des protagonistes de cette sombre farce. Lorsqu'il fut convaincu qu'aucun d'eux ne représentait une menace sérieuse, il entreprit d'examiner la pièce dans laquelle ils avaient tous été conviés par un manipulateur encore dans l'ombre... (*)Le fort d'une lame est le tiers inférieur de celle-ci, la partie la plus proche de la garde et donc la plus à même de résister à des chocs. Par opposition, le reste de la lame est surnommé le faible et sert surtout à évaluer la pression que l'adversaire met dans ses coups.Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 00:25:45(UTC)
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Une ombre. C'est bien ainsi qu'on pouvait décrire le pauvre hère qui venait d'entrer discrètement. Une ombre d'homme, sombre, silencieuse, sans émotion positive apparente, presque éthérée. On aurait pu dire que l'ankou venait d'entrer dans la pièce, mais un examen plus attentif révélait un jeune homme. Assez beau, malgré les quelques cicatrices qui parcouraient son visage, tache pâle au sommet d'un accoutrement hétéroclite ; une armure de cuir en patchwork du noir au brun, en passant par le rouge sombre. Les symboles et marques de divers gangs locaux étaient identifiables sur l'armure. Cette dernière et la cape qui la recouvrait partiellement étaient aussi scarifiées que le visage de leur propriétaire. Elles étaient cependant habilement assemblées et ajustées, saillant parfaitement le corps mince. Le jeune homme jouait nerveusement avec une dague, tout en parcourant rapidement la pièce de son regard sombre, l'analysant, avant de s'arrêter sur les personnes déjà présentes. Il semblât alors se détendre légèrement, la nervosité laissant place à une tension légère, mais souhaitée. Il hochât gravement la tête en guise de salut, et toujours sans mot ni bruit, s'asseyait à son tour sur le siège qui restait. Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 02:00:20(UTC)
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Voyant entrer une dame, Hamilcar se leva poliment. Il était plus grand que la moyenne et bénéficiait d'une musculature solide est souple à la fois. Revêtu d'une côte de maille en mauvais état et de vêtements usés, portant un lourd morgenstern en bandoulière, il aurait pu passer pour une brute si son visage n'avait pas été si délicat : ses traits étaient doux, sa bouche fine, légèrement rosée, ses pommettes tendres. Ses cheveux lisses lui tombaient sur ses épaules ou ils dessinaient des boucles d'un noir profond. Son aspect avait quelque chose de féminin, mais ses yeux sombres luisaient d'un éclat cruel et le regard qu'il lança à la jeune femme n'avait rien de celui d'un jouvenceau. Hamilcar s'inclina respectueusement, le médaillon qu'il portait autour du cou oscilla légèrement en avant, un pentagramme en métal rouge sang, le symbole démoniaque d'Asmodeus. « Bonsoir. Je suis Hamilcar. Je vous prie d'excuser mon aspect négligé, je ne pensais pas être mis ce soir en présence d'une si noble dame. »En se relevant, il esquissa un sourire courtois au moment où il croisait le regard de la jeune femme. Il se tourna ensuite vers le guerrier et lui fit un profond signe de tête. « Mon seigneur. »Puis il aperçu le jeune homme qui se glissait dans l'ombre. « Et bien, quelle singulière compagnie formons-nous là ! Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je suis curieux de voir ce que nos hôtes nous ont préparé comme surprise. »Je me penche pour tirer le panier de dessous la table avec la ferme intention de voir ce qu'il y a à l'intérieur. Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 13:33:49(UTC)
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Sur le panier, une note plié en deux : Merci d'être venu, j'ai dû m'absenter un instant mais je serai vite de retour. Asseyez-vous en attendant et prenez une collation, il y a du pain, du fromage et des boissons dans le panier, servez-vous.En effet, sous le carré de tissu bleu, deux bouteilles de cidre, une grosse miche de pain avec un couteau et du fromage à pâte molle d'Abken attendaient les invités. Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 14:32:43(UTC)
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Ellyndria se tourna vers Hamilcar un petit sourire aux lèvres: " Je me doute bien, vu votre prestance Monsieur, que vous vous seriez surement bien mieux habillé... N'ayez crainte."
Puis elle se leva, exécutant une parfaite révérence sciant tout à fait à une jeune dame de la noblesse.
" Messieurs, je me nomme Ellindrya Porphyria, de la célèbre maison, enchanté."
Puis elle se rassit, observant attentivement ses interlocuteurs, le visage impassible, l'air sérieuse.
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Hamilcar saisit la note posée sur le panier et la lut à haute voix... « Ridicule. Je ne sais pas qui est notre hôte, mais je le soupçonne de nous prendre pour des simples d'esprit. S'il avait vraiment du s'éclipser à l'improviste, je doute qu'il aurait pris le temps de faire des commissions et de les rassembler dans un joli petit panier en osier. La personne qui a laissé cette note avait peut-être d'autres motifs. » Hamilcar observait ses compagnons. « Serait-ce l'un d'entre vous ? Vous, peut-être, qui restez dans l'ombre ? Notre hôte nous observerait-il actuellement ? »Il jeta un coup d'oeil autour de lui, puis commença à chercher derrière les tapisseries. « Ca m'étonnerait fort que l'intérieur de cette maison se résume à cet unique salon. »Après quelques secondes passées à fouiner, Hamilcar se retourna vers ses compagnons. « Au fait, connaissez-vous un certain Gaedren ? »Il observait la réaction des autres avec un regard pénétrant. Elle ressemblait à quoi la maison vue de l'extérieur ? Elle était grande ?Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 15:42:30(UTC)
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Hamilcar avait du mal à tenir en place. Son premier objectif en tête, il avait du mal à supporter ce retard inconvenant ainsi que cette mise en scène pour le moins atypique. Sans parler de l'apparent style "Varisien" de la maison. Le prêtre entreprit une fouille minutieuse de la petite pièce. - Volonté d'Halicar : 1d20+5 donne [16] + 5 = 21
Outre les odeurs d'encens, l'homme ne remarqua aucune porte ni aucun passage menant vers une autre pièce. Sûrement la "boutique ", car c'est à ça qu’elle ressemblait, n'avait-elle d'autre fonction que cette unique pièce. Pourtant de l'extérieur, on l'aurait dit... plus grande. Son examen fût interrompu par le bruit de la porte s'ouvrant puis se refermant sur la nuit brumeuse. Un séduisant Varisienne d'âge moyen aux longs cheveux sombres entra dans la pièce. Enlevant son manteau, elle s'installa dans le fauteuil de l'autre côté de la table et commença à battre son jeu du Tourment (un jeu de tarot typiquement Varisien qui sert à lire l'avenir). Les cartes semblaient comme flottées au-dessus de ses mains et quatre cartes supplémentaires, sortant chacune des quatre escarcelles des personnages, étaient venues s'ajouter au jeu. Doucement, les cartes se rassemblèrent puis se rangèrent en une pile parfaite sur la table. « Merci d'être venus, mes amis, et d'avoir répondu à mon invitation fort peu conventionnelle. Voyez-vous, j'ai des raisons de me cacher. Un homme terrifiant veillerait à ce qu'il m'arrive malheur s'il savait que je cherche de l'aide. C'est un homme que vous connaissez, car il a fait des choses terribles à chacun d'entre vous. Je veux bien sûr parler de Gaedrann Lamm, cet homme dont la cruauté et le talent pour détruire la vie de tous ceux qu'il approche n'ont d'égal que son habileté à éviter toutes représailles. »Elle fît une pause un instant, puis continua : « Il y a un an, ses voleurs me prirent ceci : mon jeu du Tourment. Il est très important pour moi, c'est un souvenir transmis de génération en génération depuis fort longtemps et c'est aussi mon seul moyen de gagner ma vie. Quand les tires-laine me le volèrent, Eran, mon fils, se mit à leur recherche. Les voleurs étaient au service de Gaedren Lamm et, pour récompenser mon fils de les avoir retrouvés, Gaedren... l'assassina. »La peine se lisait sur son visage, mais reprenant un peu plus de contenance, poursuivit son récit : « J'ai demandé de l'aide à la garde, mais ils m'ont renvoyés. Alors, j'ai posé des questions autour de moi, j'ai payé des pots-de-vin. J'ai consulté les cartes. Et, enfin, j'ai été récompensé. J'ai trouvé où se terre ce salopard de Lamm. Dans une ancienne pêcherie au nord d'ici, au 17, Au quai Ouest, là où il forme les enfants qu'il kidnappe à devenir des pickpockets, et où il compte ses trésors volés.
À présent, j'ai besoin de votre aide. Je n'ai aucune chance de tuer cet homme à moi seule et la garde de Korvosa est tellement lente que même si je vais les voir, Gaedrenn saura certainement à l'avance qu'elle arrive. Et même s'ils l'arrêtent, quelle garantie ai-je qu'il sera puni ? Cela fait des dizaines d'années que ce pourri échappe à la justice. Mais vous connaissez bien ce genre de frustration, car on murmure qu'il vous a aussi fait du tort.
Ne pensez-vous pas qu'il est maintenant temps qu'il paye pour ses crimes. Je sais que je n'ai pas besoin d'en dire beaucoup plus maintenant que vous avez son adresse, mais ne foncez pas tête baissée. Si je vous ai réunis, c'est uniquement pour être certaine que vos talents réunis, cette enflure n'est aucune espèce de chance de s'en sortir, Desna m'en est témoin ! »Modifié par un utilisateur dimanche 17 octobre 2010 16:27:43(UTC)
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Le bellâtre aux cheveux d'ébène l'avait salué d'un "Mon seigneur" fort incongru... Incroyable ce qu'un heaume et un air menaçant ont comme effet sur le degré de politesse des gens à mon endroit... Si seulement il savait...Quaine n'avait rétorqué que d'un bref hochement de tête à l'impétrant. Puis il l'avait soigneusement observé alors qu'il dévisageait Ellindrya de son regard malsain. La crispation de sa main sur la garde de son épée démesurée fut plus éloquente qu'un long discours sur le devenir du moinillon s'il s'avisait de s'approcher plus. Ce fut toutefois le seul signe extérieur de réaction. Il suivit ensuite d'un regard amusé son manège alors qu'il entreprenait d'examiner méthodiquement la pièce. Lui-même s'était livré à la même observation en entrant afin de vérifier qu'aucun dispositif ne mettait en danger les jours d'Ellindrya. Il était d'ailleurs rapidement parvenu à la conclusion que l'auteur de cette mise en scène était, soit dissimulé derrière une tenture, soit réellement absent, dans le but évident de les mettre mal à l'aise. Et cela est en train de marcher au-delà de toute espérance...Il s'adressa à celui qui était manifestement un prêtre d'Asmodéus d'une voix à la tassiture fort grave : « L'auteur de cette mise en scène n'est manifestement pas l'un d'entre nous. Et il semble se délecter du désarroi qu'il provoque chez certains de ses "convives". » Le dernier mot avait été prononcé sur un ton qui ne laissait que peu de doute sur la pensée réelle de Quaine. « Puisqu'il a jugé bon nous laisser de quoi nous sustenter dans l'intervalle, pourquoi ne pas trinquer à sa santé ? Il finira bien par se joindre à nous... du moins on peut le supposer puisqu'il a jugé bon de tous nous convier ici ! »Se penchant vers Ellindrya, il lui susurra discrètement à l'oreille : « Peut-être vos investigations ont-elles conduit Gaedren à vous tendre un piège... laissez boire les autres préalablement. »Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 16:47:18(UTC)
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Vadim ne savait trop comment interpréter la remarque du prêtre.
Son apparence, ses origines et ses moyens semblaient trancher en comparaison des autres et il en avait conscience.
Mais il savait aussi à quel point certains membres du clergés pouvaient se montrer bons et tolérants.
Il commençait à voir se dessiner l'intrigue et jaugea ses trois "compagnons d'infortune".
Espérons qu'ils soient aussi habiles que polis, car on ne réglera pas nos problèmes en faisant des ronds de jambe.
Il découpa un morceau de pain et de fromage, car la faim se faisait sentir.
A la mention de Gaedren, il ne pu retenir un frisson, et déglutit.
Lorsque la jeune Varisienne entra, se présenta, et fit son laius, Vadim lui porta toute son attention.
Il était à l'affût des signes d'une comédie, craignant un piège. | |
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« Gaedrenn m'a fait accuser d'un assassinat que je n'avais bien évidemment pas commis. Je suis ressorti blanchi du procès, mais ma réputation en a grandement souffert et je ne souhaite pas laisser cet homme néfaste arpenter les rues de Korsova. Vous pouvez compter sur mon assistance, belle inconnue. »Hamilcar s'adressa ensuite au groupe hétéroclite d'aventuriers : « Et vous, en quoi avez-vous souffert de Gaedrenn ? »Il s'assit pour écouter les récits de ses compagnons d'infortunes, saisit l'une des bouteilles, puis demanda à Ellyndria : « Désirez-vous quelque chose à boire ? »Sans attendre sa réponse, il remplit un verre et le lui tendit. « Et bien, qui souhaite commencer ? »Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 18:55:41(UTC)
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In petto : Diables et démons mais je suis tombé au milieu d'un rassemblement d'adeptes de Shélyn ?? Une inconnue arrive dans cette pièce improbable, reconnait à demi-mots qu'elle a utilisé la magie pour nous attirer et ils déballent aussitôt leurs petits secrets de famille...La posture du géant caparaçonné ne s'était aucunement détendue à l'arrivée de la Varisienne, ni même à la fin de son émouvant plaidoyer. Bon cela étant, si elle dit vrai, il y a ici un bel aréopage de personnes qui ont eu à souffrir des exactions de Gaedrenn... Entrons temporairement dans son jeu, nous verrons bien où cela nous mènera...Quaine se tourna lentement vers la Varisienne. Difficile d'imaginer ce qu'il pouvait bien ressentir, l'armure qui le recouvrait intégralement masquant ses traits ; seule sa posture pouvait , quelque peu, trahir ses pensées. Il s'adressa à elle, avec la même tessiture profonde que précédemment : « Et nous devrions bien sûr vous croire sur parole. Il ne me semble pas que nous connaissions même votre nom...
Vous disposez manifestement de ressources magiques et pour autant vous semblez avoir besoin d'un "groupe" aussi hétéroclite que celui rassemblé ici ce soir pour vos basses œuvres ? Admettez que la situation tient de la pantomime, vous déployez des trésors d'inventivité pour nous rassembler et nous communiquer une information soi-disant cruciale... Mais par Asmodéus quelle personne saine d'esprit vous ferait confiance dans ces circonstances ?! »A aucun moment le ton de Quaine n'avait varié ; il ne s'était pas emporté, il n'avait pas manifesté la moindre émotion ; il déroulait simplement des arguments factuels. Qui, dans Korvosa la catin, pouvait faire confiance à son voisin ? Qui, dans cette agglomération déchirée par les vicissitudes humaines, pouvait encore savoir ce que le mot "confiance" signifiait ? Il était flagrant que Quaine n'était pas prêt d'accorder une once de confiance à quelque personne que ce soit dans cette pièce... à l'exception notable d'Ellyndria ! Sa lame toujours au clair n'avait jamais quitté la position classique de défense en prime, son lourd gantelet noir en pronation sur son épée démesurée. Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 19:50:37(UTC)
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« Mon nom », dit la femme,« est Zellara. Je suis diseuse de bonne aventure. Je vois ce que l'avenir peut réserver aux hommes et aux femmes. Je peux découvrir l'objet de mon, ou de votre, désir et le localisé. Un simple tour de passe-passe d'un ami de la société céruléenne vous a mis en relation avec mon message. Rien de plus. Et je ne peux pas en faire plus. Je ne sais pas me battre ni me défendre, me rendre à la pêcherie de Lamm serait pour moi un suicide.
Mais vous n'êtes forcé de rien. Je vous ai juste offert quelques informations et mis en relation avec des intervenants aux compétences complémentaires et au but similaire. Ah oui, et je vous offre à manger et à boire, au passage. » | Gaëlan 1/2 Orc 3/4 Magicien. |
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Je jette un oeil à la fille et à la boutique. Ca sent la richesse tout ça ?
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- Estimation de Hamilcar : 1d20-1 donne [9] - 1 = 8
Modifié par un utilisateur samedi 16 octobre 2010 22:19:18(UTC)
| Raison: Non indiquée | Gaëlan 1/2 Orc 3/4 Magicien. |
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Ellindrya fit un signe de tête à l'écoute des sages conseils de Quaine, puis se tourna vers la nomade qu'elle regarda d'un air curieux, mais avec une légère touche de mépris peut- être. Bon sang! Une varisienne... J'ose espérer que l'encens qui brûle continuellement depuis tout à l'heure n'a pas pour but de nous engourdir les sens...Puis elle jaugea ensuite lentement ce prêtre bavard, qui n'hésitait pas à jeter ses secrets de famille à la ronde... "Allons bon. Je ne tiens pas à faire part à mes problèmes d'ordre personnels à des gens que je connais depuis si peu de temps. Toutefois, sachez que je désirer de tout mon cœur voir ce Gaedren ramper comme un chien avant de mourir. Son âme est pourrie, et il saigne cette ville depuis bien trop longtemps à mon goût. Si pour le vaincre, il faut m'associer à vous, une entente est tout à fait envisageable..."Son regard luisait d'une froide détermination... Après tout, cette "voyante" n'a aucune raison de nous mentir... Mais restons sur nos gardes tout de même!Modifié par un utilisateur dimanche 17 octobre 2010 12:38:40(UTC)
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Vadim sortit enfin de son mutisme, et s'exprima d'une voix égale :
« Je partage l'avis de la dame. Ce que Gaedrenn m'a fait ne regarde que moi. Mais si à l'issue de notre possible association, mon visage souriant est la dernière chose qu'il voit, vous pouvez me considérer intéressé. » | |
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« Je ne vous retiens pas. Vous le trouverez dans cette ancienne pêcherie au 17, quai Ouest. Si vous retrouvez un objet m'appartenant ou une possession de mon fils, je pourrai vous le racheter contre de l'or ou contre des informations. Mais, nous en reparleront à votre retour. Faites, attention cependant, même vieux il reste extrêmement retord. » | Gaëlan 1/2 Orc 3/4 Magicien. |
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« Bon, très bien... Si vous préférez vous envelopper d'une aura de mystère et que vous êtes prêts à vous associer avec de parfaits inconnus, ça me va aussi ! »Hamilcar éclata de rire. Il se tourna ensuite vers la diseuse de bonne aventure : « Avez-vous quelque chose à ajouter ? Des détails sur l'ancienne pêcherie et les hommes qui la défendent ? Le prénom de votre fils afin que nous puissions identifier ses effets personnels ? Ou peut-être auriez-vous l'amabilité de nous tirer les cartes avant que nous nous mettions en route ? »Hamilcar souriait, visiblement amusé de l'attitude de ses nouvelles connaissances et de la scène qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Modifié par un utilisateur dimanche 17 octobre 2010 19:48:09(UTC)
| Raison: Non indiquée
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