Bien que l'épée lui faisait de l'oeil, Mainleste ne serait jamais à l'aise pour l'utiliser. Il ne pourrai pas s'en servir efficacement comme ses armes actuelles.
Cependant, il regarda ses compagnons et comme l'épée était trop courte pour eux, il décida de la garder quand même. Réfléchissant un peu et se doutant qu'il allait y avoir des interrogations, il annonça tout de même :
« Bon, l'épée est trop petite pour vous, je pense donc la garder et attendre de voir en quoi elle est magique pour m'en servir.
Sinon, j'ai trouvé deux potions bleutées, l'une plus que l'autre ainsi que 18 pièces d'or et une baguette. Quelqu'un eut me dire ce que fait cette baguette ? »

Restée sans voix devant Edouard, ses yeux pétillants d'autrefois avaient laissé leur place à un regard vide alors que pour la deuxième fois dans la nuit elle côtoyait la mort d'on ne peut plus prêt. Elle revint difficilement à elle quelques minutes plus tard lorsque Mainleste présentait le résultat de ses fouilles. Séchant ses larmes de sang, elle se leva péniblement en s'agrippant à son hallebarde et rejoignit ses compagnons. Reprenant peu à peu sa bonne humeur elle resta cependant grave dans ses paroles pour l'instant.

« Saleté de gobelin ! Le prochain qu'on croise vous me le laissez. »

Puis désignant le trousseau de clé avec son hallebarde, elle laissa transparaitre finalement un sourrire.

« Qu'est qui t’arrive Mainleste ? Tu n'as pas encore trouvé le coffre qui garde le trésor de ce roi puant ? »

Edouard leva les yeux au ciel, et désespéra par avance de la réponse plein d'entrain et de gentillesse d'Iliana. Elle allait forcément réponse "oui", et "bien sur", et "que vous arrive-t-il" et "au mon pauvre" et blablabla et blablabla. Berk.

Il pris donc les devant, et répondit d'une manière qui lui convenait bien mieux.
«  Ôla homme. Il manque une partie dans votre question. S'il nous serait possible de vous sortir de là, la question du vouloir se pose aussi, et cela, c'est une autre paire de manche.

Je me demande bien pourquoi on sortirait un nigaud qui a réussit à se faire enfermer par 4 gobelins se querellant entre eux, et qui n'est par conséquent, pas capable de grand chose. Je me demande aussi qu'elle serait mon intérêt de faire une telle chose, et mon bénéfice.

Si vous êtes à moitié mort, il faut donc choisir quelle moitié conserver. Et en cela, je choisirais peut être de vous voir mort en entier, je n'aime pas quand les choses ne sont faites qu'à moitié. Je suppose que, comme toujours pour le genre de bougre insipide que vous êtes certainement, vous avez une autre opinion... D'entendre votre réplique m'ennuie d'avance...  »

Edouard se garda bien de préciser qu'il venait d'être protégé par une femme, et que le chef des gobelins n'avait pu être abattu que par l'intervention d'une demi-dragonne. Cela ne servait pas vraiment son argumentaire. Il n'avait pas non plus l'intention de faire le moindre geste pour sauver l'homme, puisqu'Iliana allait le ferait quoiqu'il arrive... Il re-leva les yeux au ciel, ou au plafond d'ailleurs, particulièrement moche il s'en rendait compte.

Sur ce, il décrivit à Mainleste les propriétés des objets qu'il avait découvert, se désintéressant, en apparence, de la conversation qu'il avait initié. Il se doutait bien que l'halfelin serait bien plus intéressé par ses dires, que part ceux du prisonnier. Edouard sourit à cette pensée.

Modifié par un utilisateur dimanche 24 avril 2016 16:31:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Argh, mon brave, vous me tentez affreusement et vous me torturez devant cette double et contradictoire proposition. Je suis autant tenté de vous laisser là que de visiter ces geôles et entendre de votre propre bouches les affres des tortures des gobelins et leurs ingéniosité en ce domaine. Bigre, quel affreux choix à faire.

Je vous propose donc un jeu. Choissez entre 1 et 2 et nous ouvrirons la porte. Si le chiffre correspond à ma compagne, ce sera elle qui ouvrira et votre coeur risquera de faillir face à sa beauté. Si le chiffre correspond à moi, votre coeur faillira aussi. Notez bien que vous êtes gagnant dans les deux cas. Rien ne vaut d'agoniser seul dans son coin. »

Et sur ces paroles, Edouard fit une courbette à Iliana en lui désignant la porte, sans bouger de sa place et avec un grand sourire mesquin, heureux du désarroi et de la panique qu'il présentait chez le prisonnier. Il avait bien évidemment l'intention de laisser la demoiselle se charger seule de délivrer celui ci, quelque soit son choix.

Edouard explosa de rire juste après le «  Content  »de Iliana et devant sa fureur inattendue et la maladresse non souhaitée de l'homme. Tout se déroulait à merveille pour lui!

le joueur explose de rire aussi! Merci Mithrandil

Modifié par un utilisateur mardi 26 avril 2016 20:23:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

La salle dont Iliana venait de fracturer la porte est une salle carré au mur nue d'un coté se trouvait un homme attaché au murs par des fers, ainsi qu'un ... dinosaure.
Et de l'autre coté se trouvait quelques armes et armures gobelines jetaient en vrac et un établi couvert de cuir et de morceau de métal.
Nahor trouva son équipement dans un coin sous un tas d'armes gobelines.

De son coté MainLeste ouvrit la salle du nord qui e trouva être une grande chambre, plusieurs tapis en peau de chien ou de cheval étaient disposés sur le sol en terre de cette pièce. Une impressionnante collection de fers à cheval est clouée au mur du nord. A l'est, une vieille chaise rembourrée est abandonnée devant un bureau qui dut être autrefois une antiquité de prix. u nord-Ouest, il y a un lit à baldaquin avec des draps de soie, crottés de terre et troués, et une tête de lit qui représente des satyres et des nymphes gambadant dans la forêt. La tête de lit est toute abîmée et certaines sculpture ont été plus ou moins resculptée en choses horribles... peut être en forme de gobelins.

Ne trouvant rien d'intéressant dans l'hypothétique chambre, Mainleste continua à explorer les lieux sans se préoccuper le moins du monde du nouveau venu.
Dommage que la chambre et le mobilier soit dans un tel état. J'aurais pu en tirer un bon prix ou alors en faire mes propres meubles quand j'aurais un chez moi.
Cette pensée le rendit songeur et envieux, seulement, il ne voulait pas s'installer dans ce village et au vu de son activité, il ne pourrait jamais avoir un vrai endroit à lui. Il se contenterai de voyager dans le monde vivant grâce aux "dons" des honnêtes gens et ne restant pas très longtemps au même endroit...

Refraignant son saut d'humeur, elle se dégagea rapidement de la cellule pour laisser place aux détenus pour que ceux ci puissent s'habituer à la liberté retrouvé. N'ayant pas encore remarqué le dinosaure, elle n'esquissa qu'un bref salut dans sa présentation.
« Illiana Guëci, de Pointe sable »

Mais ce n'est qu'après la remarque d'edouard qu'elle jeta un regard sur ce fameux "drôle de compagnon".
Un mini dragon sans ailes !!!!
Redevenant enfant, elle se précipita faire Akar et juste avant de tendre sa main pour le caresser elle regarda son maitre le harcelant de question.
«  Il est trés beau ! Je peux le toucher ? Où l'avez vous trouvé ? Akar ? Mais ça ne lui va pas du tout comme nom ! Crêta mettrait plus en valeur sa superbe crête, ou encore saphira avec des yeux si bleus. Ou Saphiros si c'est un mâle. C'est un mâle ou une femelle ? ...  »

Mainleste continua à explorer l'étage pour ouvrir la dernière pièce qu'ils n'avaient pas encore vu à l'étage. Elle était verrouillé mais la clé du chef gobelin la déverrouilla... et le halfelin regretta son geste, la porte s'ouvrit sur une veritable boucherie qui est un immonde affront pour les 5 sens. Des gigots de viandes mal fumée pendaient du plafond sur des crochet rouillés. Pour la plus part vue la taille ce devrait être de la viande de boeuf ou de chien mais à certain endroit la viande avait un aspect bien plus familier : des pieds, mains et des visages grimaçants étaient reparties aux quatre coins de la piéce.

J'ai mis à jour la map de tout l'étage .