Lorsque le groupe se mit en marche, le moine se positionna en arrière par rapport au sire Bapholian puis il adapta sa démarche à celle de ce dernier. Cette fois, les gardes avaient perdu leur air distrait, même s'ils cherchaient à rester discrets. Ils avaient probablement reçu des consignes et n'envisageaient pas de s'y soustraire. Les dés étaient lancés, le groupe s'enfonça entre les mandibules de l'Araignée et allait tenté de se faufiler entre les fils de sa toile.

Dans les quartiers privés, l'ambiance était encore plus martiale. Le rapport de force n'évoluait pas en faveur du petit groupe. En face, l'opposition serait terrible si les discussions en venait à des extrémités moins diplomatiques. De plus, il y avait véritablement de la toile et des araignées ! Qui pouvait avoir envie de vivre dans cette ambiance ? Probablement un dément. Takuan se concentra sur sa tâche. Il dénombrait méthodiquement les adversaires visibles ainsi que ceux qui se dissimulaient peut-être.

Le moine resta impassible et laissa les choses évoluer à la guise d'Azolian et d'Érelos.

• Perception : 1d20+10 donne [11] + 10 = 21

Modifié par un utilisateur lundi 19 septembre 2016 18:36:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Azolian jeta un oeil autour de lui en pénétrant dans la pièce, trouvant la décoration peu à ses goûts tout en reconnaissant qu'elle ajoute à l'ambiance du lieu. La tête haute, il traversa la pièce pour se diriger vers le trône. S'arrêtant à quelques mètres de celle-ci, il chercha du regard un siège pour se poser, tout en jaugeant sans en avoir l'air les gardes visibles et invisibles du lieu, n'en trouvant pas il se contenta de rester debout face au propriétaire des lieux.

Son air était détendu, supérieur, répétant les positions prises par ses supérieurs quand ils parlaient aux nobles de Korvosa. Il comptait bien montrer à son vis à vis que ses gardes ne représentaient rien pour lui. Azolian s'entraînant depuis des années pour avoir cette attitude, il n'avait aucun mal à la reproduire.

« Monsieur Barvasi. Je comprends mieux pourquoi vous avez choisi l'Araignée comme symbole descriptif. Très adéquat. »

Il jeta un oeil au dragon enfermé et piteux.

« Dommage que celui-ci dénote quelque peu. Je connais quelqu'un du Cheliax qui pourrait vous en donner une belle somme, pour peu que vous le remettiez un peu sur pattes. »

Azolian parlait de tout et de rien pour distiller quelques informations à Barvasi sans avoir l'air d'y toucher, tout en lui faisant bien comprendre que son décorum ne le touchait pas.

Il lui laissait l'occasion de parler et, sans doute, de le remettre dans le chemin de la raison de sa présence ici. Pour sa part, il ne voulait pas montrer qu'il était pressé.

• Perception : 1D20+6 donne [19] + 6 = 25

Azolian sourit poliment à l'homme déjà énervé qui se trouvait sur son trône. Lui et ses hommes étaient un peu trop sûr d'eux et cela lui convenait parfaitement.

« Je leur ferai part de votre offre et ils jugeront eux-mêmes de leur intérêt final. »

N'ayant pas de place attitrée, il marcha pour observer les lieux de plus près, tout en parlant, comme s'il avait vu bien d'autres choses qu'un chef sur les nerfs. Il faisait fort attention au bruit de ses pas, ne se stabilisant pour regarder le boss que lorsqu'il était certain de ne plus être sur la trappe qu'utilisait sans doute l'araignée pour se débarrasser des inconvenants ou de leurs corps inertes.

« Darvayne Gios Amprei. » Le regard d'Azolian se fait plus dur, direct dans les yeux de l'araignée, signe qu'il arrivait sur la raison de sa présence. « Un de vos visiteurs régulier selon nos informations. »

Il laisse un blanc, observant les réactions de tout un chacun afin de définir si le nom éveille une réaction particulière.

• Diplomatie : 1D20+1 donne [15] + 1 = 16

Le demi-elfe gardait maintenant le silence, son rôle d'introducteur étant désormais terminé.
Il gardait la tête légèrement baissé, en signe de soumission.
Il espérait que cette marque de déférence mette l'Araignée de bonne humeur.

@Mordicus : Je te laisse voir si cette simple action a pour effet d'un vrai test de Diplomatie ou de simplement donner un +2 à Azolian.

• Jet de diplomatie : 1D20+6 donne [3] + 6 = 9

Edit : Encore eut il fallu réussir le jet -_-'.

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2016 19:17:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Depuis leur entrée dans le repaire de l'Araignée, Izrador s'était fait tout à fait discret, se cachant derrière l'un ou l'autre de ses compagnons beaucoup plus grands que lui. L'idée de confier à cet Azolian plutôt qu'à lui-même le soin de passer pour le personnage important lui paraissait être une terrible erreur, et ce depuis le début. Il regrettait amèrement de devoir faire équipe avec de tels boulets qui refusaient de voir l'évidence et de simplement constater, en toute objectivité, sa très grande supériorité sur eux en termes d'intelligence et de talent.

Ce qu'il vit de l'Araignée ne lui inspira pas du tout confiance, mais il s'était douté de cela. Évidemment, même dans une telle situation, Azolian se montrait incapable de se départir de sa rigidité, de sorte que celle-ci pourrait bien devenir cadavérique dans un avenir très proche. Il y avait fort à parier que les choses allaient dégénérer. Réalisant cela, Izrador se mordit la lèvre : il n'avait pas pensé à incanter le moindre sort en prévision d'un éventuel combat. Il se rassura en se disant qu'il était entouré de solides gaillards qui ne verraient pas trop d'inconvénients à prendre quelques coups à sa place, le temps pour lui de se protéger à sa manière.

Son attention se reporta sur le petit dragon dans sa cage. Il semblait mal en point et cela désola le petit magicien. Si froid et cynique qu'il fut, il conservait toujours un faible pour les créatures emprisonnées et maltraitées. La créature méritait certainement d'être libérée mais, évidemment, Barvasi en demandait, par pure provocation, un prix au-delà de toute mesure. Il n'y pensa plus et reporta son attention sur la conversation en cours, guettant le moment où le maître des lieux allait lâcher ses tueurs sur Azolian.

• Perception : 1d20+2 donne [15] + 2 = 17

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2016 22:40:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au claquement de doigt de son "maitre", Jason sorti la bourse qu'on lui avait confié, l'entrouvrit pour que son contenu soit visible par l'Araignée aussi bien pour l’appâter que pour éviter un quelconque quiproquo sur ce que celle-ci contenait.

De même, ne voulant pas risque de provoquer une quelconque méfiance, à cause de son armement apparent, il ne fit que quelques pas vers l'Araignée avant de lui tendre la bourse de la main droite, en gardant une distance respectable et en baissant légèrement la tête. Ainsi, il serait le seul à décider si il souhaiter s'approcher pour s'emparer de la bourse ou si la seule vue de celle-ci suffirait à l'amadouer.

Azolian regardait de ci de là les réactions de tout un chacun avant de poursuivre.

« Sa présence en vos lieux n'est pas une information, nous ne sommes pas venus ici par hasard. Mais si nos informateurs sont efficaces, leurs yeux et leurs oreilles se closent en vos lieux.

Les gens que je représentent sont irrités de Amprei. Des histoires de familles qui ne touchent pas Korvosa. Il serait simple de l'éliminer, rien ne dit que cela ne se fera d'ailleurs pas, mais les intérêts du Cheliax sont aussi en jeu et il a mis en place quelques activités illicites qui pourraient être reprises par l'ambassadeur qui viendra le remplacer, sans perte de temps ou d'énergie.

Ce sont ces activités qui nous intéressent aujourd'hui et pour lesquelles nous venons vous proposer argent contre information. »

Azolian avait posé l'offre sur la table des négociations, ils sauraient vite ce que cela donnera.

Azolian se tapotait la bouche quelques fois de son index, en intense réflexion.

« Offrez-nous les activités inavouables d'Amprei et nous ajouterons la moitié de ce que vous avez déjà en main.

Si ces informations nous permettent d'agir finement en utilisant le gouvernement local pour faire notre boulot et rendre notre intervention totalement invisible, nous doublerons le montant initial.

C'est une offre qui a le mérite d'être mutuellement bénéfique, ne trouvez-vous pas ? »

Un large sourire se fait sur la bouche d'Azolian en réponse au rire de l'araignée, sachant qu'il aura un grand plaisir à voir son sourire moqueur disparaître dans un instant.

« Je suis heureux que nous ayons trouvé un accord. »

Il claqua des doigts à destination du deuxième porteur d'argent.

« Croyiez-vous que le Cheliax envoie le premier venu pour discuter d'autant d'argent ? Ce serait mal connaître le culte d'Asmodeus... »

Il laissa le temps à son vis à vis de constater la présence de l'argent, mais sans laisser cette fois celui-ci filer entre les doigts de l'araignée.

« Nous vous avons montré nos deniers, à vous de nous fournir ce qu'il achèteront. »

Lunedi 17 Pharast de l'an 4709 AR - début de soirée


Devargo fit signe à l'un de ses sbires de vérifier le contenu de la bourse et quand celui ci fit signe qu'elle contenait une quantité équivalente de Voiles d'Or à sa jumelle, il répondit « Un accord pour doubler le contenu de ses bourses si les documents en ma possession peuvent faire tomber Amprei, oui... »

« Le Cheliax, fort lointain hélas, n'ayant pas envoyé le premier venu, je suppose que vous allez maintenant faire signe à deux de vos hommes pour me prouver que vous disposer des fonds? Non? Mais peut être n'avez vous pas cette somme avec vous?

Ceci dit, vous me plaisez, aussi je suis prêt à aller chercher ces documents si l'un de vos hommes arrive à battre l'un des miens à un petit jeu de Coutelas. Quand dites vous? » Ajouta t-il, déclenchant l’enthousiasme de ses hommes.