Azolian jeta un oeil dépité au prêtre qui semblait vouloir aider la terre entière, en commençant partout où ses pieds le guidaient. Plutôt que de s'en plaindre, il le laissa sauver la sourde et l'arlequin en empruntant d'autorité l'escalier, non sans un mot au prêtre des pauvres.

« Faites donc cela. Je vous retrouve ici si votre dieu le veut. »

Son objectif étant le deuxième étage, tout ce qui se trouvait ailleurs ne l'importait guère.

Mercantdi 30 Gozran de l'an 4709 AR, début d'après midi.

Dans l'entrée de l'immeuble, sans doute enrhumé par le passage rapide d'Azolian, le jeune homme sembla pris d'une violente et bruyante toux qui se propagea dans la cage d'escalier tandis que la vieille dame répondait à Shöndu d'une voix forte pour couvrir les éternuements « Non, le quartier est calme, nous n'avons besoins de rien. Vous pouvez dire à votre acolyte que ce n'est PAS LA PEINE QU'IL MONTE DANS LES ÉTAGES... »

Arrivé au palier du premier étage, Azolian se trouva confronté à un homme corpulent entre deux ages descendant l'étroit escalier menant au second étage, ne lui laissant aucun passage. Sur le palier deux jeunes gens semblaient se compter fleurette, la jeune fille répondant à une plaisanterie glissée à l'oreille par le jeune homme par un rire qui transperça les oreilles du prêtre.

Erelos et Takuan, tout à leur escalade vers les Tuiles se heurtèrent à leur premier obstacle. Pour se diriger vers l'immeuble les intéressant, il allait leurs falloir franchir un mur ou, pour contourner l'obstacle, passer par un toit à l'allure fort peu stable.


escalade ou acrobatie dd20

• T : 2d12 donne [18] = 18

Le jeune voleur, habitué à utiliser parfois la voie des toits pour ses "affaires", savait parfaitement où poser les pieds pour ne pas finir dans la rubrique des faits divers. Ce n'était jamais vraiment sans risques, mais il était suffisamment agile pour évoluer dans cet environnement dangereux sans se blesser.
Mais ce n'était visiblement pas le cas de son compagnon. Erelos tenta de lui venir en aide afin de lui éviter la chute mais allait il être assez rapide ?

Modifié par un utilisateur samedi 31 décembre 2016 20:50:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le chemin de la perfection était encore long et pavé d'embûches. Le jeune moine n'en doutait pas.

Pour l'heure, il espérait ne pas avoir compromis leur mission et alerté leur cible de leur venue.

Takuan regarda le sol puis son compagnon. « Merci Erelos ! Désolé pour ma maladresse. Hâtons-nous avant que cette femme ne s'éclipse. »

Azolian n'atait pas plus pressé qu'il ne le fallait, aussi descendit-il quelques marches pour arriver au palier du premier, plus large, afin de laisser passer celui qui descendait.

« Le royaume sera sien. » dit-il en guise de salut.

Il trouvait qu'il y avait cependant beaucoup de monde dans cet immeuble, prompts à faire du bruit en toussant, à crier des informations ou à bloquer les escaliers.

S'il pouvait admettre des coïncidences, il avait acquis une certaine connaissance des coups fourrés et il chercha sur les diverses personnes présentes des signes pouvant trahir autre chose qu'une simple présence innocente sur le repaire d'une assassine recherchée.

• Perception : 1d20+6 donne [6] + 6 = 12

Mercantdi 30 Gozran de l'an 4709 AR, après midi.

« Un simple refroidissement, ce n'est rien, » dit le jeune homme, tandis que la vieille dame ajoutait « Mais peut être devriez vous l'examiner, vous et votre acolyte? Mon appartement est sur ce palier, venez, entrez donc, vous serez tout à votre aise pour prodiguer vos soins... »

Un peu plus haut, dans l'escalier, Azolian s'interrogeait sur les habitants rencontrés de l'immeuble. S'ils paraissaient tous être des habitants typiques de ce quartier, sa suspicion naturelle semblait rendre chacun de leurs gestes les plus innocents le signe d'une duplicité coupable avec les pires criminels de Korvosa. Après un moment qui lui sembla une éternité, l'homme finit sa descente de l'escalier et parvint enfin sur le palier tandis que plus bas la vieille dame lui demandait d'une voix forte de descendre afin de prodiguer des soins au jeune homme qu'une violente toux menaçait maintenant de faire passer, semblait il, de vie à trépas.

Sur les Tuiles, Erelos et Takuan avaient repris leur progression, contournant les différents obstacles que ce lieu mettait sur leur chemin pour arriver enfin en vue de l'immeuble. Restait maintenant à déterminer laquelle des nombreuses ouvertures donne sur l'appartement de Trinia...


Erelos, Takuan, perception?

Erelos et Takuan étaient enfin parvenus à destination.
Accroupi sur un rebord de l'immeuble face à celui où logeait Trinia, il observait le bâtiment en essayant de déterminer où pouvait bien loger la soi-disante meurtrière. Machinalement, il dégaina l'un de ses dagues. Sur les Tuiles, on ne savait jamais ce qui pouvait vous tomber dessus...
Il chuchota à son acolyte :

« - Au moins, si nos camarades n'arrivent pas appréhender notre cible, nous sommes bien placés si elle chercher à s'enfuir par les toits. »

« Oui, mais si elle se jette vers ici, l'attraper sera plus délicate que dans un appartement ! »

Takuan s'avança prudemment et passa subrepticement la tête à chaque fenêtre, l'une après l'autre, afin de se faire une idée des intérieurs et de pouvoir repérer une femme qui aurait l'air d'une artiste peintre.

• Perception : 1d20+10 donne [11] + 10 = 21
• Discrétion : 1d20+8 donne [18] + 8 = 26

Modifié par un utilisateur vendredi 6 janvier 2017 17:58:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le demi-elfe ne put s'empêcher de sourire en découvrant les différents indices mobiliers qui indiquaient quel était l'appartement de leur cible. Outre le fait que quelqu'un tambourinait justement à la porte de ce domicile...

« - Je parierais sur celui-là ! », s'exclama t il en désignant le studio avec le tableau.
«  Je vais me rapprocher de cette fenêtre. Tu me suis ou tu me couvres ? »

Erelos tente de rejoindre la fenêtre en passant par les tuiles.

Azolian donnait une trentaine de secondes à l'habitante pour être présente et lui ouvrir, avant de chercher une autre manière d'entrer.

• Coup de pied éventuel dans la porte (jet de force) : 1d20+2 donne [5] + 2 = 7

Bon, cela ressemblera plus à un coup de rage.