Arslann se tenait à la position demandée, toujours silencieux, prêt à aider ceux qui formaient son triangle et à anéantir toute menace.

Il semblait se recueillir sur la lame, comme en méditation, les yeux fixés vers l'avant, scrutant tout mouvement. On voyait ses lèvres bouger comme s'il récitait un mantra ou une prière...

es jeunes barbouzes se rangèrent aux directives données par les jumeaux visiblement beaucoup plus expérimentés dans les combats. D’ordinaire les nains formaient les Fer de Lance. Ils formaient d’un front en forme de V composé d’une première ligne de 7 guerriers épaule contre épaule, lourdement armurés avec des grands boucliers proches du pavois souvent hérissé de lames ou de pointes. Ils maniaient des armes à une main courtes et maniables afin de former un front compact d’acier infranchissable tel le rempart qui protège la citadelle mais permettant de riposter sur ceux qui venaient les percuter. Une seconde ligne de 5 autres guerriers nains en armure toute aussi lourde mais sans bouclier ou tout juste un rondache, venaient renforcer la défense avec des armes longues à deux mains qui leur permettaient d’avoir une allonge et ainsi de frapper les ennemis devant la première ligne par de puissantes attaques qui passaient entre les têtes de la première ligne. Derrière encore, formant la base du triangle, 3 nains en armure intermédiaire utilisaient des armes à projectile comme les puissantes arbalètes lourdes. Enfin au cœur de ce groupe compact, bien souvent un prêtre de guerre ou un maître des runes venait grâce à sa magie renforcer les guerriers, les soigner ou encore placer des runes de combat sur les boucliers et les armes. Le fer de lance ainsi constitué de 15 combattants pouvait avancer sur des lignes ennemies et percer leurs défenses en toute autonomie, ne laissant derrière eux que des cadavres. Quant aux ennemis en question, charger un tel groupe compact était suicidaire, s’était comme se jeter sur un pieu dressé sur lequel on était sûr de s’empaler. Les nains estimaient que cette manœuvre nécessitait six fois plus d’adversaires pour espérer déstabiliser un Fer de Lance nain et encore. La tactique des jumeaux se rapprochait de cette technique. Le groupe n’était pas assez nombreux pour former un véritable Fer de Lance, mais leur posture en triangle avec ceux qui avaient la meilleure armure devant était une version réduite à leur échelle. Par ailleurs, ils devaient surveiller plusieurs fronts ce qui les obligeait à séparer les forces. Les deux groupes compacts surveillaient ainsi chacun un côté de la route, soit au Nord soit au Sud, les endroits les plus probables d’où pouvait provenir le danger. Chacun des jumeaux formant la pointe du triangle, était celui qui était le plus exposé et chacun nomma un prêtre de combat qui dirigerait le groupe que chacun formait. Ainsi Eldrick se vit nommé dans le groupe de Boïndil Coup-Fatal et Aragrim dans celui de Boëndal Cloue-la-Main et il leur revenait de coordonner les efforts de chacun dans son groupe. C’était une lourde responsabilité, mais les autres auraient fort à faire si jamais l’ennemi attaquait en nombre.

Tandis que tous se mettaient en place, Othair poursuivait sa scrutation magique pour déceler une source possible de mal Il se tourna vers le nord et après quelques secondes de concentration, il décela une aura dans la zone des pièges. Il alerta tout le monde et les nains du groupe d’Aragrim plissèrent les yeux pour percer les ténèbres et localiser la source grâce à leur vision dans le noir tandis que le prêtre de Torag scandait un cantique afin de bénir tout le monde au nom du Père de la Création. A la fin de son chant religieux, il frappa le sol de la tête de son marteau de guerre et une vibration sonore se répandit autour de lui. Chacun put ressentir l’œil vigilant de Torag posé sur lui ce qui était plutôt très bon pour le moral. Pendant ce temps, le groupe d’Aragrim repéra leur intrus. La créature était de forme humanoïde plutôt grande, deux fois plus qu’un nain, avoisinant les 10 pieds de haut, robuste, elle portait des fourrures animales comme une peau d’ours polaire en guise de manteau, dont la tête servait de couvre-chef. Plutôt bestial, le monstre avait une mâchoire inférieure prognathe garnie de crocs inférieurs énormes et acérés lui donnant une allure de sanglier. La peau bleu-vert, des petits yeux froids et perçants, il s’était approché en toute discrétion de la ligne de pièges, la peau d’ours blanc renforçant son camouflage avec la neige. Quand Othair le repéra et que les autres par la suite le cherchèrent dans les ténèbres, il était accroupi au-dessus des pitons et des cordes comme s’il était en train de désamorcer le piège – « UN TROLL DES GLACES !!! » – Hurla le frère Vodhkka – « FAUT DU FEU ! FAUT DU FEU ! »

Mais le groupe n’eut guère le temps ni le loisir de se préparer davantage que quelque chose se laissait tomber depuis la ligne de roche en hauteur sur le groupe de poneys qui se mirent aussitôt à hennir d’effroi et à tirer sur leurs licols pour échapper à une menace mortelle qui venait de leur tomber dessus. La situation se compliquait tandis que le géant se redressait en grognant tel un chien prêt à aboyer, hache en main sans doute pour charger le groupe d’Aragrim. Mais là n’était pas le pire. Le second frère Vodhkka hurla à son tour et pointa du doigt vers le Sud-Ouest – « LÀ ! » – Comme surgissant d’entre les arbres, une sorte de bête proche du gros chien de 4 pieds au garrot, énorme, sur de courtes pattes, une peau à tendance écailleuse couverte de plaies purulentes d’où suintaient des fluides infectes avec des zones de fourrure noir-verdâtre, une gueule avec des mâchoires surdimensionnées et une partie inférieure prononcée, il avait soudain tourné ses yeux haineux et vicieux d’un orange terne vers le groupe d’Eldrick. Les mêmes yeux provoquaient l’affolement au milieu des poneys – « DES MOLLOSSES DE TROLL ! DES TROLLOSSES ! » – Hurla le second jumeau – « FAUT DU FEU ! FAUT DU FEU ! » - Là, la situation devenait compliquée. Ils formaient deux groupes pour affronter trois adversaires. Il fallait faire des choix et tout reposait à présent sur Aragrim et Eldrick qui chacun coordonnait un groupe. Fallait-il rompre la formation pour se partager sur les trois adversaires ? Fallait-il, garder la position et sacrifier les poneys ? Visiblement bien disciplinés une fois les rôles distribués, les frères Vodhkka mais aussi Gulkrik Deux-Lames, l’Ambassadeur du royaume de Kadrin, attendaient les ordres pour agir.

Allez d'urgence faire un tour chez Dédé.
LA MAP

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juillet 2016 18:29:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aragrime prit alors le contrôle... «  Je vais tenter d'immobiliser le Trollosse présent près de l'autre groupe! Si cela fonctionne Eldrick et les autres allez aider les poneys, nous allons vers le Troll!

Positionnons-nous entre le Troll et les poneys, cela nous permettra de profiter de son avancée. Ensuite nous l'encerclerons. Tant qu'il n'avais pas j'ai du feu... »

Lance enchevêtrement avec ligne telluriques: DD 10+5+1+1=17 => je crée la zone sur la BM



Arslann venait de lancer bouclier de la foi, il déclama quelques paroles pourle protéger et pointa du doigt le troll «  Que la colère de Margrim s'abatte sur toi!  »

Lance jugement de protection pour +1 CA et met au défi le troll.

Modifié par un utilisateur vendredi 29 juillet 2016 09:56:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dwallin avait sursauté en voyant le formidable adversaire qui avait jailli des ténèbres nocturnes. Par réflexes il appuya sur le levier de déclenchement de son arbalète, sachant que face à un tel adversaire son carreau n'aurait que peu d'effet... d'ailleurs, comme dans un cauchemard, le projectile se perdit dans la nuit sans toucher sa cible, ne faisant qu'attirer un bref instant le regard cruel du troll sur le nain.

Modifié par un utilisateur lundi 1 août 2016 18:56:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Othair avait du mal à deviner les mouvements des trolls. Il espérait que le groupe nord saurait contenir le troll. Pour venir à bout de ses ennemis, Othair avait plus confiance dans le fer de sa lance que dans la dense végétation invoquée par son compagnon. Pour peu canonique que soit cette invocation de plantes pour un nain, Othair n;avait d'autre choix que de faire confiance en la magie des dieux pour retenir le deuxième pendant qu'ils viendraient en aide aux poneys sans qui le voyage ne pourrait se terminer.
Ajustant le manche de sa lance dans ses mains et adressant à Torag un brève prière pour la protection de leur équipée, il se précipita vers la foule des poneys menacée par cette abomination.

Déplacement vers F15. Rappel: vous êtes tous sou l'effet d'une bénédiction.

Aragrime s'avança légèrement avant de lancer un projectile enflammé sur son ennemi direct, l'ayant parfaitement en ligne de vue.



Déplacement 3m en I10 et tir sur le troll de glaces avec un trait de feu, 17 à l'attaque sur la CA de contact pour 4 de dégâts de base...

Modifié par un utilisateur mardi 23 août 2016 08:29:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

ans la formation au nord, Aragrim était le maître d’œuvre. Il s'avança devant Boëndal Cloue-la-Main et psalmodia quelques paroles magiques, faisant appel à son pouvoir. Une petite sphère de feu tourbillonnant se forma dans sa main et il la lança sur le Troll des Glaces. Le feu brûla le monstre qui hurla de douleur. Sans attendre, Arslann se décala vers la paroi rocheuse afin de couper toute possibilité au Troll d'aller directement vers les poneys. Il se tint sur la défensive en cas de charge du monstre. Dans un soupir exprimant sans doute son désaccord devant la rupture évidente de la formation défensive en triangle, le jumeau Voddhka s'avança d'abord à côté d'Aragrim avant de plonger vers le Troll ds Glaces. Pour l'instant il n'avait pas son arme de prédilection en main, cette arme double avec une tête de hache d'un côté et un pic de l'autre, l'urgrosh nain. Il lui avait préféré le bec de corbin, une arme sommes toutes assez proche du marteau de lucerne d'Arslann, une arme d'Hast qui permettait de bénéficier d'une allonge en même temps qu'une possibilité de réception de charge. La différence venait du fait que le bec de corbin bénéficiait d'une grosse pointe crochue qui permettait de perforer plus facilement les armures ou de crocheter son adversaire, même si ici le rapport de taille/poids/puissance n'allait pas en faveur de Boëndal Coue-la-Main. Tout à coup le nom du jumeau prenait un sens... Arrivé à portée il frappa un coup précis sur le monstre avec une grande violence. La pointe se planta dans la peau épaisse et arracha les chairs, laissant une profonde blessure derrière elle.



A Eldrik / Guyde de jouer.
Puis à Gulkrik.

eul face à monstre qui avait réussi à s'arracher du piège végétal d'Aragrim, Eldrick devint tout à coup une bête de guerre avec une force décuplée et des appendices monstrueux comme cette corne sur le front. Des runes avaient flamboyé, son arme en était d’ailleurs couverte et elles brillaient intensément. Puis il avait frappé avec son arme et donné un violent coup de corne dans le trollosse. Dans sa rage, Eldrick eut l'impression de frapper dans un énorme crapaud. Sa lame s'enfonça profondément dans une masse molle et caoutchouteuse tout comme sa corne qui perça la peau épaisse et visqueuse. Les blessures paraissaient sérieuses et pourtant le trollosse ne poussa que des cris de rage plutôt que de douleur.

De leur côté, l'ambassadeur du royaume de Kadrin et le second jumeau tentèrent d'asséner, l'un deux coups d'épée au second trollosse pour Gulkrik, l'autre un coup de hache naine étant donné qu'il était trop près pour user de son marteau à long manche. Le premier coup d'épée passa les défenses du monstre et provoqua une profonde entaille, mais par après, les poneys s'agitaient tellement que son second coup tout comme le coup de hache de Boïndil ne purent atteindre la cible. Cela allait être compliqué avec les poneys et les deux nains qui étaient au contact se demandèrent s'il ne valait pas mieux couper les cordes des licols pour libérer les poneys et ainsi les laisser partir. Mais cela allait aussi provoquer une sorte de débandade et de panique parmi les équidés et qui serait piétiné, bousculé, puis enfin ils partiraient en tout sens, poursuivis par les trollosses et le troll des glaces et là il serait impossible de les protéger. Dans un autre sens, les poneys toujours ancrés étaient des obstacles importants pour vaincre le trollosse...



A Dwallin / Guyde de jouer.
Puis au Trollosse 2.

ette fois le combat était engagé au corps à corps pratiquement pour tous. La formation en fer de lance au Nord s'était elle aussi disloquée et Dwallin en profita pour se décaler de ses compagnons pour faire appel à une magie dont on ne soupçonnait pas l'existence chez le fils Angridson. Aragrim et Arslann qui se trouvaient non loin comprirent qu'il s'agissait d'une sorte de pouvoir magique ou talent profane qui n'avait rien à voir avec les pouvoirs divins, mais Dwallin ne laissait pas penser au prime abord qu'il était versé dans l'étude de la magie. Toutefois, une gerbe d'acide naquit de ses mains et vint frapper le monstre humanoïde des glaces lui laissant une brûlure noirâtre après avoir dissous les chairs dans un nuage de fumée. Ce dernier grogna sous la douleur et ceux qui étaient proches de lui purent voire avec horreur la profonde blessure provoquée par le Bec de Corbin de Boëndal se refermer partiellement grâce au pouvoir de régénération des trolls. Ils purent observer aussi que la brûlure de l'acide de Dwallin et celle du feu d'Aragrim n'avaient quant à elle pas pu bénéficier du pouvoir de régénération. Le jumeau cria - « Oui continuez ! Le feu ! L'acide ! Ils peuvent pas régénérer ça ! Arslann, faut lui faire un maximum de dégâts pour le mettre à terre et le cramer avant qu'il régénère ! »

Mais le Troll n'allait pas se laisser faire. A cette distance, il n'avait aucune difficulté à atteindre les deux nains les plus proches et dans un florilège de crachats, grognements et efforts, il attaque Boëndal avec sa main griffue gauche, tentant de l'envoyer valser tout en le lacérant, mais le jumeau tint bon, puis de sa main droite, il fit de même avec Arslann, mais ce dernier sur la défensive réussi au dernier moment à dévier la puissante attaque. Le Noircorbeau put mesurer ainsi la force extraordinaire de son adversaire et il se félicita de son choix défensif sur le moment, surtout lorsque la mâchoire immense du monstre claqua à quelques millimètres de son visage, l'éclaboussant de sa salive immonde et de son odeur fétide. Puis il se décala d'un pas. S'il avait neutralisé les pièges de corde tendues entre les piquets à l'endroit où il était, ce n'était pas a même chose pour les autres. Sans doute essayait-il de ne pas se laisser déborder.

Dans la mêlée des poneys, des nains et du Trollosse, ce dernier attaqua le pottock au nord, enfonçant ses crocs au niveau du coup et forçant la monture à se coucher au sol en se servant de sa masse et de sa force. L'animal hennissait de douleur, les quatre fers en l'air, battant dans le vide, piégé par le monstre. Si le Trollosse parvenait à tuer les deux poneys au nord, il s'ouvrirait un passage pour s'échapper et peut-être même qu'il emporterait l'un d'eux au passage.



A Othair / rone de jouer.
Puis nouveau round et au Trollosse 1.

e prêtre de Torag changea de tactique et s'en remit à la magie divine que le Père de la Création lui avait insufflée. Il se concentra sur sa cible et psalmodia un cantique pour concentrer le pouvoir de la terre qui se manifesta en une flèche d'acide qu'Othair envoya vers le trollosse qui s'en prenait aux poneys. L'attaque magique fit mouche et l'acide brûla les chairs du monstre qui de nouveau rugit de douleur. La blessure n'était pas aussi grave que le coup d'épée de Gulkrik, mais les chairs brûlée ne laissaient pas présager une bonne guérison.



Fin du round 1.

Nouveau round : round 2.

ldrick voyait rouge, rouge sang, il était rentré dans cette espèce de frénésie meurtrière, une transe rageuse qui ne cesserait sans doute qu'à la mort d'un des deux protagonistes de ce duel entre lui et le Trollosse. Il ne restait à espérer que ce soit lui le vainqueur car dans cette état, il était rare de se rendre compte que la mort approchait et bien souvent les combattants bersekers mourraient une fois la tension retombée. Le monstre qui lui faisait face était de taille et il ne fallait pas lésiner. Tout comme son maître, il avait cette capacité de très vite guérir de ses blessures et instantanément, les énormes plaies provoquées par la lame et la corne du nain cessèrent de saigner, tout comme les blessures des chausses trappes. Certes on était loin du compte, mais rien que le fait de voir ces monstres régénérer était impressionnant. Le handicap parti, le monstre sauta à la gorge du nain mais ne parvint pas à s'en saisir, le mordant à l'épaule et se servant de sa masse pour le faire tomber d'une torsion du coup. A présent Eldrick se retrouvait à terre, son sang se répandant sur la neige jusqu'alors immaculée.



A Aragrim / Thoulkas de jouer.
Puis à Arslann.