Du bluff ! Cette enfant avait bluffé !! Au moins, il n'y avait plus grand risque de voir un combat et saluant de la tête Sajan, il jeta un œil sur Ayël. S'il n'y avait plus trop de risque, il faudrait peut être désamorcer la situation une bonne fois pour toute. Il s'approcha encore d'un pas de l'aasimar et sa main calleuse vient se refermer doucement sur l'épaule de la jeune femme alors qu'il déversait sa pensée.

«  Ayël, ça se fait pas d'accuser les gens sans preuve. Tu nous a tous vraiment inquiété. ! »

Ses yeux vinrent alors à la rencontre de ceux de Locke. Ce gars ne rigolait pas souvent mais qui ne risque rien n'a rien.

«  En fait, c'est tellement mal que cela mérite vengeance de la part de Locke. Mais on est bon prince, on s'en tiendra à une simple sanction sans conséquences. Et c'est pas le renard qui dira le contraire, pas vrai ? »

La prise s'affermit légèrement mais de façon perceptible sur l'épaule. «  Tu m'aide Locke ?  »

Un sourire vicieux se dessina sur les lèvres de Lev. Oh non, tu va pas allez te coucher comme ça, chérie... A nous de rigoler et à toi de t'inquiéter. Lev avait retrouvé son aplomb en un instant. Merci Ayël...

Tout à son innocence Ayël rétorqua avec une logique indémontable, ou plutot avec son propre esprit logique:
« Bah quoi ? Il a pas non plus de preuve de son innocence ! » dit elle en désignant Locke.
« Maintenant, grâce à moi, on a plus à le soupçonner donc plutôt que de tirer la tronche faudrait mieux me remercier! »
La jeune Aassimar essayait de se dégager de l'étreinte de son ami mais c'était peine perdus: les travaux de forçat qu'avait exécuter Lev qui avait modelé des paluches sacrément musclées.
A l'annonce de la sanction de nombreuses images naquirent dans l'esprit de l'adepte, toutes plus ou moins agréable suivant l'intensité de la dite punition.

« Ah.. euh. oui... mais non ! ça c'est..euhh pas possible  »dit elle tandis que le rouge lui montait aux joues.
« Et puis si vous êtes ça je vais devenir une demoiselle en détresse et vous vous êtes les guars qui aidez les demoiselle en détresse donc vous devrez vous corriger vous même! C'est pas possible. »
Effectivement, la logique de l'Aassimar n'était pas dénuée de bon sens bien que particulièrement tortueuse.

Les amis se quittèrent pour terminer sa nuit, qui au bar, qui à sa tente, la tête pleine du malheur qui devait être advenu à ce pauvre Roland dont la main est la dernière chose qu'il laissera comme image à ceux qui l'ont connu.