Isadora regarda les signes sur les têtes et tenta de se rappeler si des créatures semblables à la description de Djilil lui étaient connues.




je suis sur mon tel c'est galère

Le chemin ou plutôt la sente empruntée par la créature semblait facile à suivre. Déracinant les petits arbres, cassant les branches, traversant les ronces épaisses, la créature donnait l’impression d’aller au plus court. Autant d’indices qui ne pouvaient désormais échapper aux pisteurs.

Avant de s’enfoncer plus loin dans la forêt, le chevalier gnome se renseigna auprès de ses compagnons et du gnoll.
Ce dernier esquissa un sourire « Grush être sur que ça ne pas être humain ni gnoll et encore moins moitié d'homme. Nous être tous hors de cause » puis il se désintéressa de la piste trouvé par Djilil et retourna vers le potager, observer la famille enterrée là.

Quant à elle, Omédine, reconnait des traces de sanglier. Quoique bipède et aux extrémités griffues.

Modifié par un utilisateur mardi 16 août 2016 10:59:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Isadora, discrète dans son ignorance, décida d'acquiescer, prête à suivre le groupe.

La forêt, accueillante en bordure, devenait de plus en plus omniprésente lorsque le groupe s’enfonçait dans les frondaisons. Au fur et à mesure de leur progression, les arbres devenaient plus hauts et plus épais. Les traces, elles même, déviaient de sa route plus souvent. La luminosité, plutôt rare par cette journée grise peinait de plus en plus à pénétrer les ramures, mais la vision de Djilil lui permettait de suivre les traces sans trop de difficulté. Nemen en profitait pour gambader joyeusement autour du groupe. Il plongeait dans les fourrés, sautait vers le chevalier lorsqu’il passait à portée, puis redisparaissait aussi soudainement. Tous ces mouvements gênaient Aymeric dans la tâche qu’il s’était assigné, mais il persistait malgré tout, se retournant continuellement vers les deux jeunes femmes qui fermaient la marche.
Les Fenrirs continuèrent leur route, ainsi, les heures passant. La fatigue accumulée toute la nuit se faisait ressentir de plus en plus, mais rien ne se semblait vouloir entamer leur détermination, à l’image d’Omédine qui serrait avec force la défense entre ses doigts à se faire craquer les phalanges. Puis brusquement, alors que rien ne le laissait prévoir, la forêt s’ouvrit sur une clairière en pente douce, au sommet de laquelle était bâtie une construction fortifiée.

La construction était close par un mur de brique rouge, haut comme un ogre et long d’une cinquantaine de mètre. A son extrémité gauche, une tour coiffée d’un toit en tuile semblait veiller à sa sécurité. Bien à l’abri, à l’intérieur du mur, l’on pouvait deviner un bâtiment sans étage qui s’étendait sur les trois quart de la longueur.
Djilil était formel. Les traces se dirigeaient droit vers le mur, à peu près vers son centre.

Les traces menaient vers le mur, mais celui-ci était à plus de 20 m et le chevalier ne pouvait lire la piste si loin. La créature avait-elle longé le mur ? Avait-elle escaladé le mur ? Existait-il une porte dérobée ? Étaient ils sujet à une illusion ? Il n'avait pas la réponse.

Il ne percevait aucun mouvement dans la tour.

Aymeric acquiesça aux paroles d'Isa. «  Avançons discrètement et calmement, et quand tu seras à portée tu lanceras le sortilège. Suivez-moi...  »

Il s'avança alors, cherchant un itinéraire pour être le plus discret possible puis avança lentement.

Isadora et aymeric sortent de la forêt. Derrangé par les mouvements des Fenrirs, un corbeau perché sur une des branches au dessus d'eux s'envole vers un autre arbre, semble les observer un instant puis se déplace légèrement pour se cacher derrière le feuillage.

L'enchanteresse ne perçoit aucune source de magie sur et autour du mur.

Modifié par un utilisateur vendredi 19 août 2016 10:32:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Isadora tourna sur le côté pour détecter une autre source de magie éventuelle provenant de la seule autre créature vivant apparente en ces lieux : le corbeau.

Omédine accepta sans hésiter de poursuivre la traque de ce sanglier bipède et doté de griffe impressionnant, probablement comme celle qu'elle serrait entre ses doigts. Elle avait peur. Mais plus encore que sa peur c'est l'envie de faire ses preuves et de regagner les faveur de Iomédaé qui la dominé... Elle avançait sans jamais faiblir. Quand enfin ils arrivèrent en vue de cette étrange habitation sans porte Omédine regretta tellement de ne plus avoir ses pouvoir que sa décupla son envie d'afronter la bête... Elle fixa le croc à sa ceinture, pris son arc pour pouvoir réagir à une attaque à distance, puis cachée prés de Djilil elle observa les alentour attentivement à la recherche d'un indice pour débusquer le monstre...

Aymeric n’y comprenait plus trop… L’oiseau était l’animal transformé ? Etais-ce ce que certains appellent des druides ?

«  Isa, Djilil, Nemen… Naturel ou magique le piaf ?  » Il avait sa rapière dégainée, et il regardait en tous sens mais surtout sur les arrières de l’archère…

Enfin pour éviter qu’elle se fasse prendre par derrière… enfin je veux dire je la protège d’une embuscade bande d’esprits mal tournés !