Pourquoi ? Qu'est ce qui empêche que l'on se crée un BG où nos persos sont issus d'une famille noble ayant ses propres terres, titres, et richesses donc château qui va avec ? Sachant que dans le BG que je propose notre famille est noble depuis quelques générations, donc pas besoin d'acquérir un titre par mariage.
Septimus confirmera mais dans le Saint Empire dont il s'inspire, voire dans l'Europe médiévale tout court, le fait qu'un roturier épouse une femme noble 1)ne lui transmettait pas son titre et 2) ça n'arrivait jamais, sans doute à cause du 1)

Et précision :

Je pensais pas uniquement à notre capitale mais à toutes nos terres, qui auraient été ravagées et occupée depuis par les gobs. Inutile de préciser que le PIB de nos "riches terres minières" a baissé depuis .
Terres qui d'ailleurs peuvent ne pas seulement être minières : je voyais d'ailleurs nos terres natales comme un coin assez vert, les terres volcaniques sont réputées très fertiles.
Du coup, pour la capitale je ne la voyait pas forcément collée à la mine sur une pente montagneuse mais plutôt au milieu de foret ou champs, enfin une grande ville classique d'un monde med fan. D'où l'idée du château.

Ah, au fait :
@Zoll : OK pour qu'on ne se reconnaisse pas.

Modifié par un utilisateur lundi 25 juillet 2016 00:07:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oui, les terres volcaniques non actives sont fertiles.

OK pour le chateau si tu y tiens mais la lignée élémentaire d'un roturier à la base qui a fondé notre famille : Robert De Roche-lave? Rochefeu ?
Il a été anobli pour bravoure au combat qui a été déterminante lors d'une guerre. Il a fait pensé le cours des combats grace à sa magie. Il avait reçu de la part de son suzerain des terres conquises.
Depuis les familles se sont mêlée et j'ai eu en héritage mon lignage.

Cela me va.

... bon maintenant que j'ai fini ma fiche, mon jeton et mon BG de base...
je suis dispo, si volonté de votre part, pour creuser/compléter le BG de la rencontre entre les cousins De Rochefeu et De Richelieu, c'est-à-dire après la libération de Brindille par votre groupe de mercenaire!
Un peu de la même manière qu'est actuellement écrit le BG commun de Rhajzad, Blurpy et Artamos.

... mais p-ê vaudrait-il mieux que vous ayez finalisé votre BG commun jusque-là...

Bref dites-moi et je suis prêt à me lancer dans une prose commune... (et je modifierai les qqs éléments de mon BG perso qui seraient devenus incorrects dans un 2ème temps).

Juste pour savoir : est-ce que ce lieu aura une importance sur le long terme pour nos aventuriers, ou est-ce un lieu en "toile de fond" qui n'est rien d'autre qu'un nom? Parce que si c'est le cas, ça me va. Sinon, faut que je l'intègre à la carte de la seconde partie


Il y a eu des guerres entre seigneurs de plus ou moins grande ampleur, que ça soit lors de conflits frontaliers ou des guerres de succession sanglantes. La seule guerre d'importance car elle a impliqué plusieurs races et a eu un impact majeur sur la noblesse (80% de morts dans la noblesse mâle de l'époque), c'est une guerre contre les Rongemals ~220 ans plus tôt.

[hrè]@tuco : je préfère qu’Espérance soit la tante du père de Conrad (et non de sa mère)… cela est plus logique si on considère qu’elle porte le nom De Richelieu…
Aaron, le PJ d’Arkhan et Conrad sont donc cousin du 2ème degré (ou petits cousins)…[/hrp]



Les cheveux longs et sales, recroquevillé au fond de sa cage, il ne faisait aucun mouvement. Seule sa respiration rapide et superficielle trahissait un signe de vie. Ils l’avaient ramené dans sa cage en fin de nuit. Le geôlier gobelinoïde s’était réveillé un instant pour ouvrir la porte grillagée avant qu’il ne retourne à sa place pour s’assoupir à nouveau. La « friandise » n’était pas farouche, et il était inutile qu’il reste éveillé pour ça. L’humain, en position fœtal, nu, restait immobile, bientôt seul ses halètements et la respiration plus longue et ronflante de son geôlier n’étaient audibles… puis il s’endormit lui aussi.

Le jour était levé, la lumière passait à travers une petite ouverture en haut d’un des murs, un fil de lumière éclairait la cage située à coté de la sienne. Elle était vide depuis plusieurs mois et la mort de son occupant. Son geôlier n’était pas là. Il n’était pas inhabituel, qu’il soit laissé seul et sans surveillance dans sa cage, couverte d’excréments, qui était dorénavant devenu sa maison. La fuite ? Au début de son emprisonnement, il avait essayé. Il fut rapidement rattrapé et les sévices s’empirèrent. Depuis ce moment, d’humain, il ne restait que le corps… et encore. Sous une peau fine, fragile et noire de saleté, les os saillants, preuve d’une alimentation pauvre et mal équilibrée, dessinaient un corps fragile d’humain n’ayant jamais eu d’activité physique intense. L’esprit, auparavant si vif, était en ruine. Il ne parlait plus, ne pensait plus, annihilé par les sévices quotidiens, il était vide. Un corps décharné sans vie, jouet des ses ravisseurs… la « friandise » comme ils l’appelaient. Il restait au fond de sa cage, recroquevillé, sans bouger, attendant qu’ils viennent le chercher pour satisfaire leurs désires malsains.

Du bruit dehors, inhabituel, des cris… il ne réagissait pas, il en était incapable, tout au plus mettait-il en peu plus sa tête entre ses genoux. Puis plus rien ! le silence ! Il ne bougeait toujours pas. Cela durait plusieurs minutes. Un crissement, la porte qui s’ouvrait doucement :

« Ok chef, je vais regarder là-dedans !

Beuhharr, au vu de l’odeur cela doit être le chenil. Probablement rien d’intéressant ! »

L’homme entrait dans la pièce, il ne remarqua pas tout de suite Conrad blotti dans un coin. Il fouillait visiblement sans joie la pièce. Il y sortait régulièrement pour respirer bruyamment sur le pas de la porte, avant de prendre une grande respiration et d’y entrer à nouveau en grimaçant. Il trouva les clefs dans un tiroir d’une table et ouvrit les cages. C’est alors qu’il comprit que la masse noirâtre, immobile et puante était un humanoïde : « Ah ben merde ! T’es qui toi ? Qu’est-ce que tu schlingues !! »

Il n’obtenue aucune réponse, hormis des yeux craintifs qui le regardaient. Il ne savait trop quoi faire de cette découverte, hésitant à le tuer immédiatement pour éviter de se charger d’un poids mort, ou le libérer pour le vendre… Il grimaça avant de sortir de la cage, refermer la porte et sortir de la pièce.

Conrad le regardait partir sans vraiment le voir. Après plusieurs minutes, l’homme revint accompagné d’un autre homme de taille moyenne, les cheveux roux, un visage beau et régulier qui attirait les regards. Celui-ci examina Conrad depuis les grilles : il grimaçait, il hésitait puis alors qu’il commença à secouer de la tête, ces yeux s’illuminèrent, il hésita… cet humanoïde sale et puant, avait un air familier. Il n’aurait su dire lequel… alors en direction de l’autre homme : « Ouvres la porte et va me chercher une couverture ! Le pauvre bougre a bien souffert, il viendra avec nous… On lui trouvera bien une utilité ! Jusque-là tu seras responsable de lui ! »
L’autre homme regarda surpris son chef avant de s’exécuter et sortir de la pièce tout en bougonnant dans sa barbe blonde qu'il aurait mieux fait de le tuer directement...

Aaron s’approcha alors de Conrad : « Qui es-tu ? D’où viens-tu ? » Conrad se recroquevillait alors qu’aucun bruit ne sortait de sa bouche. Aaron soupira, puis se releva : « Tu viendras avec nous, nous te laverons, t’habillerons.
Je m’appelle Aaron ! Avec mon frère, nous sommes les responsables de cette compagnie de mercenaires. Nous devons continuer notre mission, mais nous te déposerons dans un endroit sûr, dès que nous en avons l’opportunité... » Il se leva alors, posa la couverture que le mercenaire venait de lui apporter sur les épaules de Conrad, puis s’en alla.

Les jours passèrent, puis les semaines. Comme demandé par Aaron, Conrad fut lavé, coiffé et habillé. Toujours mutique, les mercenaires le nommèrent « Brindille », mais Conrad retrouvait petit-à-petit ses aptitudes : d’abord des automatismes, puis quelques brides de souvenirs, de vie. De corps sans âme, il redevenait humain lentement, mais sûrement. Il se tenait plus droit, le moindre mouvement ne l’effrayait plus, et il percevait à nouveau le monde autour de lui, les discussions, les rires… puis se mit même à parler. Peu, mais il n’était plus mutique, même s’il restait amnésique. Il remarquait qu’Aaron le regardait l’air curieux et concentré, puis lui souriait, en lui faisant un signe de la main comme s’ils se connaissaient depuis longtemps…
De temps à autre, Aaron venait demander de ses nouvelles au mercenaire à la barbe blonde. Conrad l’entendait quérir de sa santé, s’il se souvenait de son nom, de son histoire. Le garde blond répondait respectueusement mais se plaignait de devoir s’occuper d’un pareil boulet. Jusqu’au jour, où un matin, Conrad se réveilla et se souvint de son nom, . Alors qu’il dînait le soir autour du feu avec son chaperon, il lui communiqua la nouvelle. Celui-ci rit de bon cœur à cette nouvelle et fit appeler Aaron…



@tuco : Je me suis permis d’interpréter Aaron lors de la découverte de Brindille, en espérant que cela corresponde au comportement que ton PJ pourrait avoir,et que l’intro te convienne.
Donc afin d’être crédible, j’ai essayé de faire transparaître le fait que Aaron croit reconnaître mais sans réussir à définir qui et où, il aurait rencontrer Brindille…
Nous pouvons maintenant jouer le moment où nos perso vont se reconnaître…

Modifié par un utilisateur lundi 1 août 2016 21:08:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

@Zoll : ok pour le lien familiale.

@Arkan : Oui, ceux sont d'autres "Gob" que ceux qui ont ravagé nos terres.
L'important est de sortir "Brindille" des sévices de ses vils créatures.


Une fumée épaisse se dégage des alentours mêlée à des odeurs de chaires brûlées.
Le combat avait été rude malgré la magie qui avait fait des ravages parmi les rangs de ces êtres infâmes.
Ses hommes s'étaient montrés efficaces pour rivaliser avec les gobelénoïdes qui luttait avec la fureur du désespoir et la rage d'en découdre.. Les combats qui avaient suivi s'étaient avérés des plus difficiles.
Le chef de la horde avait tué d'un coup puissant de marteau deux des ses hommes.. Erik, Boucle d'or comme l'avait surnommé la compagnie, un jeune homme sorti tout juste des écoles martiales du temple originaire de Tessaneram et Harold dit l'ancien, un vétéran qui s'était ruiné aux jeux qu'il avait enrôlé quelques semaines plus tôt..
Leur mort subite après la percée aisée de leur ligne avait mis un doute dans leur esprit à tous jusqu'à que la voix de Corfou perce le silence. Galvanisé, la fureur fût notre. Le chef était devenu un priorité pour tous.
Les traits avait fusé dans la direction du chef et les lames s’enfoncèrent plusieurs fois dans le corps puissant et musclé du Gobelénoïde.
Une minute, plus tard, son corps sans vie tomba dans la poussière sonnant la fuite des derniers survivants.
Aaron ne leur laissa pas cette faveur.. Faisant appel à ses dernières ressources, une boule de flamme sortie de ses mains pour finir au milieu des derniers survivants qui fuyaient.
L'explosion ne laissa que des corps à moitié calciné..
La mission était un succès et ses hommes était parti à la recherche de trésor à partager pour la compagnie. Tel était le Deal. Une part équitable pour chacun des trésors trouvés en plus du salaire.
Aaron regarda à nouveau les corps qu'ils avaient recouvert d'un drap.
Le noble ne laissa pas transparaître son émoi..
Il regarda le ciel et vit les corbeaux et vautours s'amasser déjà dans le ciel attirés par l'odeur du sang et des cadavres.
«  Chef, on a trouvé quelqu'un dans les prisons »
Aaron fût tirer de ses pensées par Corfou. Il lui fit signe qu'il venait.
En entrant dans la cellule, il ne put retenir un plissement des narines face à l'agression des odeurs d'urines, d'excrément, de sueurs et d'autres...
Corfou lui fit signe dans une direction. Aaron ne vit rien pendant un instant le temps de s'habituer à la luminosité.
Puis il vit une coquille vide, un être humain qui avait été brisé.
Le mieux ne serait-il pas de mettre fin à ses souffrances? Mais qui était-il de décider de son sort alors que les dieux lui avait accorder la vie sauve et la délivrance.
Il le regarda plus attentivement. Il secoua la tête de dépit, il ne lui restait plus que la peau sur les os.
Il pourrait mourir même en lui apportant des soins.
Sa décision était prise, la compagnie le prendrait sous son aile le temps de lui trouver un endroit sûr
« Ouvres la porte et va me chercher une couverture ! Le pauvre bougre a bien souffert, il viendra avec nous… On lui trouvera bien une utilité ! Jusque-là tu seras responsable de lui ! »
regarda surpris son chef avant de s’exécuter et sortir de la pièce tout en bougonnant dans sa barbe blonde qu'il aurait mieux fait de le tuer directement..
Aaron savait qu'il avait fait le bon choix. Corfou avait un don pour redonner du courage aux gens. Il pourra sûrement aider cet âme à guérir.
Le noble s'approcha de la cage et demanda
« Qui es-tu ? D’où viens-tu ?  » L'inconnu se recroquevilla et tomba dans un mutisme bloquant toute communication. Aaron soupira, puis se releva « Tu viendras avec nous, nous te laverons, t’habillerons.
Je m’appelle Aaron ! Avec mon frère, nous sommes les responsables de cette compagnie de mercenaires. Nous devons continuer notre mission, mais nous te déposerons dans un endroit sûr, dès que nous en avons l’opportunité... »

Plusieurs semaines passèrent, Aaron refusait de laissa l'homme tant qu'il n'était pas rétabli. Il prenait des nouvelles pour savoir où en était l'état de guérison de leur protégé.
Puis vint le jour où Aaron entendit à bonne nouvelle. Leur protégé avait retrouvé des souvenirs.
Aaron fit demander que l'on lui amène pour discuter avec lui et son frère.
Lorsque Conrad entra dans la tente, une table au milieu de dresser avec une carte dessus. Visiblement, il était en tain de travailler sur la destination de leur prochaine mission.
La tête d'Aaron s'illumina d'un sourire amical.
« Entres et assis-toi. Nous pourrons parler plus facilement.
De quoi te rappelles-tu? »

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2016 01:11:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Corfou était parti apporter la bonne nouvelle à ses supérieurs, Conrad regardait le feu. « le feu... » et un sourire illumina son visage émacié. Cela faisait des semaines, de mois, qu'il n'avait pas sourit. Il ferma les yeux, avant de prendre une grande inspiration et soupirer. Il n'avait pas encore d'idées précises, mais il savait qu'il allait pouvoir vivre à nouveau... Soudainement, une main s'écrasa sur son épaule. Perdu dans ses pensées, il n'avait pas remarqué le retour de son chaperon. Aaron et son frère le demandait dans leur tente. Sa première réaction fut un léger retrait avant de se lever et se diriger directement vers la tente, non sans avoir adresser un regards à Corfou.

Lorsque Conrad entra dans la tente, une table au milieu de dresser avec une carte dessus. Visiblement, il était en tain de travailler sur la destination de leur prochaine mission.
La tête d'Aaron s'illumina d'un sourire amical.
« Entres et assieds-toi. Nous pourrons parler plus facilement.
De quoi te rappelles-tu? »

Conrad baissa la tête, à la fois par réflexe craintif et à la fois pour rechercher un tabouret où s'asseoir. Alors qu'il en trouvait un non loin, de lui, il s'assit la tête toujours basse et le regard fuyant. Après une minute qui semblait durer éternellement, il leva doucement et craintivement la tête, le regard fuyant et d'une voix basse, à peine un murmure : « Conrad... »

silence

« Merci... Pour les habits... pour Corfou...

Conrad... Je m'appelle Conrad!

Mes souvenirs sont flous...

...le temple-bibliothèque non loin du Massif des Volcan...

J'y étudiais avec mes camarades, mon maître, quand ils attaquèrent! Pris par surprise, nous n'avons rien pu faire, ils étaient nombreux, très nombreux... étonnement organisés. Ce fut un carnage : mes camarades furent tous tués! Moi,... »

Conrad baissa la tête et se tut un instant, réprimant un sanglot.

« Je suis un suivant de Dracon! »

silence

« Je sais soigner... un peu... je... je m'excuse... mes souvenirs sont douloureux... »

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2016 22:06:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'Aaron évoquait Dracon, Conrad sourit, initialement la tête baissée, touchant de sa main gauche son pendentif, qu'on pouvait deviner sous la chemise... avant de lever la tête et de regarder Aaron, plus assuré mais d'un air interrogatif.
Il avait déjà entendu cette voix. Quand Aaron avait prononcé son prénom, Conrad.

Un souvenir d'enfance fugace lui était revenu : sa famille en visite dans un château, puis une voix derrière lui qui l'appelle. La même intonation qu'à l'instant présent, le même accent...

Ils se connaissaient, Conrad en eut la certitude à ce moment présent. Mais il n'arrivait pas encore à situer le visage d'Aaron quoique familier. Il plissa de yeux, déglutit lentement, non pas de crainte ou d'angoisse, mais de concentration. Les souvenirs remontaient lentement, et sa confiance en lui avec. Aaron ne disait pas tout, Conrad le sentait sans qu'il puisse dire comment et pourquoi.

Alors qu'Aaron continuait de parler, Conrad était perdu dans d'intenses réflexions, la tête dodelinante. De l'extérieur, quelqu'un qui l'observait pouvait penser qu'il souffrait ou qu'il était psychiatriquement malade... et puis soudain ce fut le choc .

« ... à l’île du Temple où tu pourrais reprendre tes études, ou bien ...préfères-tu autre chose? »

L'île du Temple... Aaron... L'île du Temple... Aaron...

Aaron avait étudié là-bas!

Les souvenirs remontèrent en un flot abrupte qui lui coupa le souffle! Il crût défaillir, il se pencha en arrière, prit une longue inspiration... avant d'éclater d'un rire bruyant.

Un rire qu'il n'avait plus entendu depuis des mois, un rire joyeux, un rire puissant, un rire qui semblait venir de nul part, un rire qu'il ignorait encore à l'instant qu'il était capable de produire, un rire libérateur... un rire vindicatif!

Encore hilare et d'une voix cette fois-ci sûr: « Ha ha ha, Cousin! Tu as beau avoir étudié à l'île du Temple, tu es toujours aussi mauvais en us et coutumes de l'Empire!  »

hem désolé tuco no offense! je fais ici référence au score de connaissance local d'Aaron!
Ce dont j'ai compris de Charlios: est que l'île du temple est essentiellement pour la formation des pratiquants de la magie profane, mais pas forcément pour les prêtres et autres divins...
enfin je me gourre p-ê donc mea culpa d'avance et la remarque de Conrad tombera à l'eau... mais la petite vanne me semblait à propos entre cousins...

« Ignores-tu toujours que les prêtres de Dracon et leurs confrères de rite sont formés principalement à la Cathédrale du Dracon à Holsteinberg ? »

Puis sans transition, ne laissant pas le temps à Aaron répondre devant cette offense...

« Conrad! Conrad De Richelieu! Pour vous servir cousin De Rochefeu! » alors qu'il s'agenouillait.

Puis se relevant, avec un franc sourire : « Et je t'assure Cousin, Tu aurais aimé Holsteinberg! Oh oui... beau gosse comme tu es... tu aurais vraiment aimé Holsteinberg! ... enfin surtout certaines de ses habitantes! »

Modifié par un utilisateur dimanche 28 août 2016 22:20:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'Aaron l'étreignait, Conrad riait à nouveau... de bonheur, d'émotion! Habituellement, Conrad n'était pas vraiment porté sur les effusions de sentiments. Mais en ce moment, entre les retrouvailles avec ses cousins, de même qu'avec sa mémoire, sa réserve naturelle n'existait plus. Il était ivre... ivre de bonheur!

« Qu'est-ce que je compte faire?

Me retirer dans un monastère, réfléchir sur le sens de la vie et enseigner les préceptes du pardon !! »



Alors qu'il voyait l'air incrédule de son cousin, Conrad était hilare!

« Je te rassure! Ma mission auprès de Dracon n'est pas de cet ordre! Mes maîtres l'avaient compris! Je suis là pour pourchasser les ennemis de l'Empire, de Dracon... et j'ai, dorénavant, aussi une petite vengeance personnelle...

Je suis des vôtres!... enfin si vous m'acceptez parmi vous? Je suis conscient de ... montrant son corps de sa main, et avec un ton subitement beaucoup plus humble, comme surpris par sa véhémence initiale ... mes défauts! Mais j'ai certaines qualités, même s'il me faudra certainement un peu de temps pour être apte à les utiliser à nouveau.

Je... Je n'ai nul part d'autre où aller!

Donc, Oui, j'apprécierais me joindre à vous. Une vie de mercenaire me semble idéale actuellement... j'aurais... cependant une demande : Que je puisse refuser de participer à une "mission" si celle-ci va à l'encontre de mes principes!

Qu'en pensez-vous? M'accepteriez-vous parmi votre compagnie? »

Modifié par un utilisateur jeudi 18 août 2016 22:51:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aaron regarda Conrad en silence pendant qu'il proposait de se joindre à la Compagnie.
Avant qu'il ne puisse répondre, une jeune femme avec des traits communs à Aaron prit la parole.
Le capitaine sourit à la nouvelle et l'informa
« Conrad de Richelieu se propose de nous rejoindre, Ma chère. »
Il marque une pause pour qu'elle intègre l'information et comprenne qu'il s'agit de leur cousin.
Puis il se tourne vers l'inquisiteur.
« Ma soeur marque un point important. Nous avons déjà perdu des hommes et je ne veux être responsable de ta mort si je ne te juge pas apte à nous rejoindre. »
Aaron sourit avec douceur et bienveillance et ajoute
« Conrad, j'aimerai connaître plus en détail tes aptitudes mais avant cela, je vais t'expliquer pourquoi Nous avons choisi d'être des mercenaires. »
Aaron regarde sa soeur et commence son discours.
«  Les Rochefeu ont perdu leur terre face à une invasion importante d'une horde de gobelénoïdes malgré la reprise de nos terres, celles-ci sont dévastés et notre famille ruinée. Notre père et Harold, mon grand frère, s'attache à la tache fastidieuse de retrouver le prestige de notre famille par les anciens liens commerciaux sans succès.
Je ne suis pas du genre à rester dans une tour à étudier d'anciens livres.
Comme d'un accord commun, nous avons décidé de prendre notre chance en fondant "La Compagnie".
Nous avions bien l'intention grâce à Elle que le nom des Rochefeu flamboie et rayonne dans l'Empire à nouveau.  »
Aaron marque une pause.
« Dracon a voulu couronner notre première mission de succès et de te libérer.
Ce que je te propose pour le moment, si tu souhaites toujours nous rejoindre et de te faire dans un premier temps accepter de nos membres. Tu devras prouver ta valeur et ton utilité envers eux.
Tu m'as bien dit que tu savais soigner? »