Alonso avait voyagé sur un cheval, prenant l’allure du groupe. Il passait pas mal de temps à ajuster un gant, qui se trouvait sur sa main gauche. Un faucon volait au dessus d’eux. Ce n’est que séparé de la troupe qu’Alonso l’appela pour lui donner un peu à manger, ainsi qu’un peu de repos s’il en avait besoin.

Arrivé à la cabane, Alonso visita. «  Et bien si cela va pour vous je prendrai la pièce ici, elle n’est pas très grande mais mon ami pourra facilement rentrer par la fenêtre.

Ensuite pensez-vous que je pourrais acheter un laboratoire basique pour de l’alchimie, afin de fabriquer certaines choses utiles. Cela ne prendra pas trop trop de place.

Ensuite je suppose que nous allons démarrer par quelques courses, qu’en pensez-vous ?

Pour ma part la Dryade m’a fait un énorme présent, me permettant de voir tel un chat dans l’obscurité. Mon contact avec la nature sera bon, et je pense que cela pourra nous éviter un guide, surtout avec mon compagnon aux yeux perçants…  »

Modifié par un utilisateur jeudi 27 octobre 2016 09:46:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Clarissima picore le buffet à la mode de l'ouest en sirotant son thé et en prenant grand soin d'éviter soigneusement et physiquement toutes proximité avec les haleines de beurre de chèvre ou pour les cas ou l'évitement n'est pas possible en portant une délicate étoffe parfumée à son nez.

Elle en profite pour s'adresser au chevalier
«  Merci Chevalier pour votre accueil, votre cour a été des plus hospitalière et cela alors qu'elle avait déja forte à faire avec les malheurs qui frappent votre royaume. Je suis ravie que notre troupe de fortune ai pû vous aider à faire face à l'une d'entre elles et désolé de vous laisser alors que d'autres menaces planent toujours.
Je suis néanmoins sûre que la horde était en partie soutenue par l'Oracle et qu'elle va s'éloigner ou à minima espacer ses incartades dans votre territoire maintenant qu'il est mort. »
Surtout compte tenu que nous partons avec le bébé que la horde pourchasse...

La route n'est déjà pas agréable dans une calèche à ressort avec ses dames de compagnies, mais alors à dos d'un cheval plus habitué à tirer une charrue qu'une princesse, n'en parlons pas.
Clarissima éprouve quand même un léger sentiment de liberté qui viens encore un peu plus ponctuer le début de sa vie d'adulte.

L'arrivée à Bourg-preux est à nouveau sans gloire: par la petite porte.

La maison de pécheur est bien loin de rivaliser avec le palais Podestien ou même la demeure du chevalier, mais n'est quand même pas sans certaines prétentions pour une maison de pécheur.
Elle est notamment idéalement placée, c'est une bonne chose !

Clarissima s'installe naturellement, sans s'en rendre compte, dans la plus grande chambre donnant sur le lac, plus calme la nuit que la façade donnant sur le quartier populaire ou la place d'armes.

Elle invite Karla à s'installer dans la chambre voisine, pour pouvoir utiliser la porte mitoyenne, et laisse les chambres de l'autre coté du couloir aux hommes de la troupe.

« Je vous propose de nous installer, de nous débarbouiller et discuter de nos plans autour du diner ? »

Ils se retrouvent dans le salon quelques heures plus tard.

« Mes amis, nous avons de nombreux sujets à discuter
1/ notre alibi de troupe et d'activité pour le tout venant de Bourg-preux
Je propose de nous présenter comme une troupe de chanteuse (Clara), danseuse (Karla), ponctué de feu d'artifice (Alonso) et si necessaire d'un peu de magie (Clara/Karla), tout cela sous le controle d'un strict chaperon et témoin de moralité (Bradil).
Et de proposer nos performances à la haute société Bourg-preusienne

2/ la liste des gens que nous décidons d'inclure dans la confidence (au moins partielle), commençons nous notamment par le capitaine ?

3/ l'embauche d'un cuisinier et d'une intendante de confiance, via les contacts de confiance de la maison Ducatore
Compte tenu de notre pietre qualité de cuisinier (cf le diner de ce soir...) et de nos compétences de tenue de maison, cette embauche me parait vitale. L'intendante pourra s'occuper des courses usuelles.

4/ l'équipement de la maison, un laboratoire dans le cellier et peut être une fabrique d'objets magiques

5/ nos objectifs pour mener l'enquête

Il semble notamment prioritaire de vérifier que hypostase de Bourg-preux, "la mort", sous la Nécropole de Bourg-preux, n'a pas été atteinte par la magie de l'Oracle.

Qu'en pensez-vous?
 »

Modifié par un utilisateur mercredi 26 octobre 2016 17:28:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant le diner, Karla écouta avec attention les idées de Clarissima, certaines lui paraissait sensées d'autres beaucoup plus futiles ou prématurées.
Voila maintenant que je vais devoir jouer les saltimbanques... Enfin j'ai feint d'être une intendante, je dois pouvoir jouer une danseuse artistique...

«  Je suis d'accord pour mettre dans la confidence le capitaine, même si j'ai un peu peur de sa réaction, il va falloir marcher sur des oeufs..

L'idée de la troupe me va également, quand aux dépenses annexes cela me semble risqué : un laboratoire d'alchimie n'est pas courant et je ne parle même pas des contacts qu'il va nous falloir pour mettre en place un atelier pour fabriquer quelques objets magiques.

Avant de nous engager la dedans, commençons petit, profil bas, en nous faisant un nom. Les contacts viendront par la suite.

Pour nous approcher de l'hypostase peut-être que Bradil est le mieux placé pour nous trouver un moyen de l'atteindre. Apres tout les nécropoles c'est plutôt son rayon...

Enfin, avec Alonso nous avions discuté d'aller nous renseigner sur les tatouages dont Bradil nous a parlé. Je ne connais pas trop la cité mais il doit bien y avoir un endroit ou l'on peut faire quelques recherches...
clairement je me propose d'aller effectuer ces recherches, mais je peux être accompagnée, vu l'étendu du sujet, deux paires de mains valent mieux qu'une... »

Modifié par un utilisateur mardi 8 novembre 2016 01:49:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

La maison vient déjà avec tout le personnel de maison nécessaire je déduirai de votre trésor le salaire chaque semaine, on est à 200po vus avez un peu de marge pour les produits standards vêtements, matériel de maison etc. ils peuvent faire les courses pour vous.

Vous passez le reste de la journée à vous installer, à prendre vos marques dans la ville et à discuter de la suite des événements. Certains laissent traîner d'autres dans les rues ou les tavernes pendant que Clara habituée à tenir une maison reparti le travail des domestiques.
Alonso, plusieurs, tu remarques la silhouette du faucon au dessus du lac.

C'est donc le troisième jour depuis que vous avez quitté Bourg Preux quand le soleil se lève sur Bourg Preux.

Il est donc convenu qu'un partie du groupe enquêtera sur l'hypostase et les tatouages pendant que l'autre cherchera à établir le groupe comme une troupe d'artistes. Si les objectifs sont doubles le lieu où se rendre, lui, est unique. Car si en effet le docteur Siméon Carnot est un ami des arts et pourra certainement introduire la jeune troupe dans le milieu du spectacle, c'est aussi, et avant tout un homme de science et le Maître archiviste de Bourg Preux, responsable de la mémoire écrite de la ville et de la transmission du savoir. Il dirige l'académie des enregistrements lieu à la plus haute concentration de savoir (et sans doute de magie) de la région. On y trouve des archives qui remonte à la guerre des vassaux (et peut-être avant).
Si vous pouvez convaincre le maître archiviste de vous laisser accéder à certains registres secrets, vous pourriez réveiller la mémoire de la compagnie des preux et en apprendre plus sur l'hypostase mais avant d'en arriver là encore faudrait il s'introduire auprès du docteur et gagner sa confiance (ou alors réussir à déjouer sa surveillance).

L'académie se trouve sur la place d'armes, à quelques enjambées de votre maison. C'est un bâtiment massif (il occupe tout un côté de la place) à l'architecture bariolée et improbable. Une grande tour penchée la surmonte. Un assemblage encore plus improbable échafaudage tente de la maintenir. L'ensemble semble prêt à s'écrouler d'un instant à l'autre.
Apparemment inconscient des risques d'éboulements un flot important de scribes, d'étudiants et de copistes se pressent pour entrer et sortir du bâtiment -dossiers, livres ou parchemins sous les bras.
Peu habitués à cette agitation estudiantine vous semblez faire tache dans le décor. C'est alors que Bradil qui remarque un individu habillé comme un membre du clergé du desséché lance « Je dois vous laisser, je vais mener mon enquête de mon côté, je vous retrouverai plus tard » et il emboite le pas de l'inconnu.

Finalement, vous vous frayez un chemin, patauds, dans ce ballet estudiantin. Une fois à l'intérieur un grand hall se sépare en trois couloirs. A gauche un couloir dans le lequel s'engouffre une grande partie de la foule donne sur une myriade de portes et de couloirs secondaire, en face, derrière une lourde porte ouverte, la bibliothèque certes moins impressionnante que la grade bibliothèque de Ciudalia ou même que certaines collections de patriciens que Clara a pu admirer.
Un aperçu de la bibliothèque.


A droite, un petit escalier en colimaçon monte vers la tour. Bizarrement l'escalier semble ne pas pencher autant que vu de l'extérieur. Une étrange impression de distance s'en dégage.

Connaissances des plans DD15 => réussite auto pour Karla.
L'escalier et la tour sont plongés dans un cristal éthéré. Vous pouvez voir et sentir les vibration imperceptible de ce cristal. La diffraction de la lumière par le cristal crée une illusion d'optique qui explique l'aspect penché de la tour. En fait il est impossible de savoir à quoi ressemble vraiment la tour sans pénétrer dans cette lentille géante.
Le passage au travers se fait sans difficulté même si après coup vous vous sentez plus soluble. Sans doute les lois de la physique ne sont-elles pas exactement les mêmes ici.

En escaladant vous passez près de fenêtres donnant sur des jardins suspendus, vous apercevez des portes de verre et d'acier protègent d'étranges rayons de bibliothèques ou des reliquaires ornés. Parfois dans les salles on croise quelques individus ais ils ne vous prêtent aucune attention. Sans doute les trésor contenus dans cette tour sont inestimables mais le gèle de la tour dans un verre fluide ne laisse aucun doute sur la puissance de l'architecte ni des protections de ces collections.

Enfin après une heure ou cinq jours, tant la notion du temps vous est devenu vague vous parvenez à ce qui vous semble être le sommet de la tour, la tête pensante de ce bâtiment, les bureaux du maître archiviste.

Une correspondance constelle le bureau en alternance avec des ouvrages techniques. Il consulte avec un autre humain une collection de cartes de la région. « Bien, bien, bien. Vous ferez éditer une appendice au traité géographique de maître Iptare copier un dix exemplaires. Deux pour les archives, une pour le Sénat de Ciudalia, une pour les collections privées du podestat Ducatore, une pour le bibliothèque solaire de Ressine, une pour cabinet du Duc, une pour la Sophonte, une pour le commandeur du Sacre, une pour l'archonte de Kahadburg et une pour l'observatoire de Llewynedd. Bien, bien, bien. »

C'est un homme d'âge mûr mais plutôt en forme. Il est souriant et à l'air curieux mais distrait. Il se tourne vers vous après un long moment. « Bien, bien, bien. Vous avez su me trouver dans mon humble demeure. Que puis je faire pour vous? »

Alonso avait passé un peu de son temps à ranger la maison et à s’arranger à ce qu’elle soit la mieux possible. Lorsque Clarissima sortait, à chaque fois il proposait de protéger son corps ou du moins qu’il soit son escorte lors du trajet.

Il avait également été se renseigné sur un établi d’alchimiste, permettant par la suite de confectionner des sacoches immobilisantes, des fioles d’acide, des bâtons fumigènes et autres. Je ne sais pas si j’ai pu en acheter un. Du reste de ses journées il fabriquait de l’alcool, essayant de rentabiliser ses journées, ou alors il faisait connaissance avec son nouveau compagnon. Si possible Alonso a aussi été faire quelques reconnaissances en forêt, pour diverses plantes, animaux,… Bref rien de bien particulier.

Lors des discussions de soirées, il semblait assez intrigué par le rôle que lui proposait Clara, car après tout, prestidigitateur n’était pas un métier qui lui correspondait plus que cela…

Il semblait admiratif lors de son chemin vers la tour, notamment vis-à-vis de ce drôle d’escalier. Il laissa tout d’abord parler Clara, avant de reprendre. «  Bonjour Maître, mon nom est Alonso, je suis à votre service.  » Il fit une petite courbette montrant qu’il respectait l’homme devant lui.

«  Je suis liquoriste et protecteur de la fille du podestat.  »

Note : ça ne fait même pas 24h que vous êtes à Bourg Preux. Vous êtes arrivés hier dans l'après-midi et avez foncé chez l'archiviste dès le premier matin. Entre temps vous avez pu trainer dans deux trois tavernes ou passer chez deux trois marchands tout au plus.

L'archiviste est troublé par le franc parler de de Clarissima qui se livre à lui sans hésitation. Son trouble ne dure qu'un instant et il se rassoit à son bureau prend un parchemin et griffonne un message pour son secrétaire. Ce dernier le lit et s'éclipse rapidement.
Linguistique DD 30 (pour lire sur la plume).

Psychologie DD 25


Le maitre archiviste s'assied à son bureau et regarde le groupe. « Bien, bien, bien. »
Le secrétaire revient les bras chargé d'un volume relié un maroquin rouge de Ressine gravé d'un œil et orné de décorations orientales. Il pose le livre devant le docteur qui l'ouvre et le parcours rapidement. Sur chacune des pages vous pouvez observer une représentation très (trop?) réaliste de vos visages, vous avez l'impression que ces figures ont un relief, vos rides, vos fossettes.
Il passe sa main sur le livre et vous la sentez caresser vos visages. Quand il a fini avec vos trois portraits, il tourne une être page et le visage de la prima donna apparait. « Bien, bien, bien. Très intéressant. » Il l'examine de la même manière que les autres.
Art de la magie DD20


« Je ne vous demanderai pas comment ni pourquoi la fille du podestat a développé une hypostase et se retrouve flanquée d'un garde du corps béni des fées et d'une espionne de son père a trainer dans la maison du savoir de Bourg Preux. Quand bien même j'aurai parfaitement confiance en vos intentions, en raison des relations parfois "tendues" entre votre père et la ville, je ne pourrais, ni comme aucun échevin d'ailleurs, collaborer ouvertement avec vous. Je ne vous recommande d'ailleurs pas d'aller voir le Capitaine directement, il a récemment perdu ses meilleurs hommes en débarrassant la région d'une bande de brigands financés indirectement par votre père pour déstabiliser le commerce.
La ville est au courant pour la malédiction des chiens et mène l'enquête de son côté. Je ne vous cache pas qu'elle piétine. Récemment des blessés touchés par cette peste sont revenus en ville. L'hospice de la déesse douce diminuer leur souffrance avant qu'ils ne quittent ce monde. Vous pouvez commencer par là, en toute discrétion bien sûr. Revenez avec des résultats satisfaisants me prouvera votre bonne foi et peut-être nous pourrons collaborer.

En attendant, je ne vous aiderai pas plus et surtout pas à établir une couverture en ville. A mon niveau de responsabilité, je me dois d'être plus méfiant que ce que je voudrais parfois l'être comprenez le bien. »

Et il vous montre la sortie de son bureau.

Je vous laisse décider de la suite si vous allez enquêter à l'hospice ou si vous essayez de trouver une salle de spectacle sans lui ou autre chose mais il sera, pour le moment inflexible sur ses positions. Avec ma règle sur la diplo, vu sa méfiance il faudrait 32+ pour qu'il vous aide pour la salle de spectacle et 40+ pour qu'il vous laisse regarder les archives.

Quand Clarissima parle au maître archiviste de son livre, il a un léger rictus il ne s'est pas trompé sur les capacités extraordinaires de ces trois là. Il faudra garder un œil sur eux.

« Il y a des milliers d'ouvrages dans les rayons de la section cultes druidiques. Ils sont en accès libre demander au chef du rayon. Mais un gardien comme votre ami doit en connaître un bout dans ce domaine... » lâche t il mystérieux en désignant Alonso du menton.

Il faut 15d6 minutes pour trouver un livre qui répond à une question assez générale (ça permet de faire 20 au test de Connaissances) et 15d10 pour une question spécifique.

Le maître parait amusé par la réponse de l'artisan. « Bien, bien, bien. Ne prêter pas attention à mes propos je suis un fou qui se croit sage ou un sage qui se croit fou. J'ai dit gardien mais qui est le gardien qui gardera ma langue embouchée ?J'écoute les livres, les pierres et les bois me raconter des histoires. Celles de vos vies passées ou futures, d'autres créatures d'un monde que l'on croyait éteint, du roi des sylphes et de sa cour aérienne, des truqueurs et de leur chemins en hélice et des chiens qui mangent les fils des rois, des rois qui mangent les fils de chien. »

Il semble maintenant presque possédé et on ne peut pas dire au son de sa voix s'il récite par cœur les premiers vers d'une épopée en prose ou s'il fait écho à certains évènements que vous avez vécu et d'autres non. Quoiqu'il en soit la coïncidence est troublante et le maître en sait certainement plus que ce qu'il a voulu dire. Il laisse planer son chant et dans un retour à la normale annonce « Vous comprendrez ce qu'il y a à comprendre en temps voulu, nul ne peut décider des chemins qu'emprunteront vos pieds. En tout cas je ne m'y risquerais pas. Et comme je voulais répondu je ne répondrai pas à vos questions tant que vous ne saurez pas répondre aux miennes. »

Le maître ne révèlera pas ses secrets gratuitement. A vous de les percer ou de les échanger.

Après avoir quitter les bureaux du maître archiviste, vous redescendez vers la bibliothèque publique et vous engagez dans vos recherches sur l'évocation de peste ou d'afflictions mystiques dans les textes druidiques et l'église de Boésus.
Aucun d'entre vous ne s'y connaît vraiment en religion des druides et vous vous contenter d'écouter les explications du bibliothécaires pendant qu'ils vous guide dans les rayons.

« Les eubages de Boésus forment un clergé de tradition purement orale et prétendent s'être établi bien avant l'unification du royaume et l'instauration du culte cyclothéiste religion officielle du Vieux Royaume centrée autour des quatre dieux : la Vielle Déesse, la Déesse Douce, le Resplendissant et le Desséché. Il y a peu d'archives et de rapports sur leurs activité. On va voir ce que l'on trouve. Attendez. »

Il se dirige vers un rayon et en sort un gros ouvrage. « Le chroniqueur Ptyro fait remonter l'établissement des cultes druidiques dans la région environ 200 ans après la prédication d'Ocann vous ne savez pas exactement quand ça se situe mais c'est très ancien. »



« Visiblement, les druides auraient su guérir une peste par des signes sacrés. Bien sûr ce récit tient plus du conte de fée que du témoignage historiée mais elle doit tenir du vrai. Ptyro était un historien royal de Leomance et il soutenait le discours officiel de Leodegar à l'encontre des religions druidiques. Il n'aurait jamais eu intérêt à inventer un récit élogieux pour les druides. »



Vos recherches finies vous quittez l'académie alors que le soleil est déjà haut et vous vous dirigez vers l'hospice. C'est un grand bâtiment allongé qui borde les jardins d'Anséa.
Sur place on ne vous laisse pas perpétrez dans la zone de quarantaine ou sont atteints les malades de la peste. Deux hommes assez baraqués interdissent l'accès.
« Interdiction formelle à toutes les personnes extérieures de rentrer. Seul un ordre signé du conseil pourrait éventuellement levé cette interdiction. »

A ce moment sort de cette porte un homme en armure dont Clara reconnait facilement les armes : celles des chevaliers du Sacre.

Sans laisser paraître sa surprise, Clarissima regarda le Chevalier de haut en bas. L'armure ne permettait pas d'en être certaine, mais le spécimen situé devant elle semblait un peu frêle pour assumer la réputation des chevaliers.
« Oh un frèle Chevalier du Sacre ici à Bourg-preux, ravie de faire votre connaissance Messire Bartolomeo Baldiniore.  »
Avec un large sourire ironique, Clarissima enchaîne :
«  Comme vous êtes galant de m’éviter ma propre présentation. Enchantée, Clarissima pour me faire servir. »
Elle se place ensuite de côté pour permettre à ses camarades de se présenter puis enchaine.
« Nous revenons justement de la maison de votre Champion le Chevalier Ceuynos. Ses hommes sont touchés par une mystérieuse et très fatale peste, êtes-vous au courant ? D’ailleurs, j’y pense… vous devrez m’expliquer pourquoi il ne vous a pas immédiatement recommandé, ou accepter mon aide pour travailler à votre réputation !
Nous avons promis de tenter de l’aider avec les connaissances amassées à Bourg-preux, et démarrons notre enquête.
Le Maitre archiviste a eu la bonté de nous recevoir, et nous a appris que la même peste pouvait sévir ici aussi, nous souhaitons braver la menace et rencontrer les malades pour comprendre.
Nous acceptons avec plaisir votre proposition de leur rendre visite.  »
Elle regroupe ses cheveux d’un geste charmant, digne d'une dame de la cour, et redresse la capuche de sa cape sur sa tête. Elle se retient de masquer son nez et sa bouche.
« Je resterai anonyme pour ne pas créer de confusion … politique sur ma démarche. Nous vous suivons. »

Modifié par un utilisateur lundi 5 décembre 2016 21:18:27(UTC)  | Raison: Non indiquée