Le rendez-vous avait été fixé à l'aube en cette froide journée de Lunedi 13 Neth 4700 dans le quartier de la Pointe Nord, plus précisément la Grande Rive.

Les chevaliers infernaux qui patrouillaient n'inspiraient que peu de confiance et, passé le marché des docks, les ruelles étaient désertes.
Le message indiquait l'emplacement d'une maison de ville. Ce qui n'était pas précisé, c'est que la bâtisse devait dater de la création de Korvosa. Des pierres sombres et élimées, du bois terne dont la peinture était partie il y a fort longtemps, des fenêtres miteuses au verre blanchi par la poussière, une porte en bois épaisse aux multiples cicatrices... était-ce une plaisanterie ?
Pourtant, une pancarte sur la porte indiquait : "Bureau d'Enquête Criminelle".

Après avoir frappé, Gabs vous ouvre et vous fait entrer dans une pièce éclairée par deux petites fenêtres diffusant une lumière blafarde.
Une table et cinq chaises vous attendent. Dans un coin vous pouvez remarquer un bureau avec beaucoup de livres et parchemins. Le fauteuil devant a l'air d'être la seule chose confortable.


«  Bienvenue à tous. Asseyez-vous. Vous avez trois minutes pour vous présenter avant qu'on passe aux choses sérieuses.  »

Ceci étant dit, il se dirigea vers son bureau afin de chercher des documents.

Modifié par un utilisateur lundi 14 novembre 2016 11:24:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Asmerody connaissait ce genre de quartier, parfait pour passer inaperçu mais aussi pour se faire égorger à un coin de rue, mais par de sa carrure, personne n'oserai l'importuner au lever du soleil. Il arriva devant une bâtisse en fort mauvais état. IL me semblait que c'était une section d'élite, il veulent mettre Gabs au placard ou quoi!
IL était arrivé en avance, et observa un peu le bâtiment et les alentours. Peu de temps après ils étaient 4 à se tenir devant la porte. Une femme d'une grande beauté, une femme rousse avec beaucoup moins de prestance et un homme-rat qui semblait plus intelligent que sa race pouvait le laisser croire.
De par son éducation, il laissa passer les autres devant puis entra et ferma la porte avec délicatesse.
Il le savait, si il y allait trop fort, la porte ne tiendrai pas.


La rousse pris la parole.
Mais elle se prend pour qui, elle sait à qui elle s'adresse! Abadar, je savais que sa tête me parlait, j'ai du la croiser pendant mon initiation.

Quand Poppy eue fini, Asmerody prit la parole, d'une voix calme et posée.

«  Madame, euh... Poppy, j'ose espérer que vous savez à qui vous vous adressez, il s'agit de Théophillius Gabs, je vous prierai de lui parler avec un peu plus de respect.

Pour ma part, je me présente, Asmérody Diropzo, mais on m'appelle Rody. Membre des guerriers de la lumière sainte et garde de cette ville.
Je suis ici en espérant que notre petite section aura plus d'impact que la garde pour faire respecter la loi et la justice sur cette magnifique ville »

Il regarda Poppy en insistant sur le mot magnifique.

«  Etant moi aussi adorateur d'Abadar j'espère que la ville continuera de prospérer et de se développer mais si je puis me permettre, il faudra commencer par ce bâtiment si nous voulons montrer l'exemple.  »

Modifié par un utilisateur mardi 15 novembre 2016 18:28:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rody ne s'attendait pas à ce que l'homme-rat prenne la parole.

Il prit l'air le plus doux qu'il soit et s'adressa à l'homme-rat.

«  Veuillez m'excuser Skwid, nous sommes ici entre bonne gens, vous pouvez parler sans craintes.

Vous travaillez donc comme méd...médecin? »

Modifié par un utilisateur mardi 15 novembre 2016 18:28:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Des vêtements aux teins vifs, le parfum des grands jours, le bon choix de bijoux... une jeune varisienne arpentait la Pointe nord d'un pas décidé, offrant un sourire sincère à tous ceux qu'elle croisait. Comme un petit rayon de soleil au lever du jour.

Deux Hommes en armure et un homme-rat attendaient près de la porte. Adria les salua d'une mine bienveillante, tout en cherchant à se souvenir si certains visages lui étaient familier. Rien ne lui vint sur le moment, elle décida donc de garder le silence. Manifestement, l'état de la bâtisse ne l'avait pas choquée.

La porte s'ouvrit et Gabs les fit entrer. Elle prit note de l'attention du guerrier qu'elle remercia en passant, et chercha du regard, par réflexe, les issues de la pièce.

"Finesse et Raffinement" aurait pu être la devise de la première à prendre la parole. Sa carrure était impressionnante, et elle avait l'air franche. Imbue d'elle-même, également. La mention d'Abadar ne vint pas améliorer cette première impression.

Le guerrier était courtois, et parlait presque comme un noble. Les guerriers de la lumière sainte ? qu'est-ce que c'était que ce truc ? Adria n'en avait aucune idée, mais son attirail lui disait une chose : il sentait l'or, très fort. Probablement un noble de plus, dévoué au dieu des riches.

L'homme-rat semblait timoré, mais était-ce une façade ? Il avait l'air compétent. Médecin... mais oui ! Elle en avait entendu parler. Il travaillait dans le quartier, après tout.


« Bonjour à tous ! » dit-elle lorsque vint son tour.

« Je m'appelle Adria. »

Rien ne servait d'en dire plus, pour le moment du moins.

Évidemment, Adria avait envie de commencer à enquêter sur l'assassin des "vides". Elle lança un regard interrogateur à Skwid, persuadée que les combattants préfèreraient se concentrer sur des choses plus importantes, et attendit qu'un autre prenne la parole, pour éviter les préjugés.

Après s'être assuré qu'il pouvait prendre la parole, il rejoins l'avis du monsieur bien élevé.
« Je... je pense aussi qu'il faudrait commençait par l'incendiaire... Des pauvres gens qui n'ont déjà pas grand chose se retrouve sans rien, si ils ne finissent pas par bruler vif dans leurs demeures... on ne peut pas le laisser faire. Enfin... ce n'est que mon avis... »

Impavide, Gabs répondit gravement.
« Sept morts depuis trois semaines. »

« Je suis d'accord, l'incendiaire doit être arrêter. S'il continue, cela pourrait être la fin d'un quartier, voire d'une grosse partie de la cité. Tout serait à reconstruire.

En plus les criminels vont certainement être pris, à un moment, par la garde. Faut pas croire que ce sont des tapettes. Quelques uns peut être, mais pas beaucoup croyez moi. »

Elle prend le dossier de l'incendiaire en main et commence à en sortir les pages

«  Qu'est ce qu'il a dans le bide ce dossier ? »

Modifié par un utilisateur mardi 15 novembre 2016 19:12:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Adria s'approcha de la brute épaisse et jeta un coup d’œil rapide au rapport par dessus son épaule. Il y avait beaucoup de détails, il lui faudrait le consulter plus longuement. Elle laissa les autres s'imprégner du dossier et décida de poser quelques questions à son employeur en attendant.

« Doit-on rester tous ensemble ?
Doit-on garder secret l'objet de notre enquête ?
Si l'on rencontre d'autres gardes ou un autre ordre officiel, pouvons-nous déclarer que nous travaillons sous votre autorité ? avons-nous une quelconque preuve à montrer à un curieux ?
En cas de besoin, comment peut-on vous contacter ?
Si nous trouvons un suspect, sommes-nous autorisés à l'arrêter pour l'interroger ?
D'une façon générale, avez-vous des recommandations à nous faire ? »

Concrètement, elle aurait aimé pouvoir garder ses distances avec la guerrière pendant l'enquête, et avoir une insigne ou un document quelconque à montrer à qui ne verrait en elle qu'une phalène. Elle ne demanda pas s'il était possible d'user de moyens létaux, car ce type d'actions était de toutes manières hors de ses compétences.

Modifié par un utilisateur mercredi 16 novembre 2016 02:35:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

En lisant le dossier, l'attitude générale de Skwid changea complètement. Il semblait soudain d'un sérieux presque imposant malgré sa petite taille, allant jusqu'à tirer les dossiers vers lui lorsque Poppy bougeait trop ou lui ôtait une feuille de sous les yeux.
Une fois la première lecture effectué, il ajouta à l'attention de tout le monde :
« Rendons nous sur les lieux du dernier incendie. On aura plus de chance de trouver des indices exploitable que sur les autres lieux... Et ne perdons pas de temps. Il risque de recommencer dans quelque jours si sa fréquence d'action ne change pas. Nous interrogerons les témoins des autres incendies apr...rés... »
Rapidement, il réalisa qu'il parla d'une voix forte et autoritaire mais surtout... que tout le monde l'écoutait ! Et ainsi, toute sa confiance s’effondra en un instant.
« Enfin... heu... si vous êtes... d'accord... la dessus... »