près une douce soirée au Club des aventuriers, les uns et les autres passèrent une nuit à la fois paisible et confortable dans les chambres de l'étage. À l'exception d'Ellawa qui, comme le matin, s'était retirée vers la jungle en direction du campement qu'elle s'était fabriquée pour elle et Simurgh.

Tiriji et Sébrysse furent les deux premières à s'extirper des couches du Club. Elle furent rapidement rejointes par Jask, qui se proposait d'accompagner la prêtresse à la rue des Temples, prétextant que cela faisait un bon moment qu'il n'avait plus eu l'occasion de méditer à l'autel de Néthys. Le dieu de la magie était beaucoup moins formel que Sarenraé — ou, du moins, le clergé de Néthys suivait, en général, moins de lois et de rituels que celui de la Fleur de l'Aube — mais, comme dans n'importe quelle religion, il était de bon ton de méditer ou de prier de temps en temps.

Hogo, Ishirou et Éphrem les suivirent de peu, prenant un solide petit déjeuner avant d'aller battre la pavé soi-disant à la recherche d'un emploi.

Tiriji arriva devant l'échoppe du forgeron nain avant même que celui-ci n'ouvre. Elle dut patienter une petite dizaine de minutes avant que le nain ne vienne lui ouvrir pour lui permettre de rejoindre la forge située à l'arrière du bâtiment. « Bon, on va commencer par des choses simples. » commenta Dohrfak avant de demander à la gnome de battre quelques petites lames légèrement incurvées destinées à la fabrication de petits couteaux utilisés par les pêcheurs de perles. Depuis la petite cour où Tiriji exerçait son art, elle pouvait apercevoir le bas de la rue, et entre autres l'avant de l'entrepôt que, la veille, elle avait visité en compagnie de Hogo et Ishirou.

Sébrysse et Jask ne perdirent guère de temps ; le chemin menant à la rue des Temples était désormais bien connu de l'une comme de l'autre. Ils se séparèrent devant l'autel de Sarenrae, Jask ne manquant pas d'indiquer à la prêtresse où il pourrait le trouver quand elle aurait terminé sa bénédiction. En entrant dans la petite salle consacrée à la Fleur de l'Aube, Sébrysse remarqua qu'un autre morceau de plâtras était tombé du mur de droite, créant comme un renfoncement dans la paroi. Elle se rapprocha de l'endroit, s'apprêtant à nettoyer le sol pour dégager la poussière et les morceaux tombés... et constata que la tâche en question avait déjà été réalisée. Comme elle avait déjà pu le constater la veille, l'autel, même s'il n'était pas constamment visité, n'était donc pas entièrement abandonné…

Un peu après le départ de Tiriji, Ishirou se tourna vers Hogo et Éphrem et demanda « Quel est le plan alors ? On retourne au Bas-Port pour renforcer le mensonge d'hier ? »

De son côté, dans son campement suspendu, Ellawa se laissa réveiller doucement par les bruits de la jungle qui s'éveillait. Un oiseau coloré vint se poser sur une branche située à quelques mètres d'elle et se mit à chantonner trois notes joyeuses. Quand elle se leva, elle aperçut Simurgh, perché sur une branche et observant attentivement quelque chose au niveau du sol. Au début, elle crut qu'il devait s'agir d'un petit animal… mais, comme le dimorphodon ne plongeait pas pour l'attraper, elle se rapprocha du bord pour observer la scène à son tour. C'est alors qu'elle aperçut un jeune Mwangi, qui devait avoir moins d'une dizaine d'années, assis au pied d'un arbre tout proche. Attiré sans doute par un mouvement, le Mwangi se tourna dans sa direction et se leva rapidement. « C'est toi qu'es venue parler aux femmes du campement hier ? Si c'est oui, ben j'ai un message pour toi. » dit-il à l'attention d'Ellawa, sur un ton d'importance qui convenait mal à son âge.

Le matin lorsque Hogo sortit du club, il suivit ses compagnons tout en prêtant attention au moindre bruit ou mouvement suspect qu'il percevait. Il n'aimait pas se savoir suivi et encore moins être incapable de localiser celui ou celle qui les surveillait. Après avoir accompagné Tiriji jusqu'à la forge du nain, il se tourna vers Ephrem et Ishirou et répondit à ce dernier, « C'est bon pour moi, faisons un tour et regardons un peu ce que peut nous offrir le Bas-Port, non ? »

Modifié par un utilisateur lundi 21 novembre 2016 20:52:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nouveau citadin qu'il était s'était levé assez tard profitant de la douceur d'un lit et de la chaleur d'un bon repas.
Puis devant l'activation de ses compagnons, il alla rapidement enfiler une tunique et tenta encore une fois de maquiller son visage.

A la suite des trois compères, il s'était dirigé vers le bas port.

« Oui, continuons de fouiller et de chercher du travail, à force cela se saura et certain viendrons directement à nous pour nous en proposer!! »

Tout en restant discret, Ephrem restait vigilent, maintenant il savait ou regarder pour trouver une ombre, un mouvement ou tout autre signe comme quoi ils étaient suivis!

« Tu as raison Jask mais encore aurait t-il fallu que je pense à emmener de quoi écrire... Mais je repasserai plus tard pour signaler qu'une prêtresse de Sarenrae est en ville et où me joindre. À moins qu'au retour chez Briga, je n'envoie plus simplement un messager pour placer un message et allumer une chandelle. »

En franchissant les lourdes portes du Tribunal et en passant devant les gardes, Sébrysse était nerveuse, prête à se battre. Mais son inquiétude s'évapora aussitôt que le clerc lui eut annoncé la bonne nouvelle et sa bonne humeur reprit le dessus. L'homme l'avait d'abord regardée comme s'il avait craint une nouvelle dispute, avant de s'empresser de lui rendre son pécule. « Merci pour ces bonnes nouvelles. Mon ami ne quittera pas la ville tant qu'il n'aura pas été l'objet d'une révision de son jugement. Vous pouvez remercier l'Arbitreur de sa mansuétude et l'assurer de mon dévouement. Sa décision l'honore comme elle honore la Justice de ce pays. Il me tarde qu'il puisse cependant s'occuper de cette affaire. Mais cette mesure de clémence et de confiance allégera l'attente et la rendra bien plus douce. »

Se rapprochant du bureau du clerc, elle lui lança « Nous avons été suivis hier par des gardes jusque chez Briga où nous sommes hébergés mais d'autres personnes se sont également mises à suivre certains de nos amis plus tard. Savez-vous si Messire l'Arbitreur l'avait ordonné ? »

En attendant la réponse de son interlocuteur, elle rempocha sa fortune et ceignit le second cimeterre donnant un côté plus martial encore à sa tenue, malgré l'impression d'être soudainement bien moins plus légère.

Une fois ressortie, elle étreignit Jask. « Voilà une bonne chose de faite. Même si le périmètre de cette liberté est encore réduit, c'est un avant goût de ce qui t'attend. Tu ne risques plus de croiser le moindre chevalier infernal venu de conduire dans les geôles. Encore quelques jours sans doute.

En tout cas, j'ai méjugé cet Arbitreur. Il est meilleur homme que l'air qu'il se donne. Lorsque cette affaire sera terminée, je viendrai le remercier et m'excuser de mon emportement. Maintenant, allons donc visiter les Archives Coloniales ! »

Le clerc détourna le regard et se plongea dans l'examen des documents, formulaires et autres papiers qui recouvraient son bureau quand Sébrysse lui demanda si l'Arbitreur avait ordonné leur surveillance… Il bredouilla quelques mots sans queue ni tête tout en semblant tout à coup très occupé par le fait que les documents en question devaient être repositionnés, reclassifiés et réordonnés… Mais comme la prêtresse n'était pas du genre à lâcher l'affaire, il finit par dire sur le ton du murmure « Je… euh... j'ai entendu l'Arbitreur demander à un garde de vous faire suivre par une patrouille et de s'assurer que vous rentriez bien au Club du Sargave… mais… euh... oui... enfin, je veux dire... le garde est venu faire son rapport en fin de matinée et... et confirmer que l'adresse que vous aviez donnée était bien correcte. »

Pendant ce temps-là, bien loin de l'ambiance feutrée — quoique apparemment relativement oppressante pour le clerc —, Hogo et Ishirou parcouraient du regard les divers étals des vendeurs installés pour quelques heures seulement sur la plage. On y trouvait vraiment de tout… du moins de tout ce qui pouvait être utile pour une vie normale. Il n'y avait pas de vendeurs d'armures ou d'armes cependant. Le Shoanti et le Tianais ne faisaient pas très couleur locale au sein de la foule qui était majoritairement d'origine mwangie.

En plus des vendeurs qui s'étaient installés à-même le sol, disposant leurs biens sur des tapis colorés, certains sillonnaient cet étrange marché-souk emmenant leur marchandise avec eux dans une sorte de large sac tressé qu'il leur suffisait d'ouvrir lorsqu'ils désiraient montrer ce qu'ils vendaient. D'autres encore étaient moins démonstratifs et laissaient venir à eux la clientèle qui les reconnaissait. Ishirou ne manqua pas de faire remarquer à son compagnon que « Ces vendeurs doivent sans doute venir ici pour échapper aux lois et aux taxes de la ville. Je suis persuadé qu'on pourrait dégotter n'importe quoi en cherchant bien... des poisons, des drogues, de la contrebande... »

Alors que Tiriji martelait une n-ième lame de métal tout en sifflotant, elle laissa son regard se promener sur les alentours. Quand la pièce de métal fut façonnée à son goût, elle l'observa quelques secondes puis s'avança vers le marche-pied qui lui permettait d'être à bonne hauteur pour plonger le fer dans le tonnelet d'eau prévu pour le refroidissement. Lorsqu'elle prit ainsi de la hauteur, son attention fut attirée par l'inhabituel attroupement qui se trouvait dans la cour devant l'entrepôt de Marrambwe.



Guidée par le dévot de Néthys, les deux prêtres parcoururent les quelque 200 mètres qui séparaient le bâtiment administratif des Archives Coloniales. Le clerc posté à l'entrée de la bibliothèque jeta un regard étonné à Jask lorsqu'ils entrèrent, mais ce dernier répondit rapidement « J'accompagne dame Sébrysse, prêtresse de la Fleur de l'Aube, qui voudrait entreprendre quelques recherches dans les Archives. J'imagine que ça ne pose aucun problème ? »

Le clerc avait ouvert la bouche comme pour répondre, mais Jask avait déjà emmené Sébrysse quelques mètres plus loin, vers la double porte de bois sombre qui permettait d'accéder à la bibliothèque en elle-même. Derrière eux, le clerc resta un instant bouche bée, observant le couple qui était passé devant lui, puis il haussa les épaules et se remit au travail. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se rappeler de fermer la bouche.

Les Archives Coloniales occupaient une vaste pièce allongée dont les murs étaient recouverts d'étagères débordant de livres, le tout sur trois étages. Des escaliers de bois permettaient d'accéder aux niveaux supérieurs et aux coursives qui longeaient les étagères sur tout le pourtour. Le centre de la pièce était occupé par divers petits bureaux dont certains étaient occupés par des scribes retranscrivant d'anciens écrits ou réalisant des copies d'ouvrages. « Nous y voilà… » dit Jask en balayant du regard les innombrables livres qui étaient stockés à cet endroit. « Ça risque de prendre un bon moment... Tu as un thème particulier de recherche à suggérer ? »

Pour les recherches :
par thème, lancer 1d4 pour connaître le nombre d'heures nécessaires
puis un test de Connaissances (...) pour déterminer le résultat [j'ajouterai un bonus pour la bibliothèque].
Peut aussi être utilisé sans entraînement (vu que vous êtes dans une bibliothèque)
Jask : Connaissances (mystères, géographie, local, religion) +8

« On peut peut-être essayer de droguer celui qui nous suit... enfin si on arrive à lui mettre la main dessus, ce qui semble difficile. » répondit Hogo avec un petit sourire. Puis, il regarda le reste du marché et proposa, « Il n'y a rien d'intéressant ici selon moi. On rentre ? On essaie d'accélérer le pas et de passer par une ruelle pour voir si on est suivi ? »

Comme Sébrysse l'avait deviné, il ne s'agissait sans doute pas de la première visite de Jask aux Archives Coloniales. Le Garundais avait sans doute eu plusieurs fois l'occasion de venir compulser les livres et autres… archives conservées ici lorsqu'il était employé par le Gouvernement du Sargave. À cette époque, son statut seul lui aurait sans doute permis de rentrer sans problème dans la bibliothèque... cette fois-ci, il s'était présenté comme un simple accompagnant de la prêtresse, se disant sans doute que se présenter en tant que serviteur Mwangi d'une personne à qui il était impensable de refuser l'accès du lieu était plus prudent.

Jask conduisit Sébrysse à l'étage, longea un mur recouvert de bibliothèques qui contenaient, d'après ce que Sébrysse pouvait lire, de nombreux rapports concernant le rassemblement du Dû au fil des années qui s'étaient écoulées depuis la Guerre civile au Chéliax et aujourd'hui. Les rapports les plus anciens, ceux dont la couverture était la plus dépareillée, devaient dater de l'époque à laquelle le Croc de Thrune avait été envoyé depuis le Chéliax pour venir dompter les colons sargaviens… et s'était finalement échoué lui aussi sur le Coutelas des Contrebandiers, son équipage tombant petit à petit dans le cannibalisme, le barbarisme et le culte des goules vivant sous leur village. Tout cela pour que, finalement, leurs descendants par consanguinité soient exterminés par un autre groupe de naufragés…

Jask s'était arrêté et retourné en observant Sébrysse un peu perdue dans ses pensées. Il désigna d'un geste le fond du bâtiment et dit « Il a quelques petits bureaux à l'arrière ; ils sont un peu exigus mais nous devrions y être au calme pour entreprendre les recherches. » avant de reprendre son chemin. L'endroit dont Jask parlait était situé derrière les bibliothèques dressées au fond de la salle ; un petit couloir illuminé par des globes magiques — les torches étaient naturellement proscrites dans ce genre d'endroits remplis de papier prêt à s'embraser — menait à une série de cinq petites salles d'à peine 3 mètres sur 3 mètres équipées d'un simple écritoire et d'une chaise.

Jask invita Sébrysse à rentrer dans la première et, profitant du fait que la seconde n'était pas occupée non plus, il ramena la chaise qui s'y trouvait afin qu'ils puissent s'installer plus confortablement. Dans un premier temps, Sébrysse déroula les frottis annotés que la femme-serpent avait eu le temps de réaliser juste avant de perdre la vie et, après avoir incanté une prière de traduction, se mit à les parcourir, tant pour se rafraîchir la mémoire que pour trouver les thèmes et mots-clefs au sujet desquels Jask et elle allaient effectuer des recherches.



Quand Sébrysse eut terminé la lecture, Jask releva la tête vers elle et lui proposa « Je veux bien mener les recherches, mais il faut que tu me précises des mots-clefs ou des thèmes plus précis à rechercher. » Devant l'expression de la prêtresse, il ajouta « On va y passer une bonne partie de la journée je suppose... il y a moyen d'obtenir de quoi manger et boire à l'entrée. Je m'en occuperai le moment venu. »



De leur côté, Hogo et Ishirou, qui commençaient à bien connaître le quartier, se dirigèrent vers une ruelle relativement longue et dénue de passages latéraux, espérant prendre au piège celui qui les avait suivis la veille. Éphrem, qui restait constamment un peu en arrière, comprit leur manège et se positionna dans un endroit à partir duquel il pouvait observer l'entrée de la ruelle.

Le barbare et le tianais prirent leur temps en avançant dans la ruelle en question puis, une fois au bout de celle-ci, ils tournèrent pour se mettre hors de vue et attendirent près de la sortie de la ruelle.

Quelques habitants locaux empruntèrent la ruelle en question, la plupart par petits groupes de deux ou trois, mais aucun d'eux ne se montrait particulièrement discret ou observateur. Au bout d'un bon quart d'heure, ils n'avaient toujours pris personne au piège.

« La personne qui nous suivait hier a peut-être cru à notre histoire de recherche d'emploi et s'est lassée... » suggéra Ishirou en haussant les épaules. « On récupère Éphrem et Tiriji et on va manger ? » proposa-t-il en constatant que le soleil était déjà bien haut dans le ciel.

Sébrysse s'assura que rien ni personne ne leur prêtait attention avant d'incanter le sort que la déesse avait mis à sa disposition, preuve que son initiative était bonne. Après plusieurs minutes de lecture attentive, elle répéta à Jask ce qu'elle avait appris sur les frottis, donnant au prêtre de Nethys les indications, notamment le nom de l'avant poste désigné. Elle rangea ensuite les frottis avec précaution.

« Comme nous l'avions compris et comme le capitaine aventurier nous l'a confirmé, il s'agit bien de découvrir une Cité de l'Empire Azlante du temps de sa splendeur. Il semble que lorsque les cultistes de Zura en ont été chassés, des protections ont été posées par les habitants d'alors pour éviter qu'ils ne puissent revenir ou pour qu'ils ne puissent retrouver la piste de retour vers Saventh-Yhi qui aurait été fondée à proximité d'un lac ou d'un cours d'eau.

Il est surtout question d'un avant poste appelé Tazion et de piliers de lumière quoi que ce puisse être. Il y a une foule de repères géographiques mais les noms qui leur sont donnés ne me parlent pas.

Je pense que nous devrions rechercher dans les récits d'expédition qui ont pu avoir lieu dans la jungle tout ce qui peut avoir trait à des ruines Azlantes perdues dans la jungle et voir si le nom de Tazion peut ressortir.

Et si nous pouvions avoir accès à des cartes, sans doute serait t-il possible de trouver certains des repères mentionnés dans le texte, ce qui nous aiderait sans doute à circonvenir la zone des recherches.

Mettons nous au travail. Avec un peu de chance, ces éléments permettront d'interroger Hémiphon ce soir de manière assez précise et de mesurer ses connaissances au regard de ce que nous avons trouvé.

Si nous parvenons à délimiter la zone, Ellawa parviendra peut-être à trouver un indigène mwangui qui la connait et qui pourra nous en dire plus, voir nous servir de guide »

Une fois de retour au Club, Hogo s'accorda une nouvelle après-midi de repos bien mérité. Après tout se disait-il, il pouvait bien s'accorder ça avec ce qu'ils avaient vécu sur cette île de malheur. Il attendrait tranquillement le retour des autres pour avoir le résultat de leurs recherches tout en sirotant les spécialités de Briga.

Quand les autres passèrent la chercher pour aller déjeuner, Tiriji interrogea son employeur pour savoir le temps dont elle disposait. Puis elle termina consciencieusement sa pièce en cours avant de ranger soigneusement ses outils et de tous remettre en place. Elle examina enfin d'un œil critique les pièces réalisés le matin à la recherche du moindre défaut avant de se mettre en route. « Vous avez eut du succès dans votre recherche de travail? » demanda t'elle alors qu'ils quittaient la forge.

Une fois qu'ils se furent éloigné et qu'elle se fut assuré que personne n'était à leur suite, elle poursuivit « Il y a eut de la visite à l’entrepôt. Quatre ou cinq, ils étaient, difficile de bien voir depuis la forge. Le patron, Marrambwe, il avait l'air de les connaitre. De les craindre, même, malgré ses protestations ils sont partis avec des caisses qui étaient devant l'entrepôt. Et quand il a essayé de s'interposer, le chef lui a montré son bras, à l'endroit où j'avais vu des marques... Ils ont chargé les caisses dans un chariot, et après, ils sont partis... Je pense que ce sont eux qui ont pris les bouteilles destinées au Club. Il doit surement y avoir une sorte de racket en cours... »

• Perception : 1d20+7 donne [1] + 7 = 8