Lukas était resté un peu en retrait, surtout en voyant l’énorme animal présent aux côtés d’Aarkus…
«  Veuillez m’excuser, mon nom est Lukas, magicien. Et voici mon épouse, Trestelame. Heureux de faire votre connaissance. Vous êtes certain qu’il est gentil ?  »

Quand il fut un peu rassuré, il regarda un peu plus près l’animal… «  Oui je vois, vous devez avoir un lien particulier comme certains druides ? Impressionnant. Il a un petit air de mon père, mais il a l’air plus intelligent, et bave certainement moins.  »

Il écoutait ensuite parler de l’animal Gazda et Aarkus, sans réellement prêter attention à leur discussion…

Chez Kendra - début de soirée


Je propose de jouer la discussion avec Kendra
Le jeune chasseur dit à sa soeur: «  Kendra, je sais qui est ma mère, j'ai prié Erastil et Pharasma afin d'entrevoir un présage et voici ce qu'il m'est arrivé:... »
Je jeune homme informa l'oracle de son présage, lui décritla lettre de son défunt père adoptif.
«  Alors, qu'en penses-tu? »

Modifié par un modérateur dimanche 29 janvier 2017 20:17:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les yeux de l'orphelin était brillant d'une détermination quasi-bestiale il dit à sa soeur «  Pour Maman, je verrai une fois que j'aurai aidé le groupe de maître Gazda, mais pour la voie du murmure, je tuerai un d'entre eux pour chaque souffrance qu'ils ont causée  »

Soudain, Aarkus se tendit et tomba par terre, secoué de spasmes. «  C'est ainsi que tu nous remercies de t'avoir donné la vie? En voulant nous la retirer? Tu sais que c'est inutile! Nous nous préparons à devenir des liches! »
«  Ne les écoutes pas, mon petit, il veulent te corrompre, ils m'ont tuée! »«  Elle nous a trahis! Elle mérite son destin! » «  NOOOOOOOOOON!  »

Modifié par un utilisateur lundi 30 janvier 2017 16:09:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il regarda sa soeur adoptive dans les yeux et, d'une voix faible, lui répondit: «  Les voix que j'avais dans la tête quand j'étais petit, elle sont revenues! » Puis, il lui répéta ce qu'il eut entendu «  Alors, qu'en penses-tu? Suis-je fou? »

Modifié par un utilisateur lundi 30 janvier 2017 20:32:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aarkus, reprenant son air déterminé, répondit à l'oracle: «  Je vais essayer de communiquer avec ces voix. »
Il regarda par la fenêtre «  Bon, je vais te laisser, je reviendrai te voir dès que possible, ils m'attendent  »

Voilà, je propose qu'on passe à la scène de la nuit, où il va essayer de communiquer avec les voix.

17 Kuthona 4716 - Lepidstadt, appartement d'Aarkus, 1h du matin
Aarkus s'était séparé de ses compagnons pour retourner au logement qu'il occupait à l'université de Lepidstadt. Le département de zoologie avait plus de place qu'il n'en fallait, et il était plus simple pour lui de loger sur place. Il était fourbu: l'aller-retour jusqu'à Herstag, et leurs combats contre les Murmureurs et le fantôme de Frère Essaim l'avaient vidé de son énergie. Et Takal partageait largement son avis, d'autant que l'ours avait en plus eu à subir la morsure du Murmureur.
D'ailleurs, ils n'étaient pas plus tôt rentrés que l'ours grogna pour demander à son maître de retirer son armure, et se roula en boule dès que ce fut fait.

Aarkus, en revanche, n'avait pas l'intention de chercher le sommeil immédiatement. Il savait qu'il devait se reposer avant l'audience du lendemain, mais les rêves lui échappaient. Il s'était passé trop de choses, trop vite aujourd'hui. Il avait appris qui était sa mère, avait affronté un fantôme, retrouvé sa soeur, et trouvé des compagnons pour l'aider à venger sa famille.
Mais ce qui le préoccupaient étaient les voix, celles qui s'étaient frayé un chemin dans ses pensées sans qu'il puisse les arrêter.

Il décida de ne pas s'arrêter là, et attrapa l'un des volumes empruntés à la bibliothèque de l'université. Achevant sa lecture, il se concentra, s'ouvrant autant que possible à ses perceptions tout en restant immobile.
Au départ, il crut à une coincidence. Le murmure pouvait être celui du vent, et le contact sur sa main, un courant d'air. Mais peu à peu, les murmures se firent plus clair. Plus précis. Plus intense. Jusqu'à ce qu'un devienne brusquement un cri.
« AARKUS! »
Il entrevit une forme, en bordure de son champ de vision, mais rien qui ne soit assez clair pour être vu. Mais la voix poursuivit.
« Aarkus! Tu m'entends! Tu m'entends enfin. Si tu savais combien de temps j'ai essayé d'atteindre ton esprit! »
La voix se fit plus douce.
« Comme tu as grandi. Je me souviens encore du moment où je t'ai tenu dans mes bras, alors que tu respirais à nouveau. Je suis heureuse que tu sois devenu un homme, mon fils. Ecoute! Nous n'avons pas beaucoup de temps. La Voie prépare quelque chose. Ils sont en train...ils... »

Les dernières paroles furent malheureusement noyées par un torrent de murmures. Aucun n'était fort, ils n'étaient qu'à peine audibles, mais s'amplifiaient les uns les autres pour former une cacophonie qui embrumait son esprit.
« Nous ne sommes plus mortels, et vous ne pouvez pas nous arrêter. Personne ne le peux. L'éternité nous ouvrira les bras. Le rituel ne peut être stoppé. Il est encore temps d'abandonner, Aarkus...ou de nous rejoindre. Pourquoi ne pas embrasser l'éternité, comme nous allons le faire? »

Avec un livre, c'est possible. Dans ce cas, c'est un jet basique (avec bonus d'Intelligence).

« Nous sommes plus réel qu'aucun mortel ne le sera jamais. Dans la mort, nous sommes éternels. Dans la mort, nous sommes libres, libres des dictats des dieux et de leurs laquais! La première d'entre nous a certe atteint la divinité, mais elle ne nous donne nul autre ordre que de nous libérer de notre prison de mortalité. Et le plus illustre des nôtres nous a appris que même les dieux peuvent mourir. Tu regrettera de ne pas avoir accepté notre off... »

Le choeur de murmures se tut soudain, remplacé par la voix cristalline.
« Je suis là! Pardonne moi, mais il est difficile de maintenir le contact. Je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir! »

La voix étouffa tant bien que mal un sanglot, mais elle était pleine de tendresse lorsqu'elle répondit.
« Je sais. Tu m'as manqué également. Je n'osais pas espérer te revoir ou avoir l'occasion de te parler, et j'ignore combien de temps je pourrais tenir, mais je voulais te dire que j'étais fière de ce que tu es devenu! Je n'ai pas pu l'exprimer en personne, mais je t'aime, mon fils. Sois prudent. J'ignore si je pourrais te parler à nouveau, mais si jamais je n'y parviens pas, sache que je t'aime et que je serai toujours avec toi. »

« Je ne te le demande pas. Je sais qu'il est déjà trop tard pour moi, mais si les esprits sont cléments, nous pourrons nous revoir, à un moment où à un autre. Je...je te demande simplement de vivre. Que mon sacrifice ne soit pas vain. Mais surtout, si tu le peux, arrête la Voie des Murmures! J'ignore ce qu'ils préparent, mais... »
Elle s'interrompit à nouveau, le dernier mot résonnant comme un écho dans le silence de la chambre.