Theandra salua les membres de la milice de Zellara au fur et à mesure qu'ils entraient dans la taverne. Elle adressa en particulier un sourire radieux à Sagacius, et une courbette un peu taquine à Méry.
« Ton écuyer, hein...j'ai raté un épisode? Quand est ce que tu as été fait chevalier? »
Elle souleva Rubia et l'assis sur son genou.
« Pauvre petite puce...Bon, je vous trouve ça tout de suite! Les enfants, vous m'accompagnez? Je peux vous montrer les cuisines! Et promis, je fermerais les yeux si il y a une ou deux friandises qui disparaissent...j'ai eu votre age aussi, après tout. »


Une fois qu'ils furent assis à la même table, et après que Sagacius les eut rejoint, l'ambiance était considérablement moins sympathique. Theandra, ayant bien saisi les tensions, s'efforça d'occuper Jovian et Rubia au même moment.
Ce fut Sorina qui prit la parole la première, en réponse au discours de Méry.
« Ne confonds pas le fait de ne rien dire avec de la neutralité! Je me doute que tu avais tes raisons, mais tu nous as quand même tous mis en danger, nous et notre mission, en suivant une intuitiont. Ca a fonctionné purement et simplement parce que tu as eu de la chance, et à ta place, je me méfierai quand même. Je doute que Devargo ait lâché l'affaire. Et si je comprends bien, tu as quand même hésité à simplement nous laisser en plan tout en fichant le camp avec les lettres. Faire partie d'un groupe, ça veux dire compter un peu les uns sur les autres, aussi. »

Sorina, contrairement à son habitude, avait abandonné son habituel douceur et son ton un peu hésitant. Elle était en colère. Mais l'agacement laissa place à la lassitude alors qu'elle soupirait profondément.
« Bon...en fait, si je suis venu, c'est pour vous annoncer quelque chose. Je commençait déjà à avoir de sérieux doute hier, alors, comme toujours quand j'hésite, je me suis tournée vers les cartes à la recherche de réponse. Et Zellara a bien voulu m'aider à trouver une réponse claire. Qui est sans appel: je peux poursuivre avec vous, et tenter de mon mieux d'aider Korvosa, ou chercher mon fils. Mais les deux voies ne se croisent pas dans l'avenir proche. Et j'ai déjà trop négligé ma famille. Je sais que je peux compter sur certains d'entre vous... »
Elle regarda Sagacius et Ninaerthil.
« En particulier Sagacius, et je voudrais à nouveau te remercier pour ton aide. Mais je ne peux pas simplement ignorer que faire partie de ce groupe m'éloigne de mon véritable but. Cependant... »

Elle posa le jeu de carte, et le tendit à Sagacius.
« ...Je pense que Zellara pourra vous aider. Et j'ai trouvé autre chose dans les cartes...vous n'êtes pas les seuls à pouvoir agir pour aider Korvosa. Mais l'avenir s'annonce plus que sombre. Je n'ai pas réussi à savoir quoi, mais d'autres catastrophes se profilent. »
Elle tira une carte du jeu, la Danse.
« Vous connaissez peut être ça...Elle représente la nécessité de travailler ensemble pour accomplir une tâche difficile, qui requiert la coopération de tout le monde pour qu'elle réussisse...Enfin...J'ai tout de même quelques indices sur ceux qui pourraient vous aider. J'ai vu un duo, deux créatures de petites tailles. L'une portait deux dagues, l'autre un grimoire. J'ignore de qui il s'agit, mais apparemment, Zellara et le Tourment ont l'air de croire qu'ils sont essentiels pour l'avenir de cette cité. »

muzicà...
Méry eut une moue désolée...
et sortit son jeu de cartes.
Car il était totalement illusoire de se préoccuper d'interroger celui de Zellara, que Sagacius avait en mains..
La première carte qu'il tira après la Danse était le Jongleur... et cela lui remit en mémoire ce qui les avait menés jusque là.
La décision de la Varisienne était claire,
Celle de Ninaerthyl ne l'était pas autant,
Mais l'une et l'autre étaient prises.
Voilà ce qui s'appelle prendre un rateau !
Ce n'étaient pas de bonnes nouvelles.
Et personne ne souhaitait son avis.

Le petit joufflu posa sciemment la carte du Jongleur à côté de celle de la Danse, et laissa le reste de son jeu usé sur la table, cartes découvertes, accessible à proximité des deux Lames désignées. Puis il se radossa en sa chaise, attendant la réaction des autres.

Modifié par un utilisateur mardi 4 avril 2017 19:52:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entendant son nom, le demi-elfe se retourna. Il n'était pas étonné que Sagacius essaie de "rattraper le coup". "Désolé, mais on ne changera pas Méry. Peut être suis-je trop roide pour supporter cela, et si c'est le cas, j'en suis désolé. Le plus malheureux, c'est qu'il est probable que l'état d'esprit de Méry soit celle qui représente le mieux la cité. Dans ce cas, il vous sera sans doute plus utile que moi. Et la Muzica semble aller dans ce sens. Je pense que vous serez le mieux à même de maintenir le groupe dans son devoir et ses responsabilités. Nous nous reverrons sans doute avec Sorina. Je vous souhaite bonnes chances pour la suite." Il salua Sagacius de la main et se remit en route.

Ayant étudié tardivement, Rakyel eut du mal à se mettre en marche pour la taverne des Trois Anneaux. Il pressa donc le pas en traversant la ville qui semblait un peu plus calme que les derniers jours pour n'arriver aux abords de l'auberge qu'avec une dizaine de minutes de retard.
Poussant la porte, il salua les tenancières et constata qu'une partie de la milice de Zellara était arrivée mais qu'il n'était pas le dernier, Ninaerthil et Gracchius manquant à l'appel.

« Bien le bonjour! Je pensais fermer la marche mais il faut croire que d'autres ont eu plus de mal à se lever. »
Posant son bâton, l'oracle observa un court instant les cartes positionnées sur la table.
« Je m'attendais plutôt à ce que ce soit les lettres, ou au moins un résumé de leur contenu qui soient en évidence : le Tourment a-t-il une signification précise? »

Et constatant que les membres assis autour de la tablée n'avaient pas l'air dans un bon jour, il ajouta :
« De mauvaises nouvelles se profilent? Vous préférez attendre le reste du groupe ou quelqu'un a-t-il encore provoqué une situation délicate? Parce qu'il me serait très pénible d'entendre que notre expédition chez le roi des araignées soit remise en cause... »
La voix du fossoyeur avait ralenti sur les dernières phrases, son regard ocre étant naturellement parti vers Méry avant de se reposer sur les cartes tirées.

La danse?

Sorina salua Rakyel qui venait d'arriver.
« Et bien, malheureusement, je pense que des explications sont de mises. En l'occurence, c'est plus une clarification qu'autre chose. Ninaerthil, tout comme moi, estime être plus utile ailleurs. De mon côté, je vais me concentrer sur les recherches de Stelian. Je sais que Korvosa est entre de bonnes mains si au moins certains d'entre vous font de leur mieux pour la défendre. Mais je ne peux pas négliger ma famille et risquer de me retrouver à nouveau dans la même situation qu'hier. Que deviendront mes enfants si je me retrouve à nouveau confrontée à un baron du crime? »

Elle soupira.
« Bref, Ninaerthil et moi allons vous quitter. Mais d'après ce que j'ai lu dans les cartes, d'autres devraient se présenter, capables d'aider la ville à vos côtés. Quand aux lettres, je pense qu'il sera plus utile que nous en discutions quand nous aurons mis les choses à plat. »

Méry était retourné au fond de sa chaise, laissant la parole à Rakyel...
et à Sagacius, qui n'en voulait plus !
C'était pourtant une offre évidente, et inhabituelle, signalant un effort volontaire.
Après avoir écarté les mains, paumes ouvertes en signe de reddition, et baissé la tête, pour signaler qu'il acceptait ce qui était dit, il se servit un verre de vin parfumé, laissant à chacun l'opportunité d'enfoncer le clou...
Avant de pouvoir en placer une...
Et, en l'intervalle, il tendit la bouteille, se proposant de servir un verre de nectar à qui en voudrait...
si ça pouvait adoucir les prochaines interventions...
Un temps pour la réflexion,
un temps pour l'action,
un temps pour les explications...
Son regard d'azur tourné vers le ZenduLeroung avec une tension si forte qu'elle en devenait presque palpable...

Modifié par un utilisateur mercredi 5 avril 2017 16:19:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un silence pesant tomba sur la table, comme pas de géant sur une fourmilière, écrasant toute activité potentielle...
Bon ben quand ça veut pas... ça veut pas...
« Si c'est bien à mon tour de parler... » Méry fit le tour des regards autour de la table, laissant l'opportunité à quiconque de le contredire...
Puis il enchaîna :
« Je comprends très bien vos préoccupations, Dame Vacaresco, et comme je l'ai déjà dit, je suis toujours préoccupé par le sort de votre petit. Sachez que si je retrouve trace de Souriceaugris, mes premières questions -après les effusions envers mon jeune ami- porteront sur ce qu'il sait à propos de celui-ci. Et si vous avez besoin d'aide en votre quête, et que vous acceptez la mienne, je vous l'apporterai sans hésitation.
Maintenant, passons au sujet brûlant.
Pour la journée d'hier, je me permets de remettre en mémoire que j'avais informé chacun du caractère éminemment dangereux de la rencontre. Et dans ma proposition d'action, vous même, Dame, ne deviez pas être exposée aux risques induits. Vous savoir en renfort, et en arrière, était suffisant pour assurer la sécurité des plus exposés.
Si cette journée fut difficile -j'en ai eu largement mon lot-, ce n'est pas directement de mon fait, ni à aucun de nous, qui n'a de responsabilité -j'espère- dans la tentative d'assassinat du roi des araignées, c'est là l'événement qui nous mit en difficulté.
En l'absence de coordination, j'ai profité de ma rapidité d'initiative pour proposer d'aider Devargo Barvasi... au lieu de le laisser se faire tuer.
Si quelqu'un souhaite me le reprocher, je suis prêt à argumenter mon choix "improvisé".
Ensuite, l'absence d'accord avec cet étrange sire, pour lui apporter notre aide -alors que nous venions de le sauver d'une mort certaine- m'a fait instantanément douter de sa coopération ultérieure...
Avec le recul, je peux considérer que c'était une erreur...
Mais dans tous les cas, notre mission restant la priorité,
je me suis occupé de mettre les lettres en sécurité,
et c'est la première chose que j'ai annoncé,
à tous, quand je suis venu vous retrouver.  »
Pour appuyer sa conclusion, le halfelin plaça le petit coffret d'ébène* sur la table, avant de prendre la carte de La Danse pour la poser habilement sur le couvercle bien au centre...
«  Voilà ce qui est important...
Maintenant, c'est le bon moment pour régler le reste... "en suspens" ! »

*

Modifié par un utilisateur mercredi 5 avril 2017 19:09:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sachant que Méry ne s'en laisserait pas compter, le barde tenta tout de même d'exprimer son mécontentement puisque la diarrhée verbale du petit homme appelait une réponse. « Je sais très bien ce que cela veut dire de vivre dangereusement. Et je ne suis certainement pas le seul. J'évolue dans ce milieu depuis assez longtemps pour savoir ce que ça veut dire. Mais se retrouver en danger à cause d'une personne qui se dit notre allié ou notre ami, c'est simplement une traîtrise. TU nous as porté un coup de couteau dans le dos et je regrette presque que tu t'en sois sorti à si bon compte. Tu peux retourner les faits dans tous les sens, et essayer de te justifier. Mais la vérité, c'est que tu as voulu avoir le beurre, l'argent du beurre, et le cul de la crémaillère. Personne n'est dupe sur la disparition du drake comme personne n'est dupe sur le fait qu'à aucun moment tu n'as pensé à nous et que tu as agis seul et pour ta seule personne. Que tu aurais reproduits les lettres à notre insu ou que tu les ai lu en privé ne m'étonnerai même pas.

Pour te le dire franchement, je ne te fais plus confiance. Je ne me serai pas engagé auprès de la reine que je ne serai pas revenu vous voir ici aujourd'hui. » Les mots étaient lâchés. Il restait maintenant à voir si Méry était vraiment prêt à montrer patte blanche et engager sa parole dans ce sens. Mais Sagacius se faisait peu d'illusion à ce sujet.

Ha ! Bah ?!?...
Méry tourna ses yeux d'azur vers le grand sombre, sans ciller, en répliquant aussitôt d'un ton qu'il voulait le plus neutre possible, ce qui n'était pas habituel :
« Aheum... oui...
Euh... en fait, je n'ai pas imaginé vous mettre en danger. Là est mon erreur.
Si l'on avait pu communiquer, je vous aurais dirigés vers la sortie au plus vite.
Bien sûr que ce n'était pas une trahison, car la mission étant remplie, j'étais persuadé vous sortir de là en revenant dans la capitainerie du Barvasi. Je ne me suis pas totalement trompé... quoique je m'attendais à ce qu'on se tire de ce terrier de velues bouffeuses de mâles à toute vitesse et que j'avais encore de quoi vous aider en ce but.
Si vous me permettez d'expliquer... je vous rappelle qu'au moment ou l'assassin à plumes s'est rendu invisible, les lettres étaient sans protecteur. J'ai immédiatement pensé que ç'charognard pouvait s'en emparer... et c'est pourquoi je me suis précipité pour les attraper et les mettre à l'abri en me planquant.
Le roi des araignées a été encore plus réactif, retors et ingrat que prévisible, ce salaud, et je vous signale au passage que c'est bien lui qui était le patron direct de c'te charogne de Lamm. Je m'en doutais, et maintenant je le sais (pensée) vu que j'ai pu longuement profiter de sa conversation.. À partir du moment où il ne voulait pas de notre aide contre son assassin, ne reconnaissant pas qu'on l'en avait sauvé, je n'avais plus aucune confiance en lui (il allait aussi bien nous accuser de complicité pour se retourner contre nous) et plus aucune raison de le ménager, pas plus que l'autre vieux fou qui nourrit les crabes du Jeggare. (pensée) D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous attachez tant d'importance à cet enfoiré exploiteur de vices et revendeur de came... à l'espérance de vie ultra-courte.
C'est après que ça a merdé... et c'est de ma faute.
C'te fichue majesté des velues,l'aurait pu s'occuper de son assassin emplumé !?!
Mais je suis revenu dans la capitainerie, pour vous prévenir et pour vous soutenir, et surtout pas vous laisser dans la mouise... je pensais bêtement qu'il fallait se tirer, et que si vous teniez à le payer... bah ça se ferait aussi bien sur le quai... pour rattraper l'affaire, vu que de toute façon, les lettres étaient en sûreté à ce moment -pour nous-, ce qui n'était pas le cas dans sa dunette en gruyère où on rentre et sort comme on veut !
Bon, j'avoue que j'ai pas franchement apprécié ce qui a suivi -la diplo' ça doit pas être mon truc- mais vu que c'est moi qui vous y avait mis, fallait bien que je reconnaisse que c'était un peu mon tour d'y stagner, si ça permettait de vous en sortir sans le moindre bobo. On a... enfin, j'ai... eu du bol qu'il avait une requête importante à transmettre... »
Le halfelin fronça les narines avec une moue désolée... laissant aux autres l'opportunité de reprendre la parole...

Modifié par un utilisateur mardi 11 avril 2017 19:50:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'oracle, confortablement installé au fond de son siège, avait laissé les protagonistes évoquer leurs points de vue et leur rancœur vis-à-vis de la situation qui avait dégénérée la veille et plus largement du comportement de Méry. Les laissant débattre et s'expliquer, Rakyel releva le nez lorsqu'il comprit que le fantôme de Zellara était en train de s'exprimer via la bouche de Sorina.

Tapotant plusieurs fois la table du bout de ses droits crochus, il finit par poser sa main à plat lorsque Sagacius tenta d'introduire davantage de monde dans la discussion. Après une respiration qui ressemblait davantage à un effort qu'un soulagement, le fossoyeur répondit d'une voix rauque mais posée :
« Au risque de me répéter, ceux encore présents à l'issue de cette réunion devront faire preuve d'une cohésion infaillible pour nos prochaines actions! Zellara a raison : seule notre unité aidera à passer par dessus les épreuves qui nous attendent.
J'ai également eu des visions hier matin. Je n'ai pas encore la capacité de bien les interpréter mais il est clair que Dévargo Barvasi est loin d'avoir été notre plus gros problème. De sombres heures s'annoncent. »

L'oracle pointa un ongle noirci jadis par les brûlures vers Méry :
« Ton instinct t'as plusieurs fois sauvé dans ton passé mais les jours qui s'écoulent depuis notre rencontre et surtout ceux à venir ne se passeront pas dans le même contexte. Il faut donc savoir appréhender les situations en réfléchissant plusieurs fois aux possibilités : la première à venir n'est pas toujours la bonne, en particulier quand nous évoluons en groupe. D'ailleurs, ta prise de risques aurait pu t'en coûter davantage si nous n'avions pas réussi à faire de Barvasi notre obligé.
Ceci étant, je reconnais que la mission a été un succès également grâce à ta récupération audacieuse des lettres, nous ne pouvons le nier. Tâche à l'avenir de ne dégainer que quand la majorité d'entre nous s'attend à ce que ton éclair de génie parte! »
Et mettant sa main à plat en faisant signe au halfelin d'ouvrir le coffret, Rakyel estima qu'il était l'heure de prendre connaissance du contenu des lettres.

En attendant que le blondinet s'exécute, il tourna son regard jauni vers le bâtard :
« Après... je peux comprendre ta réticence à accorder ta confiance à ceux que tu juges dangereux pour ta personne ou pour ta familles Sagacius. Seulement, il va falloir mettre de l'eau dans ton vin et surtout faire montre d'une foi envers les propos de Zellara. N'oublies pas que nous avons été choisis et même si nous ignorons pourquoi et comment, tu ne pourras nier que les dernières heures à nos côtés ont également transformé ton quotidien. Un travail main dans la main saura protéger tes avantages; en revanche, vouloir tout contrôler ne sera pas toujours possible si j'en crois les difficultés qui nous attendent... »
Le fossoyeur s'était un peu trop porté en moralisateur mais le départ de Ninaerthil et le retrait de Sorina avaient quelque peu ébranlé sa volonté : il se devait d'être inflexible pour le bien de Korvosa, même si cela devait passer par ce rôle de juge à endosser au milieu de ceux qu'il considérait davantage maintenant comme des partenaires que de simples citoyens amenés ici par le fruit du hasard.
Il ajouta cependant :
« Loin de moi de vouloir vous imposer mes problèmes mais j'aimerais également que nous abordions un sujet qui me tracasse par rapport à Grisaille...
Nous pourrons en discuter après avoir analysé ces lettres. »

Recroisant ses bras squelettiques sur la table après avoir pris une dernière bouchée, Rakyel regarda Gracchius pour s'assurer que les propos partagés étaient également bien assimilés pour lui qui avait raté une partie des échanges.
Au final, l'avenir de la ville se jouait peut-être en ce moment-même, non pas à cause d'un ennemi de la monarchie, d'un parrain de la pègre ou d'un monstre déchaîné, mais juste leur capacité à jouer de concert la partition récitant la musicà de Korvosa!